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Carcassonne. Le général Poncet se rebiffe 12112010

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Publié le 12/11/2010

La cérémonie du 11 novembre s'est déroulée dans le calme puis un vent de colère s'est levé avec le général Poncet en réaction au discours de l'UFAC./Photo DDM, Sylvie Leclercq

Le général Henri Poncet s'est dit scandalisé après la lecture du message de l'UFAC. Il a qualifié ce discours de « Munichois. On vient nous expliquer qu'il faut se coucher », a-t-il déclaré

Ciel bleu, uniformes impeccables, public nombreux. La cérémonie du 11 novembre, hier vers 9 heures, place Davilla, s'annonce sous les meilleurs auspices. Toutes les personnalités, civiles et militaires, anciens combattants font face au monument pour rendre hommage aux morts pour la France. Puis le président de l'UFAC, (Union française des associations de combattants et victimes de guerre) Daniel Graechen, lit le message du 11 novembre mais une petite phrase va provoquer la colère du général Poncet (l'ancien patron du 3e RPIMa de 1992 à 1994 aujourd'hui à la retraite). Cette petite phrase en fin message la voici ; « L'UFAC considère que seule la négociation est en mesure d'éviter ou de résoudre les conflits et s'oppose à tout recours aux armes ». Le général Poncet parviendra à maîtriser sa colère jusqu'à la fin de la cérémonie. Puis, n'y tenant plus, il se dirige vers les journalistes.

« On nous demande de baisser notre culotte »

« C'est un discours munichois. Un discours dans lequel on nous demande de nous coucher, de baisser notre culotte », dit-il avec force et émotion dans la voix. « Je suis scandalisé. Si nos soldats en Afghanistan entendent ça… est-ce qu'il faut leur dire de négocier avec les Talibans ? » s'interroge encore le général Poncet. Le vice-président de l'UFAC, Francis Girardin, témoin de la scène intervient à son tour, ignorant que l'homme en civil est le général Poncet. « On se réserve le droit de déposer plainte contre ce monsieur et les propos qu'il vient de tenir. Ce message a été lu auparavant par le Président de la République et par le préfet », explique-t-il. La cérémonie se poursuit et le cortège dans lequel s'est invité le général Poncet se dirige vers le square André-Chénier pour une prise d'armes. « J'ai mes deux grands-pères qui ont été tués à Verdun. Si le général de Gaulle et la 2e DB s'étaient couchés vous savez où nous serions ? Vous connaissez la chanson de Sardou ? Hé bien, c'est là où nous serions ». (NDLR : en Germanie), déclare le général qui ne digère pas du tout ce discours qu'il qualifie encore, « de discours d'abandon. Je rentre de Toulouse où je suis intervenu auprès d'étudiants sur le thème Armée-Nation. Alors quand vous entendez ça… c'est honteux », conclut-il en regagnant les rangs des anciens combattants. Le général Poncet, aujourd'hui à la retraite, n'est plus tenu au droit de réserve et hier, il ne s'est pas privé, de dire ce qu'il pensait. L'affaire devrait rebondir dans le monde des anciens combattants mais aussi dans les rangs de l'armée.


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