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Légionnaire toujours...

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2015


Le testament littéraire d'un ancien officier

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19/07/2015

C’est une trilogie qui débute par un journal d’opération pour finir dans le roman. C’est aussi le point final à une histoire d’amour.

L'auteur trouve l'inspiration dans ses souvenirs et dans la Loire.

Écrire de la poésie et du théâtre quand on est officier dans la Légion étrangère, ça dénote ! C'est même antinomique pour certains. Pas pour Thierry Fusalba. Ce jeune retraité de l'armée, aujourd'hui consultant international et chargé de cours sur la gestion de crise, a servi 25 ans sous le drapeau tricolore. D'origine lyonnaise, il s'est installé à Amboise depuis une bonne douzaine d'années, mais c'est fin 2009 qu'il quitte l'armée.

Des livres pour tourner la page de l'armée

« J'ai toujours écrit, explique-t-il. Du théâtre, de la poésie, les fables de la Touraine » ; et il cite Aragon : « Écrire pour s'inventer des secrets. » Si Thierry Fusalba a commencé plusieurs livres, il y avait toujours ce devoir de réserve qui masque la plume sous l'uniforme. Alors, quand il quitte l'armée, qui fut une seconde famille mais qui le laisse partir sans état d'âme, il prend le temps d'écrire. Mais une première mouture de son roman ne lui convient pas : « C'était trop soft ». Maintenant que la parole est libérée, il va l'utiliser.
Dans son petit bureau aménagé sous les combles de sa maison nichée sur le coteau ligérien, il prend comme fil conducteur un document officiel, son journal de marche et d'opération quand il était en Polynésie, en 1994. Enrichi de réflexions personnelles sur la vie, de souvenirs sur le commandement de ses légionnaires, sur la beauté des lieux, cet ouvrage marque le début de sa trilogie baptisée « Chroniques d'un poste avancé ».
Ce tome I consacré aux « Habitants du bord de la terre », au cœur des Tuamotu, est un voyage sur l'atoll de Takumé, en Polynésie, où il doit construire une piste d'aviation au profit des habitants.
Dans la foulée, le second tome, intitulé « Les Vies multiples », est une fiction basée sur des histoires et des lieux existants. Cette fois, l'intrigue se passe au Brésil, et c'est une histoire d'amour et d'aventures.
Après la Polynésie et le Brésil, le 3e tome, qui devrait sortir d'ici la fin de l'année, se déroule en Afrique. Là aussi, le roman et ses personnages sont placés dans un cadre et des paysages que Thierry Fusalba a connus au cours de ses missions.
« Ce sont des livres qui vont me servir à tourner la page de l'armée », explique l'ancien officier qui ajoute : « C'est à la fois une déclaration d'amour à l'armée qui m'a donné une famille, mais aussi un testament, un exorcisme. »
L'auteur, qui a traîné ses guêtres sur divers continents, trouve pourtant une certaine inspiration en se promenant à côté de chez lui, au bord de la Loire. « La Loire en été, c'est une eau claire, des bancs de sables, c'est exotique. La Loire en hiver, c'est un peu l'Amazone. » Si Thierry Fusalba écrit pour s'inventer des secrets, aujourd'hui, il a décidé de les faire partager à ses lecteurs.

« Chroniques d'un poste avancé » de Thierry Fusalba. Tome I « Les habitants du bord de terre » (17 €) ; tome II « Les Vies multiples » (27,50 €), éditions L'Harmattan.


Les «fortes têtes» changent de patron

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Publié le 18/07/2015

Le lieutenant-colonel Dufour succède au colonel Lobel. / Photo DDM, Gladys.
Le lieutenant-colonel Dufour succède au colonel Lobel. / Photo DDM, Gladys.

Passation de commandement au 4e régiment étranger, ce matin. Une cérémonie à laquelle les légionnaires convient la population. L'occasion pour le colonel Marc Lobel et Valérie, son épouse, de revenir sur ces deux années en Lauragais avant de repartir aux États-Unis, en Virginie cette fois, dans un état-major de l'Otan.

Ce qui l'a marqué à elle ? Le club des épouses où en plus de donner des cours de français, elle confie avoir appris «de vraies leçons de vie». «Je voulais me rendre utile», dit-elle. C'est l'assistante sociale du régiment qui lui parlera de la difficulté à laquelle sont en proie ces épouses de légionnaires qui ne parlent pas le français. «Ce club, un vrai centre de vie pour elles qui ont du mal à donner à garder leurs enfants à des personnes qu'elles ne connaissent pas et ne comprennent pas».

Quant au colonel Lobel, à la tête du régiment pendant deux années, il parle «d'apothéose dans la carrière d'un officier, où l'on voit tout, où l'on est responsable de tout. La plénitude d'un commandement où l'on connaît tous ses hommes. C'est extraordinaire de voir ce que l'on arrive à faire». Et de raconter ces jeunes engagés volontaires qui arrivent et auxquels il s'adressait avec un traducteur. «Quatre mois après, ce sont des légionnaires bien dans leur peau, avec belle allure, sachant parler parfaitement, bien intégrés. Ils ont grandi».

Pour celui qui lui succède, le lieutenant-colonel Nicolas Dufour, Castelnaudary n'est pas une terre inconnue puisque son père y a servi, commandant en second au «4». Saint-Cyrien, à l'issue de sa formation à l'école d'application de l'infanterie, il a servi au 2e régiment étranger de parachutistes à Calvi où il est engagé avec son unité dans les Balkans et en Afrique. Affecté comme instructeur à l'école d'application de l'infanterie à Montpellier en 2000, il prend la tête d'une brigade d'officiers cambodgiens puis d'une brigade de formation de sous-officiers, revient à Calvi en 2002, où il commande la 4e compagnie avec laquelle il sera projeté au Gabon puis en RCI en 2004. Officier supérieur adjoint jusqu'en 2006, il quitte le REP pour l'état-major des armées (EMA) à Paris. Après sa réussite au concours de l'école de guerre en 2008, il rejoint le cours supérieur d'état-major puis le CID.En 2010, il est affecté à Kourou comme chef du bureau opérations-instruction du 3e régiment étranger d'infanterie.

Muté en 2012 à l'état-major de l'armée de terre (Emat) à Paris, au sein de la division opérations aéroterrestres, il sert en qualité d'officier traitant chargé plus particulièrement des armes du contact et du contrat opérationnel de l'armée de terre durant trois ans. Nous lui souhaitons, avec sa famille, une rapide adaptation en terre lauragaise et au colonel et Mme Lobel, un magnifique séjour outre-Atlantique.

Précision pour les Chauriens qui souhaiteraient assister à la prise d'armes, il faut impérativement arriver avant 9 h 30.

Gladys Kichkoff.

Pourquoi l'armée est-elle une cible pour les jihadistes ?

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publié le 18/07/2015 Par Elise Lambert

Les attaques terroristes visant les militaires se sont multipliées. Lundi, un projet d'attentat contre le fort Béar a été déjoué.

 

Des soldats français en patrouille à Tombouctou, au Mali, le 6 juin 2015.
Des soldats français en patrouille à Tombouctou, au Mali, le 6 juin 2015. (PHILIPPE DESMAZES / AFP)

 

"Tu tues mes frères, je te tue", avait lancé Mohamed Merah près du corps sans vie du soldat Imad Ibn Ziatem en 2012 avant de s'enfuir sur son scooter, caméra sanglée sur le thorax, l'arme encore chaude à la main. Quelques mois plus tard en octobre 2012, c'est un coup de filet au cœur de la cellule islamiste de Cannes-Torcy sur la Côte d'Azur qui permet d'éviter un attentat à la bombe chez des militaires. Début 2015, à Nice, Moussa Coulibaly attaque au couteau trois militaires en faction devant un centre communautaire juif.

Depuis quelques années, les actions islamistes visant les militaires se sont multipliées : à chaque fois, les auteurs de ces attaques revendiquent leur haine de l'armée et de la police. Le dernier événement en date étant l'attentat déjoué contre le fort Béar, lundi 13 juillet. Pourquoi les jihadistes s'en prennent-ils aux militaires ? Francetv info a posé la question à plusieurs spécialistes des questions de défense et de terrorisme. 

Parce que les jihadistes sont "formés" comme des soldats

Est-il plus facile d'attaquer un soldat, lorsqu'on a soit même été soldat ? "Il est évident que pour s'attaquer à des militaires en faction, il faut avoir un minimum de formation", explique Philippe Migault, spécialiste des questions de défense à l'Institut des relations internationales et stratégiques, contacté par francetv info. "Utiliser des armes à feu, enlever quelqu'un et l'égorger n'est pas à la portée de tout le monde. Il faut une formation." 

La plupart des jihadistes qui opèrent en France sont équipés et entraînés pour pouvoir se confronter aux soldats. Dans de rares cas, certains ont même déjà fait partie de l'armée : parmi les quatre jeunes hommes soupçonnés de planifier une attaque contre le camp militaire de fort Béar, le plus âgé est un réformé de la Marine. Au sein de la cellule islamiste de Cannes-Torcy démantelée en 2012, un officier marinier avait été arrêté. En 2012, Mohamed Merah avait confié aux enquêteurs avoir voulu s'engager dans la Légion étrangère pour pouvoir "retourner son arme contre les légionnaires".

Pour autant, l'armée n'alimente par les rangs de jihadistes. Pour Jean-Vincent Brisset, spécialiste des affaires de défense contacté par francetv info, l'armée sert juste de tremplin à certains cas isolés qui s'enrôlent et cachent leur jeu, ou qui quittent l'armée puis se radicalisent par la suite : "Ils utilisent les techniques qu'ils ont appris dans les rangs pour servir leur idéologie. L'armée veille à son recrutement mais n'est pas responsable."

L'hypothèse que certains déçus de l'armée seraient tentés de se venger existe aussi. Pour le spécialiste des mouvements islamistes Mathieu Guidère, cité dans Le Figaro"ce sont des petites mains, souvent mal considérées, qui peuvent être déçues, voire frustrées et se tourner vers le terrorisme".

Parce qu'en frappant l'armée, ils affaiblissent l'ennemi 

Le terrorisme n'a pas attendu les terroristes de l'Etat islamique pour s'en prendre à l'armée. "Les mouvements radicaux, Action Directe, l'ETA, etc. s'en sont toujours pris à l'armée française car elle représente la force, et la respectabilité du pays", analyse Jean-Vincent Brissé. "Ce qui n'est pas le cas dans tous les pays. En Italie, durant les années de plomb, on tuait les juges, car on estimait que c'était la justice qui avait le pouvoir et l'influence sur le pays."

En France, cibler l'armée est symbolique : "Quoi de mieux que de tuer le protecteur d'un pays pour anéantir une population ?", poursuit Antoine Basbous, spécialiste du monde arabe, interrogé par francetv info. "L'idéologie des jihadistes est totalitaire ; ils convertissent ou ils tuent et sont prêts à se sacrifier pour instaurer leur califat."

D'autant plus que tuer un soldat sur le territoire national est très symbolique. "Tuer un militaire en France n'a pas la même valeur que tuer un soldat au Mali. Tuer en France prouve qu'on a exporté la guerre, et qu'il n'y a plus de frontières", décrypte le chercheur. "En outre, tuer un soldat isolé devant un bâtiment est plus simple que de s'attaquer à un char blindé sur un théâtre d'opérations." 

Les jihadistes de l'Etat islamique frappent donc les militaires présents en Afghanistan ou au Mali, par exemple, mais savent que leurs moyens sont limités face aux contigents armés des pays occidentaux. Ils préfèrent ainsi émettre des appels à l'assassinat à distance à l'étranger : en mars dernier, des hackers se réclamant de l'Etat islamique ont publié une liste de 100 militaires américains à abattre.

Parce que pour créer le califat, il faut éliminer les "croisés"

Au cœur de l'idéologie des terroristes de l'Etat islamique, il y a la volonté d'instaurer un califat et d'éliminer tous les "impies", les "croisés", les juifs ou encore les chiites. "Evidemment, les militaires occidentaux en font partie, d'autant plus qu'ils portent le symbole de la puissance occidentale", précise Philippe Migault. "Tous les groupes islamistes – Al Qaida, Al Nostra, Daech – ont une lecture complètement martiale et littérale du Coran." Pour l'Etat islamique, la lecture est encore plus radicale : "Pour eux, le monde est une guerre permanente entre les Occidentaux et les tenants du califat."

Un des objectifs de l'Etat islamique est d'étendre le "Dar al-Islam", c'est-à-dire le monde musulman, à l’ensemble de la planète, comme l'explique Slate.fr. Selon les théologiens du mouvement, le conflit entre le califat et l'Occident continuera à faire rage jusqu’à ce que les deux armées se rencontrent dans la plaine de Dabiq, près d’Alep, en Syrie. "La guerre est au cœur du combat des jihadistes", résume Antoine Basbous, "et qui d'autre que l'armée est son principal représentant ?"


Tiens, voilà du boudin

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18/07/15

Comme tous les ans, en ce mois de juillet, la question insufflée par des journalistes en mal d’inspiration est : « Le défilé du 14 juillet a-t-il encore un sens ? » Ou encore : « faut-il supprimer le défilé du 14 juillet ? » Car ce déploiement, selon eux, cette gabegie de représentation de notre force militaire est une insulte à notre économie vacillante.

Je voudrais répondre à certains journaleux (je ne les mets pas tous dans le même panier heureusement), que ce sont eux qui créent l’évènement. C’est ainsi que ces « lamontrer en créole dans le texte » ont totalement occulté l’appel du 18 juin en faveur de la défaite de Waterloo. Certes, notre empereur Napoléon a perdu cette dernière bataille, mais il a su rester un grand homme dans la défaite.

Je ne suis pas contre cette prise de position car Bonaparte fut incontestablement un grand empereur. Mais quelle ne fut pas mon étonnement de constater que, si le thème des Compagnons de la Libération était celui du défilé, jamais le nom de De Gaulle n’a été prononcé ! Pourquoi ?

Je suis pied-noir et la période de l’Algérie française m’a meurtri. En outre, j’ai personnellement connu l’aide de camp de Charles (bien sûr, j’étais très jeune) Charles de Gaulle n’a pas été particulièrement brillant en cette première guerre mondiale puisqu’il s’est rendu aux Allemands. Mais son ouvrage sur l’avenir du char d’assaut est remarquable et visionnaire.

Aujourd’hui, sans son arrogance et son toupet, la France serait américaine ou bien russe. Pour moi, il y a eu deux période de Gaulle. L’avant et l’après de la guerre d’Algérie.

Bien sûr, il y a la fracture Pétain. Je n’entrerai pas dans ce débat sensible, mais j’instille un questionnement : Pétain a succédé au général Nivelle en 14-18 car celui-ci considérait ses soldats comme de la chair à canon. Pétain a eu un comportement plus humain d’économiseur d’hommes. Il fut apprécié par ses soldats pour cela. Cela a-t-il eu une incidence sur son majorat en 39-45 ? Je vous convie, cher lecteur, à la réflexion.

Cette première réflexion met en évidence la manipulation journalistique de certaines publications.

Mais pour en revenir à mon interrogation, je ne suis pas seul à penser que la France va mal. Nous sommes en guerre intra et extra muros. Les thèmes majeurs de préoccupation de nos citoyens sont le chômage, l’emploi, l’insécurité, l’immigration. La France a peur. La France, le citoyen français, ont besoin d’être rassurés. On réclame une unité nationale au regard de sa perte progressive d’identité. On n’a plus de repères. Alors, quoi de meilleur que retrouver ses valeurs dans une armée française qui représente le lien entre tous et la grandeur de notre pays ? Car la France est grande.

Bien sûr, le défilé du 14 juillet coûte cher. Mais le citoyen lambda a besoin de croire en une certaine fraternité, un vivre ensemble. Aujourd’hui, il se sent abandonné par ce pays qui, il fut un temps, lui a tant donné. Pour retrouver cette unité nationale, la dépense de quelques euros n’est-elle pas salvatrice ?

Alors, pour en revenir à notre armée, quel meilleur exemple que la Légion étrangère ? Tant d’abnégation au service de la France par des étrangers protégeant ses valeurs.

A moi la Légion !


14 juillet à Diego Suarez : une belle réception

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Jeudi, 16 Juillet 2015

14 juillet à Diego Suarez : une belle réception

14 juillet à Diego Suarez : une belle réception

Forte affluence à la Résidence du Consulat de France de Diego Suarez, en cette soirée du mardi 14 juillet 2015, pour célébrer la fête nationale française. Une réception qui a bénéficié d’un fort soutien de la part des opérateurs locaux

Est-ce le dynamisme de l’actuel Consul Daniel Maizierre et de sa femme Marie, ou les événements de l’actualité internationale avec la montée du terrorisme, ou bien encore ceux de l’actualité locale avec les difficultés induites par les mouvements sociaux et la crise politique qui plombent l’économie ? Toujours est-il que les ressortissants français de Diego Suarez ont manifesté une grande solidarité qui a permis d’organiser cette réception dont chacun des participants s’est accordé à dire qu’elle a été une grande réussite.  Plusieurs centaines de ressortissants français étaient présents, mais également beaucoup de nationaux dont les autorités régionales avec le PDS et le Préfet, ainsi que de nombreux représentants de l’administration, de l’autorité militaire, ainsi que des confessions religieuses. La soirée s’est prolongé par un bal, tard après l’heure prévue.
La soirée a été ouverte par le traditionnel discours du Consul. Après avoir remercié les participants de leur présence, il a affirmé avoir été agréablement surpris à son arrivée par l’importance de la communauté française à Diego Suarez, et de sa solidarité. Il a rappelé que près de 2 550 français résident dans la DIANA, dont 1 500 à Diego Suarez, sur un total à Madagascar d’environ  25 000 (contre environ 75 000 malgaches résidents en France).  Il a félicité ses compatriotes en estimant que leur présence ici « constitue un atout déterminant pour notre pays et contribue pleinement au rayonnement de la France », tant les opérateurs économiques que les ONG et les régions de France présentent dans le cadre du programme de coopération décentralisée, mais aussi une présence plus institutionnelles avec les lycées et collèges français qui accueillent chaque année à Madagascar plus de 13 000 élèves, dont 7 000 enfants malgaches, ainsi que l’Alliance française qui compte 29 représentations sur le territoire. La reprise récente des escales de navires de la Marine Nationale à Diego Suarez est un des signes des liens forts qui unissent la France et Madagascar, rappelant « à quel point l’escale de Diego Suarez est appréciée par tous ».
Cet attachement de la France pour Madagascar se vérifie notamment par les programmes d’aide au développement. La France, par le biais de l’Union Européenne dont elle est un contributeur important, participera ainsi au développement de la région DIANA en focalisant sont action sur le transport et l’énergie avec le financement d’une partie du montant des travaux de réhabilitation des axes routiers Ambanja -Diego Suarez et Ambilobe - Vohemar, prévus débuter à la fin du premier semestre 2016. L’UE contribuera également au transport de l’énergie électrique, sans que soit données plus de précisions à l’heure actuelle. L’Agence Française pour le développement (AFD), dans le cadre d’intervention pays (CIP), soutien le projet PIC (Pôle Intégré de Croissance) qui investira dans des projets structurants la ville avec une approche « ville durable » à Tulear, Fianarantsoa, et Diego Suarez.
Pour clore son discours, M. Maizierre a redit combien « [son] épouse, [ses] collègues, et [lui]-même [ont] été particulièrement touchés par les nombreuses contributions de [ses] compatriotes, mais également des amis de la France, qui ont sponsorisé cette soirée. […] Sans eux, cette soirée ne serait pas si belle ».
Et effectivement, la liste des contributeurs est longue : PFOI, CMDMD, Sté SOMIANGY, STAR, Marché de Madahoufi, COMADIE/SGTPSM, Nofy Foam, Tessiot Déménagements, Plantation Millot, Score, BMOI, Agence immobilière DIANA, Ets Laforge, Succession Karma, OSO Framing / LGA, X-BAT, DMT Photo, Grand Hôtel, Hôtel de la Poste, Casino Tropical, Evasion sans Frontière, Pirelli, Duty Free, Casino Grand Cercle, Boite Noire, Taxi Be, Maison de l’Artisanat, Hôtel Allamanda, la Bodega, Le Colbert, Babaomby Island Lodge, Mexicoco, Le Village, Nord Optique, Boutique BMA ANDIS, Hôtel Suarez, Pizzeria Sue é Giu, Tsara Be, Nouvel Hôtel, Restaurant Mora-mora, Leong Hoi.


Passation de commandement au DLEM

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Publié le jeudi 16 juillet 2015

Le lieutenant-colonel Rémi Bariéty a succédé au lieutenant-colonel Jean de Mesmay comme chef de corps du détachement de Légion étrangère de Mayotte et commandant militaire de Mayotte, lors d’une prise d’armes dans les jardins de la mairie de Dzaoudzi-Labattoir, hier mercredi 15 juillet.

Passation de commandement au DLEM (Crédits photo: préfecture de Mayotte)

Passation de commandement au DLEM (Crédits photo: préfecture de Mayotte)

Cette cérémonie a été présidée par le général Franck Reignier, commandant supérieur des FAZSOI en présence de Monsieur Seymour Morsy, Préfet de Mayotte et de l’adjoint au maire de la commune, M. Ali Soilihi Djanffar.

À l’occasion de cette cérémonie le colonel de gendarmerie Jean Gouvart s’est vu remettre la croix d’Officier de la légion d’honneur après 28 années de service, les caporaux chefs Gorev, Jousseaume et Randrialison les médailles d’or de la défense nationale.


Cristóbal Soriano, el republicano 43564 de Mauthausen

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http://www.publico.es/

14/07/2015

Soriano (centro), en el homenaje recibido ayer, en el Día Nacional de Francia.

Soriano (centro), en el homenaje recibido ayer, en el Día Nacional de Francia.

MADRID.- “Aprendí los números a palos. El castigo más suave eran 25. Y mientras te azotaban te obligaban a ir contando los golpes –‘ein, zwei, drei, vier, fünf…’. Si te equivocabas volvían a empezar. Y así, a palos, es como yo aprendí a contar”. También otro número. La siniestra cifra que no ha borrado la irreductible sonrisa de este catalán de 96 años. El 43.564. El número de prisionero que Cristóbal Soriano llevó cinco años bordado en la solapa de su pijama de rayas del campo de exterminio de Mauthaussen.

Ayer se levantó, como siempre, a las ocho y media de la mañana en su casa con huerta de Pérols, un pueblecito pesquero a unos pocos kilómetros de Montpellier. Se desayunó con las viandas de Angelita, su compañera de toda la vida, pero no fregó los platos como hace cada día antes de salir a pasear. Ayer era 14 de julio, Día Nacional de Francia, y a Tófol –el diminutivo catalán que utiliza la familia- le esperaba el enésimo homenaje de su país de adopción a una trayectoria heroica que en el nuestro aún está pendiente de reconocimiento.

Recuerda su infancia en el barrio de la Barceloneta como la de “un chico de la calle”, un chaval feliz que disfrutaba jugando entre los muelles en los que hoy se levanta el Puerto Olímpico. Su padre, marino de un transatlántico, pasaba media vida transportando emigrantes a América. Así que con 12 años, Tófol dejo la escuela para contribuir al sostenimiento de una familia numerosa como aprendiz de don Arturo, un sastre de Barcelona.

“Cuando tenía 16 y estalló la Guerra Civil, mis hermanos se fueron a combatir a Franco. Jaime estaba en la División 42 del Ejercito Popular. José, Pepe, al que luego matarían en Alemania, era carabinero y lo destinaron a la parte de Valencia. ¡Y yo también quería luchar por la República! Pero era muy niño y no me dejaron hasta que comenzó a caer la resistencia y se movilizó a la quinta del Biberón, la última quinta de la guerra”.

Eran chavales nacidos entre 1919 y 1921. A Cristobal, destinado al Batallón Thaelman de la 35 División Internacional le tocó participar, entre otras, en la Batalla del Ebro, y sufrir la humillación de la retirada tras la victoria franquista. “A Jaime lo hicieron prisionero en España. Yo encontré a José en Cantallops -¡le habían hecho teniente de carabineros!- y juntos fuimos los últimos en cruzar la frontera hacia Francia”.

Preso 43564, el trozo de tela que Soriano llevaba cosido a la solapa.

Lo que les esperaba era otra afrenta: la del maltrato galo en los campos de refugiados de Argeles, Saint-Cyprien y Gurs. “¡Uh –prolonga la vocal en la exclamación- eso es otra gran historia! Sufrimos mucho, pasamos hambre, dormíamos en la playa, sin barracones ni nada, custodiados por moros y negros franceses. El que tenía dinero podía comprar, y el que no lo tenía, como yo…”. 

En los puntos suspensivos está la decisión que tomaron Cristobal y José de alistarse en la Legión Extranjera cuando estalló la II Guerra Mundial. “No queríamos pasar el resto de nuestra vida en el campo de detención. Y, sobre todo, teníamos que defender la República contra el fascismo”. Con la esperanza que animó a otros muchos españoles, la ilusión de que tras Hitler caería Franco, Tófol llegó hasta la frontera con Bélgica cuando la Wehrmacht comenzó la invasión. “Se me terminó la munición y no podía combatir así que, en 1940, los alemanes me hicieron prisionero”.

Su hermano José, herido de bala en un brazo, fue trasladado a un hospital. A Cristobal lo enviaron a un campo de prisioneros donde trabajaba la tierra. Un destino dichoso, con la bondadosa custodia del ejército alemán, en comparación con lo que llegaría después por decisión de las autoridades nazis en connivencia con el Gobierno colaboracionista de Vichy, que dejó de considerar a los españoles presos de guerra.

La deportación

“El 23 de noviembre de 1940 a José y a mí nos deportaron a Mauthausen. José no podía trabajar por su herida y lo enviaron a Gusen, ¡que era mucho peor! A mí me dieron mi número y me pusieron a trabajar en la cantera. Había 186 escalones. Por la mañana los bajábamos bien. Pero por la noche… Por la noche teníamos que subirlos cargados con enormes piedras para la construcción del muro del campo. Era invierno. Cuando subíamos, las SS nos daban puntapiés para que cayéramos. Y entonces caían todos los que venían detrás”.

“Muchos morían en la caída. Y los que quedaban malheridos eran asesinados con inyecciones de gasolina, duchas de agua fría o gas, o simplemente a palos”, prosigue Tófol, que pasó meses bajando y subiendo aquellos peldaños. Hasta que, en un extraordinario gesto de bravura y amor, se ofreció voluntario para que lo mandaran a Gusen para cuidar de su hermano. El gesto le sirvió de poco.

“José no podía hacer nada y después de las fiestas de Navidad se lo llevaron al castillo de Hartheim. Allí los médicos alemanes hacían experimentos para buscar nuevas formas de matar. Entonces no supe cómo murió mi hermano. Cuatro años después me enteré de que lo habían gaseado”.

A pesar de tanta crueldad, todavía hoy confiesa Cristóbal que tuvo suerte: “Conseguí un trabajo de cortador de piedra y eso me sirvió para que por las mañanas me dieran un vasito de leche y unas patatas a mediodía. Ya no me pegaban. Podía descansar; en la cantera si te parabas te mataban. Fue un español el que habló por mí y -¡voilà!- aquel trabajo me salvó la vida”.

Una vida de generosidad extrema que Tóful demostró el 5 de mayo de 1945, cuando el ejército de Estados Unidos liberó el campo de exterminio nazi. “Los kapos de las SS no eran malos, eran perversos; pero había uno, un actor de teatro al que enviaron a Mauthausen porque dijo que la política alemana era una mierda. Yo le hacia la cama y él, a cambio, me daba comida”. El 5 de mayo lo salvó de una muerte segura cuando le permitió escapar a su lado. “'¿Dónde vas?’ me preguntó; ‘¿Me puedo ir contigo?’. Y yo le contesté: ‘Me voy porque tengo miedo de que vuelvan los tuyos’ y se vino conmigo”.

Como Cristóbal, se calcula que fueron unos 9.000 los españoles que sufrieron la barbarie de los campos de extermino. Él ha sabido del destino de muchos de sus compañeros de aberración nazi gracias al libro de Carlos Hernández, Los últimos españoles de Mauthausen (Ediciones B).

Tras la liberación, la Cruz Roja trasladó a Tófol a Francia, donde tuvo que demostrar que era un deportado. En Carcassone volvió a trabajar en una sastrería y allí conoció a una joven aprendiz: Angelita, su mujer, la aragonesa con la que fundó una familia de dos hijos, cinco nietos y tres biznietos. Dice que alguna vez pensaron en volver a España, “pero en España no había libertad”. No obstante, concluye: “Con los años que he estado en Francia de mi boca nunca ha salido la frase ‘soy francés’. Yo soy catalán”.


Que Viva México !

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Jeudi 16/07/2015

Actualités - Politique - ¡ Que Viva México ! - 1
S'il avait déjà été accueilli en France peu après son élection en 2012, le président du Mexique n'avait jamais visité Marseille. L'occasion lui en a été donnée hier au cours d'une journée dense marquée par des cérémonies à la Villa Méditerranée et en mairie. Photo Guillaume Ruoppolo

Décidément les liens entre Marseille et le Mexique sont très forts ces temps-ci. Après le récent transfert surprise de l'ex-Olympien André-Pierre Gignac aux Tigres de Monterrey qui a défrayé la chronique sportive des deux côtés de l'Atlantique, c'est l'actualité diplomatique qui a enflammé la France et le Mexique, avec la ville de Marseille comme trait d'union.

Invité d'honneur du président de la République française aux festivités du 14 Juillet à Paris, le président des États-Unis du Mexique Enrique Peña Neto, a passé toute la journée d'hier en visite officielle à Marseille où il a été rejoint par François Hollande (lire le compte rendu en pages informations générales) en fin d'après-midi.

À visite présidentielle, dispositif en conséquence, retiendra-t-on de ce voyage express débuté à la mi-journée avec 20 minutes de retard à la Villa Méditerranée. Et une arrivée en fanfare - celle de la Légion étrangère - accompagnant un convoi d'une trentaine de véhicules officiels dans lequel avait pris place le ministre du Travail, François Rebsamen.

"Au Mexique et à la France de dessiner ensemble leur avenir commun"

¡ Que Viva México ! - 2
Une journée des plus dynamiques pour le président mexicain hier, sous le soleil marseillais. Depuis son arrivée à la Villa Méditerranée jusqu'au balcon de l'hôtel de ville. Des instants historiques. (Photo Valérie Vrel)

Température torride sur l'esplanade du J4 plus minérale que jamais où seule l'ombre du porte-à-faux de l'édifice jouxtant le Mucem a réussi à rafraîchir la foule d'officiels et de journalistes présents pour l'occasion. "Francia quiere a Mexico" (*), a lancé d'emblée avec courtoisie et en espagnol dans le texte le président de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Michel Vauzelle. Cela avant de s'étendre sur les liens qui unissent la Provence au Mexique, en insistant notamment sur la migration à la fin du XIXe siècle des 4 000 "Barcelonette" partis travailler dans le commerce et le textile. "Notre culture commune est latine (...) Au Mexique et à la France de dessiner ensemble leur avenir commun dans le respect de leurs idéaux", a-t-il poursuivi avant d'aller visiter l'exposition "France-Mexique", proposée jusqu'au 23 août par la Région à la "Villa latina". Non sans avoir été remercié par Enrique Peña Neto qui n'était pas, au contraire de Michel Vauzelle, accompagné de son épouse. Tiré à quatre épingles dans un costume sombre, le président mexicain, élu en 2012, a rapidement cerné les deux enjeux principaux de son déplacement. À savoir le resserrement "des liens avec la région" par le "partenariat stratégique avec Airbus, établi au Mexique, un secteur aérospatial qui est devenu l'une des dynamiques de notre pays". Mais aussi "la lutte commune visant à atténuer les effets du réchauffement climatique". Et rien ne pouvait mieux souligner ces deux thématiques qu'un survol du Parc national des calanques effectué un peu plus tard dans l'après-midi.

Au préalable, le président mexicain aura rapidement apprécié les lanceurs de drapeaux venus de Parme pour évoquer une tradition provençale du Moyen Âge, puis coupé sa journée marathon en déjeunant en préfecture au côté de Michel Cadot. De retour en mairie peu après 15 h pour une réception de haut vol (lire ci-contre), Enrique Peña Neto s'est ensuite éclipsé à Marignane pour rejoindre François Hollande qu'il n'a plus quitté jusqu'en soirée pour finalement dîner au Mucem. Un planning réglé au millimètre, en quelque sorte, qu'aucune fausse note n'est venue troubler.

(*) La France aime le Mexique.


La Légion étrangère va recruter 70% de plus que prévu

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La Légion étrangère devait recruter 1000 légionnaires en 2015. Depuis fin mars, à la suite de la décision de préserver les effectifs de l'armée de terre, il a été décidé de porter ce chiffre à 1700 hommes, une augmentation de 70% ! On l'assure à Aubagne : le nombre et la qualité des candidats (8 pour 1 place, en moyenne) permettent d'assurer un recrutement de très bonne qualité. 

Une fois formées au 4e RE, ces nouvelles recrues iront dans les régiments existants, mais il n'est pas exclu que la 13e DBLE en profite pour augmenter notablement ses effectifs. Implantée aux Emirats arabes unies (après son départ de Djibouti), le retour de la 13 en France est de plus en plus évoqué dans les milieux militaires.


Miért jelentkeznek a székely fiatalok az idegenlégióba? Már kutatják

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2015. július 15

A légióskodás mára társadalmi jelenséggé vált Székelyföldön, ami túlmutat az egyszerű kalandvágyon. De tényleg gyergyói a többség?

A közvélekedés szerint a Gyergyói-medence adja a legtöbb székelyföldi idegenlégióst, akiknek megítélése finoman szólva is vegyes. Nevezték már őket bűnözőknek, hétpróbás gazembereknek és bajkeverőknek, és olyanok is vannak, akik hősökként tekintenek rájuk. Az idegenlégiósokról alkotott képtől függetlenül a jelenség annyira ismert, hogy a legtöbb embernek van véleménye ezzel kapcsolatban.

A meggyőződések közös pontja, hogy nagyon kevés valódi és releváns információra épülnek, ezért főleg sztereotípiákkal operálnak. Az elmúlt időszakban azonban több olyan kezdeményezés is történt, amelynek során egykori légiósok álltak a nyilvánosság elé, beszéltek múltjukról, az idegenlégióban eltöltött évekről, hozzájárulva ezzel a légiósokról és a légiós életről alkotott társadalmi kép megváltoztatásához.

De mi a valóság?

Vannak olyan számadatok, amelyek alátámasztják azt a vélekedést, hogy a legtöbb székelyföldi idegenlégiós gyergyói származású lenne? Eddig senki nem fogalmazta meg ezeket a kérdéseket a tudományosság igényével, ám a jövőben ez is változni fog: hamarosan Székelyek a Francia Idegenlégióban. Zsoldosok és/vagy vendégmunkások? címmel jelenik meg egy tanulmány egy frissen induló tudományos ismeretterjesztő folyóiratban, a Gyergyói Szemle első számában. A téma kapcsán Dániel Botond szociológust, a BBTE oktatóját, a tanulmány társzerzőjét kérdeztük.

Társadalmi méreteket öltött a jelenség

Akár gyergyói, akár más székelyföldi idegenlégiósokkal készült interjúkat, beszámolókat olvasunk, szinte mindannyian kiemelik, hogy a legtöbb székelyföldi idegenlégiós Gyergyóból származik. A hétköznapi tapasztalatok is ezt mutatják: ott szinte mindenkinek van szomszédja, ismerőse vagy rokona a légióban.

„Pontos adataink nincsenek a székelyföldi születésű idegenlégiósok számáról, viszont egy rövid előkutatás alkalmával, közösségi oldalak segítségével, 23 Gyergyó-medencei aktív vagy leszerelt idegenlégióst találtunk, közöttük testvérpárokat, unokatestvéreket, iskolatársakat” – mondta a szociológus.

A székelyföldi fiatalok idegenlégióba való jelentkezése mondhatni trendszerűvé vált, és számos fiatal nem pusztán kalandvágyból jelentkezik, hanem karrierlehetőségként is tekint a légióra. Kijelenthető, hogy itt egy társadalmi jelenségről van szó? – tettük fel a kérdést.

A zsoldos hadsereg és a hivatásos katonaság már az ókorban is létező társadalmi jelenség volt, és a francia idegenlégió is már több mint 180 éve része a francia társadalomnak, de sok más ország társadalmának is. Olyan társadalmi jelenség, amely különböző mértékben kötődik több érintett társadalom gazdasági, politikai és erkölcsi viszonyaihoz, valamint hatást gyakorol azokra – magyarázta a szakember.


„Számunkra a legfontosabb kérdés természetesen az, hogy milyen a mi érintettségünk, miért fontos székely-magyar kontextusban a francia idegenlégióról beszélni? A válasz, hogy pontosan azért, mert a rendszerváltás után nagyon sok székelyföldi fiatalnak felkeltette az érdeklődését a légió, évről-évre egyre többen jelentkeztek, így társadalmunk számára a légió lassan több lett irodalmi olvasmánynál, ismerősök, rokonok közvetlen élettapasztalatává, és általuk a mi közvetett élettapasztalatunkká is vált. Az idegenlégióba való jelentkezés most már Székelyföldön is társadalmi jelenséggé vált” – fogalmazott.

A jelenségre való felhívás a cél

Hozzátette, hogy az újonnan induló Gyergyói Szemle tudományos ismeretterjesztő folyóirat első számában megjelenő tanulmány annak apropóján jelenik meg, hogy a folyóirat tematikus lapszámokkal jelentkezik, az első szám témája pedig az első világháborúra való emlékezés jegyében a háború, harc, katonáskodás.

„Szociológusként már nehéz az első világháborúról írni, ezért kerestünk egy olyan katonáskodással kapcsolatos témát, amely napjainkban érinti a székelyeket. Így találtuk meg a székely idegenlégiósokat. Nem szakterületünk az idegenlégió, jómagam az erdélyi magyar szociális tevékenységű, nonprofit szervezeteket kutatom, ezért csak szakmai kíváncsiság hajtott a téma fele. Célunk, hogy felhívjuk a figyelmet a jelenségre és kérdéseket, témákat ajánljunk további vizsgálódásokra” – mondta.

 

 

A tanulmány az idegenlégióba való jelentkezést, mint életstratégiát az ifjúsági korszakváltás jelenségével, a fiatalkori pályaválasztási döntésekkel, a nemzetközi migrációval és a külföldi munkavállalással összefüggésben vizsgálja. E kapcsán olyan kérdéseket fogalmaz meg, mint: Az idegenlégióba való belépésről szóló döntést, milyen tényezők határozzák meg? Tudatos munkavállalási döntésről van-e szó vagy kalandvágyról? Tekinthető-e az idegenlégióba való jelentkezés külföldi vendégmunkának, olyan tudatos munkavállalásnak, amely a jelentkező fiatalok egyéni érdeklődésén, adottságán és lehetőségein alapul? A döntés meghozatalakor milyen tényezők kerülnek mérlegre (fizetés, nyugdíj, hivatásos katonasággal járó veszélyek, nehézségek)?

Továbbá szintén érdekes kérdés – mondta Dániel, hogy tapasztalhatók-e a légiósok társadalmi-származási hátterében közös vonások? A légióba jelentkező és felvételt nyerő székely fiatalok milyen társadalmi-gazdasági hátterű családokból származnak? Milyen oktatási és munkaerő-piaci pályát futottak be, mielőtt a légióba jelentkeztek? Végül, pedig ami a nemzetközi migrációs megközelítést illeti, érdekes lenne megvizsgálni, hogy az előző légiósok tapasztalatai mennyiben járultak hozzá ahhoz, hogy újabb fiatalok próbálják ki ezt a pályát?

Továbbá kérdés, hogy a gyergyói és székelyföldi fiatalok esetében beszélhetünk-e migráns hálózatokról? Ha igen, hogyan szerveződnek ezek a hálózatok, melyek azok a kapcsolatok, amelyek a jelentkező fiatalokat összeköti (rokoni, iskolatársi, baráti kapcsolatok, közös szórakozási vagy szabadidő-eltöltési helyek stb.)? Lehet-e beszélni különböző hullámokról, beazonosíthatók-e különböző korszakok a francia idegenlégió és a gyergyói, székelyföldi közösség kapcsolatában? – sorolta a szakember.

Minőségi módszerekkel érdemes vizsgálódni

Ezek mellett érdekes lehet megvizsgálni azt is, hogy hogyan alakul a leszerelt idegenlégiósok élete, illetve milyen kép él a helyi közösségben az idegenlégióról, az idegenlégiósokról. A szolgálati idő lejárta után kik - milyen szociológiai jellemzőkkel bíró fiatalok - térnek haza, milyen polgári foglalkozást választanak maguknak, alapítanak-e családot, tartják-e a kapcsolatot a régi katonatársakkal, hogyan sikerül a helyi közösségbe való visszailleszkedésük? Kik azok, akik Franciaországban, vagy a világ más részén telepednek le? Milyen az idegenlégió és idegenlégiósok megítélése közösségeinkben, az idősebbek, a kortársak és a fiatalok között? Milyen kép él az idegenlégióról a fiatalok körében, ez a kép miből táplálkozik stb. - mondta.


Kérdésünkre, hogy milyen szociológiai megközelítésmódok alkalmazhatók a vizsgálódás során, Dániel elmondta: a jelenséget elsősorban minőségi módszerekkel, főként szociológiai interjúkkal érdemes vizsgálni, ez a módszer biztosítja azt, hogy mélységében is megismerhetők legyenek az idegenlégiósok élettörténetét, motivációit.

„A már említett kérdések mindegyike olyan, amelyet alapos beszélgetések során felszínre lehet hozni. Természetesen a kontextus megismerése miatt jó lenne azt is tudni, hogy hány fiatal szolgál jelenleg az idegenlégióban, milyen életkorúak, milyen a társadalmi hátterük, iskolai végzettségük. Tehát a mennyiségi megközelítés is fontos, de csak annyira, amennyire a kontextus pontos leírása megköveteli” – tette hozzá Dániel, aki az egyik hipotézisként azt említette, hogy az idegenlégióba való jelentkezés egyre kevésbé szól a kalandvágyról, és egyre inkább egy tudatos élettervezési döntésről lehet beszélni.

„A fiataloknak egyre több információ áll a rendelkezésére az idegenlégiós életről, a követelményekről, a kiképzésről, bevetésekről, a napi rutinról, a veszélyekről és a nyereségekről egyaránt. Minél több információforrás van, annál hitelesebb képet tudnak alkotni arról, hogy mi vár rájuk. Tehát úgy gondoljuk, hogy beszélhetünk a klasszikus értelemben vett migráns hálózatok létéről” – fogalmazott a szociológus. Hozzátette: sejtik, hogy jól meghatározható azon fiatalok köre, akik légióskodásra adják a fejüket.

Például valószínűleg felülreprezentáltak közöttük azok, akik szaklíceumot végeztek, szüleik szakmunkások vagy gazdálkodók, továbbá hasonló szabadidős szokásokkal rendelkeznek - például inkább járnak edzőterembe -, és baráti körükben már vannak olyan személyek, akik a légióban szolgáltak. Valószínű, hogy egy mélyebb szociológiai kutatás azt is kiderítené, hogy a székelyföldi fiatalok és az idegenlégió kapcsolatában több korszak is létezett – mondta Dániel Botond, aki hangsúlyozta: a céljuk felhívni a figyelmet erre a társadalmi jelenségre, és reméli, hogy a társadalomkutatók, társadalomtudományi szakokon tanuló egyetemisták is a téma felé fordulnak, és a közeljövőben alapos kutatások valósulhatnak meg a témában.

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