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L'infanterie de nouvelle génération, qu'est-ce que ça peut bien être ?

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17/10/2014

Pour faire face à l'importance des déflations (3 000 postes dans ce secteur sur la LPM 2014-2019) tout en assumant ses missions (dont la situation opérationnelle de référence, SOR), l'infanterie ou combat débarqué doit impérativement modifier ses structures régimentaires.

Des expérimentations sont en cours depuis l'été et jusqu'à la fin de l'année au 1er régiment de tirailleurs (1er RTir) d'Epinal et au 8e régiment parachutiste d'infanterie de marine (RPIMa) de Castres. Ce qu'on appelle pudiquement des régiments d'infanterie de nouvelle génération...

L'annonce des réorganisations pour 2015 fait état de " l’adaptation capacitaire de l’infanterie avec la transformation du 1er RTir du 8e RPIMa de Castres en régiment d’infanterie de nouvelle génération et la suppression des sections de reconnaissance régimentaire dans l’ensemble des régiments d’infanterie ".

En 2016, il y aura un nouveau modèle de régiment d'infanterie, nous apprend le général Michel-Henri Favre, de la direction des études et de la prospective de l'infanterie, dans Fantassins magazine. En résumé, la clé demeure le combat débarqué en quantité et en qualité, c'est-à-dire pas moins de 10 000 militaires " FELINisés ". La base reste le sous-groupement tactique interarmes (72 nécessaires pour correspondre à la SOR) et la section de combat ne varie pas à 40 hommes.

Il s'agit donc d'étudier la pertinence des appuis " de " et " pour " l'infanterie, nuance-t-on adroitement. L'expérimentation concerne l'évolution de certaines sections spécialisées de l'infanterie et le transfert de la capacité reconnaissance (suppression des sections de reconnaissance régimentaires).

Les deux régiments désignés pour l'expérimentation (1er RTir et 8e RPIMa) travaillent sur une structure de quatre compagnies à trois sections de combat et une compagnie d'appuis regroupant des sections spécialisées (mortiers de 81 mm, tireurs d'élite, groupes anti-chars de moyenne portée et aide à l'engagement débarqué). " Ces appuis, tactiquement, devront renforcer les compagnies d'infanterie au sein d'une section appui à trois groupes spécialisés, constituant ainsi le noyau du SGTIA. "

Ce qui nous fait une compagnie à 139 hommes avec trois sections de combat à 40, une section de commandement et des appuis regroupés en section. Le modèle infanterie serait adopté dès le premier trimestre 2015. 

Cela s'inscrit dans le projet plus global, présenté ici, pour l'armée de terre du nouveau CEMAT, le général Jean-Pierre Bosser.


Traduction

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