Il a pour seul amis les images du passé
Ce tout petit homme qu'on a tant délaissé
LÉGION n'as tu rien oublié il était étranger
De son grand âge le dos à peine courbé
Il ne rêve plus de grands voyages
Il n'a que pour lui les pages de son âme
Quelques larmes perlant son si doux visage
Et c'est en vieillissant sur son tragique destin
Qui l'emporte seul vers le temps sur un autre chemin
L'histoire c'est arrêté sur un lointain passé
Panser que ces blessures marchant vers une mort futur
Délivré de ses chaînes emprise du passé
Vivre à en perdre haleine dans cette immensité de peines
De souvenirs enfuis LÉGION il se souvient
Aux creux de sa détresse tu restes sa seule maîtresse
Adieu ses ennemis et vous ses chers amis
Ses peurs et ses faiblesses n'ont plus vie aujourd'hui
Ayant bravé les flots affronté les tempêtes
Gonflé ses grosses veines du venin de la haine
Il a frolé la mort trouvé du réconfort
Sa triste solitude accompagne ses nuits
Toutes ses insomnies ravivent sa mémoire
Au milieu de la nuit relis son livre d'histoire
Qui donne la réponse au mal être de l'oubli
LÉGION te souviens tu de ce fils oublié
De futiles journées la tête en dérision
I l prie de son chapelet en prononçant "LÉGION,LÉGION!!!!!!!
Plus rien ne peut l'atteindre ni rancune ni haine
Doucement il s'éteint vers une mort certaine
De plaintes données de douleurs ébranlées
Sans relâche elle lui donne consciente de son danger
De cette vérité bien laide d'un ancien oublié
LÉGION te souviens tu il était étranger
De larmes tant versées pour l'honneur et la fidélité