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Polémique sur la mort d'un légionnaire à Djibouti : au delà des passions 29032010

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29/03/2010

La mort du légionnaire Talas lors d'un exercice à Djibouti, le 5 mars 2008, et l'enquête judiciaire qui s'en suit, suscitent de nombreuses réactions souvent passionnées. Que peut-on en penser ?

1) Un homme est mort et c'est l'essentiel. Un jeune slovaque s'était engagé dans la Légion étrangère et, à ce titre, servait la France. Il est mort bêtement au cours d'un exercice. Ne l'oublions pas. Certains le passent un peu vite par pertes et profits, préférant, par corporatisme, s'indigner du sort d'un jeune officier frais émoulu de Saint-Cyr.

2) Un jeune officier, Méderic Bertaud, voit sa carrière brisée (il a été radié de l'armée de terre) et a connu la prison dans l'attente de son procès. C'est déjà beaucoup. Son comportement a-t-il entrainé la mort du légionnaire ? Nous n'en savons rien et c'est même pour cela qu'il y aura un procès, avec une instruction, des experts et des avocats de part et d'autres ! Laissons la justice trancher. En attendant, une chose est sûre : son comportement n'a pas été honorable. Un officier - c'est en tout cas l'idée qu'on s'en fait -  ne doit pas insulter, frapper et priver d'eau l'un de ses hommes.

3) Ce drame est né de la rencontre de deux hommes, qui n'avaient peut-être pas leur place dans cette section du 2e REP. Tous les témoignages le confirment : Talas n'était pas au niveau, il ne suivait pas. Quand au lieutenant, son comportement n'était pas celui que l'armée de terre attend de ses jeunes chefs de section. Le problème est donc le suivant : que faisaient-ils là tous les deux ? Ce n'est pas remettre en cause l'armée de terre que de s'interroger. Ont-ils été bien sélectionnés, bien formés, bien orientés ? Si l'on répond par l'affirmative, comment expliquer les faits ? Faut-il rejeter l'entière responsabilité sur le lieutenant Bertaud ? Ce serait une autre forme de corporatisme, aussi détestable que la première que d'affirmer : l'institution est par nature innocente et il n'y a que des brebis galeuses.

4) Un journaliste n'est pas un juge. Je donne des éléments sur une affaire dont nous ne nous pouvons espérer avoir tous les éléments que lors du procès. Lorsque nous donnons des informations, nous le faisons avec un seul souci : leur véracité et leur exactitude. Quant à l'effet qu'elles produisent, si on ne peut l'ignorer, il ne devrait jamais dicter la décision de les communiquer ou non.


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