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Pourquoi faut-il être mort ? 24102010

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24/10/10 - 04h15 - Capitaine (er) Willi Raunegger (Saint-Gilles-les-Bains)

Inspiré par le Jour des défunts et les manifestations patriotiques organisées en France le 11 novembre en souvenir des morts victimes de la Première Guerre mondiale, je pose respectueusement la question : « Aujourd’hui, faut-il qu’un militaire meure pour être hautement décoré » ?. Le 7 juin 2010, le sergent Konrad Rygel, de la Légion étrangère, est mort pour la France en Afghanistan. A titre posthume, il a été fait chevalier de la Légion d’honneur, a reçu la Médaille militaire et la Croix de la Valeur militaire avec palme, ainsi qu’une promotion au grade supérieur.

Je ne peux pas m’empêcher de penser, si par bonheur le sergent Rygel avait survécu à ses blessures comme, Dieu merci, ses camarades blessés dans la même embuscade, quelle aurait été la distinction décernée ? La CVM avec une étoile peut-être ?

A la même époque, cinq adjudants-chefs ont fait valoir leurs droits à la retraite après 26 à 31 années de service. Quatre de ces « maréchaux de la Légion » sont partis sans la Médaille militaire sur leur barrette de décorations, malgré la participation à de nombreuses opérations extérieures.

Et si l’Adjudant-chef R., titulaire de la Croix de guerre TOE et de la Médaille militaire, veut postuler à la retraite pour l’Ordre national du mérite ou la Légion d’honneur, il doit attendre sans doute dix ans ou plus, compte tenu de l’échelonnement des travaux de décorations par le Bureau central des archives administratives militaires (BCAAM).

Il faut savoir, qu’une fois à la retraite, personne ne propose plus un militaire pour une décoration méritée. Il faut faire sa demande personnellement, suivre son dossier et renouveler sa candidature tous les ans. Je m’abstiens d’un commentaire sur les critères de « distribution » de la Légion d’honneur à des non-militaires.

La disproportion entre morts et vivants dans ces cas me semble évidente. Fait-on trop pour les uns ou pas assez pour les autres ?

J’ai l’honneur de solliciter la bienveillance des lecteurs pour les réflexions d’un ancien qui a servi à une époque où l’on décorait les légionnaires pour les pertes infligées à l’adversaire et non pour les dommages subis. Je reconnais avoir du mal à comprendre les nouvelles missions et stratégies imposées à l’armée française d’aujourd’hui.


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