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Légionnaire toujours...

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2016


Le premier défilé de la 13e DBLE à Millau.

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9 novembre 2016

Le 11 novembre 2015 et pour la dernière fois, le 122e Régiment d’Infanterie a défilé jusqu’au Mandarous, derrière son drapeau. De nombreux Millavois s’étaient déplacés, pour partager ce moment riche en émotion, puisque le Régiment allait être dissous et le drapeau allait rejoindre l’École d’infanterie des Ecoles militaires de Draguignan.

Cette année encore à Millau, l’anniversaire de l’Armistice de la guerre de 1914-1918 revêtira un caractère particulier où le Souvenir et le Devoir de Mémoire tiendront une place importante.

En effet, pour la première fois, à l’occasion de la cérémonie du 11 novembre 2016, la Ville de Millau a l’immense plaisir d’accueillir la 13e Demi-Brigade de Légion étrangère.

A l’issue de la commémoration au monument aux Morts de la guerre de 1914-1918, la prestigieuse unité, basée sur le camp militaire de La Cavalerie, défilera jusqu’à la place du Mandarous.

Les établissements scolaires publics et privés de la Ville réalisent par ailleurs un travail remarquable de préparation et ne manqueront pas d’être largement représentés.

Aussi, les Millavois sont invités à venir nombreux, afin de célébrer tous ensemble le 98e anniversaire de l’Armistice du 11 novembre 1918, mais aussi le 100e anniversaire de la bataille de Verdun et des combats de la Somme. Hommage sera alors rendu à tous nos soldats qui se sont battus pour un idéal de paix et de liberté.


Marseille : un stage au 2e régiment étranger pour découvrir ce qu'ils ont de meilleur

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LaProvence.com

Mardi 08/11/2016

 

Des jeunes de quartiers marseillais découvrent un univers nouveau

Marseille : un stage au 2e régiment étranger pour découvrir ce qu'ils ont de meilleur

"Merci". C'est tout ce que Djamel, 23 ans, voudrait dire à Salim Bouali. Merci de lui avoir fait confiance, merci de l'avoir amené avec d'autres ados de la cité Felix Pyat, à Calvi, en Corse. C'est la première fois qu'il faisait ce voyage, comme la plupart ici, d'ailleurs. Certes, six jours au deuxième régiment étranger de parachutistes à défier des parcours de combattants dès le lever du jour, il y a plus reposant comme vacances. "On a passé six jours dans une tente militaire où il faisait très froid, sans même un jeu de cartes pour nous occuper", relate, à peine sorti du bateau, Farid, 18 ans. "Du coup, on a parlé, échangé... Beaucoup. La nuit, il arrivait que l'entraînement des légionnaires nous réveillent et, le matin, Hocine, l'un des encadrants, nous levait à 6 h 20." Préparation du déjeuner, nettoyage, échauffement et c'est parti : "Moi, c'est le kayak qui m'a marqué. Il fallait retourner le bateau et une fois la tête sous l'eau, le redresser par notre force commune". Sur un autre parcours, c'est Farid qui a eu un peu de mal : "Le sergent a demandé qui avait le vertige, j'ai répondu 'moi', il a dit et 'ok, aller on y va'. J'ai dû prendre sur moi pour y aller ! Mais je l'ai fait".

Au début, c'est toujours pareil, les jeunes la jouent un peu perso et puis, la nécessité de la collectivité, presque par instinct, prend le dessus : "À la fin du séjour, ils ont une vraie attention les uns pour les autres, se réjouit Anne-Sophie, une fidèle encadrante de ce dispositif. Et puis ils s'imposent des règles par la force des choses. Au début, ils se couchent à minuit, les derniers jours, il n'y a plus personne à 19 h ! Faire à manger, débarrasser, se respecter, tout devient naturel." Salim Bouali écoute. L'ancien légionnaire et président de l'association "En action pour les nations", préfère laisser parler les autres et laisser briller ceux qui le soutiennent, "le préfet de police Laurent Nuñez, le général Jean Maurin, commandant de la Légion étrangère".

En février, Salim Bouali conduira une douzaine de jeunes Marseillais en difficulté en stage de rupture, dans un camp en Guyane. Rupture, parce qu'il faut s'oublier, rompre avec ce qu'on connaît et accepter d'évoluer dans un univers nouveau pour découvrir ce qu'on a de meilleur. "C'est une quête de soi, confirme Salim. Une quête dont les jeunes reviennent toujours un peu changés." Il n'en tire aucune gloire. Tout juste un peu de fierté quand un Djamel, un Illiassa, un Cédric ou un Dylan, lui disent : "Merci".

Nadia Tighidet


Course sur route : Qui est Simon Munyutu le favori des foulées Vosges Vittel ?

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Vosges Matin

05/11/2016

 

Le Clermontois Simon Munyutu sera le grand favori des Foulées Vosges Vittel dimanche. Le militaire originaire du Kenya s’est déjà imposé dans la cité Thermale en… 2007 !

Le militaire d’origine kenyane a remporté en 2015 l’épreuve française du Wings For Life Run, une course qui se dispute dans 35 endroits du monde en même temps. (Photo D.R.)

Foulées Vosges Vittel dimanche

Ils devraient être encore près de 500 à prendre le départ dimanche de l’édition 2016 des Foulées Vosges Vittel. Dans les rues de la cité thermale, un homme devrait être aux avant-postes. Comme il l’avait fait en 2007. Il y a 9 ans, Simon Munyutu n’avait pas trouvé d’adversaires capables de lui poser des soucis. Il avait donc inscrit son nom au palmarès de l’épreuve vittelloise. La même année, le même Simon avait aussi remporté la Tricolore de Neufchâteau.

Une décennie plus tard, revoilà l’ex-légionnaire kényan naturalisé français en 2006. Licencié à Clermont, Simon Munyutu, âgé désormais de 39 ans, possède encore un gros potentiel. Celui qui a disputé le marathon des Jeux Olympiques de Pékin en 2008 et qui a claqué un 2h09’ au marathon de Paris en 2009, vaut toujours 30’54’’ sur 10 km. Un chrono qu’il a réalisé à Balma en juin dernier.

Sauf surprise de dernière minute, Munyutu sera donc l’homme à battre dimanche à Vittel où son frère, David, a fini second l’an passé derrière David Chégé. Cela fait une quinzaine d’années que Simon Munyutu écume les épreuves dans tout l’Hexagone. Depuis en fait qu’il s’est engagé, en 2002, dans la Légion étrangère. À la suite d’un premier contrat de 5 ans à Aubagne, le demi-fondeur poids plume (1,72 m, 58 kg) a rejoint ensuite le régiment d’artilleries de Suippes (Marne). Il officie désormais chez les commandos de Mont-Louis dans les Pyrénées-Orientales où il occupe un emploi de chauffeur.

Il rêve de Tokyo

Mais c’est à pied qu’il s’exprime le mieux. Sa naturalisation acquise en 2006 lui a donc permis de porter le maillot tricolore à Pékin où il a fini 57e. Si ses meilleures années se situent entre 2007 et 2009, avec un record à 29’56’’ sur 10 km lors de son succès à Reims, le militaire a prouvé l’an passé qu’il était encore un sacré client. Du côté de Rouen, en mai 2015, il avait remporté l’épreuve française de la Wings For Life Run en parcourant 74 km devant 2100 autres concurrents !

Marié à Martha Komu, lauréate du marathon de Paris 2008, Simon a démontré qu’il avait encore des ailes. Et aussi des rêves. L’un d’eux l’emmène jusqu’à Tokyo en 2020 aux côtés de Martha afin d’y disputer tous deux le marathon olympique…


Le ukulélé et le clairon s'invitent au repas de la Légion

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Actualités

Publié le 04/11/2016

 

 

Une assemblée pleine d'émotion !

Une assemblée pleine d'émotion !

 

L'Amicale départementale de la Légion étrangère, dont le siège social est situé à Pont-du-Casse, a tenu son assemblée générale à la salle de la mairie. Le général Jean-Claude Cardinal, président des Amicales du Grand Sud-Ouest, était présent ainsi que de nombreux officiers supérieurs. Cyril Guilbert, conseiller délégué à la communication et à la sécurité, représentait la municipalité.

Le colonel Léonard, président de l'Amicale départementale, a ouvert la séance et donné lecture du rapport moral et d'activité depuis la dernière assemblée de juin 2015.

Le président a cité la vingtaine de manifestations diverses auxquelles il a participé. L'effectif actuel de l'Amicale s'élève à 34 adhérents dont 4 femmes. La situation sur les implications militaires à l'étranger et sur le territoire a été commentée.

Pour les activités à venir, sont prévus un : repas de cohésion et galette des Rois mi-janvier 2017, la célébration de Camerone à Pont-du-Casse qui est arrêtée au 30 avril et l'assemblée générale le 25 juin.

1000 drapeaux : dans son intervention, le général Cardinal a donné quelques informations. Un rassemblement de 1000 drapeaux sera organisé le 5 décembre à l'Arc de Triomphe de Paris pour sceller sur le plan national le véritable cessez-le-feu en Algérie.

La Légion recrute 1800 hommes par an pour un taux de sélection d'un sur sept. Ce corps d'armes compte 8000 membres répartis en 141 associations dont 96 en métropole, 5 outre-mer et 40 à l'étranger. Une subvention de 270 000 est attribuée au titre de la solidarité au plan national. Le rassemblement des amicales du Grand Sud-Ouest est programmé pour juin 2017 à Parentis-en-Born dans les Landes.

Tous les rapports ont été votés à l'unanimité.

La traditionnelle dégustation du boudin a été respectée avant le départ vers un restaurant tahitien. Les chants de la Légion accompagnés du clairon et les mélodies exotiques du personnel accompagnées de ukulélé ont aminé le repas de cohésion.

La Dépêche du Midi


1916, de Genève à Verdun

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TDG

Créé: 02.11.2016

 

Commémoration Première Guerre mondiale Des événements célèbrent le centenaire de la bataille et reviennent sur le rôle de notre cité.

 

Image: Fonds Florimont (14 Images)

Il est 7 h ce 21 février 1916. Les Allemands lancent l’attaque sur Verdun. Un déluge d’obus écrase la défense, les lignes sont pilonnées pendant des heures. Puis l’assaut est lancé, l’infanterie avance. Les combats de proximité s’engagent, les grenades fusent, on se terre dans les trous d’obus. La peur, la boue glacée, les hurlements, les corps disloqués. Et partout, la mort.

Ceux qui en reviennent parleront d’un enfer. Une bataille d’une violence inédite, de part son ampleur, sa durée – dix mois de combat – et le nombre de mobilisés – les deux tiers de l’armée française ont combattu à Verdun. Parmi ces soldats, des Suisses, dont une majorité issue du canton de Genève. Pour commémorer le centenaire de la bataille, la branche suisse de l’association Ceux de Verdun, fondée en 2008 par son président Jean-Paul Bénier, organise ce mois une série d’événements à Genève dont une exposition qui débute le 5 novembre. L’occasion de retracer le lien entre Genève et Verdun, de l’engagement des citoyens au rôle du CICR.

Solidaire et ne pas rester passif

Lorsqu’on évoque l’implication des Suisses dans la Première Guerre mondiale, on se demande d’abord pourquoi les habitants d’un pays neutre ont accepté d’aller mourir pour une cause qui n’était pas la leur. Flavio Borda d’Agua, historien et commissaire de l’exposition, avance quelques hypothèses. «Il y a les Français qui vivent à Genève, ceux-ci sont obligés de s’engager. Ensuite, il y a des Genevois suisses animés par un élan patriotique qui s’engagent dans la Légion étrangère. Les Suisses étaient autorisés à aller combattre à l’étranger, en revanche les autres pays ne pouvaient pas les recruter directement sur le territoire suisse. On sent la nécessité d’être présents, de participer, à l’image de ce qu’il se passe dans d’autres pays, comme au Portugal.»

Cédric Cotter, historien à l’Université de Genève et auteur d’une thèse sur les liens entre action humanitaire et neutralité suisse pendant la Première Guerre mondiale, abonde: «La plus grande partie des mobilisés sont motivés par la volonté de se battre pour la France. On veut montrer sa solidarité avec le pays voisin et l’Entente. Une solidarité aussi avec la Belgique, neutre comme la Suisse et pourtant attaquée. On se dit que ça peut aussi arriver à la Suisse… On s’engage aussi pour ne pas rester neutre, passif, face à un événement d’une telle ampleur. En 1915, la Suisse est entourée par des pays en guerre, certains se disent qu’il est difficilement défendable moralement de ne rien faire.» Il avance encore l’argument financier, «il y avait beaucoup de chômage en Suisse à ce moment-là». Et Flavio Borda d’Agua de conclure: «A cette présence sur le terrain, il faut ajouter l’engagement à Genève même où des collectes d’habits et des levées de fonds sont organisées par les habitants.»

Etrangers ou naturalisés

Ces soldats qui partent combattre pour la France, n’était-ce pas en contradiction avec la neutralité de la Suisse? «Le Conseil fédéral prend vite conscience que cela peut être problématique, confirme Cédric Cotter. Dès 1915, il incite d’ailleurs les citoyens à ne pas s’engager. Mais ce n’est ni interdit ni punissable. Et d’ailleurs, la question ne soulève pas vraiment de débat, la Suisse est neutre sans vraiment l’être dans les faits, la France comme l’Allemagne ont bénéficié de ses soutiens, humains ou logistiques…» Après la guerre en revanche, le Code pénal militaire change: il sera désormais interdit de servir dans une armée étrangère.

Combien de Suisses se sont engagés? «Les seules estimations dont on dispose sont très vagues, on parle de 6000 à 14 000 hommes, continue l’historien. Nous ne disposons pas d’informations précises sur le nombre de Genevois, nous savons seulement que la plupart étaient intégrés dans la Légion étrangère.» Or, celle-ci n’est pas intervenue à Verdun, aucun Genevois n’y a donc combattu? «Si, il y en a sûrement eu. Une partie des volontaires était des Genevois suisses par leurs parents mais nés en France, ils ont pu obtenir la nationalité par le droit du sol ou par naturalisation facilitée – dès le début de la guerre, la France a décidé de naturaliser plus facilement pour mobiliser davantage. Cela leur a permis d’intégrer d’autres troupes et de combattre à Verdun.»

L’Ecole Florimont au front

Pour en savoir un peu plus sur l’identité des Genevois engagés, reste à se tourner vers les archives. L’Institut Florimont possède des traces de l’engagement de citoyens. Car cette école privée de Lancy a vu partir douze de ses professeurs à la guerre ainsi que des anciens élèves. Deux enseignants et dix-neuf élèves ne sont jamais revenus, rapporte Kaarina Lorenzini, archiviste à l’Institut et présidente de l’association Lancy d’autrefois.

Des Français mais aussi des anciens élèves volontaires genevois, dont Camille Morin, mort en novembre 1914 en Belgique, d’une balle dans l’œil. Louis Moret aussi, décédé en captivité en 1916. Ou encore Georges Barathon, décédé en juillet 1914 à Meaux des suites de ses blessures, décoré de la croix de guerre et honoré par le général Pétain lui-même. Il y a eu 23 «survivants», dont le Père Edouard Paravy, directeur de l’Institut, et Auguste Curtil, élève puis professeur à Florimont, agent de liaison au front. Dans une lettre conservée par l’Institut, un général écrit: «Jeune sous-officier qui par sa gaieté et sa bravoure sait maintenir le moral de ses hommes. S’est particulièrement distingué en entraînant brillamment sa section à l’assaut sous un bombardement des plus violents.»


Depuis Genève, le CICR construit son identité

En 1914, le CICR comptait dix personnes à Genève. Un an plus tard, ils étaient 1200. Depuis Genève, le CICR va devoir développer considérablement sa mission pour faire face à cette Première Guerre mondiale. Daniel Palmieri, historien et responsable des archives au CICR, revient sur cette évolution.

En un an, la mission du CICR prend un tournant et Genève devient la capitale du renseignement sur les soldats…

Cette guerre est particulière: on perd la trace des soldats, enterrés par les obus ou écrasés par des effondrements de tranchées. Dès le début du conflit, les employés du CICR reçoivent des lettres de familles qui recherchent des informations sur leurs proches disparus au front. D’abord dix lettres, puis cent, et bientôt des milliers. En marge de son rôle initial pour les soldats blessés, le CICR doit alors élargir son champ d’action et il crée l’Agence internationale des prisonniers de guerre. Désormais, il va réunir et transmettre aux familles des renseignements sur les prisonniers, et au fur et à mesure, sur les autres catégories de victimes (civils, infirmes, otages, disparus). A la fin de 1914, l’Agence compte 1200 personnes, contre dix en début d’année! Quelque 3000 personnes y travailleront durant la guerre, pour enquêter sur les disparus, mener des interviews dans les régiments pour retrouver des compagnons, visiter des camps. L’Agence a produit 7 millions de fiches sur les soldats.

Le CICR se préoccupe également de la façon dont on fait la guerre. C’est une première?

Oui, car sa mission de base se centrait sur les victimes plutôt que sur les moyens. Mais avec la Première Guerre mondiale apparaît l’utilisation de nouvelles armes, chimiques. Les gaz de combat sont utilisés dès 1915 de manière indiscriminée, menaçant les populations civiles. De plus, dès cette année-là, on bombarde et on torpille des navires, y compris des navires hôpitaux. Le CICR s’y opposera.

Le 11 novembre 1918, la guerre prend fin. Mais pas la mission du CICR…

L’après-guerre pose en effet une série de défis. Il reste encore des centaines de milliers de prisonniers et le CICR va lancer de grandes missions pour les rapatrier. Jusqu’en 1922, il rapatrie 500 000 soldats depuis l’Allemagne, l’Autriche, la Russie. Sans compter le soutien qu’il doit apporter aux populations affamées par le conflit, décimées par la grippe espagnole, victimes des guerres civiles qui se déclenchent après la partition des Etats notamment. Il s’occupe également des orphelins de guerre – les structures étatiques sont insuffisantes pour accueillir cette nouvelle catégorie de victimes – ainsi que des soldats qui reviennent au pays après des années de guerre. Les Etats ont sous-estimé leurs traumatismes et la prise en charge était insuffisante. On constatera dans les années 1920-30 une hausse importante des violences domestiques; elles sont en partie liées aux traumatismes de ceux qui ont vécu la guerre. (TDG)


La Légion étrangère défilera le 11 novembre

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Actualités

Publié le 02/11/2016

Premier défilé à Millau pour les légionnaires installés à La Cavalerie./DDM, R.G.

Premier défilé à Millau pour les légionnaires installés à La Cavalerie./DDM, R.G.

 

 

Récemment installée au camp militaire de La Cavalerie, la treizième demi-brigade de la Légion étrangère va participer à la cérémonie d'hommage du 11 novembre, à Millau. A l’issue de la commémoration au monument aux morts de la guerre de 1914-1918, l'unité défilera jusqu'à la place du Mandarous.

ROMAIN GRUFFAZ


La Légion pas étrangère à la «bouffée d'oxygène» du BTP

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Actualités

Publié le 02/11/2016

Germain Albespy, Laurent Saint-Affre et Dominique Fayel (de gauche à droite) ont invité les élus locaux sur le terrain, samedi, pour leur montrer les conséquences concrètes qu'aurait la nouvelle version de la carte./DDM, R.G.

Germain Albespy, Laurent Saint-Affre et Dominique Fayel (de gauche à droite) ont invité les élus locaux sur le terrain, samedi, pour leur montrer les conséquences concrètes qu'aurait la nouvelle version de la carte./DDM, R.G.

 

La fédération du bâtiment et des travaux publics de l'Aveyron a organisé son assemblée générale en fin de semaine dernière. Si le contexte global reste difficile, l'arrivée de la Légion à La Cavalerie a constitué un appel d'air bienvenu pour les professionnels.

Véritable indicateur de la santé économique du pays - «quand le bâtiment va, tout va», selon l'adage bien connu -, le secteur du BTP a connu, entre 2007 et 2015, une crise de grande ampleur, matérialisée par une baisse importante de l'activité avec, comme corollaire, des coupes claires dans ses effectifs. Depuis le début de l'année, une reprise s'est timidement amorcée, mais elle ne bénéficie «ni à l'ensemble des territoires, ni à tous les segments de marché», à en croire les propos tenus par les dirigeants de la fédération française du bâtiment à la fin du mois de mars.

«Les choses se sont améliorées dans les grandes villes mais ce n'est pas le cas en milieu rural, indique Daniel Druilhet, président de la fédération départementale du BTP. Nos entreprises parviennent à trouver de l'activité en se rapprochant des métropoles comme Toulouse ou Montpellier mais dans l'Aveyron, la situation demeure très compliquée, notamment à cause d'une spécificité locale qui est que l'on compte beaucoup de grands bâtiments. Nos collègues d'Albi nous le disent : une façade rénovée chez nous représente le montant global de la rénovation d'une maison dans le Tarn. Les grandes surfaces que l'on peut trouver ici font grimper très rapidement le coût des travaux.»

Compte tenu de cette particularité et de la conjoncture actuelle, les particuliers auraient tendance, depuis un certain temps, à regarder à deux fois avant de signer un devis, au grand dam de ceux chargés de réaliser les travaux.

«Ils n'en font souvent faire que la moitié, par peur de l'avenir. C'est le bon sens paysan. Ils vont faire isoler en priorité les côtés exposés au nord et à l'ouest. Il faudrait leur donner confiance car actuellement, ils sont dans le flou. Les pouvoirs publics doivent fixer une ligne, molle ou dure, mais en fixer une et s'y tenir», analyse l'entrepreneur de Flavin, qui rappelle que «60 % de l'activité dans le bâtiment est assurée par le privé».

«Trouille»

Dans un contexte rendu encore plus délicat par la baisse de la dépense publique (Druilhet : «Les communes ont des sous mais les maires ont la trouille et thésaurisent ou alors n'investissent que de très petites sommes. Même chose pour la Région, avec le Plan Marshall promis par Carole Delga depuis son élection, dont on n'a pas encore vu la couleur réelle»), les professionnels aveyronnais ont tout de même aperçu, récemment, une embellie dans leur ciel, avec l'arrivée de la treizième demi-brigade de la Légion étrangère au camp de La Cavalerie.

«Cette installation a constitué une bouffée d'oxygène, souffle Daniel Druilhet. Au départ, l'Armée ne voulait faire appel qu'à des entreprises générales mais elle nous a finalement accordé quatre macro-lots. Au total, une dizaine d'entreprises du département sont présentes sur place et ont récupéré entre 20 et 40 millions d'euros sur les 150 qui ont été investis pour réaliser les travaux dans le camp.»

En plus de s'occuper de la réhabilitation de certains bâtiments, érigée en priorité par le ministère de la Défense pour permettre l'accueil des premières troupes, les sociétés du département seront également impliquées dans la construction des nouveaux locaux et dans celle, à venir, d'équipements pour la population tels que le collège, la piscine, le gymnase ou la station d'épuration.

«L'idéal serait que les travaux soient échelonnés jusqu'en 2020, espère Daniel Druilhet. Si tous les chantiers sont lancés en même temps, nous n'aurons pas la capacité d'y participer.»

«Une casse très importante»

En invitant les entreprises de l'ensemble du territoire - jusqu'au bassin de Decazeville - à se grouper pour répondre aux appels d'offres lancés par l'Armée, la fédération aveyronnaise, qui regroupe TPE, PME et grandes entreprises, est parvenue à légèrement contenir l'hémorragie qui a provoqué la disparition de plus d'un millier d'emplois en sept ans.

«Les travaux du camp militaire ont permis de sauver quelques boîtes mais la casse avait été très importante auparavant, conclut l'ancien président de la chambre de métiers et de l'artisanat de l'Aveyron. Celles qui ont dû fermer ne l'ont pas fait à la suite d'une mauvaise gestion mais seulement d'un manque d'activité. Aujourd'hui, nous n'avons une visibilité qu'à trois ou quatre mois et nous faisons en sorte de conserver nos salariés. S'il y a un coup de feu, nous avons recours à l'intérim, mais ça ne va pas plus loin.»

Romain Gruffaz


Guerre de Corée : l’ancien combattant français André Belaval a été enterré à Busan

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Agence de presse Yonhap

2016/10/27

BUSAN, 27 oct. (Yonhap) -- Des officiels sud-coréens et français ainsi que des membres de la famille d’André Belaval se sont rassemblés ce jeudi pour enterrer les cendres de ce dernier au cimetière commémoratif de l’ONU à Busan, dans le sud-est du pays. Les proches avaient tenu à respecter la dernière volonté de l’ancien combattant de la guerre de Corée (1950-1953).

Les cendres avaient été amenées de France par son fils, Vincent Desrivières et étaient arrivées à l’aéroport international d’Incheon le lundi 24 octobre. Une grande cérémonie avait été coorganisée par le ministère des Patriotes et des Anciens combattants et l’ambassade de France à Séoul.

Belaval a servi dans le bataillon français qui était rattaché aux forces de l’ONU en tant qu’opérateur radio. Il est décédé le 2 juillet 2015 après avoir fait part de son souhait de se faire enterrer en Corée du Sud aux côtés de ses anciens camarades de guerre. Durant ses neuf ans de carrière militaire, il s’est également battu en Indochine, avant la guerre de Corée.

Il a par ailleurs contribué à la fondation de l’association des anciens coréens de la Légion étrangère dont il a été président d’honneur pendant 10 ans. Il a aidé de nombreux Coréens à s’installer en France. Le vétéran de la guerre de Corée était resté très proche du pays en maintenant des relations étroites avec la communauté française.

Vincent Desrivières, le fils de l'ancien combattant André Belaval, au cimetière commémoratif de l'ONU à Busan, le jeudi 27 octobre 2016.

Les cendres d'André Belaval à Busan

Vincent Desrivières, le fils de l'ancien combattant André Belaval, au cimetière commémoratif de l'ONU à Busan, le jeudi 27 octobre 2016.

 

«La Corée du Sud et ses compagnons de guerre qui sont morts plus tôt manquaient à mon père pour qui la Corée du Sud était une deuxième maison», a fait savoir Vincent Desrivières à la cérémonie d’enterrement. «Il a toujours souhaité être enterré en Corée du Sud où reposent ses camarades qui ont connu avec lui de bons et mauvais moments pendant la guerre.»

Belaval est le cinquième vétéran de la guerre de Corée, à laquelle ont participé 21 pays des Forces alliées, à être enterré individuellement au cimetière de Busan. Ce dernier a été construit en 1951 par le commandement de l’ONU. Environ 11.000 soldats y ont été inhumés jusqu’en 1954. Après la fin du conflit, la plupart d’entre eux ont été rapatriés dans leur pays d’origine, laissant derrière eux les restes de près de 2.300 hommes de 11 nationalités.

Raymond Bénard, qui a aussi participé à cette guerre et qui est décédé le 1er mars de l'année dernière en France, repose à Busan depuis mai 2015. C’était la première fois que la Corée du Sud honorait la volonté d’être enterré en Corée du Sud d’un ancien soldat de l’ONU.

André Belaval est le cinquième ancien combattant de la guerre de Corée à être enterré individuellement au cimetière commémoratif de l'ONU à Busan.

Cinquième vétéran

André Belaval est le cinquième ancien combattant de la guerre de Corée à être enterré individuellement au cimetière commémoratif de l'ONU à Busan.


Arrivée des cendres d'André Belaval, ancien combattant français de la guerre de Corée

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Agence de presse Yonhap

2016/10/24

Une cérémonie d'accueil se déroule à l'aéroport d'Incheon dans l'après-midi du lundi 24 octobre 2016 à l'arrivée des cendres d'André Belaval, vétéran français du BN/ONU pendant la guerre de Corée.

Cérémonie d'accueil

Une cérémonie d'accueil se déroule à l'aéroport d'Incheon dans l'après-midi du lundi 24 octobre 2016

à l'arrivée des cendres d'André Belaval, vétéran français du BN/ONU pendant la guerre de Corée.

 

INCHEON, 24 oct. (Yonhap) -- André Belaval, décédé le 2 juillet 2015, vétéran du Bataillon français des Nations unies (BN/ONU) pendant la guerre de Corée (1950-1953) et légionnaire de 1ère classe, a fait son retour ce lundi en Corée du Sud pour se reposer éternellement près de ses camarades de guerre qui se sont battus pour la paix aux côtés du peuple sud-coréen.

Une cérémonie d’accueil solennelle a été organisée cet après-midi à l'aéroport d'Incheon à l'occasion de l’arrivée de ses cendres en Corée du Sud, en présence du ministre des Patriotes et des affaires des Vétérans Park Sung-choon, de l’ambassadeur français en Corée du Sud Fabien Penone et de six légionnaires d'orgine coréenne. Ses cendres ont été ensuite transférées au cimetière national de Séoul, avant qu’il ne soit inhumé au cimetière du mémorial des Nations unies à Busan, le 27 octobre prochain.

Des photos d'André Belaval lors de sa participation à la guerre de Corée (à gauche) et de sa visite en Corée du Sud. (Ministère des Patriotes=Yonhap)

Des photos d'André Belaval lors de sa participation à la guerre de Corée (à gauche) et

de sa visite en Corée du Sud. (Ministère des Patriotes=Yonhap)

André Belaval est arrivé en Corée du Sud en mars 1953, quelque mois seulement avant la trêve qui a été conclue en juillet. Ces quatre mois de bataille avant le cessez-le-feu ont eu lieu dans les collines et ont été très violents, où quelques mètres de terrain gagnés coûtèrent la vie à de très nombreux soldats. Après la trêve, il a décidé de rester en Corée quelques temps, avant de revenir en France en mars 1955.

Le fils de Belaval, Vincent Desrivières, son épouse et ses deux filles sont également venus en Corée du Sud. Vincent a remercié les autorités coréennes et françaises «d’avoir permis à mon père André Belaval, qui était amoureux de la Corée, d’être inhumé sur le sol coréen», «merci aussi de nous permettre à mon épouse, mes filles et moi-même de vivre ce moment et de découvrir votre pays et votre culture.»

«Lorsque mon père est revenu de Corée, il avait amené avec lui en France une jeune coréenne, Kim, dont la famille avait été massacrée. Elle n’avait jamais voulu retourner dans son pays natal et elle est décédée en 2004. Je suis donc fier d’être là, pour mon père bien sûr, mais également pour elle et cela grâce à vous», a-t-il noté.

L'ambassadeur français en Corée du Sud Fabien Penone (au centre) et le ministre des Patriotes Park Sung-choon s'entretiennent avant l'arrivée des cendres d'André Belaval à l'aéroport d'Incheon, le 24 octobre 2016.

Fabien Penone et Park Sung-choon

L'ambassadeur français en Corée du Sud Fabien Penone (au centre) et le ministre

des Patriotes Park Sung-choon s'entretiennent avant l'arrivée des cendres d'André

Belaval à l'aéroport d'Incheon, le 24 octobre 2016.

Le ministre des Patriotes a remercié les membres de sa famille lors la cérémonie d’accueil, qui ont respecté sa dernière volonté de reposer en la «terre de la Corée où se trouvent les corps de ses camarades de guerre». Le ministre a évoqué que Belaval appelait la Corée «son deuxième pays natal».

«Nous rendons hommage et présentons nos respects au défunt André Belaval, qui est revenu 61 ans après son départ du pays où il a tant défendu la liberté du peuple coréen et où il est notre héro», «notre gouvernement et notre peuple feront tout le nécessaire pour qu’il puisse reposer en paix et pour l’éternité», a déclaré le ministre.

Présent à la cérémonie, l’ambassadeur de la France en Corée Fabien Penone a noté que «cette cérémonie importante sera l’occasion de rendre hommage à un soldat valeureux, dont la vie est intimement liée à la Corée», «aujourd’hui encore la France, qui est un pays ami, continue à être pleinement aux côtés de la Corée du Sud face à la menace nucléaire et balistique nord-coréenne.»

Ce retour des restes d'un ancien combattant est le deuxième pour le contingent français volontaire du BN/ONU de la guerre de Corée. En mai 2015, les cendres de l’ancien combattant du BN/ONU Raymond Bernard ont été inhumées au cimetière de l’ONU à Busan, où reposent quelque 2.300 dépouilles et cendres de soldats étrangers, dont 44 Français.

Les membres de la famille d'André Belaval, le ministre des Patriotes Park Sung-choon (à droite) et les soldats de la garde d'honneur posent devant les caméras lors de la cérémonie d'accueil des cendres du vétéran du Bataillon français de l'ONU (BN/ONU) André Belaval, tenue à l'aéroport d'Incheon dans l'après-midi du 24 octobre 2016.

Hommage

Les membres de la famille d'André Belaval, le ministre des Patriotes Park Sung-choon (à droite)

et les soldats de la garde d'honneur posent devant les caméras lors de la cérémonie d'accueil

des cendres du vétéran du Bataillon français de l'ONU (BN/ONU) André Belaval, tenue à l'aéroport

d'Incheon dans l'après-midi du 24 octobre 2016.

Oh Jeong-hun


Les dépouilles d’un vétéran français seront inhumées en Corée du Sud

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Agence de presse Yonhap

2016/10/23

Les photo d`André Belaval lors de sa participation à la guerre de Coée (à gauche) et sa visite plus tard en Corée du Sud (Ministère des Patriotes=Yonhap)

Les photo d`André Belaval lors de sa participation à la guerre de Coée (à gauche) et

sa visite plus tard en Corée du Sud (Ministère des Patriotes=Yonhap)

SEOUL, 23 oct. (Yonhap) -- Les dépouilles d’un vétéran du Bataillon français des Nations unies de la guerre de Corée arriveront demain en Corée du Sud pour être inhumées au cimetière de l’ONU à Busan aux côtés de celles de ses collègues morts pendant cette guerre de trois ans, commencée en juin 1950 et achevée par une trêve juillet 1953.

André Belaval, ancien légionnaire de première classe a participé à la guerre d’Indochine puis à la guerre de Corée à partir de mars 1953, quatre mois avant le cessez-le-feu, quand il y avait des batailles infernales dans les collines entre les troupes des Nations unies et les troupes communistes de Corée du Nord autour du 38e parallèle. Il est resté en Corée du Sud jusqu’en mars 1955, soit 2 ans après la trêve.

Décédé le 2 juillet 2015 à l’âge de 87 ans, l’ancien légionnaire Belaval a souhaité reposer aux côtés de ses collègues morts durant la guerre de Corée. Ses dépouilles arriveront demain au pays du Matin-Calme. La cérémonie d’inhumation au cimetière du mémorial des Nations unies de Busan se déroulera le matin du jeudi 27 octobre à 11 heures.

Avant le déplacement vers la ville de Busan située à l’extrémité sud-est du pays, ses dépouilles seront conservées au cimetière national de Corée situé dans le centre de Séoul. Le gouvernement sud-coréen prendra toutes les mesures d’honneur pour accueillir ce soldat français qui s'est battu aux côtés des Sud-Coréens il y a 63 ans.

Cimetière du mémorial des Nations unies à Busan (Photo d'archives)

Cimetière du mémorial des Nations unies à Busan (Photo d'archives)

A l’arrivée à l’aéroport d’Incheon, à l’ouest de Séoul, le 24 octobre, une conférence de presse aura lieu en présence du ministre des Patriotes et Vétérans, Park Sung-choon, et de l’ambassadeur français en Corée, Fabien Penone, ainsi que du fils de Belaval et des membres de sa famille.

Belaval était aussi le président d’honneur de l’Amicale des anciens légionnaires d’origine coréenne (AALOC) durant 10 ans pour aider les légionnaires coréens à s'installer en France et a entretenu de bonnes relations avec la communauté coréenne en France. Cette inhumation des dépouilles du soldat du Bataillon français de l’ONU en Corée sera la deuxième après celles de Raymond Bernard en mai 2015.

Durant les trois ans de la guerre de Corée (1950-1953) environ 3.400 soldats volontaires français sont venus sur la péninsule coréenne sous la bannière du Bataillon français de l’ONU (BF/ONU) et environ 290 d'entre eux ont perdu la vie et plus de 1.300 ont été blessés. Le cimetière des Nations unies de Busan abrite 2.300 dépouilles de soldats étrangers, dont 44 Français.

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