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Légionnaire toujours...

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2018




Remise du képi blanc de la Légion Étrangère

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https://www.ladepeche.fr/

Publié le 28/06/2018

Remise du képi blanc de la Légion Étrangère

Remise du képi blanc de la Légion Étrangère

Vendredi 22 juin, 37 jeunes engagés volontaires du régiment de formation de la Légion Étrangère se sont retrouvés sur le parvis des sanctuaires de Rocamadour pour la remise du képi blanc de la Légion Étrangère par leur colonel de Roffignac. En présence de leur lieutenant Bonduel e, les jeunes Légionnaires, après avoir prêté serment, ont coiffé le képi blanc marque de la Légion et ont reçu leur médaille de légionnaire des mains de leur colonel, du colonel Pierrard (délégué militaire départemental du lot), du colonel Detaille, du Général Servera (Directeur du sanctuaire de Rocamadour) et des anciens officiers de la Légion Étrangère.

La Dépêche du Midi


Vivez une expérience exceptionnelle avec les légionnaires d'Occitanie au Mali

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Publié le 24/06/2018

Depuis début février, 400 légionnaires basés sur le Larzac participent à la 8e relève de l'opération Barkhane. Ils sont essentiellement postés dans la région de Gao, au Mali.

Depuis début février, 400 légionnaires basés sur le Larzac participent à la 8e relève de l'opération Barkhane. Ils sont essentiellement postés dans la région de Gao, au Mali.

De retour du Nord du Mali où nous avons eu la chance de vivre plusieurs jours aux côtés des soldats de la force Barkhane, Midi Libre vous propose une expérience originale à travers un long format dédié au quotidien des légionnaires présents sur le théâtre des opérations. Bonne lecture à vous !

"Ils vivent en plein milieu du désert, pendant quatre mois, dans la poussière et sous une chaleur de dingue, et pourtant, ils pètent tous la forme. Pour cultiver ce petit miracle, l’Armée française a son secret. Pour le connaître, un conseil, plongez-vous dans ce long format que Midi Libre vous a concocté après plusieurs jours passés au nord du Mali avec les soldats de la force Barkhane.

L'ennemi, qui ne porte pas de treillis, n'est jamais bien loin...

Enrichi de récits, de photos, d'infographies et d'une vidéo, ce webdoc a pour ambition de dévoiler une partie du quotidien des militaires - en l'occurence, des légionnaires du Larzac, de Nîmes, de Laudun mais aussi de Carpiagne (13) - déployés dans le Sahel sur la plus importante "opex" (opération extérieure) française.

Tout le reportage se déroule à Gao, dans une ville que les terroristes ont martyrisée au début des années 2010. Aujourd'hui, le calme est revenu. Les gens retrouvent le sourire, renouent avec le commerce. Pour autant, les tensions communautaires restent palpables. Et l'ennemi, qui ne porte pas de treillis, n'est jamais bien loin...


La Solidaire roule pour les anciens de la Légion

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Publié le 19/06/2018

Départ et arrivée à Castelnaudary  pour cette édition.

Départ et arrivée à Castelnaudary pour cette édition.

 

L'édition 2018 de la Solidaire, ce sera, cette année, du 27 au 29 juin, avec trois étapes au départ de Castelnaudary, pour cette course bien nommée organisée par le 4e régiment étranger au profit des anciens de Puyloubier. Première étape, direction Gaillac, pour une première étape de 112 km avec plus de 1 200 m de dénivelé. Deuxième étape, Gaillac-Castres, longue de 165 km avec 3 000 m de dénivelé ; et enfin, l'étape Castres-Castelnaudary, soit 140 km. La solidarité est une valeur essentielle à la Légion étrangère. Solidarité entre frères d'arme, solidarité avec les anciens, sont enseignées à tout jeune légionnaire, avant même qu'il coiffe le képi blanc. Pour cette course, chaque coureur roule pour un ancien, et ses frais d'inscription sont un don librement consenti qui vient s'ajouter à la cagnotte de chaque édition, alimentée par de généreux donateurs. Une cagnotte qui, chaque année, permet d'engager des travaux importants à l'institution des invalides de Puyloubier. Ici, pour peu qu'ils aient servi avec honneur, tout ancien légionnaire qui le souhaite peut être accueilli, qu'il ait été blessé en service, malade ou qu'il n'ait pas réussi son insertion dans la vie civile. On leur donne ici une nouvelle chance. L'institut fonctionne sans aide de l'État ; ce sont les régiments de la Légion qui aident à son fonctionnement.

Les dons récoltés par les «fortes têtes» seront intégralement reversés au foyer d'entraide de la Légion étrangère, organismes à vocation sociale et culturelle à but non lucratif, ce qui permet de défiscaliser une partie des dons.

La première édition, en 2010, avait ainsi permis d'installer la climatisation à l'infirmerie, améliorant ainsi le confort de vie des pensionnaires ; la seconde avait permis l'achat d'un lave-vaisselle industriel. En 2012, on avait pu procéder à la réfection complète de la salle à manger. L'année suivante, c'est une partie des chambres qui avait pu être refaite. Avec plus de 100 000 €, c'est tout le système de chauffage des pensionnaires ainsi que l'isolation qui avaient pu être rénovés. La VMC avait été installée en 2015, et une boucle d'eau chaude ainsi qu'un hangar de stockage avaient pu être refaits en 2017. L'an dernier, les dons récoltés ont permis de réaliser de nombreux et indispensables travaux : réalisation d'une pergola, réaménagement de la laverie et achat de lave-linge, remplacement de portes et de fenêtres, création d'une rampe d'accès… Le grand projet de cette année, c'est l'installation de la climatisation dans la salle à manger des pensionnaires, la réfection de la boucle extérieure d'eau froide de l'hémicycle et le réaménagement des vestiaires.

Les dons sont à adresser à l'ordre du FELE et à envoyer à : officier supérieur adjoint du 4e RE, quartier Capitaine-Danjou, 2400, route de Pexiora, 11452 Castelnaudary Cedex.

Gladys Kichkoff


40 ans plus tard, pourrait-on refaire Kolwezi ?

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http://www.lefigaro.fr/

Par  Publié le 22/05/2018

https://i.f1g.fr/media/figaro/680x382_crop/2018/05/22/XVM87ba993c-5ddc-11e8-a07a-5c4593c42936.jpg

«La légion saute sur Kolwezi», film de Raoul Coutard, 1980. SociŽtŽ Nouvelle de CinŽmatographie (SNC) / France RŽgions 3/Rue des Archives/DILTZ

 

FIGAROVOX/TEMOIGNAGE - Il y a quarante ans, les légionnaires du 2e REP sautaient sur Kolwezi et délivraient la ville. L'un d'entre eux, le général Bruno Dary, rappelle les composantes multiples de cette victoire héroïque de la Légion.

 


Le général Bruno Dary, lieutenant au 2e REP en mai 1978, participa au saut et à la bataille de Kolwezi (Zaïre, actuelle RDC). Cette célèbre victoire de la Légion étrangère permit aux parachutistes français de mettre fin au massacre de civils européens et africains par les rebelles katangais venus d'Angola qui avaient pris le contrôle de la ville.


Une fois la victoire acquise, il est facile de crier «On a gagné!». Il est plus intéressant de se rappeler les heures cruciales de la bataille, celles de la prise de décision et de l'incertitude, puis celles de l'action et de la confrontation, où rien n'est encore acquis, où tout peut encore basculer, où même un incident fâcheux peut entacher le succès. Avec quarante ans de recul, il est intéressant de se pencher sur l'engagement français à Kolwezi. Cette opération aéroportée reste, en effet, un succès incontesté de l'armée française ; aussi peut-il être pertinent de rechercher les causes et d'expliquer les raisons de ce saut légendaire, et de se demander si notre pays serait capable aujourd'hui de conduire une opération similaire. Car, à tous les niveaux et dans tous les domaines, dans les décisions comme dans l'action, «la prise et la maîtrise des risques» restent le facteur déterminant qui permit aux parachutistes français, en l'occurrence au 2e régiment étranger de parachutistes - le 2e REP - de remporter un tel succès.

La décision politique par le président de la République

Cette prise de risque se trouve d'abord dans le domaine politique, car à cette époque, celle de la guerre froide, la France est seule sur le continent africain à pouvoir intervenir ; les États-Unis sous la présidence de Jimmy Carter sont en pleine période d'isolationnisme ; l'URSS, bloquée en Europe par l'OTAN et retenue par la dissuasion, met en œuvre le conseil de Lénine: «le chemin de l'Europe passe par l'Afrique» ; elle agit, par Cubains et Allemands de l'Est interposés, notamment au Mozambique et en Angola. Quant à l'armée française, elle se remet lentement de l'ère coloniale et des cicatrices laissées par la tragédie algérienne.

À l'origine de la prise de décision du président Giscard d'Estaing, se trouve un homme, l'ambassadeur de France au Zaïre, François Ross, conseillé par son assistant à la coopération, le colonel Yves Gras. Un an auparavant, ils avaient déjà été alertés de la menace qui pesait sur le Shaba et ses richesses. Ils ne furent donc qu'à moitié surpris, lorsque les rebelles du Front National de Libération du Congo (FLNC), profitant de la fin de la saison des pluies, s'emparèrent par surprise de Kolwezi ; très tôt, ils alertèrent les autorités françaises et belges des atrocités qui commençaient à se perpétrer sur place.

Cette décision était courageuse de la part de Valéry Giscard d'Estaing, car le Zaïre était une ancienne colonie belge, les moyens français étaient limités et surtout orientés face au bloc de l'Est, et un échec lui aurait sans doute été fatal.

On peut ajouter, sans peur de se tromper beaucoup, qu'une telle opération aurait été impensable dans les années qui suivirent, car les différents gouvernements avaient alors adopté comme principe de la politique française en Afrique: «ni ingérence, ni indifférence», ce qui avait comme double conséquence, non seulement d'intervenir trop tard quand la crise était déjà bien ancrée, mais aussi de prendre à notre compte un pays au bord de la catastrophe: Sangaris en Centrafrique en est le dernier exemple. Mais heureusement, l'opération Serval au Mali et le saut sur Tombouctou ont de nouveau montré la pertinence d'intervenir très tôt, dès les prémices d'une crise.

La projection stratégique dans l'urgence

En 1978, l'armée française ne possédait que quelques gros-porteurs, des DC8, requis la plupart du temps par le Centre d'Expérimentation du Pacifique. Il fallut donc recourir à la réquisition d'avions gros-porteurs auprès d'UTA et d'Air France pour pouvoir projeter sur très court préavis les quelque 700 légionnaires de Solenzara à Kinshasa. Les véhicules furent transportés ensuite par des gros-porteurs américains.

 

La dissolution de la Légion, qui avait été inscrite dans le programme commun de la gauche, ne fut jamais mise en œuvre.

 

Quarante ans plus tard, ce mode de transport appelle plusieurs remarques: il est toujours en vigueur dans les armées et fonctionne bien. Les quelques élus qui poussent des cris d'orfraie sur l'absence de gros-porteurs dans l'armée française devraient s'inspirer de Kolwezi, avant de critiquer les choix faits par les armées en matière de transport aérien. Aujourd'hui encore, seuls deux pays peuvent s'offrir de tels avions, les USA et la Russie. On peut noter aussi qu'une telle projection pourrait être envisagée avec des A400M, mais il faudrait que cet aéronef corrige encore ses erreurs de jeunesse et surtout qu'il puisse larguer des parachutistes par les deux portes!

L'enjeu médiatique

En 1978, l'antimilitarisme régnait en France et en Europe, et devant la menace soviétique, ils étaient nombreux à crier «plutôt rouge que mort!». En outre, l'image de la colonisation collait encore à la peau de notre pays, si bien que lancer une telle opération était médiatiquement risqué.

L'auteur de l'article appartenait à la seconde vague, larguée le 20 mai à l'est de la ville, non loin du quartier européen ; alors qu'il s'apprêtait, à la tête de sa section et comme tout bon soldat à «marcher au son du canon», il reçut l'ordre de rechercher un charnier dans ce quartier, ce qu'il fit plus par discipline que par conviction. Mais la découverte d'un charnier, où gisaient les corps de nombreux Européens, eut un impact considérable ; car la photo de cette horreur, reproduite dans de nombreux journaux, décrédibilisa définitivement les Tigres, nom des rebelles angolais, et, de plus, révéla la dimension humanitaire de cette opération, tant sur la scène internationale qu'à l'égard de l'opinion publique française.

Il en serait de même aujourd'hui, avec certainement une présence, voire une pression médiatique omniprésente, car aujourd'hui, comme nous le disons familièrement, «la guerre se fait dans un bocal».

Cette opération, par ailleurs, redora le blason de la Légion étrangère, qui, depuis le putsch d'avril 1961, était quelque peu ostracisée ; elle joua certainement un rôle important, quelques années plus tard, lors de l'alternance. La dissolution de la Légion, qui avait été inscrite dans le programme commun de la gauche, ne fut jamais mise en œuvre.

Le risque d'une opération aéroportée

Contrairement à ce que beaucoup de contemporains pensent, l'histoire des parachutistes est une succession de succès brillants et de drames sanglants. Un saut opérationnel comporte trois vulnérabilités intrinsèques: d'abord, le largage, au cours duquel les avions volent lentement et à portée des armes du champ de bataille, et quand un avion est abattu, il n'y a pas de survivant ; le regroupement au sol, puisque les parachutistes largués sont étalés sur environ 1 500 mètres et restent vulnérables tant qu'ils ne sont pas regroupés en une formation tactique cohérente ; et enfin l'autonomie, car, à Kolwezi, il s'agissait d'un vol sans retour, puisque nous sautions avec 48 heures d'autonomie intégrale dans nos musettes ; si l'affaire avait mal tourné, aucun renfort ni appui n'était envisageable avant 3 ou 4 jours.

La manœuvre opérative

En liaison avec les conseillers militaires de l'ambassade de France au Zaïre, le colonel Erulin, chef du 2e REP, décida de sauter au plus près de l'objectif, c'est-à-dire du centre-ville ; le but de cette manœuvre risquée était de déstabiliser rapidement l'adversaire, de contrôler des points clefs de la ville et de créer des môles de sécurité pour permettre la protection et le regroupement des civils. Ce mode d'action choisi fut le bon, car très rapidement, l'ascendant fut pris sur les adversaires, qui, manquant manifestement de coordination, commencèrent à lâcher prise. Un autre mode d'action, plus progressif et moins risqué, aurait pu consister à s'emparer de l'aéroport et à conquérir progressivement la ville ; mais, sans réel effet de surprise, cette option aurait entraîné de nombreux assassinats supplémentaires parmi la population.

 

Il est certain qu'aujourd'hui, l'effet de surprise serait encore plus difficile à préserver, ne serait-ce qu'avec l'omniprésence des réseaux sociaux.

 

Ce genre d'action n'est possible qu'en jouant sur la surprise, qui, à l'époque, avait déjà été légèrement écornée, car la radio avait annoncé qu'une opération aéroportée se préparait, sans toutefois pouvoir préciser ni le lieu précis, ni l'heure du saut. Il est certain qu'aujourd'hui, l'effet de surprise serait encore plus difficile à préserver, ne serait-ce qu'avec l'omniprésence des réseaux sociaux.

Le succès tactique

Au sein du 2e REP, seul le chef de corps possédait une réelle expérience opérationnelle avec l'Algérie. Quelques cadres avaient participé à l'intervention du Tchad, dix ans auparavant, et d'autres à la libération des otages de Loyada (prise d'otages d'enfants de soldats français à Djibouti en 1976, NDLR), mais la plupart des cadres et légionnaires n'avaient absolument aucune expérience opérationnelle.

Toutefois, une fois remis des premières rafales, les légionnaires firent rapidement la différence grâce à trois facteurs: d'abord, un entraînement rigoureux, soutenu, varié et concret sur un terrain exigeant (la Corse) ; ensuite une forme physique exceptionnelle ; enfin, des forces morales à toute épreuve, fondées sur un vécu commun, une confiance réciproque, et une profonde fraternité d'armes ; on peut aussi ajouter, au moment pour chacun de nous de franchir la porte de l'avion, la joie de l'action, l'envie d'en découdre et la conscience de l'épreuve de vérité.

Aujourd'hui, le contexte est bien différent, car dans toutes les formations, le personnel possède une expérience opérationnelle avérée: les Balkans pour les plus anciens, la Côte d'Ivoire, l'Afghanistan et actuellement la Bande Sahélo-Saharienne.

La dimension humaine

A posteriori, il est certain que la désignation du 2e REP directement par l'État-Major des Armées fut pertinente: le régiment était à la fois parachutiste et professionnalisé, à une époque où une grande partie des armées étaient constituées d'appelés ; il faut rappeler que, la veille du départ, le chef de corps reçut l'ordre de ne pas embarquer le seul appelé du contingent, l'aspirant-médecin, qui aurait pourtant été bien utile au sol ; le niveau d'entraînement du régiment avait fait dire, quelques mois plus tôt à l'inspecteur de l'Infanterie, à l'issue des contrôles conduits au sein des unités: «Vous êtes le régiment des tempêtes!».

Au bilan, pour l'opération «Bonite», du nom de ce saut sur Kolwezi, cette maîtrise des risques, assumée à la fois aux niveaux politique, stratégique ou simplement tactique, peut se résumer à un qualificatif qui convient le mieux à cet engagement devenu presque légendaire, c'est le courage!


Marmande : Un architecte intègre l’armée en découvrant l’univers des Légionnaires

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https://actu.fr/

Publié le 21 Mai 18

 

Architecte dans le civil, ce Marmandais de 26ans a décidé de tout plaquer et s'engager dans le 2 régiment étranger des parachutistes à Calvi.

Arnold Thomas a intégré le 2e régiment étranger de parachutistes de Calvi (©Le Républicain @ Ch.C. )

Le garçon n’aime pas trop rester en place. Arnold Thomas n’est pas du genre à s’endormir sur ses lauriers. Plutôt un tempérament de feux-follet à la recherche de sensations nouvelles.

Ce jeune architecte habilité à la maîtrise d’œuvre, a voulu donner une nouvelle orientation à sa carrière. Une manière de sortir de la « zone de confort dans laquelle nous nous enlisons au quotidien ». Il décide de s’engager dans l’armée.

Je cherchais une certaine accoutume à l’inconfort »

À la fin du mois d’août, celui qui arborait une chevelure abondante et une barbe naissante de trois jours change radicalement de look, le jour où il commence ses classes. « On débute par une formation initiale qui vous familiarise avec les rudiments de l’armée », explique-t-il comparant cette période « au service militaire de l’époque ». Puis, il intègre l’école d’officiers de Saint-Cyr Coetquidan pour une période de deux mois.

C’est une formation accélérée qui vous permet de maîtriser les codes du commandement »

De là, le Marmandais a déjà une idée derrière la tête pour la suite : rejoindre la légion étrangère à Calvi. « À l’issue de notre formation, nous basculons directement en corps de troupes. J’ai souhaité rejoindre le 2e Régiment étranger de parachutistes (N.D.L.R : REP) », place-t-il « On me l’a déconseillé et même interdit pendant un moment ». Sa détermination est sans faille et il réussit à « y atterrir ».

Le 10 décembre, il débarque en Corse et plus particulièrement à Calvi « en réalisant un rêve de gosse ». « Je n’avais jamais mis les pieds ici, mais le temps n’était pas à la balade ni à la découverte de l’Île de Beauté.

« On t’engaillardit »

« On a très peu de temps pour nous donc les rares moments que l’on nous accorde sont souvent dédiés au repos », avoue-t-il pour expliquer la dureté de l’expérience. « On t’apprend à ne pas te plaindre, à ne pas subir de situations douloureuses et/ou gênantes afin d’être toujours performant en opération », explique celui qui affiche désormais le grade de sous-lieutenant « On t’habitue. Quand tu vas courir, c’est treillis-rangers avec armement et équipement ». L’activité physique est présente au quotidien toujours avec un côté opérationnel. Le légionnaire résume : « On t’engaillardit ».

Confronté au côté rustique

Au quotidien, le sous-lieutenant Thomas est confronté « au côté rustique » de ce régiment. « En tant qu’architecte, je me questionne constamment quant à la notion de confort ainsi que les trop bonnes habitudes que l’on peut adopter. Ma vie ici a le mérite de bien remettre l’église au centre du village sur ce plan. Mon mode de vie verse dans le minimalisme et j’apprends surtout à ne pas me plaindre, c’est peut-être cela le plus important. »

Premier saut en parachute

Il va connaitre des émotions fortes avec son premier saut en parachute « après une formation express ». « Quand la porte s’ouvre tu ne réfléchis plus et tu y vas ». Il a même réalisé un saut à près de 4,000 m d’altitude. Il a participé à plusieurs opérations sur le terrain notamment sur un territoire montagneux recouvert d’un épais manteau neigeux. « Quand on se retrouve à creuser un igloo pour passer la nuit, on ne s’attend pas vraiment à trouver paisiblement le sommeil », lâche-t-il.

Des rencontres importantes

Une expérience qui lui a permis aussi de faire des rencontres « déterminantes ». « Je parle des légionnaires, c’est quelque chose d’unique. Tu tisses des liens très forts avec certaines personnes. Des personnes qui m’ont énormément marqué », note-t-il et d’avouer « Je me verrais bien y revenir ».

Arnold sur les hauteurs de Calvi (©Le Républicain @ Ch.C. )

Il va continuer dans l’armée en intégrant dans quelques mois le Service d’Infrastructure de la Défense, en lien avec son ancien cursus professionnel. Sans oublier son passage corse avec ses souvenirs « comme la très poétique Pointe de la Revelatta », ses paysages hallucinants « où la mer et la montagne ne font qu’un » et ses charmes gastronomiques.


Il y a tout juste 40 ans, la Légion étrangère sautait sur Kolwezi

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https://www.laprovence.com/

Par Gabriel Nicolas samedi 19/05/2018

Image par défaut de la provence
Après l'avoir reprise, les légionnaires ont sécurisé la ville de Kolwezi.

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Il y a quarante ans, la Légion sautait sur Kolwezi

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http://www.lefigaro.fr/

Publié le 18/05/2018

https://i.f1g.fr/media/figaro/1280x580_crop/2018/05/18/XVM499a0b9a-5aaf-11e8-83d7-d6661e425f97.jpg

Des parachutistes de la Légion étrangère débarquent à Kolwezi, le 20 mai, quelques jours après que des ressortissants européens ont été massacrés par des rebelles, au Zaïre (actuelle République démocratique du Congo). VANEES/AFP

 

GRAND RÉCIT - Le 19 mai 1978, le 2e régiment étranger de parachutistes sautait sur Kolwezi, mettant fin à des massacres de civils européens et africains. Montée dans l'urgence, lancée sur l'ancien Zaïre, cette opération est l'une des victoires les plus emblématiques de l'armée française contemporaine.

 

Le samedi 13 mai 1978, des nouvelles alarmantes parviennent du Zaïre, l'actuelle République démocratique du Congo. Dans la province du Shaba, l'ex-Katanga, des bataillons de «Gendarmes», rebelles originaires de cette région du sud du pays et entraînés en Angola par des conseillers cubains et est-allemands, ont franchi la frontière et se sont emparées par surprise de la ville de Kolwezi. Quelque 2500 Européens, en majorité des employés de la Gécamines, la société qui exploite les riches mines de cuivre et de cobalt de la région, et leurs familles, sont pris en otage ; plus d'une centaine sont massacrés.

» LIRE AUSSI - Bruno Dary: «Souvenir de Kolwezi»

Pendant que la Belgique, ancienne puissance coloniale, tergiverse, le président français Valéry Giscard d'Estaing décide d'intervenir. Le mercredi 17 mai, le 2e régiment étranger de parachutistes, est mis en alerte dans sa garnison de Calvi, en Corse. Dans la nuit, les légionnaires rejoignent à bord de camions la ...


Bruno Dary : «Souvenir de Kolwezi»

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http://www.lefigaro.fr/

Par  Publié le 18/05/2018

https://i.f1g.fr/media/figaro/1280x580_crop/2018/05/18/XVMceb325a6-5a90-11e8-83d7-d6661e425f97.jpg

Le général Bruno Dary Fabien Clairefond

FIGAROVOX/TRIBUNE - 40 ans jour pour jour après la bataille de Kolwezi, le général Dary raconte cette opération à laquelle il a participé dans une unité de la Légion étrangère, pour délivrer des otages européens retenus dans la ville minière par des rebelles katangais.

En ce mercredi 17 mai 1978, à la tête de ma section de tireurs d'élite du 2e REP depuis presque deux ans, j'avais organisé, avec mon camarade Bertrand Bourgain, une course d'orientation dans le désert des Agriates (Corse). En pleine course, on nous alerta que nous devions rejoindre le régiment, pour cause d'alerte. Il nous arrivait souvent de «prendre l'alerte». Toutefois, quand nous avons vu un Transall ramener les légionnaires en stage sur le continent, nous nous sommes dit que l'affaire devenait sérieuse. En nous câblant sur RFI, en outre, nous avons appris que des événements graves se passaient au Katanga.

Au cours de la nuit, l'alerte fut déclenchée et nous quittâmes Calvi, à bord de nos vieux GMC, ces camions increvables de la 2e Guerre mondiale, qui consommaient un litre d'essence à la minute. Nous rejoignîmes la base de Solenzara. Le général commandant la division parachutiste vint s'adresser à nous, puis nous embarquâmes dans des aéronefs civils, les uns par un ...


Sculpteur, violoniste, un couple d'artistes à la Légion

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Publié le 15/05/2018

Le jeune couple et leur magnifique bébé. ./Photos DDM, Gladys

Le jeune couple et leur magnifique bébé. ./Photos DDM, Gladys

La Légion étrangère recèle d'incroyables talents, à l'instar de Vladlen, caporal-chef au «4», et de Nika, qu'il a épousée il y a deux ans, dans notre ville. Elle est violoniste, il est sculpteur. Ils sont ouzbeks, d'origine russe… Ils étaient faits pour se rencontrer. Une bonne fée y a veillé. Cette bonne fée est la maman de Vladlen, qui a organisé la rencontre des jeunes gens. «Dans notre pays, on doit être marié avant 20 ans. A 30 ans, tu es vieux», rapporte Nika, qui s'était résignée. La vie en a décidé autrement, et leur belle petite Anastasia est là, qui le leur rappelle. Lui, comme elle d'ailleurs, a grandi dans ce pays d'Asie centrale. Il voulait être designer en bijouterie et avait d'ailleurs commencé des études en ce sens, à l'école des arts. C'était l'époque soviétique. L'indépendance a mis fin à ses rêves. Des usines fermées… «Tout s'est arrêté», se souvient-il, confiant qu'«il a fallu alors travailler pour gagner son pain». En 1996, il s'engage dans la Légion étrangère. Son premier Noël, il le passe ici, au quartier Danjou. Ce sera également — c'est la tradition à la Légion — ses toutes premières crèches. On lui demande de réaliser des santons en terre cuite, il s'exécute. Et il le fait bien, très très bien. Le résultat est tout simplement magnifique. Un talent s'est révélé. Et quel talent ! Sous ses doigts, de la terre cuite, des visages surgissent, saisissants de réalisme . Premier succès avec une première place pour la crèche de la 1re compagnie. Depuis, on fait régulièrement appel à lui. Sa plus grande fierté : «Laisser une trace de son passage à la Légion». Les visages burinés, marqués de ses sapeurs, de ses pionniers, racontent vingt années de service et de rencontres. Sa sensibilité d'artiste a su en saisir toute l'expérience.

Nika, elle, a appris le violon. «J'avais 7 ans quand ma mère m'a demandé si je voulais faire du violon, rapporte-t-elle. J'ai dit oui, parce que je ne savais pas que cela représentait autant de travail, mais j'ai vite compris. Ma mère a été intransigeante. Tu as commencé, tu dois finir. Je lui suis, aujourd'hui, reconnaissante». Nika sourit. École spécialisée dans la musique, conservatoire, direction d'orchestre, professeur de violon… la jeune femme a un magnifique parcours. Songez donc, elle s'est même produite, à plusieurs reprises, devant le Président de l'Ouzbékistan, avec l'orchestre qu'elle dirigeait. Elle joue ici avec un chœur d'amateurs et ne désespère pas de se produire au niveau qui est le sien. «En France, on peut tout faire», souligne-t-elle, confiante. Classique, country, jazz, latino… elle joue et aime tout. Elle se produira en concert, au début de l'été, avec un orchestre amateur et devrait même jouer avec la musique de la Légion étrangère pour l'anniversaire du régiment, en novembre prochain.

Gladys Kichkoff


En souvenir du légionnaire de Saulgé tombé au Mexique

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https://www.lanouvellerepublique.fr/

Publié le 14/05/2018

Le maire de Saulgé, Jacques Larrant, et le Major Nandron dévoilent le cénotaphe et la plaque en souvenir du légionnaire mort au Mexique en 1866.

Le maire de Saulgé, Jacques Larrant, et le Major Nandron dévoilent le cénotaphe et la plaque en souvenir du légionnaire mort au Mexique en 1866. © Photo NR


Saulgé a accueilli samedi une délégation d’anciens légionnaires pour le dévoilement du cénotaphe et de la plaque honorant la mémoire d’un enfant du pays, tombé au Mexique en 1866.


Une forte délégation d’anciens de la Légion étrangère et un détachement armé de Bordeaux ont investi le cimetière de Saulgé, près de Montmorillon, samedi matin, en hommage à Armand-Jean Bernier de Maligny, un enfant de la commune tombé au Mexique en 1866, lors du combat de Santa Isabela.
L’étrange cénotaphe de ce légionnaire a été redécouvert il y a quelques années, et réhabilité à titre patrimonial. Le cénotaphe et une plaque commémorative ont été dévoilés en présence des élus. Les anciens de la Légion étrangère ont également célébré l’anniversaire de la bataille de Camerone, qui eut lieu le 30 avril 1863.
« Camerone est la plus importante bataille de la Légion étrangère, a rappelé le Major Michel Nandron, délégué de la Fédération nationale des anciens de la Légion pour la Région Centre. Soixante-deux soldats de la Légion, assiégés dans le village de Camarón de Tejeda, résistèrent plus d’une journée à l’assaut de 2.000 soldats mexicains ». La moitié de la compagnie française fut tuée ou mortellement blessée à l’issue du combat. La boucherie de Camerone (tout comme celle de Santa Isabela) est l’un des nombreux épisodes de la désastreuse expédition française, menée par Napoléon III entre 1861 et 1867, dont l’objectif était d’installer au Mexique, indépendant depuis 1810, un régime conservateur favorable aux intérêts français.
La cérémonie a été suivie d’un défilé emmené par les Bérets verts.


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