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Publié le 09/07/2017
La commémoration de la bataille du Belloy a permis les retrouvailles entre un Alsacien et son aïeul.
Le président du Souvenir Français chaulnois, Marcel Queyrat, devant la nécropole en présence de «Poilus».
C ’était pour moi important d’être là aujourd’hui », témoigne Maxime Goglia, 31 ans, venu exprès de Blotzheim, dans le Haut-Rhin, pour être présent, dimanche 9 juillet, à la 101e commémoration de la bataille du Belloy à la nécropole de Lihons.
Accompagné de sa femme, le jeune Alsacien a déposé une gerbe sur la margelle de la nécropole rendant hommage aux 751 militaires français, tués au combat lors de la prise de cette place forte stratégique début juillet 1916. C’est dans cet ossuaire que reposerait son arrière-arrière grand-père Louis Lièvre, un Mosellan engagé dans la Légion étrangère, tué le 5 juillet 1916.
« Il n’a pas de sépulture particulière car son corps n’a jamais été retrouvé », explique le jeune homme, accompagné du président du Souvenir français du comité de Chaulnes, Marcel Queyrat, qui l’a aidé dans ses démarches.
« J’ai découvert cette année son existence. J’ai fait beaucoup de recherches pour le retrouver. Je suis le premier de ses descendants à être venu ici. C’était un moment très émouvant. »
La cérémonie a été aussi marquée cette année par la présence de Gayle Harding Daniels, petite-nièce d’un combattant australien et de l’association royenne 14-18 en Somme. Comme chaque année, la commémoration a débuté par la lecture d’une lettre d’Alain Seeger, poète et soldat américain mort dans la même bataille et reposant aujourd’hui sûrement auprès de Louis Lièvre.
Ludovic Lascombe