Les tempes grises,
Le légionnaire assis
Contemple la frise,
Du soleil sur la mer, tapit.
Comme allongé,
Par les nuages bordés.
Rayons dans les cieux jetés,
Pour sa couche éclairer..
Là sur le bord
De cette blanche plage,
Le légionnaire semble fort,
Il ne fait pas son âge.
Tant de soleils se sont couchés,
Qu’il a aimé contempler.
Les laissant sans jamais se lasser,
Entre ses paupières se glisser.
Il aimerait un jour d’ été,
Dans la couche du soleil s’ allonger.
Et de pouvoir ainsi profiter
De son éternité.
Les tempes grises,
Le légionnaire assis
Contemple la prise
Du temps sur ses mains et gémit