Publié le 09/08/2017 par Alain Caillau.
Marie-Françoise et François Chalmel. Photo A. C.
Après un parcours de militaire, ce colonel issu de Saint-Cyr, a servi sa commune durant trois mandats comme maire. François Chalmel a décidé de ne pas se représenter en 2014 pour se consacrer à sa famille. Marié à Marie-Françoise, le couple a eu cinq enfants et la famille est désormais riche de 12 petits enfants. François Chalmel s’est retiré dans la maison familiale où il est né. Cette grosse bâtisse a vu sur l’église de Saint-Cirq, « église qui a abrité des moments de joie avec les baptêmes et mariages des enfants, mais aussi des moments de peine ».
Parcours en quatre étapes
François Chalmel est né en 1941. Sa vie se divise, c’est lui qui le précise, en quatre étapes. La première est celle de la formation, la suivante est celle du service consacré à la République comme officier de l’armée française, la troisième est au profit des concitoyens, et la dernière au bénéfice de sa famille.
Sortie officier de Saint-Cyr, François part durant deux ans dans le corps des chasseurs alpins. Puis, comme cadre, il servira la Légion étrangère – « la meilleure entreprise d’insertion », glisse-t-il. François sert dans l’armée de 1967 à 1989. Durant son parcours, il a suivi plusieurs longs séjours en opération, d’abord au Tchad, puis en République Centrafricaine et enfin dans les territoires français des Afars et des Issas devenus en 1978, la République de Djibouti. De 1989 à 1994, il est mandaté par le maire d’Agen, Paul Chollet, pour réhabiliter le quartier difficile de Montanou. Des actions de revitalisation du monde associatif sont menées, des contacts école famille sont favorisés, des commerces sont créés, ainsi qu’une police de proximité, pour redonner une vie tranquille au quartier.
En 1995, il se lance dans la politique et enchaîne trois mandats comme maire. Il ne se représentera pas en 2014. Le vide de l’abandon des responsabilités politiques a été comblé par la présidence de l’Association nationale des croix de guerre et valeurs militaires durant sept ans et actuellement par son intégration au sein de la Délégation départementale de la lutte contre la lèpre. Le regard que porte ce sage sur la gestion de la commune est bienveillant : « La municipalité actuelle réalise des actions en continuité avec ce que nous avions réalisé. J’aurais, cependant cherché, si j’avais poursuivi, à me rapprocher de Saint-Hilaire, commune historiquement liée à la nôtre. »