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La Légion d'honneur pour Georges Authier

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Publié le 26/05/2015

Georges Authier présente la médaille de la Légion d'honneur qui lui a été décernée le 8 mai dernier./Photo DDM, B. B.
Georges Authier présente la médaille de la Légion d'honneur qui lui a été décernée le 8 mai dernier./Photo DDM, B. B.

Le Quillanais Georges Authier s'est vu décerner, le 8 mai, à Carcassonne, la Légion d'honneur par M. le préfet de l'Aude pour ses actes de bravoure durant la Seconde Guerre mondiale et celle d'Indochine. Georges Authier est né à Quillan le 24 décembre 1925 d'un père natif de Mijanès et d'une mère carcassonnaise. «Ils se sont installés à Quillan pour travailler à la fabrique de chapeaux sise aux Américains», explique-t-il. Après une enfance passée sur les bancs des écoles de Quillan, Georges part travailler à l'âge de 14 ans chez les meubles Jammes : «J'ai ensuite travaillé chez M. Bourrel où, à cette époque, l'on fabriquait des masques à gaz et des semelles en bois», précise-t-il. À 19 ans, en 1944, Georges entre dans le maquis de Salvezines afin d'échapper aux Allemands qui voulaient l'intégrer dans le STO : «J'ai participé à de nombreuses opérations et nous avons fait sauter divers ponts qui étaient des points stratégiques». À la libération de l'Aude, en août 1945, il intègre Rhin et Danube pour achever la libération de la France jusqu'en Allemagne. «En suivant, je suis parti à la guerre d'Indochine. Je n'ai jamais eu de blessures, les balles sont passées à côté! Cette guerre a été très très dure, nous sommes restés encerclés durant 48 jours et nous avons souffert de la faim et du manque d'eau. Nous devons notre salut à la Légion étrangère, basée à 100 km, qui est venue à notre rescousse. Le comble c'est que nous devons notre vie à des Allemands ! Nous avons connu les rizières, la brousse, sans oublier les sangsues et les moustiques, rien ne nous aura été épargné». À la fin de la guerre, Georges rentre à Quillan pour travailler quelque temps chez Jammes et, suite à son mariage, part s'installer à Paris pour suivre sa femme qui travaillait au PTT : «Je l'ai suivie pour travailler chez Renault, nous avons été ensuite à Montpellier et nous sommes rentrés à Quillan à notre retraite». Le général Lebris a déclaré, lors de la remise de la Croix de guerre : «Jeune soldat calme et courageux qui fut un exemple pour ses camarades lors des combats de la défense de Hum».


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