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2015


Légion étrangère sur le Larzac : "une opportunité pour le département"

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Le 31 juillet

 

Jean-Claude Luche.
Jean-Claude Luche. (Archives José A. Torres / CPA)

Dans une conférence de presse commune, vendredi 31 juillet à Millau, les sénateurs Jean-Claude Luche et Alain Marc, auxquels s'est associé Alain Fauconnier, au titre de président du Parc naturel régional des Grands Causses, se sont réjouis de la décision de l’Etat, à savoir d'installer la 13e demi-brigade de la légion Etrangère sur le camp militaire du Larzac.

"La discrétion a été de mise jusqu’au bout, dans un contexte de rude concurrence avec d’autres sites historiques de la Légion dans le sud de la France. Mais notre mobilisation a été totale, ont rappelé les élus qui oeuvrent en coulisses depuis plusieurs semaines, ont rencontré ensemble les responsables des armées au ministère pour soutenir la candidature de l’Aveyron. Nous avons su présenter un front politique uni. C’est un élément de consensus qui a beaucoup compté au moment où l’Etat a dû trancher. L’engagement ferme du Département a également donné du poids au site aveyronnais", ont indiqué Jean-Claude Luche et Alain Marc.

Equipements scolaires, de loisirs, de logement... à prévoir

Les sénateurs Luche et Marc – aussi président et 1er vice-président du Conseil départemental - ont entrepris des démarches auprès des partenaires concernés, "afin de préparer de concert les conditions matérielles indispensables à l’accueil des familles de militaires. Il s’agit en particulier d’équipements scolaires et de loisirs, du logement, de structures pour la petite enfance, de l’aérodrome… Un comité de pilotage, réuni autour du préfet, va faire remonter les besoins de l’armée", a communiqué le Conseil départemental.

"L’arrivée de la Légion positionne l’Aveyron au cœur des relations entre la France et son armée, dans un contexte international tendu où elle témoigne chaque jour à travers le monde de son attachement aux valeurs de la démocratie. Elle représente aussi une formidable opportunité économique pour le territoire directement concerné et pour tout le département. Nous avons la nécessité de continuer à nous réunir sur ce dossier", a ajouté Jean-Claude Luche. Une quarantaine de millions d’euros devraient être investis par l’Etat pour équiper le site du Larzac. La part des collectivités locales pourrait s’élever à 10 ou 15 M€.

A savoir...

Créée en 1940 en Afrique du nord, seul régiment en unités constituées à rallier les Forces françaises libres, la 13e demi-brigade est la seule unité interarmes de la Légion étrangère. Après son installation à Djibouti en 1962, la 13e DBLE a déménagé aux Emirats arabes unis en 2011.

Le camp du Larzac, sur les communes de La Cavalerie, Millau et Nant, couvre une superficie de 3 000 hectares, et accueille le 122e RI-Centre d’entraînement de l’infanterie au tir opérationnel (CEITO), appelé à être transféré au camp de Canjuers, dans le Var. Un projet d’extension du camp, au début des années 1970, avait été l’objet de nombreuses contestations et abandonné en 1981.


Aveyron : la 13e DB de la Légion étrangère sur le Larzac

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31 Juillet 2015

L’effectif atteindrait en 2018 environ 1 300 hommes. Sachant que le site continuera à accueillir des troupes de passage pour l’entraînement au tir opérationnel EVA TISSOT

 

Un millier d'hommes pourrait s'installer en 2016 et 2017 dans le camp militaire sud-aveyronnais.

La rumeur va bon train depuis déjà plusieurs semaines dans les milieux militaire et politique, mais elle tend véritablement à prendre corps ces derniers jours. La 13e Demi-Brigade de la légion étrangère (DBLE), actuellement basée aux Émirats arabes unis depuis son départ de Djibouti en 2011, pourrait s'installer l'année prochaine dans le camp militaire du...

La Légion étrangère s'installe sur le plateau du Larzac

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Le Parisien | 31 Juil. 2015

Enjeu d'une bataille homérique dans les années 70, le plateau du Larzac, situé près de Millau (Aveyron), va finalement accueillir la 13e demi-brigade de la Légion étrangère (DBLE), stationnée pendant 49 ans à Djibouti avant de rejoindre en 2011 les Emirats arabes unis.

La Légion étrangère va s'installer sur le plateau du Larzac, enjeu d'une bataille homérique dans les années 70, selon des annonces faites ce jeudi concernant les prochaines restructurations dans l'armée d'ci à 2016. Le Territoire de Belfort est le plus touché par ces mouvements.

La 13e demi-brigade de la Légion étrangère (DBLE), stationnée pendant 49 ans à Djibouti avant de rejoindre en 2011 les Emirats arabes unis, va s'installer sur le camp du Larzac, près de Millau (Aveyron) qui accueille déjà 70 militaires. «On restera strictement dans le périmètre du camp existant», précise le ministère de la défense. D'ici à 2016 donc, les effectifs passeront d'abord à 450 hommes avant d'atteindre le millier. Le choix s'est porté sur la «13e» parce que la Légion recrute plus facilement que d'autres corps d'armée.

Il y a 45 ans ans, en 1971 précisément, un projet d'extension du camp avait déclenché un tollé chez les agriculteurs locaux puis la grogne s'était étendue à des milliers de militants antimilitaristes et anticapitalistes. L'Etat, qui avait finalement abandonné ce projet, loue désormais les terres en question à des paysans, emmenés notamment par José Bové, qui se sont vus prolonger leur bail jusqu'en 2083. Le pouvoir politique local souhaite «à l'unanimité redensifier le territoire» dans cette zone très rurale. Le camp du Larzac s'étend sur 3000 hectares et abrite depuis 1985 le Centre d'entraînement de l'infanterie au tir opérationnel (CEITO) qui sera transféré progressivement vers d'autres camps.

La 13e DBLE, créée à Sidi-Bel Abbés (Algérie) en février 1940, s'illustra dès mai 1940 en Norvège, où elle s'empara de Narvik. Premier embryon des Forces Françaises Libres, elle entama ensuite un périple en Afrique, participa à la libération de a France et combattit les 15 années suivantes en Indochine et en Algérie.

2016 poursuite du travail de rationalisation de l'armée

«2016 sera une année très particulière avec à la fois la poursuite du travail de rationalisation (des armées) et la non suppression de 1800 effectifs obtenue suite aux attentats de janvier», a-t-on indiqué dans l'entourage du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian.

Au total, 4500 postes, civils et militaires, seront supprimés dans le cadre d'un vaste plan pluriannuel de restructurations mais 6800 autres seront créés pour renforcer l'armée de Terre, en première ligne dans la protection du territoire (opération Sentinelle), ainsi que le renseignement et la cyberdéfense. «On a donc une création nette de 2300 postes. C'est un événement au regard de ce que nous avons vécu depuis dix ans, relativement circonstanciel toutefois car en 2017 nous redeviendrons négatifs», a-t-on ajouté de même source. L'armée va par ailleurs densifier sa présence sur certains sites.

A Mailly-le-Camp,en Champagne-Ardenne, le 5e régiment de dragons, qui abrite le Centre d'entraînement au combat, va être également étoffé d'environ 250 hommes en 2016 dans le cadre de l'expérimentation du programme Scorpion (futurs blindés) de l'armée de Terre.

Côté restructurations, «il n'y aura pas l'an prochain de drame territorial, de grande fermeture» comme à Châlons-en-Champagne où 1000 postes ont été supprimés en 2015, a-t-on souligné au ministère de la Défense. «Le lieu qui va le plus souffrir, à hauteur de 200 postes, c'est Bourogne (Territoire de Belfort)» où une batterie de LRU (lance-roquettes) et une autre de renseignement seront dissoutes au 1er régiment d'artillerie. Cette réduction représente 10% des effectifs militaires totaux (2.000 hommes) dans cette collectivité», a-t-on toutefois relativisé.


La Légion Etrangère s’installe sur le Larzac !

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31 juillet 2015

La rumeur enflait depuis quelques temps. La 13e DBLE (Demi-brigade de la Légion étrangère), actuellement basée aux Emirats Arabes Unis, va regagner la France et s’installer sur le camps militaire du Larzac, après une décision ministérielle officialisée ce vendredi.

Dans un premier temps, 70 légionnaires seraient concernés. 390 autres militaires devraient les rejoindre en 2016. A terme, l’objectif serait d’installer un régiment d’infanterie, soit environ un millier d’hommes, sur le Larzac.

Une réunion de présentation de ce projet aura lieu cet après-midi à l’aire du Viaduc. Vous retrouverez toutes les infos dans le prochain numéro du Journal de Millau.


La Légion dans le Larzac

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Alain Ruello | Le 31/07 à 06:00

 Les légionnaires débarquent dans le Larzac. Dans le cadre des mesures de restructuration de l'armée pour 2016, la 13e demi-brigade de Légion étrangère - la célèbre « 13 » créée en 1940 - va quitter ses quartiers d'Abu Dhabi pour Millau. A l'inverse, Belfort va perdre 200 postes (lance-roquettes et renseignement), mais conservera ses deux régiments (1er RA et 3e RI). Au total, la Défense nationale supprimera 4.500 postes l'an prochain, mais en créera 6.800, car la loi de programmation militaire actualisée prévoit de passer les effectifs de l'armée de terre de 66.000 à 77.000.


Restructurations de l’armée : le Territoire de Belfort touché

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Le 30/07/2015

Le site de Bourogne pourrait perdre 200 postes. Archives L'Alsace
Le site de Bourogne pourrait perdre 200 postes. Archives L'Alsace

 

La Légion étrangère va s’installer sur le plateau du Larzac, enjeu d’une bataille homérique dans les années 70, alors que le Territoire de Belfort apparait comme le plus touché par les prochaines restructurations dans l’armée, a-t-on appris ce jeudi soir.

«2016 sera une année très particulière avec à la fois la poursuite du travail de rationalisation (des armées) et la non suppression de 1800 effectifs obtenue suite aux attentats de janvier», a-t-on indiqué dans l’entourage du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

Au total, 4500 postes, civils et militaires, seront supprimés dans le cadre d’un vaste plan pluriannuel de restructurations mais 6800 autres seront créés pour renforcer l’armée de Terre, en première ligne dans la protection du territoire (opération Sentinelle), ainsi que le renseignement et la cyberdéfense. «On a donc une création nette de 2300 postes. C’est un événement au regard de ce que nous avons vécu depuis dix ans, relativement circonstanciel toutefois car en 2017 nous redeviendrons "négatifs"», a-t-on ajouté de même source. L’armée va par ailleurs densifier sa présence sur certains sites.

Annonce emblématique, la 13e demi-brigade de la Légion étrangère (DBLE), stationnée pendant 49 ans à Djibouti avant de rejoindre en 2011 les Emirats arabes unis, va prendre ses quartiers sur le camp du Larzac, près de Millau (Aveyron). Ses effectifs (70 actuellement) vont augmenter à 450 hommes dès 2016 puis passer progressivement à un millier. Le choix s’est porté sur la «13e» parce que la Légion recrute plus facilement que d’autres corps d’armée. «On restera strictement dans le périmètre du camp existant», a-t-on toutefois souligné au ministère.

«Pas de drame territorial»

C’est précisément un projet d’extension du camp qui avait déclenché dix ans de contestation en 1971, d’abord d’agriculteurs locaux puis de dizaines de milliers de militants antimilitaristes et anticapitalistes. L’Etat, qui avait finalement abandonné ce projet, loue désormais les terres en question à des paysans, emmenés notamment par José Bové, qui se sont vus prolonger leur bail jusqu’en 2083.

Le pouvoir politique local souhaite «à l’unanimité redensifier le territoire» dans cette zone très rurale, a-t-on également noté. La droite est majoritaire en Aveyron, seule exception dans une région Midi-Pyrénées marquée jusqu’ici à gauche.

Le camp du Larzac (3000 hectares) abrite depuis 1985 le Centre d’entraînement de l’infanterie au tir opérationnel (CEITO), qui sera transféré progressivement vers d’autres camps.

La 13e DBLE, créée à Sidi-Bel Abbés (Algérie) en février 1940, s’illustra dès mai 1940 en Norvège, où elle s’empara de Narvik. Premier embryon des Forces Françaises Libres, elle entama ensuite un périple en Afrique, participa à la libération de la France et combattit les 15 années suivantes en Indochine et en Algérie.

A Mailly-le-Camp (Aube) en Champagne-Ardenne, le 5e régiment de dragons, qui abrite le Centre d’entraînement au combat, va être également étoffé d’environ 250 hommes en 2016 dans le cadre de l’expérimentation du programme Scorpion (futurs blindés) de l’armée de Terre.

Côté restructurations, «il n’y aura pas l’an prochain de drame territorial, de grande fermeture» comme à Châlons-en-Champagne où 1000 postes ont été supprimés en 2015, a-t-on souligné au ministère de la Défense. «Le lieu qui va le plus souffrir, à hauteur de 200 postes, c’est Bourogne (Territoire de Belfort)», où une batterie de LRU (lance-roquettes) et une autre de renseignement seront dissoutes au 1er régiment d’artillerie. Cette réduction représente 10% des effectifs militaires totaux (2000 hommes) dans cette collectivité, a-t-on toutefois relativisé.


Wattrelos: Francis Bohée conjugue l’histoire locale au présent

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Publié le 30/07/2015 PAR MARJORIE DUPONCHEL

Incollable sur l’histoire de Wattrelos et les hommes qui ont forgé la ville, Francis Bohée dispose d’une mine d’objets et de documents qui l’ont mené parfois à des rencontres étonnantes. Morceaux choisis.

 Francis Bohée invite tous les Wattrelosiens à fouiller leurs archives pour partager avec le public des morceaux d’histoire locale. Francis Bohée invite tous les Wattrelosiens à fouiller leurs archives pour partager avec le public des morceaux d’histoire locale.

Son fanion de la célèbre finale de la Coupe de France de 1933 (entre l’Excelsior et le Racing Roubaix) lui a valu une invitation de star avec avion privé dans la propriété et le musée de Louis Nicollin à Montpellier. « Dans les brocantes ou chez Emmaüs, on trouve des trésors ! relève l’historien. J’ai aussi investi dans un détecteur de métaux avec lequel j’ai par exemple retrouvé à Beaulieu un bouton d’uniforme militaire du Ier Emprire frappé de l’aigle de Bonaparte. » Il a aussi découvert des balles qui datent de la Première Guerre mondiale.

Des histoires d’hommes

La passion pour l’histoire locale de Francis Bohée va aussi le mener à sortir de l’ombre des Wattrelosiens que l’on croyait ordinaires et qui ont pourtant été des héros de la Résistance, comme Angèle Malfait, créatrice de la branche wattrelosienne du réseau Sylvestre-Farmer. Elle lui a raconté toute son histoire étonnante un an avant sa mort en 1999. « Je pense aussi à ce petit mot glissé dans la boîte aux lettres du musée par un membre de la famille du Lieutenant Dubocage, après la parution d’un article réalisé avec les renseignements que j’avais sur lui et ses actes dans la Résistance. Ses remerciements étaient très émouvants… »

Des rencontres liées à ses recherches, Francis ne les compte plus. Certaines sont bien ancrées dans sa mémoire : « Suite à un article sur le légionnaire Roger Six, j’ai été invité à la caserne Kléber de Lille lors d’une manifestation officielle de la Légion. Les civils ne sont pas souvent présents ! » L’historien passe rarement une semaine sans qu’on lui demande un renseignement, à Wattrelos ou plus loin : « Un jour, la Gendarmerie nationale m’a contacté pour avoir plus d’informations sur Charles Castermant », se souvient-il. Grâce à lui, le livret édité en hommage aux gendarmes morts en Résistance compte une double page sur le Wattrelosien qui a donné son nom à l’artère principale du Crétinier.

Les recherches et découvertes de Francis Bohée, qui ont fait beaucoup dans la valorisation de Wattrelos et de ses habitants, n’ont jamais fait l’objet d’une exposition à Wattrelos. On a envie de dire : c’est pour quand ?

Une bourse aux vieux papiers en septembre

Livrets de travail, images pieuses, plaques de vélo... Tous ces vieux souvenirs peuvent intéresser des collectionneurs.
Peut-être conservez-vous dans vos caves et greniers des documents précieux sans le savoir. Pour faire prendre l’air à ces vestiges qui racontent l’histoire locale, le musée des Arts et Traditions populaires de Wattrelos propose une bourse aux vieux papiers à l’occasion de sa fête annuelle. Francis Bohée, président des Amis du Musée, sortira pour l’occasion des morceaux de choix, comme ce livret d’ouvrier datant de 1866 et portant la signature de Denis Pollet, maire de Wattrelos de l’époque, et le sceau bonapartiste à l’aigle royal. « Ce document était obligatoire à cette époque, indique l’historien. Il retraçait toute la carrière des ouvriers du textile. »

Il présentera aussi des cartes d’identité des années 1930 ou encore des cartes de transport de l’Électrique Lille-Roubaix-Tourcoing (tramway), valable uniquement pour le trajet domicile-travail des ouvriers. Des images pieuses de la fin du XIXe, des menus du restaurant La Broche de Fer, des cartes de brasseur, des plaques de vélo… il y a aussi tout cela dans la collection de Francis Bohée. Alors, pour échanger ou vendre vos trésors, c’est au musée que ça se passe.

Renseignements au musée, 96 rue François-Mériaux ou au 0320815950.


Frères ennemis à la Chauvinerie

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30/07/2015

Pour le centenaire de la Première Guerre mondiale, Gérard Simmat et Jean-Marie Augustin nous font vivre Poitiers en 1915. Deux frères se retrouvent, l'un Français, l'autre Allemand...

Le camp de La Chauvinerie a été, ces jours derniers, le théâtre d'une scène romanesque liée aux circonstances de la guerre. M. K., adjudant au 125e d'infanterie, est né en Allemagne et a servi dans les rangs de la Légion étrangère avant de rejoindre le régiment poitevin. Blessé au front, il est revenu à Poitiers pour travailler au dépôt. Alors qu'il commandait une corvée composée de soldats français au camp de La Chauvinerie, il s'est trouvé en contact avec une corvée de prisonniers sous les ordres d'un de leurs adjudants.

Né en Allemagne et devenu adjudant français

Trouvant que le sous-officier teuton n'avait pas pris une attitude suffisamment polie à son égard, l'adjudant français lui en fit l'observation. L'Allemand lui répliqua qu'étant lui aussi adjudant, il ne lui devait aucun honneur.

Devant une telle attitude, M. K. se fâcha et demanda son nom à son interlocuteur afin de le faire réprimander. Grande fut l'émotion de l'adjudant français en entendant l'Allemand lui donner le même nom que le sien. Saisi d'un pressentiment, il lui demanda alors les noms de son pays, de son père, de sa mère et d'autres membres de sa famille. L'adjudant teuton obéit; il nomma tout le monde en déclarant que l'un de ses frères était parti depuis longtemps et qu'on ne savait pas ce qu'il était devenu.

« Eh bien! Celui-là, c'est moi! », s'écria l'adjudant français.

Grades identiques

M. K. venait en effet de retrouver l'un de ses frères, ayant le même grade que lui dans l'armée du Kaiser. L'Avenir de la Vienne, dans son numéro du 27 juillet 1915, ajoute que « les propos échangés entre les deux frères furent plutôt froids et l'on dit même que l'adjudant français passa quelque chose à son frère ».


Retour en force des militaires dans le Larzac

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Publié le 30-07-2015

 

La base militaire du Larzac (Aveyron), dont le projet d'extension avait donné lieu à un mouvement de mobilisation paysanne sans précédent dans les années 1970, va être densifiée dans le cadre du plan de restructuration des armées pour 2016. Située à une quinzaine de kilomètres de Millau, le camp accueille actuellement le centre d'entraînement de l'infanterie au tir opérationnel et devrait voir l'arrivée progressive de la 13e DBLE, la demi-brigade de légion étrangère. /Photo d'archives/REUTERS/Jean-Paul Pélissier (c) Reuters

PARIS (Reuters) - La base militaire du Larzac (Aveyron), dont le projet d'extension avait donné lieu à un mouvement de mobilisation paysanne sans précédent dans les années 1970, va être densifiée dans le cadre du plan de restructuration des armées pour 2016, a-t-on appris jeudi au ministère de la Défense.

"C'est un lieu que nous allons redimensionner avec l'arrivée progressive de la 13e DBLE, la demi-brigade de légion étrangère", actuellement présente aux Emirats arabes unis, a-t-on indiqué.

Située à une quinzaine de kilomètres de Millau, le camp accueille actuellement le centre d'entraînement de l'infanterie au tir opérationnel.

Dans le cadre du processus de restructuration, 390 postes supplémentaires vont être créés pour la DBLE qui compte actuellement 70 hommes. A terme, d'ici trois ans, 1.000 militaires seront déployés sur la base du Larzac.

"Nous restons strictement dans le cadre du périmètre du camp existant, il n'y a pas d'extension", assure-t-on au ministère.

"Il n'y aura pas de remise en cause des AOT (autorisation d'occupation temporaire, pour les pâturages, etc.) existants dans le camp même du Larzac", ajoute-t-on.

Il y a "une unanimité politique locale à Millau et dans l'Aveyron pour redensifier les territoires et les faire vivre un peu plus et nous disposons d'une écoute extrêmement favorable."

En 1971, la décision par Michel Debré, le ministre de la Défense de l'époque, d'étendre le camp militaire du Larzac avait mis le feu aux poudres. Le projet a été combattu par les paysans, rejoints par des jeunes militants et pacifistes, jusqu'en 1981 et l'abandon du projet par François Mitterrand.

En 2013, le bail accordé par l'Etat à la société de gestion collective des paysans installés sur le plateau du Larzac a été prolongé de 2045 à 2083.

LIEU IDÉAL

A l'heure de la montée en puissance de la force opérationnelle terrestre, "le camp du Larzac présentait les qualités sur le plan opérationnel et sur le plan foncier qui faisaient que c'était un lieu idéal pour implanter" la 13e DBLE, souligne-t-on à la Défense.

La densification de la base du Larzac s'inscrit dans le cadre du processus de "rationnalisation" engagé par le gouvernement dans un contexte budgétaire serré.

Malgré la décision de l'exécutif de maintenir 18.500 postes, le mouvement de déflation dans l'armée se poursuit avec 4.500 postes en moins prévus pour l'an prochain. Mais les 6.800 postes engendrés par l'opération Sentinelle et le programme "Au Contact" permettent à la Défense de tirer, pour l'an prochain du moins, son épingle du jeu.

"Cette année 2016 sera marquée par un solde positif de 2.300 postes et par l'absence de drame territorial", dit-on dans l'entourage du ministre de la Défense.

Le territoire de Belfort sera toutefois touché avec la dissolution à Bourogne d'une batterie LRU (lance roquettes unitaire) et une batterie de renseignement de brigades, soit 200 postes.

A l'inverse, 250 militaires rejoindront l'an prochain le camp Mailly (Champagne-Ardenne) pour l'expérimentation du programme Scorpion de modernisation de l'armée de terre.

(Marine Pennetier, édité par Yves Clarisse)


Un millier de légionnaires vont s'installer au camp du Larzac

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Publié le 30/07/2015

Le camp militaire du Larzac se développe avec l'arrivée de la 13e demi-brigade de la légion étrangère d'ici à 2018. Un transfert qui s'inscrit dans le cadre de la refonte de la carte militaire pour 2016.

La centaine de paysans, à l'origine de la lutte du Larzac (1971-1981) contre l'extension du camp militaire du même nom, doit goûter tout le sel de la situation... Dans le cadre de la refonte de la carte militaire, le camp du Larzac va «être densifié», selon l'expression du ministère de la Défense. La 13e demi-brigade de la légion étrangère va en effet être transférée des Émirats arabes unis (EAU) dans les causses du Larzac, soit un millier d'hommes dans les trois ans à venir, dont 300 dès 2016. De quoi relancer le site devenu un centre d'entrainement au tir interarmées (Ceito) avec sa centaine de militaires en poste. Un programme de construction d'infrastructures va être lancé pour accueillir les légionnaires.

Autre mouvement emblématique de la restructuration des armées en 2016, la suppression d'une batterie de lance-roquettes et de renseignements à Belfort, soit 200 postes. Pour autant, la base, QG du premier régiment d'artillerie de l'armée de terre, conserve des forces avec 2000 militaires.

Solde des emplois positif en 2016 dans les armées

Au total, le programme de restructuration des armées pour l'année 2016 se distingue par son solde positif, pour la première fois depuis dix ans. 4500 emplois dont 700 à 800 parmi le personnel civil seront supprimés l'année prochaine mais dans le même temps, les armées créeront 6 800 postes. «C'est une situation exceptionnelle. Dès 2017, le solde redeviendra négatif», précise l'hôtel de Brienne.

2016 reflète deux mouvements. Après des attentats de janvier 2015 à Paris, le gouvernement français a décidé de supprimer moins d'emplois que prévu dans les armées. Outre cette non-déflation d'effectifs, des recrutements ont été décidés, environ 11.000 sur trois ans. L'installation dans la durée de l'opération Sentinel de sécurisation et protection de sites sensibles en France implique que 7000 hommes soient mobilisés en permanence sur le territoire national. Les créations de postes doivent permettre aux forces opérationnelles terrestres (FOT), d'atteindre les 77.000 militaires afin que les effectifs puissent tourner, entre Sentinel, les opérations sur les théâtres extérieurs et les congés.

Par ailleurs, des créations de postes sont également prévues, en 2016, dans les activités de cybersécurité, de renseignement et de protection.


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