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Béziers : en 2001, Bghioua, jeune de la Devèze, se rêvait en soldat du djihad

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13.01.2015

 

Safir Bghioua, 25 ans, détenait un arsenal de guerre. Jean Farret, chef de cabinet du maire, sera la victime de cette nuit là. D.R.

Le 1er septembre 2001, Safir Bghioua, jeune de la Devèze de 25 ans, partait en guerre à l’'arme lourde dans les rues de Béziers. Il fera une victime, Jean Farret.

Samedi 1er septembre 2001, à quelques jours des attentats du World Trade Center à New York, un jeune de la Devèze, Safir Bghioua, est pris de démence et se lance dans un combat à mort avec la police. Armes de guerre en main, il sème la terreur lors d'une nuit qui s'achève dans le sang. Celui de Jean Farret, chef de cabinet du maire, mais également celui du jeune meurtrier.

Un été à l'étranger  

Quelques mois avant cette tragique histoire, Safir avait parcouru l'Europe, de l'Allemagne à la Macédoine. Il reviendra marqué de ce voyage. "On avait entendu dire qu'il avait buté un mec là-bas", racontera l'un de ses copains de cité.

La police supposera que les armes, qui ont servi à cette attaque, provenaient de ces nombreux périples à l'étranger. Ceci dit, rien n'a pu être démontré au cours de l'affaire, Bghioua emportant avec lui les secrets sur les motivations de ses actes.

Le combat d'une nuit

La Devèze, 23 h 30, le 1er  septembre 2001. "Je vais les niquer ! Allahou Akbar !", clame Safir Bghioua brandissant son arme en tirant et interpellant les habitants du quartier qui appellent la police. Le jeune homme, en embuscade, accueille les forces de l'ordre à coups de lance-roquettes et s'enfuit, peu après, avec son véhicule, à l'aide d'un complice qui était au volant. Cinq heures plus tard, il lancera ce qui s'avérera être son dernier défi. "Envoyez-moi le Raid, je veux finir en beauté !", dit-il aux policiers du commissariat, convenant d'un rendez-vous avec eux au parc des expositions.

Un peu avant 8 h, le 2 septembre, Jean Farret, au volant de sa voiture, est abattu à l'arme de guerre par Safir dont le but était de "tuer du flic". Cet ancien légionnaire, âgé de 72 ans, faisait le plein dans une station-service, un gyrophare sur le toit de son véhicule. 10 h 30, les agents du GIPN attendent le jeune Bghioua, qui arrive kalachnikov en bandoulière et lance-roquettes à la main. Il meurt criblé de balles, comme il l'aurait semble-t-il souhaité, en martyr. "C'est l'acte irrationnel d'un fou meurtrier", déclare le ministre de l'Intérieur socialiste, Daniel Vaillant. C'était, il y a 13 ans.


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aa
 

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