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Lazare Ponticelli, le dernier poilu

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Publié le 17-03-2008

Lazare Ponticelli, le dernier poilu survivant de la première guerre mondiale, est mort à l'âge de 110 ans. Portrait.

Le 11 novembre dernier, Lazare Ponticelli a, comme tous les ans, rendu hommage à ses camarades morts en 14-18 lors de la commémoration de l'Armistice au Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne), près de Paris.
-Né le 7 décembre 1897, ce Franco-Italien, dont la vie s'apparente à un roman, a toujours tenu à participer à ce qu'il considère comme un devoir: "Pendant la guerre, un camarade m'a dit 'Si je meurs, vous penserez à moi', et je n'ai jamais oublié".

Fier de son histoire

Soucieux de témoigner - ce qu'il a fait en racontant la guerre de 1914-1918 dans les écoles -, Lazare Ponticelli est fier de son parcours. Celui d'un petit Italien parti tout seul de son village natal, près de Bettola (nord de l'Italie), à 9 ans et demi, pour fuir la misère et gagner le "paradis" - la France. Il vit avec sa mère et ses frères à Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne), où réside à l'époque une importante communauté italienne.

"C'est complètement idiot la guerre"

En 1914, il a 16 ans quand il s'engage dans les rangs du 1er Régiment de marche de Sidi-Bel-Abbès (Légion étrangère). Un mois de classes et le voilà au front, "à Soissons, en deuxième ligne", puis en Argonne.
C'est là, en 1915, au fond des tranchées, qu'il sera rattrapé par l'Italie. Comme tous les Italiens engagés dans l'armée française, il doit partir combattre sous le drapeau transalpin après l'entrée en guerre de l'Italie au côté de la France.De l'autre côté de la frontière, qu'il poursuit la guerre, se battant contre les Autrichiens. De ce long conflit, dont il sort indemne excepté une blessure à la joue, il a retenu une chose: "Vous tirez sur des pères de famille, c'est complètement idiot la guerre".

Refus des funérailles nationales


Démobilisé en 1916, il rentre en France en 1921 et lance avec deux de ses frères une entreprise de montage et d'entretien de cheminées d'usine, dont les activités vont s'étendre au secteur du raffinage du pétrole. La société Ponticelli Frères existe toujours et compte 2.000 salariés.
Il est naturalisé Français seulement en 1939. Comme Louis de Cazenave, Lazare Ponticelli a refusé les funérailles nationales promises en 2005 par l'ancien président Jacques Chirac pour le dernier des 8,5 millions de poilus. "Si c'est moi le dernier, je dis non. Ce serait un affront pour les gens qui sont morts sans considération".


Traduction

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