Édition du lundi 5 juillet 2010
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Un légionnaire du 1er régiment étranger de Laudun-L’Ardoise, engagé sur le terrain en Afghanistan depuis le mois de juin, est actuellement hospitalisé dans un établissement militaire parisien. Grièvement blessé lors d’une mission vendredi dernier à 13 h, heure locale, il a été rapatrié dès le lendemain en France.
C’est au cours d’une opération civilo-militaire, engagée dans la vallée d’Alassay, que le caporal a été touché. Cette mission devait permettre d’évaluer les besoins en matière de développement du village, situé dans un bastion taliban. C’est au retour de la mission, à 2 km du camp de base situé à Tagab, près de Kâpîssâ - dans l’Est du pays -, que les insurgés ont réussi à piéger les militaires.
Deux compagnies, l’une française, l’autre afghane, évoluaient sur un chemin peu sécurisé. En tête de colonne, le groupe Génie, appartenant à la 3e section de la 3e compagnie du 1er Reg, menait une opération de déminage. Au moment de franchir un petit pont, les soldats ont été pris sous un feu de tirs de roquette et autres armes légères. « L’ensemble du groupe a immédiatement riposté, permettant de neutraliser les insurgés », relate le chef de corps du 1er Reg, le colonel Nachez.
Mais l’un des soldats, touché dans les combats, tombe à l’intérieur de son véhicule, inconscient. « Le chef de section a alors décidé de rentrer au camp. Pendant ce temps, un auxiliaire sanitaire, formé pour apporter les premiers secours au combat, a commencé à soigner le caporal », poursuit le colonel Nachez, estimant que la chaîne militaire s’est avérée efficace à la suite de cet accrochage très violent avec l’ennemi. « Une heure plus tard, le soldat était transporté à Kaboul, avant d’être évacué le lendemain en Falcon 50 vers la France. A 11 h, samedi, il était pris en charge à l’aéroport militaire de Villacoublay ». Vingt-quatre heures seulement s’étaient écoulées depuis les combats.
A midi, toujours samedi, le colonel Nachez accompagnait la famille du blessé à son chevet. C’est un chef de corps très touché, qui a retrouvé l’un de ses hommes, grièvement blessé. « Ce sont mes soldats, mais aussi mes enfants. Il y a plus qu’une relation professionnelle entre eux et moi. Je leur inculque une exemplarité de comportement et je crois pouvoir dire que cela fonctionne. Le caporal touché vendredi dernier devait effectuer son stage de sergent, à son retour d’Afghanistan ».
Malgré les préparations inhérentes aux festivités du 14 juillet, le colonel Nachez s’enquiert régulièrement de l’état de santé du caporal, qui restait hier soir encore dans le coma. Les médecins refusaient de se prononcer sur son pronostic vital. Le chef de corps a également envoyé un message de soutien à ses hommes restés sur le sol afghan. Car dès le lendemain, les missions reprenaient pour les légionnaires du 1er Reg.
C’est au cours d’une opération civilo-militaire, engagée dans la vallée d’Alassay, que le caporal a été touché. Cette mission devait permettre d’évaluer les besoins en matière de développement du village, situé dans un bastion taliban. C’est au retour de la mission, à 2 km du camp de base situé à Tagab, près de Kâpîssâ - dans l’Est du pays -, que les insurgés ont réussi à piéger les militaires.
Deux compagnies, l’une française, l’autre afghane, évoluaient sur un chemin peu sécurisé. En tête de colonne, le groupe Génie, appartenant à la 3e section de la 3e compagnie du 1er Reg, menait une opération de déminage. Au moment de franchir un petit pont, les soldats ont été pris sous un feu de tirs de roquette et autres armes légères. « L’ensemble du groupe a immédiatement riposté, permettant de neutraliser les insurgés », relate le chef de corps du 1er Reg, le colonel Nachez.
Mais l’un des soldats, touché dans les combats, tombe à l’intérieur de son véhicule, inconscient. « Le chef de section a alors décidé de rentrer au camp. Pendant ce temps, un auxiliaire sanitaire, formé pour apporter les premiers secours au combat, a commencé à soigner le caporal », poursuit le colonel Nachez, estimant que la chaîne militaire s’est avérée efficace à la suite de cet accrochage très violent avec l’ennemi. « Une heure plus tard, le soldat était transporté à Kaboul, avant d’être évacué le lendemain en Falcon 50 vers la France. A 11 h, samedi, il était pris en charge à l’aéroport militaire de Villacoublay ». Vingt-quatre heures seulement s’étaient écoulées depuis les combats.
A midi, toujours samedi, le colonel Nachez accompagnait la famille du blessé à son chevet. C’est un chef de corps très touché, qui a retrouvé l’un de ses hommes, grièvement blessé. « Ce sont mes soldats, mais aussi mes enfants. Il y a plus qu’une relation professionnelle entre eux et moi. Je leur inculque une exemplarité de comportement et je crois pouvoir dire que cela fonctionne. Le caporal touché vendredi dernier devait effectuer son stage de sergent, à son retour d’Afghanistan ».
Malgré les préparations inhérentes aux festivités du 14 juillet, le colonel Nachez s’enquiert régulièrement de l’état de santé du caporal, qui restait hier soir encore dans le coma. Les médecins refusaient de se prononcer sur son pronostic vital. Le chef de corps a également envoyé un message de soutien à ses hommes restés sur le sol afghan. Car dès le lendemain, les missions reprenaient pour les légionnaires du 1er Reg.