Édition du mardi 3 août 2010
Partis le 15 mars dernier pour soutenir la compagnie de génie tournante de la 13e Demi-Brigade de Légion Etrangère (DBLE) basée à Djibouti, la centaine de légionnaires de la 2e compagnie du 1er Régiment étranger de génie est rentrée la semaine dernière au quartier général Rollet.
Chaque année, les légionnaires de Laudun partent assurer les missions de cette compagnie de génie qui est composée tous les quatre mois, alternativement par le 1er Reg et le 2e Reg. Son effectif est d'environ 140 cadres et légionnaires. Ses missions sont propres au génie combat mais peuvent aussi s'inscrire dans le cadre d'actions civilo-militaires.
Les exercices. Durant ces quatre mois, les différentes sections de la compagnie sont loin d'avoir chômé. En effet, outre le travail quotidien,elles ont participé à plusieurs exercices majeurs. Notamment "Amitié 2010", l'exercice annuel des Forces Françaises de Djibouti (FFDJ) qui a permis aux sapeurs de travailler dans leur spécialité. Ou encore l'exercice régimentaire "Beta Orionis", où la compagnie génie - forte d'une section appui et de deux sections de combat - a pleinement appuyé la manoeuvre et le déploiement. L'objectif principal était de construire un poste de combat avancé comme l'on en trouve actuellement en Afghanistan. « Chaque cadre et militaire du rang a pu apprécier la chance unique de pouvoir participer à un tel exercice où tous les savoir-faire génie auront été travaillés : aide au déploiement et appui à la mobilité », explique-t-on au sein de l'État major.
D'autres légionnaires ont réalisé leur camp compagnie, ce qui était l'occasion d'apprécier les progrès réalisés par l'ensemble des personnels à tous les niveaux. Le cycle de préparation et de projection ayant duré neuf mois, il était opportun de clôturer cette période par un exercice.
D'autres légionnaires ont réalisé leur camp compagnie, ce qui était l'occasion d'apprécier les progrès réalisés par l'ensemble des personnels à tous les niveaux. Le cycle de préparation et de projection ayant duré neuf mois, il était opportun de clôturer cette période par un exercice.
Autres réalisations, celles effectuées par les sections Travaux et Appui de la 2 e compagnie. Celles-ci ont respectivement construit une déchèterie dans le village d'Oueah, réaménagé des kilomètres de pistes ou encore édifié un village de combat.
Mais le point d'orgue pour chaque légionnaire passant par la "phalange magnifique", surnom de Djibouti, reste le "Cecap". Pur produit de la "13", le centre a acquis depuis 30 ans, une véritable expertise en termes d'aguerrissement et d'apprentissage des procédés de combat en zone désertique. Les légionnaires laudunois en ont pleinement profité et ont clôturé ce stage avec de très bons résultats et un record du Cecap pour le tir au fusil d'assaut, le FA-MAS 5. Une très bonne préparation avant d'être projeté sur d'autres terres, dans quelques mois.
Mais le point d'orgue pour chaque légionnaire passant par la "phalange magnifique", surnom de Djibouti, reste le "Cecap". Pur produit de la "13", le centre a acquis depuis 30 ans, une véritable expertise en termes d'aguerrissement et d'apprentissage des procédés de combat en zone désertique. Les légionnaires laudunois en ont pleinement profité et ont clôturé ce stage avec de très bons résultats et un record du Cecap pour le tir au fusil d'assaut, le FA-MAS 5. Une très bonne préparation avant d'être projeté sur d'autres terres, dans quelques mois.