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L'Arche de Zoé en appel

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Mercredi 20 Novembre 2013

MARNE. Condamné à six mois de prison avec sursis en première instance, le Marnais Alain Péligat comparaît en appel à partir d’aujourd’hui à Paris.

 Alain Péligat avait tenté de ramener en France 103 orphelins du Darfour, attendus par des familles d’accueil à l’aéroport de Vatry en octobre 2007.

Alain Péligat avait tenté de ramener en France 103 orphelins du Darfour, attendus

par des familles d’accueil à l’aéroport de Vatry en octobre 2007.

« J’avais complètement oublié la date », lance au téléphone Alain Péligat. Désormais installé en Bretagne, à une trentaine de kilomètres de Morlaix, depuis cet été et sa retraite, l’ancien prof du lycée Oehmichen de Châlons-en-Champagne, dans la Marne, sera pourtant bien à la barre de la cour d’appel de Paris à partir de ce matin et jusqu’au 29 novembre. Après le procès en première instance en février dernier, l’affaire de l’Arche de Zoé revient devant la justice, six ans après les faits.

Avec cinq autres bénévoles de l’association Arche de Zoé, Alain Péligat avait tenté de ramener en France 103 orphelins du Darfour, attendus par des familles d’accueil à l’aéroport de Vatry, dans la Marne, en octobre 2007. Sauf que, arrêtés par les autorités tchadiennes avant de décoller, les six membres de l’association furent condamnés par la justice locale à huit ans de travaux forcés. Extradés en France fin 2007, ils sont incarcérés pendant trois mois avant d’être graciés le 31 mars 2008 par le président tchadien. Depuis, c’est la justice française qui instruit cette affaire.

Alain Péligat, condamné à six mois de prison avec sursis pour « tentative d’aide à l’entrée et au séjour irrégulier de mineurs étrangers en France », a fait appel comme les deux principaux prévenus du dossier, Éric Breteau et Émilie Lelouch, condamnés, eux, à trois ans de prison, dont un avec sursis, pour « escroquerie, exercice illicite de l’activité d’intermédiaire à l’adoption » en plus du même chef d’accusation que le Marnais.

« Là, j’y vais par principe. Je n’ai rien fait, je ne vois pas pourquoi j’aurais six mois avec sursis », explique Alain Péligat. Surtout, il espère que « la présence d’Éric et Émilie », absents en première instance, et de leur avocate, M e  Céline Lorenzon, « va changer les choses.

C’est cette avocate qui avait assuré tout prévoir pour l’autorisation d’entrée des enfants sur le territoire français et n’a rien fait. Alors, pourquoi moi, je prends six mois et elle rien du tout ? » s’interroge le Marnais.


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