AALEME

Légionnaire toujours...

  • Plein écran
  • Ecran large
  • Ecran étroit
  • Increase font size
  • Default font size
  • Decrease font size

Le légionnaire menacé d'expulsion ne capitule pas 06032010

Envoyer

Publié le samedi 06 mars 2010

Alvaro Freitas da Silva, son amie Elisemène Jouve et sa fille Luna gardent

le sourire. Photo Cyril Hiély.

Hier, il a refusé l'intervention des deux géomètres accompagnant l'huissier

"lls ne m'ont pas présenté de mandat. Il était donc hors de question qu'ils rentrent chez moi!". Hier matin, à l'arrivée de l'huissier accompagné de deux géomètres experts chargés de lui signifier son expulsion (voir notre édition d'hier), Alvaro Freitas da Silva s'est interposé. "Du coup, l'huissier a dit "puisque je ne peux rien faire, je m'en vais", raconte l'ancien légionnaire, pris dans une tourmente financière.

Depuis le 21janvier 2006, date de l'accident de travail dont il a été victime sur un chantier de menuiserie à Carpentras, cet Orangeois, qui habite avec sa meilleure amie Elisemène Jouve et sa fille Luna dans le lotissement des Jardins de la Meyne, se trouve dans une situation qu'il qualifie de désespérée.

Pourtant lourdement handicapé, il n'a toujours pas été déclaré en Invalidité absolue définitive(IAD). Du coup, son assurance n'a toujours pas pris en charge le montant du crédit pour finir de pour payer sa villa. Et comme il ne peut plus travailler, il se retrouve lourdement endetté; une dette telle que sa banque a lancé les procédures pour qu'il soit expulsé... "

"Je me bats pour mes enfants"

"J'ai un crédit de 550€ par mois et après déduction de la pension que je verse à mon ancienne épouse, il ne me reste que 312€, répète-t-il."C'est aberrant! Je risque de me retrouver à la rue alors que j'ai travaillé toute ma vie, que j'ai servi la France dans des combats au Tchad, en Irak, en Yougoslavie et que je suis assuré... Ils font traîner les choses et tardent à reconnaître mon invalidité pour se dispenser de sortir de l'argent". Alors qu'un risque très élevé d'accident vasculaire cérébral a été établi, "on lui met une pression morale intense", estime Elisemène. "Notre vie en ce moment se résume à des monceaux de papiers et à de multiples démarches administratives et médicales. Mais ça n'est jamais fini; il manque toujours un document ou autre chose..."

Très bientôt, l'huissier devrait revenir à la charge. "Mais je continuerai à me battre, assure ce combattant de 43 ans, fort de ses "20 années de service sous le drapeau français. Il conclut : "Si je fais ça, c'est pour mes enfants. C'est pour eux que je me démène. C'est à eux que reviendra cette maison!"

Caroline DENIME ( Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. )


Traduction

aa
 

Visiteurs

mod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_counter
mod_vvisit_counterAujourd'hui5332
mod_vvisit_counterHier2652
mod_vvisit_counterCette semaine12001
mod_vvisit_counterSemaine dernière24288
mod_vvisit_counterCe mois98551
mod_vvisit_counterMois dernier347580
mod_vvisit_counterDepuis le 11/11/0919837980

Qui est en ligne ?

Nous avons 1790 invités en ligne

Statistiques

Membres : 17
Contenu : 14344
Affiche le nombre de clics des articles : 42457443
You are here PRESSE XXI° 2010 Le légionnaire menacé d'expulsion ne capitule pas 06032010