AALEME

Légionnaire toujours...

  • Plein écran
  • Ecran large
  • Ecran étroit
  • Increase font size
  • Default font size
  • Decrease font size

Dracula et la liberté d'expression

Envoyer

Mardi 14 août 2012

Ça y est, nous faisons de la politique sans en avoir l’air et des vers sans en avoir l’envie.

S’il est intéressant de pousser l’analyse, à sa juste valeur, de cette lettre d’ailleurs n°69, je me sentirai tout retourné, non pas à cause du chiffre évocateur et familier à certains vicieux, mais bien par le militantisme affiché et apparemment aveugle de notre ami qui ne ménage ni sa peine, ni ses critiques adressées à certains bien-pensants qui ont le don de l’énerver…

Pensez donc, il faut que notre ami soit fâché pour oser prendre la défense de notre ancien président; cela demande un certain courage en ces temps obscurs… Je  soupçonne en lui une certaine inconscience, il est vrai, Antoine ne craint personne, c’est une de ses caractéristiques indiscutables, il est de ces hommes qui disent tout haut ce que d’autres pensent tout bas. C’est qu’il est retraité notre Antoine !  il a la particularité d’avoir du temps à consacrer à l'observation de  cette comédie humaine indigne de nos politiques, du haut du perchoir de son ailleurs ! Nul doute n’est permis, il sait, connaît, use et abuse du sens réel à donner aux mots. Fichtre, il parvient à nous convaincre,  qu’une chose blanche peut parfaitement apparaître noire, il faut bien reconnaître qu’avec lui, rien n’est jamais définitif puisqu’il a réponse à tout, c’est vraiment énervant.

En fin de compte, tout cela est si bien dit avec une telle justesse dans le propos que bon nombre d’entres-nous pensent déjà ou penseront bientôt comme notre ami… Hélas !

A vos gousses d’aulx mécréants !

Draculaphoto.PNG

Dracula et la liberté d'expression

Est-ce à cause de ses origines hongroises qu’on veut l’obliger à  réintégrer son cercueil  à l’aube, et dont il ne pourra sortir que la nuit venue ?

C’est connu depuis Giscard : Mitterrand n’avait pas le monopole du cœur. Mais qui donc affûte les piquets en bois destinés à être plongés dans ses chairs au plus profond de son cœur ? Qui répand les nauséabondes odeurs d’ail ? Qui le menace de ses crucifix en clamant Vade retro Satanas !

De quelle indignité nationale est-il frappé qui l’obligerait à se cacher aux regards de tous, à taire sa parole  aux oreilles du plus grand nombre aussi ? Dès que le pieu   aura  transpercé son muscle cardiaque  et que son corps tombera en cendres, seront-elles ensevelies dans le carré des condamnés, inhumées  à l’île d’Yeu aux côtés du Maréchal honni ?

Les gauchistes et leurs sympathisants – j’ai hésité entre cet adjectif et affidés -   ne perdent pas une  occasion pour sortir qui sa gousse d’ail, qui son crucifix, qui son article ou son billet ravageur. Je pense notamment  à Philippe Bilger, ancien président de la cour d’appel de Paris, que je respecte par ailleurs, mais dont l’aversion pour notre Dracula national, n’a d’équivalent, a contrario, que les louanges qu’il tisse à l’endroit de François Hollande qui n’a encore rien fait, sinon nous brouiller avec l’Allemagne et afficher « à l’international » le chic parisien… the french touch !  Chez Philippe Bilger cela tourne au T.O.C.*  et devient hautement suspect.    Veut-il brûler l’idole qu’il adorait hier ?

Pendant cinq ans on a mené, comme politique d’opposition, de viles attaques contre l’homme. Il fédérait en lui tous les défauts, toutes les rancœurs. Les plus virulents gauchistes mettaient même sur le tapis de la polémique son ascendance ? Un Hongrois était-il digne de présider la France? Etait-il bien Français ? Les mêmes ne s’offusquant point de la soumission d’au moins une ministre du gouvernement français au Royaume du Maroc, pas plus que de la double nationalité franco-algérienne d'une autre ministre aux lèvres pulpeuses et de la vice-présidente du Sénat Bariza Khiari. Que dire de la mise à l’index même de son physique ? Serait-ce pour ce motif qu’une toute petite majorité de Français a élu l’Appolon à la manche gauche trop longue ?

On reproche à notre vampire de Transylvanie de siéger au Conseil Constitutionnel, comme s’il l'avait, lui-même décrété. Dieu et la maladie auraient prêté une plus grande longévité à Mitterrand qu’il y siégerait sans doute. Personne n’a élevé de protestations quant à la présence au CC de Valéry Giscard d’Estaing ou de Jacques Chirac. On lui reproche l’utilisation de bureaux somptueux mis à sa disposition par l’Etat… comme si ce n’était pas le cas pour tous les anciens présidents de la République. Plus controversée devrait être la situation de la première concubine de France, madame de Maintenant, qui dispose de secrétariat, de chef de cabinet avec quelques adjoints, d’officiers de sécurité…

Oubliant déjà le  retour  de Lionel Jospin, qui avait déclaré solennellement se retirer ad vitae aeternam de la vie politique,  les nombreuses interventions de Michel Rocard et autres pachydermes de Solférino, on reproche une prise de position à l’ancien président.

La récente intervention, via communiqué de presse, de monsieur Sarkozy au sujet de la Syrie, destinée  probablement à réveiller le chef de l’état de son ronronnement estival au milieu des cigales varoises, a donné à ses haineux opposants un motif de conspuer, de cracher, de vouloir l’interdire de parole et justifier par-là l’incongruité de son siège au CC. Toute l’intelligentia s’insurge.

Philippe Bilger qui travaille maintenant, « dans le civil », à deux pas des bureaux de l’ancien président, s’insurge aussi, paraissant admettre difficilement que l’on donne de beaux bureaux à quelqu’un contre qui il aimerait sans doute requérir. Comme si les magistrats avaient toujours gardé la réserve qui sied à leurs fonctions, alors qu’on les observe prenant des positions politiques et postures syndicales indécentes. A-t-on déjà oublié les consignes de vote données par le syndicat de la magistrature ?

Des solutions simples et pas dispendieuses  s’offrent aux aigris de gauche, malgré la victoire de leur sigisbée trierweillerien : répandre du sel sur les rues fréquentées par Dracula, porter un crucifix apparent, ne pas sortir après le coucher du soleil et manger de l’ail, beaucoup d’ail afin de rendre leurs éructations encore plus pestilentielles.

* TIC  obsessionnel compulsif

Antoine Marquet

Antoine


Traduction

aa
 

Visiteurs

mod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_counter
mod_vvisit_counterAujourd'hui2174
mod_vvisit_counterHier12072
mod_vvisit_counterCette semaine31252
mod_vvisit_counterSemaine dernière18442
mod_vvisit_counterCe mois67366
mod_vvisit_counterMois dernier119907
mod_vvisit_counterDepuis le 11/11/0919926702

Qui est en ligne ?

Nous avons 4152 invités en ligne

Statistiques

Membres : 17
Contenu : 14344
Affiche le nombre de clics des articles : 42745816
You are here REPERTOIRE ARTICLES 2012 Dracula et la liberté d'expression