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À Béziers, Robert Ménard refait l’histoire

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Alexandre Fache Lundi, 8 Décembre, 2014
 

Le maire d’extrême droite veut débaptiser la rue du 19-mars-1962 pour honorer l’un 
des militaires putschistes 
d’avril 1961.

Photo : Sylvain Thomas/AFP
À Béziers, Robert Ménard ose tout, c’est même à ça qu’on le reconnaît. Photo : Sylvain Thomas/AFP

À Béziers, Robert Ménard ose tout, c’est même à ça qu’on le reconnaît. Le nouvel édile, plus que jamais soutenu par le Front national, vient d’annoncer son intention de rebaptiser la rue du 19-mars-1962, date des accords d’Évian, en rue du Commandant-Hélie-DeNoix-de-Saint-Marc, l’un des tristement célèbres militaires ayant participé au putsch des généraux visant à faire tomber de Gaulle, en avril 1961. Objectif affiché par Ménard : « Rendre hommage aux combattants de l’Algérie française. »

Car ce n’est pas tant le résistant, déporté à Buchenwald, que le maire de Béziers entend honorer par ce geste, qui doit être validé le 11 décembre, lors du prochain conseil municipal. Mais bien le « soldat splendide de l’Indochine et d’Algérie, qui tint sa parole d’officier légionnaire en tentant de sauver l’Algérie française », comme l’a justifié Ménard en annonçant cette décision « réparatrice », vendredi dernier. « C’est une provocation de plus de la part de ce va-t-en-guerre des mémoires qu’est devenu Robert Ménard », regrette Jean-François Gavoury, président de l’Association nationale pour la protection de la mémoire des victimes de l’OAS. De fait, après la célébration, l’été dernier, du massacre d’Oran du 5 juillet 1962, et un discours prononcé devant une stèle érigée en mémoire de quatre membres fusillés de l’OAS, Robert Ménard ne recule devant rien pour faire parler de lui. La provocation, toutefois, pourrait ne pas rester sans suite.

« Le sous-préfet peut très bien demander au préfet de déférer cette décision devant le tribunal administratif de Montpellier, précise Jean-François Gavoury. Et des personnes s’estimant lésées par ce geste peuvent également saisir cette juridiction. » En 2011, le Conseil d’État avait condamné la mise en place, à Marignane, d’une stèle glorifiant les « combattants de l’Algérie française », jugeant qu’elle était de nature à « entraîner des troubles à l’ordre public ».


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