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Un bureau de recrutement de la Légion étrangère

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vendredi 30 juin 2017

legion

“On les regarde, parfois avec envie car ce sont des candidats qui nous paraissent
faire d’excellents soldats”, confie le lieutenant-colonel Doutey. (© Photo : Florent Collet)

 

C’est une institution, une particularité française, une fierté de la nation. La Légion étrangère est aussi bien connue pour ses faits d’armes, son rôle prépondérant dans de nombreuses batailles que pour sa politique de recrutement ouverte à tous.

Aujourd’hui, en réponse à la menace terroriste, l’armée de terre mène des efforts de recrutement et la Légion étrangère y contribue. De 2015 à 2019, les effectifs de képis blancs devraient ainsi augmenter de 30 %. Depuis 2009, le ComSup hébergeait déjà un bureau fournissant des informations sur les conditions d’engagement dans la Légion. Les candidats intéressés devaient ensuite se payer un billet d’avion pour passer les épreuves de sélections dans l’Hexagone. Désormais, cette présélection se fera localement. Les Polynésiens pourront subir les tests, qui, s’ils sont réussis, déboucheront sur un premier contrat signé au fenua. L’armée prendra alors en charge le billet d’avion vers l’Hexagone.

Reste qu’en tant qu’unité d’élite, les tests sont loin d’être une sinécure. Dix mille candidats les tentent chaque année en France. Après un premier bilan de santé, les candidats doivent présenter un papier d’identité. Comme le veut la tradition, la Légion n’exclut pas forcément ceux ayant un passé trouble.

“La Légion peut donner une deuxième chance. Si le candidat a fait de la prison et qu’il a purgé sa peine. Pourquoi pas ? Nous regarderons le délit qu’il a commis. C’est ouvert. On ne cherche pas forcément non plus les repris de justice”, prévient, pour autant, le lieutenant-colonel Doutey, commandant du bureau de recrutement de la Légion étrangère au niveau national, de passage pour quelques jours à Tahiti pour l’ouverture du bureau.
“La Légion étrangère est plus qu’un métier. Ce qui nous différencie des autres armées connues, c’est que tous les légionnaires que nous allons engager, nous allons en faire des combattants pendant les cinq premières années de leur contrat. Ce n’est pas une promesse, c’est une réalité de la Légion étrangère”, assure le lieutenant-colonel Doutey.

Les candidats devront ensuite effectuer trois tractions en pronation. Ils subiront ensuite une batterie de tests psychotechniques et, enfin, un test sportif Luc Léger, des courses à des vitesses de plus en plus importantes.
La réussite de ces épreuves physiques ne donnera pas forcément le sésame vers l’engagement et l’Hexagone.

“Il y a un critère très important, c’est la motivation. Celui qui viendrait juste chercher un emploi, il a peu de chance de réussir à la Légion. Car la Légion est un système d’hommes très soudés. Les valeurs qui doivent réunir les légionnaires vont bien au-delà du besoin de nourrir sa famille. C’est un combattant qui doit être prêt à mourir pour la France. Dès les premières minutes, nous essayons de cerner sa personnalité pour voir s’il adoptera notre système de valeurs”, explique le lieutenant-colonel Doutey.

En cette période de recrutement intense, la Polynésie est la première à voir la Légion consentir l’effort d’un bureau délocalisé, la réputation du soldat polynésien n’y est pas étrangère.

“On sent qu’il y a de vraies potentialités ici, c’est une évidence. Le Polynésien dans l’armée française, ce n’est pas une nouveauté. On en trouve beaucoup dans l’armée de terre et les autres armées. On les regarde, parfois avec envie, car ce sont des candidats qui nous paraissent faire d’excellents soldats. On connaît leurs capacités physiques, leur ardeur au combat. On sait que le Polynésien préfère être dans l’action, préfère le combat aux missions de soutien.

C’est clairement la réalité de la Légion étrangère. Sur nos 9 000 hommes, 8000 sont des combattants”, témoigne le lieutenant-colonel Doutey.
Wallis-et-Futuna et la Nouvelle-Calédonie pourraient également, à l’avenir, voir l’ouverture de bureaux de recrutement sur leur sol.
“Elle garantit un premier et deuxième contrat comme militaire, mais de nos képis blancs, nous faisons des cadres, sans avoir les capacités nécessaires au départ. C’est nous qui allons en faire des cadres. Notre système est un ascenseur social qui amène du plus petit au plus haut niveau. Cela laisse à chacun la chance de se réaliser”, précise le lieutenant-colonel Doutey.

Une opportunité qui s’ouvre désormais aux Polynésiens.
Si les bureaux ne sont pas ouverts 7 jours sur 7, 24h sur 24 comme dans l’Hexagone, les bureaux de recrutements seront ouverts les mardi et jeudi au ComSup de Arue.


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