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Lazare Ponticelli: «oui aux obsèques nationales»

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Publié le 24/01/2008

Lazare Ponticelli, lors d'une cérémonie commémorant l'armistice, le 11 novembre 2006.

Lazare Ponticelli, lors d'une cérémonie commémorant l'armistice, le 11 novembre 2006.

Après avoir longtemps refusé cet hommage, le dernier poilu en vie accepte, mais pose ses conditions.

C'est «au nom de tous ceux qui sont morts, hommes et femmes» avant lui, qu'il a décidé d'accepter les obsèques nationales, rapporte le quotidien Le Parisien. Lazare Ponticelli, dernier poilu survivant de la Grande Guerre, refusait jusque-là cet hommage promis par Jacques Chirac pour le dernier poilu qui disparaîtrait. «Ce serait un affront à ceux qui sont morts oubliés», avait-il expliqué.

Le dernier poilu est donc revenu sur sa décision, mais en posant des conditions. «D'accord si c'est dans la dignité. Pas de tapage important ni de défilé». Surtout, il n'oublie pas ses camarades, «morts dans cette horreur de la guerre», et souhaite «une messe aux Invalides» pour leur rendre hommage.

«Je ne pense qu'à tous mes frères d'armes qui sont tombés. C'est à eux que les honneurs reviennent», insiste-t-il. «Je ne suis que leur humble représentant ayant eu la chance de survivre. Moi je suis passé au travers de la guerre injuste et horrible».

«Que la jeunesse n'oublie pas»

Un autre souhait aussi pour Lazare Ponticelli : «J'espère que la jeunesse d'aujourd'hui n'oubliera pas les combattants des deux guerres qui ont sacrifié leur vie afin qu'elle puisse vivre dans une France libre.»

Lazare Ponticelli, 110 ans, vit dans le Val de Marne, entouré de sa fille et de ses petits-enfants. Soucieux de témoigner, il raconte la guerre de 1914-1918 dans les écoles, ainsi que son parcours. Celui d'un petit Italien parti tout seul de son village natal, au nord de l'Italie, à 9 ans et demi, pour fuir la misère et gagner la France. En 1914, il a 16 ans quand il s'engage dans la Légion étrangère. Un mois de classes et le voilà sur le front du nord-est de la France. Puis il poursuit la guerre en tant que chasseur alpin. Il a retenu une chose de ces années : «Vous tirez sur des pères de famille, c'est complètement idiot la guerre».


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