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Légionnaire toujours...

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Mot du rédac'chef KB


Mot du rédac'chef KB N° 766

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Legio Patria Nostra

Comme disent certains : “encore un”. Encore un Camerone de passé ! Cette remarque demeure un repère pour tout légionnaire, car, bien souvent, l’homme au képi blanc calque le début de “son” année avec cette date qu’est la commémoration du combat de Camerone. Nous avons vécu un 151e anniversaire qui n’a rien eu à envier au faste de l’an dernier, en tout cas à la Maison mère. La prise d’armes était présidée par le chef d’État-major de l’armée de Terre, le général d’armée Bertrand Ract-Madoux accompagné de neuf chefs d’État-major d’armées de terre étrangères. La présence du Prince Albert II de Monaco fut un honneur pour nous tant elle fut l’expression des liens historiques qui lient la principauté à la Légion, en souvenir de l’engagement du prince Louis II de Monaco en 1914. Pour saluer la thématique du 100e anniversaire du début de la Grande Guerre, une délégation de l’escadrille LaFayette, aux ordres du capitaine Galibert et un détachement des carabiniers du Prince de Monaco, commandé par le lieutenant-colonel Rebaudengo étaient sur les rangs, rehaussant ainsi la très belle prestation des légionnaires du 1er Étranger (MLE, pionniers et troupes) auquel s’était joint le 1er escadron du Royal étranger. Bien sûr, ce 151e anniversaire ne s’est pas déroulé uniquement à Aubagne. Partout dans le monde où une unité, une amicale, voire un ancien se trouve en cette  n de matinée du 30 avril, l’instant se  fige et chacun refait le serment qu’il a fait un jour de servir avec honneur et fidélité en mémoire de ces héroïques combattants du Mexique. Retrouvez dans notre dossier du mois,en images, tous les Camerone dans les régiments étrangers où qu’ils soient et dans les pages FSALE, les Camerone de certaines amicales.

On pouvait aussi voir sur la place d’armes du quartier Viénot, les délégations d’anciens légionnaires, de porte-drapeaux et deux détachements inhabituels, un d’Auriol et l’autre de Puyloubier, deux belles “Maisons” qui fêtent respectivement cette année leur 80e et 60e anniversaire. Quelle belle leçon de solidarité que l’Institution donne en permettant à ses Anciens de continuer à pouvoir vivre dignement après avoir consacré une partie de leur vie au service de la France. Alors soutenons-les, non seulement ils le méritent mais en plus nous le leur devons.

Servir la France n’est pas un vain mot. Alors que le pays s’apprêtait à célébrer la victoire de 1945, nous apprenions ce 8 mai au matin qu’un de nos camarades du 2e REP était tombé au Mali et que deux autres étaient blessés. Le sergent-chef Marcel Kalafut se trouvait dans ce pays pour la deuxième fois en un an. Lors d’une opération, dans la nuit du 7 au 8 mai, au cours d’une infiltration, son véhicule saute sur une mine. Grièvement blessé, il meurt peu après malgré les soins rapidement prodigués. KB revient dans ce numéro sur cette nouvelle perte pour la grande famille Légion. Nous avons une pensée pour sa famille et ses amis et nous n’oublions pas nos deux camarades blessés et les leurs. Sergent-chef Marcel Kalafut, nous ne vous oublierons pas.

Nous n’oublions pas non plus l’adjudant Harold Vormezeele, tombé également au Mali en 2013, dont la mémoire a été récemment de nouveau honorée, puisque la dernière promotion de sous-officiers de Légion porte son nom. Nous y revenons en pages actualités.

Ces engagements que nous connaissons aujourd’hui ne pourraient être tenus sans un entraînement de haut niveau. Dans ce numéro, KB magazine vous propose de découvrir ces nouvelles phases d’entraînement que connaissent toutes nos unités opérationnelles afin de se maintenir en condition. Ainsi, les activités ont été riches ces derniers temps pour les 1er REC, 2e REG, 2e REI, 1er REG, 2e REP et le DLEM dont nous vous présentons en deux parties le terrain de prédilection.

Cet esprit de préparation et d’investissement individuel et collectif précède l’esprit de sacrifice et d’abnégation. Ces repères indispensables se vérifient malheureusement dans les pertes et les blessures et, plus souvent fort heureusement dans des actes de bravoure sans dommage. Ces actes, il nous faut ne pas les oublier. C’est pourquoi, et afin de participer à la mémoire de l’attitude quotidienne de nos légionnaires, KB a entrepris depuis quelques années une recension, la plus exhaustive possible, des attributions de décorations dans son cahier chancellerie. Ce mois-ci, vous y trouverez essentiellement les décorés de Camerone et vous constaterez qu’ils sont nombreux. Nombreux car ils sont pléthores à avoir été récemment engagés sur des théâtres à haut risque. Nombreux parce que toujours volontaires, toujours là pour remplir la mission et toujours prêts au sacrifice suprême. Alors félicitations à nos décorés, et à travers eux, bien sûr à tous leurs compagnons de combat qui portent haut et fier les couleurs de la Légion et de la France, pour le succès de ses armes.


Mot du rédac'chef KB N° 765

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"Tu n'abandonnes jamais ni tes morts ni tes blessés..."

Ils seront trois anciens légionnaires à remonter la Voie Sacrée à Aubagne cette année, à l'occasion du 151e anniversaire du combat de Camerone, en mémoire de ce jour héroïque du 30 avril 1863. Le thème de cette année "Des étrangers au service de la liberté" se confond parfaitement avec le centenaire de la Première Guerre mondiale, conflit au cours duquel près de 6 000 légionnaires sont tombés au Champ d'honneur.

Accompagné du major (er) Cristobal Ponce y Navarro et de l'ex légionnaire Joaquim da Silva, le lieutenant-colonel (er) Zlatko Sabljic portera la main du capitaine Jean Danjou, héros d'un combat inégal qui verra 63 légionnaires résister à 2 000 Mexicains pendant toute une journée, dans l'hacienda du village de Camàron.

La 3e compagnie du Régiment étranger reçoit pour mission d'aller au devant d'un convoi de vivres et de numéraires qui fait route vers Puebla, afin d'éviter une éventuelle attaque ennemie. L'inéluctable se produit au 30 avril matin. Dans une résistance désespérée face à la supériorité numérique des Mexicains, les hommes de Danjou prêtent serment de résister jusqu'à la mort. La compagnie sera anéantie mais le convoi passera. La mission a été remplie jusqu'au bout, avec le respect de la parole donnée. La tradition légionnaire était née.

De ce combat homérique, la Légion étrangère puise le fondement de ses valeurs : le caractère sacré de la mission, la rigueur dans l'exécution, la solidarité et le culte du souvenir.

Ce n'est qu'en 1906 qu'a lieu la première commémoration du combat de Camerone. Elle se fait dans le petit poste de Ta-Lung au Tonkin, dans le nord de l'Indochine française, à l'initiative du lieutenant François, désireux d'apporter une plus grande cohésion à ses légionnaires par l'exaltation du combat de leurs glorieux aînés. Mais c'est le général Rollet qui va faire de cette commémoration une des plus grandes traditions de la Légion étrangère. Pour la célébration du centenaire de la création de la Légion, il choisit le 30 avril et non le 10 mars, date de la naissance de l'Institution. Depuis, Camerone est officiellement commémoré partout où les unités de Légion sont présentes.

Nos trois anciens illustrent parfaitement cet esprit de sacrifice, de solidarité, thème également retenu cette année pour célébrer le 60e anniversaire de la création de l'Institution des invalides de la Légion étrangère à Puyloubier et le 80e anniversaire de la création de la Maison du légionnaire à Auriol, deux structures qui œuvrent au profit de nos anciens. Rappelons également que le Centre d'hébergement et d'accueil de la Légion étrangère (CHALE) de La Ciotat fête ses 70 ans. Enfin, nous fêtons cette année le 40e anniversaire de l'inauguration du Centre des convalescents et des permissionnaires de la Légion étrangère de la Malmousque (CCPLEM).

La Légion étrangère n'abandonne jamais les siens, ni au combat ni dans la vie...

Bon Camerone à tous!


Mot du rédac'chef KB N° 764

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La Musique, une “vieille dame” de la Légion...

Ambassadrice de la Légion, notre Musique, qui regroupe une soixantaine de cadres et légionnaires se produit partout en France et à l’étranger. Elle est un vecteur de communication prestigieux pour l’institution depuis bien des années. Reconnue et appréciée pour ses prestations musicales de qualité dans des registres aussi variés qu’originaux, elle concourt largement au rayonnement de la Légion étrangère, de nos armées et Maison mère, prises d’armes dans les régiments, rencontres sportives, concerts, festivals de musique militaire ou obsèques, la MLE participe à de grands évènements de manière remarquable. L’an dernier, la Musique de la Héros, associé au prestigieux label Deutsche Grammophon. Une reconnaissance méritée pour cette formation musicale que l’on retrouve quelques mois après pour un concert unique "Piaf, une vie en rose et noir" à Paris, rendant hommage à Édith Piaf à l’occasion du 50e anniversaire de sa disparition. Cette année, la MLE poursuit sur sa lancée avec des rendez-au 250e anniversaire de la création du canton de Genève le 31 mai ou encore une prestation à Londres les 11 et 12 juin prochains.

KB vous propose ce mois-ci un dossier complet son histoire, son actualité, le quotidien des ses légionnaires, leur formation, leurs activités, quelques portraits et témoignages... Alors musique Maestro !

La rédaction avait annoncé le mois dernier le lancement dès avril de notre opération de parrainage pour les abonnements de soutien à Képi blanc. Nous en faisons le zoom à nouveau. Soyez nombreux à nous soutenir dans cette initiative originale. Parrainez un proche, un ami, un camarade, un frère...Vous ferez à la fois un geste pour la solidarité légionnaire et pour saluer votre engagement, une médaille “Légion étrangère” vous sera offerte. À vous de jouer maintenant...

À l’approche de Camerone, KB renouvelle comme chaque année ses produits dérivés :porte-clé, étui pour téléphone portable, stylo-stylet...Un nouvel hors-série, “La Légion étrangère aujourd’hui, en images”, vous est proposé en coffret livre-DVD, avec une multitude de photos inédites. Vous trouverez aussi, une nouvelle frappe de l’insigne du magazine Képi blanc, dont une série numérotée en édition limitée. Notre engagement et la volonté de vous satisfaire restent inchangés.


Mot du rédac'chef KB N° 763

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Les parrains de Képi blanc…

Chers abonnés et lecteurs de KB,

L’équipe de rédaction vous présente un nouveau concept qui, je n’en doute pas, vous séduira. Il met en avant ce principe fédérateur, la solidarité à la Légion étrangère, en soutenant comme vous le faites si bien déjà le magazine par le biais de vos abonnements. Une nouvelle possibilité s’offre à vous, devenir parrain de Képi blanc en offrant à une personne de votre choix un abonnement de soutien. Ainsi, vous devenez un ambassadeur de votre magazine en faisant découvrir la Légion étrangère à des nouveaux lecteurs. Pour honorer votre investissement, KB vous offre un cadeau d’exception (voir notre zoom en page 5). Cette opération permettra d’accroître le volume de nos abonnés et donc d’œuvrer au profit de l’entraide Légion. Top départ de cette “aventure” le 2 avril.
Créé en 1999, le 2e Régiment étranger de génie est un régiment de génie combat, héritier des bataillons et compagnies de génie-Légion d’Indochine. Il participe ainsi à la conservation du patrimoine indochinois du 5e REI, le Régiment du Tonkin. Stationné au quartier maréchal Koenig sur le plateau d’Albion, près de Saint-Christol dans le Vaucluse, le 2e REG occupe l’emplacement de l’ancienne base des missiles nucléaires stratégiques. Ses missions au sein de la 27e Brigade d’infanterie de montagne sont l’appui au combat et à la mobilité (déminage, ouverture de parcours...), à la contre-mobilité (interdiction d’itinéraires...) et au déploiement des unités de combat. Le 2e REG détient la particularité d’appuyer les chasseurs alpins partout où ils se déplacent. Tous les légionnaires passent donc les brevets d’alpinistes et de skieurs militaires. Les cadres suivent les stages de qualifications et de chef de détachement à l’École militaire de haute montagne (EMHM) de Chamonix. Le régiment est ainsi spécialisé dans l’ouverture d’itinéraires enneigés, la création d’obstacles en montagne incluant le déclenchement d’avalanches ou encore l’appui au stationnement en altitude de sa brigade. Il compte également dans ses rangs un groupe de commandos montagne spécialisé dans le renseignement opérationnel et l’appui génie des commandos de la brigade. Aujourd’hui, le 2e REG a atteint sa maturité, il est totalement opérationnel et a parfaitement réussi le double pari de sa montée en puissance et de l’intégration de la spécificité du combat en montagne. En presque 15 ans d’existence, il s’est ainsi forgé une belle expérience opérationnelle. Le résultat de l’engagement de ses cadres et légionnaires, notamment en Afghanistan, s’est concrétisé par l’obtention de la croix de la Valeur militaire avec palme, décorant son drapeau depuis le 3 janvier 2012. Une seconde citation a été attribuée au régiment le 20 juin 2013 pour le même théâtre d’opérations, le régiment, depuis cette date, peut porter fièrement la fourragère aux couleurs de la croix de la Valeur militaire.
Dans ce numéro de mars, KB vous présente en détail les missions opérationnelles du 2e REG, un régiment qui, comme la plupart des autres régiments étrangers, entraîne les légionnaires à combattre dans des conditions extrêmes, les amenant à l’excellence.
“Rien n’empêche...”*

Rien n’empêche : La devise du 2e REG vient de l’expression latine “Nihil obstat”, formule employée par la censure ecclésiastique pour autoriser l’impression d’un ouvrage contre lequel aucune objection doctrinale ne peut être retenue. Le “Nihil obstat...” précède “l’imprimatur”.

Mot du rédac'chef KB N° 762

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Saint Antoine le Grand, patron des légionnaires...

C’est une vieille tradition pour toutes les armes de se placer sous le patronage d’un saint. La Légion étrangère a choisi de se placer sous la protection de Saint Antoine le Grand, l’ermite du désert. Les officiers servant à titre étranger ont à cœur de se retrouver à cette occasion le 17 janvier entre anciens et jeunes en activité pour déjeuner ensemble et débattre de l’actualité de la Légion. Ce rituel est devenu une institution et il ne faut pas manquer à l’appel...

Revenons à notre “Patron” des légionnaires. Saint Antoine le Grand est considéré comme le fondateur de l’érémitisme chrétien. Sa vie nous est connue par le récit qu’en a fait Saint Athanase vers 360. Il serait né en 251 et mort en 356, ce qui le fait vivre en tout 105 ans, un record de longévité à l’époque...
De nombreuses représentations du saint nous le montrent accompagné d’un cochon portant une clochette.

Né en Égypte à Qeman et fervent chrétien, dès l’âge de 20 ans il prend l’Évangile à la lettre et distribue tous ses biens aux pauvres, puis part vivre dans le désert en ermite dans un fortin à Pispir. Là, à la manière du Christ, il subit les tentations du Diable, mais si pour le Christ cela ne dure que 40 jours, pour Antoine c’est beaucoup plus long et plus difficile, les démons n’hésitant pas à s’attaquer à sa vie. Mais Antoine résiste à tout et ne se laisse pas abuser par les visions tentatrices qui se multiplient. En 312, il se retire définitivement dans le désert de la Thébaïde sur le mont Qolzum pour y mener une vie d’ermite dans la prière, où il sort finalement vainqueur de ces combats spirituels. Vénéré par de nombreux visiteurs, Antoine leur donne à chaque fois des conseils de sagesse, les invitant à la prière plutôt qu’à la violence.

Il termine sa vie à plus de 100 ans, dans son ermitage auprès de la mer Rouge où se trouve aujourd’hui le monastère copte qui porte son nom.

Saint Antoine jouit d’une grande popularité, devenant le protecteur de nombreuses confréries et métiers. Abnégation, humilité, courage, équilibre et foi caractérisent aussi bien ce saint homme que les valeurs de la Légion. Son caractère de lutteur victorieux dans la vie spirituelle, d’ascète qui vit de manière frustre et dépouillée dans la solitude, d’homme qui a changé de vie pour une nouvelle au service de Dieu, correspond bien à l’image du légionnaire, cet étranger qui a abandonné son passé pour prendre un nouveau départ en s’engageant à la Légion étrangère au service de la France. La vie de Saint Antoine et ses tentations ont inspiré de nombreux artistes, notamment Jérôme Bosch, Pieter Bruegel, Dali, Max Ernst, Matthias Grünewald, Diego Vélasquez. Gustave Flaubert lui a également consacré un récit, “La tentation de saint Antoine”.

“Et par Saint Antoine, Vive la Légion”...

Mot du rédac'chef KB N° 761

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Noël, l’esprit de famille...

Noël représente, pour la Légion étrangère, une moment aussi important que celui de Camerone. Il symbolise ainsi la fête de famille à laquelle nul ne saurait manquer. C’est un instant de rassemblement où les plus jeunes légionnaires se sentent accueillis au sein de leur nouvelle famille que représente l’Institution. Cadres et légionnaires profitent de cet instant magique pour œuvrer collectivement, chacun à son niveau à la réussite de l’ensemble des activités organisées à cette occasion.

Tout commence, par les challenges sportifs relevés comme un défi majeur pour chaque unité, répartissant ses équipes en fonction des types d’épreuves : cross, sport collectif, ou exercices pour le moins musclés : tour de stade avec 2 jerricanes de 20 kilos, 20 développés-couchés de 60kg, voire épreuves ludiques comme le concours de pétanque organisé cette année à la Maison mère et réunissant le commandant d’unité, son adjudant de compagnie et le plus jeune légionnaire…

On poursuit avec la réalisation de crèches qui sont souvent préparées dans le plus grand secret et qui constituent un enjeu de taille avant que les jurys ne les départagent, non sans difficulté.

L’ensemble de ces activités aussi diverses que variées récompensent les meilleurs légionnaires, permettant aussi d’entretenir une saine émulation et une forte cohésion, apanage de notre famille légionnaire.

On continue avec les décorations dans les clubs, à l’ordinaire, dans les mess, en passant par les chambres des légionnaires ; tous ces lieux de vie sont soigneusement décorés, concourant à l’ambiance festive générale.

Enfin, la veillée du 24 décembre, avec le repas pris en commun, les chants et la distribution de cadeaux. Moment de fraternité partagée entre tous, du général, du colonel jusqu’aux légionnaires. Le tout étant ponctué par des sketches minutieusement préparés par les légionnaires, rappelant les évènements de l’année écoulée.

Le Noël légionnaire se poursuit ensuite par l’organisation du réveillon de la Saint-Sylvestre dans certaines unités et les vœux échangés entre catégories. Tout se termine par les Rois où les cadres se retrouvent là aussi dans un fort moment de cohésion, offrant à cette occasion un quartier libre aux légionnaires.

Cette “pause” de Noël est un moment privilégié pour la famille légionnaire qu’il est important de préserver, avant de démarrer une nouvelle année et d’être prêt à remplir les nouvelles missions que devra relever la Légion étrangère, avec succès.

On devine bien derrière ces activités tout le sens du mot cohésion. Cohésion qui est la clé ouvrant la porte de la solidarité, de cette solidarité qui est le ciment de notre communauté. Cette cohésion n’a de sens que si elle est le fruit de l’implication de tous. Dans ce premier numéro de l’année 2014, KB vous présente certains acteurs de cette solidarité qui fait l’unicité de la Légion étrangère. C’est ce qui fait l’exception de la Légion en France, voire dans le monde. Alors restons vigilants et continuons dans ce sens.

Soyons et restons fiers de ce que nous sommes : une famille.


Mot du rédac'chef KB N° 760

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"Mémoire d'hommes..."

"L'année Camerone" se termine au Mexique. Début novembre, le général de division Christophe de Saint Chamas, commandant la Légion étrangère, a accompagné le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian au Mexique, dans le cadre d'une visite officielle. Une dernière cérémonie a eu lieu à Camaron de Tejeda sur les lieux même du combat mythique, il y a 150 ans.

Cette fin d'année est aussi marquée par les cérémonies commémoratives de l'Armistice à la mémoire de nos grands anciens de la Première Guerre mondiale. L'agenda Légion 2014 n'a pas manqué de vous proposer un thème évocateur à cette occasion : "Des étrangers au service de la liberté dans la Grande guerre". Un hommage particulier est ainsi rendu à ces milliers d'engagés volontaires pour la durée de la guerre (EVDG) qui ont rejoint la Légion étrangère dès 1914 pour défendre un pays qui n'était pas le leur : la France. Certains sont devenus célèbres, comme Blaise Cendrars, aux côtés de grands soldats, le sous-lieutenant Max-Emmanuel Mader et de chefs emblématiques, à l'instar du général Paul-Frédéric Rollet. À tout ces parcours exceptionnels, s'ajoute l'épopée du Régiment de Marche de la Légion étrangère, premier régiment de l'Armée française à recevoir la fourragère aux couleurs de la Médaille militaire, le 30 août 1919.

Enfin, Képi blanc propose à ses lecteurs, un nouvel hors-série, "L'uniforme légionnaire en Algérie - 1954-1962". Retour sur l'histoire d'une guerre dont on a peu parlé pendant des années. Plus qu'un catalogue, la rédaction vous offre une rétrospective historique des opérations menées, avec une présentation des régiments Légion de l'époque, des bataillons étrangers parachutistes aux compagnies sahariennes portées, et des photos de qualité.

1863, 1914-1918, 1954-1962, quelles que soient les périodes, Képi blanc aura salué ainsi en 2013, la mémoire de ces hommes qui ont tout donné pour la Légion, pour la patrie, pour notre pays. "Aux légionnaires..."

Chapeau Mariusz !

Notre responsable abonnement, monsieur Mariusz Nowakowski a été primé le 5 octobre dernier par l'association des membres de la Légion d'honneur décorés au péril de leur vie qui lui a remis son "Prix de la fidélité patriotique". Premier légionnaire naturalisé "par le sang versé" suite à ses blessures subies à Sarajevo en 1993. À la réception de ce prix, Mariusz Nowakowski a déclaré : "J'aime mon pays, j'aime la France".

La rédaction de KB salue notre camarade pour ce prix.

Bonne lecture à tous.


Mot du rédac'chef KB N° 759

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"Mon légionnaire..."

Depuis sa création en 1831, la Légion étrangère a toujours été présente, de manière permanente, hors du territoire métropolitain. Elle est aujourd'hui implantée principalement sur trois sites : deux départements d'outre-mer, en Guyane avec le 3e Régiment étranger d'infanterie, à Mayotte avec le DLEM et depuis 2011 aux Émirats arabes unis avec la 13e Demi-brigade de Légion étrangère, dans le cadre des accords de défense avec la France. Depuis son départ de Djibouti, la 13e DBLE est devenue la composante Terre de l'implantation militaire française aux Émirats arabes unis (IMFEAU), installée au Zayed Military Camp, dans le désert d'Arabie. Képi blanc consacre dans ce numéro un tour d'horizon des unités Légion basées hors métropole. La Légion est partout, aussi bien en tant que force d'intervention projetable sur les théâtres d'opérations extérieures, qu'à travers ces implantations outre-mer et à l'étranger, en tant que force de souveraineté et de coopération.

Ce mois-ci Képi blanc honore la mémoire d'Édith Piaf. À l'occasion des célébrations des 50 ans de sa disparition, la Musique de la Légion étrangère a accompagné la chanteuse Nathalie Lermitte à Paris le 13 octobre, pour une représentation unique du spectacle "Piaf, une vie en rose et noir". Cette biographie musicale raconte le destin unique de la "Môme", fille d'un acrobate des rues, née boulevard de Belleville, passée de la misère à la gloire. Ce spectacle a rendu un bel hommage, à celle qui "aimait chanter la vie au bord des larmes", une femme qui vivait intensément chaque seconde d'une existence qu'elle savait courte. La Musique de la Légion étrangère, dernièrement distinguée par un disque d'or pour son album "Héros" du prestigieux label Deutsche Grammophon a une nouvelle fois conquis un public ravi. La chanson emblématique d’Édith Piaf, "Mon légionnaire" illustre parfaitement ce thème romantique de la femme amoureuse d'un légionnaire mystérieux qui, après une nuit d'amour, refuse de lui donner son nom. Cette représentation symbolise toujours, à la fois la "Môme Piaf" et le mythe Légion...

"J'rêvais pourtant que le destin
Me ramèn'rait un beau matin
Mon légionnaire,
Qu'on s'en irait seuls tous les deux
Dans quelque pays merveilleux
Plein de lumière !"

Bonne lecture à tous.


Mot du rédac'chef KB N° 758

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Hommage au courage présent et passé...

Avec la fin de la période estivale s'achèvent les dernières passations de commandement régimentaires au 3e REI, à la 13e DBLE et au DLEM, ainsi que dans les unités élémentaires. Place à présent à l'opérationnel, avec le "GTIA Légion" toujours engagé au Mali dans le cadre de l'opération Serval. KB consacre ce mois-ci un dossier complet sur les dernières opérations menées aux frontières du Sahara où sont engagés les légionnaires du 2e REI, du 1er REC et du 1er REG, renforcés d'éléments du 2e REG, du 1er RE et du 4e RE.

Dans le cadre de la préparation opérationnelle, un focus présente également l'instruction sur le tir de combat (IST-C). Depuis 2004, cette nouvelle méthode pédagogique a pour but d'apprendre aux militaires à vivre avec leur arme et à en maîtriser l'usage le moment venu. L'adoption de cette méthode vise à améliorer l'efficacité au tir à l'arme de dotation, tout en augmentant la sécurité du personnel, tant à l'instruction qu'en opérations et au combat.

Képi blanc salue la mémoire d'un officier de Légion, le commandant Hélie Denoix de Saint Marc, légende du monde combattant, qui a fait son dernier voyage le 26 août dernier, au lendemain du 69e anniversaire de la Libération de Paris, lui qui s'était engagé à 19 ans dans la Résistance. Porté par des légionnaires, son cercueil recouvert du drapeau tricolore a quitté la place Saint-Jean à Lyon, devant plus de 1 000 personnes venues lui rendre hommage.

Une vie complexe au destin exceptionnel : des camps de concentration de Buchenwald à son arrivée à la Légion étrangère, de l'Indochine à l'Algérie, du silence à l'écriture. Il était l'homme qui incarnait la grandeur et la servitude de la vie militaire. Un soldat qui, en quelques livres devint un écrivain primé et reconnu. Il savait relater dans ses récits des faits d'armes oubliés, et mettre en avant des "héros anonymes, des sans grade" pour reprendre l'expression chère à Erwan Bergot. Ses mémoires, "Les Champs de braise", incarnaient parfaitement les valeurs de l'armée. "Tu as préféré l'honneur aux honneurs", témoignaient ses quatre filles en sa mémoire.

Bonne lecture à tous.


Mot du rédac'chef KB N° 757

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Reconnaissance de la Nation...

Le 14 juillet 1939, pour la première fois, les légionnaires défilent à Paris coiffés du képi blanc, ils rejoignent dans la légende leurs aînés du RMLE qui avaient descendu les Champs-Élysées lors du défilé de la victoire en 1919. 700 officiers, sous-officiers et soldats de la Légion étrangère arrivent à Paris le 12 juillet et s'installent à la caserne de Reuilly. Le 14 juillet sous les ordres du colonel Robert, futur chef de corps du 11e REI, le drapeau du 1er Étranger, les sapeurs, la Musique et les compagnies descendent les Champs-Élysées sous les acclamations de la foule.

On retrouve cette même ferveur du public pour le cinquantenaire du défilé du 14 juillet en 1989, la Légion étrangère, alors emmenée par le général Raymond Le Corre, COM.LE (1988-1992) était bien représentée avec la participation de 7 emblèmes des régiments Légion.

Pour les 150 ans du combat de Camerone, la Légion étrangère a réitéré cette année un dispositif conséquent pour sa participation au défilé du 14 juillet. Ils étaient plus de 450 officiers, sous-officiers et légionnaires à descendre la plus belle avenue du monde, avec à leur tête, le général commandant la Légion étrangère. Les applaudissements n'ont pas manqué au passage des képis blancs.

En parallèle des cérémonies de la fête nationale, la Légion a été mise à l'honneur, par trois de ses régiments. Le 20 juin, le 2e REG a reçu une deuxième citation à l'ordre de l'armée pour sa participation aux opérations en Afghanistan et devient le premier régiment de la Légion étrangère à arborer la fourragère aux couleurs de la croix de la Valeur militaire.

Le 11 juillet dans la cour des Invalides, le 2e REP a, lui aussi, été cité à l'ordre de l'armée pour la deuxième fois au titre de l'opération Pamir en Afghanistan, il porte désormais deux fourragères.

Enfin, le même jour, l'étendard du 1er REC recevait la croix de la Valeur militaire pour son intervention au Tchad dans le cadre de l'opération Tacaud en 1978. Ces récompenses viennent marquer la reconnaissance de la Nation pour les divers engagements des régiments de Légion au service de la France, elles soulignent aussi les sacrifices consentis par les légionnaires au cours de ces opérations.

Bonne lecture à tous

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