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Association de soutien à l’armée française

18, rue de VEZELAY
75008 PARIS
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www.asafrance.fr

« Ne pas subir »

(Maréchal Jean de Lattre de Tassigny)

Lettre de l’ASAF 17/08

« Le terrorisme ne connaît pas la pause estivale ! »

 

 

 

L’armée, cible prioritaire des terroristes

L’attaque menée il y a quelques jours, à Levallois-Perret, contre des soldats de l’opération Sentinelle, par un ressortissant algérien, vivant en France, confirme s’il en était besoin, que notre pays demeure, plus que jamais, une cible privilégiée. Il est attaqué par des islamistes inspirés et soutenus par des organisations non étatiques qui ont déclenché une véritable guérilla urbaine obligeant nos autorités à imposer et mettre en œuvre des mesures de protection de plus en plus contraignantes. 
Après avoir conduit des actions meurtrières de masse contre la population civile (Bataclan), ces islamistes mènent désormais, souvent seuls, des actions ciblées contre les forces armées, les forces de police et de gendarmerie, institutions régaliennes, chargées d’assurer la défense de la Nation, la protection de la population et de faire respecter la loi.

Cinquième colonne ?

La France est donc bien en guerre, même si la forme qu’elle revêt aujourd’hui ne ressemble guère à celle des deux guerres mondiales. Chaque guerre revêt des caractères propres, fixe des buts spécifiques, suit un déroulement et des modes d’action qui évoluent sans cesse ; la guerre de 1940 fut précédée en France par « la drôle de guerre » et se termina avec l’emploi de l’arme atomique !

Affirmer, par ailleurs, qu’il n’y a pas eu et qu’il n’y a pas de 5e colonne en France comme l’a écrit l’ancien ministre de la Défense, dans son livre Qui est l’ennemi ? est faux et dangereux.

En effet, sur le plan historique d’abord, la France a hélas toujours hébergé et nourri sur son sol des Français ou des étrangers combattant avec ses ennemis. Pour ne parler que des trois derniers conflits, il y eut durant la guerre d’Algérie les « porteurs de valises » qui assurèrent le soutien des terroristes du FLN ; lors du conflit indochinois, ce furent les communistes staliniens, amis de Boudarel, universitaire français et commissaire politique au service des tortionnaires des camps du Viet Minh ; durant la Deuxième Guerre mondiale, il y eut les collaborateurs de la Gestapo qui traquèrent et torturèrent les résistants français.

Cette erreur historique est dangereuse car, en refusant de regarder la réalité des faits actuels, elle rend difficile l’analyse des causes de la haine qui habite ces terroristes et perturbe la mise en œuvre de mesures efficaces pour les neutraliser.

Réorienter l’action des armées sur le territoire national

Affirmer que nous sommes en guerre exige d’en tirer toutes les conséquences d’autant que ceux qui la mènent vivent au milieu de la population, agissent en civil, et bénéficient de soutiens logistiques et financiers nombreux et puissants.

Nos adversaires ne sont pas des soldats - encore moins des commandos - qui pourraient bénéficier des conventions de Genève, mais de vulgaires tueurs, lâches et au comportement suicidaire qu’il faut «neutraliser» au plus tôt.

A cet égard, il ne peut être question de retirer nos soldats du territoire national au prétexte qu’ils sont devenus les cibles prioritaires des terroristes. Ce serait un succès facile, au moins psychologique pour ces tueurs, alors que ces cibles en uniforme participent, de fait, à la protection de la population en se substituant aux civils non armés et sans gilets pare-balles. S’il existe des forces capables de réagir avec efficacité à une attaque surprise, ce ne sont ni la population civile très vulnérable, ni les forces de sécurité « de proximité » généralement moins entraînées, mais les unités militaires de Sentinelle.

Encore faut-il que nos soldats soient déployés pour remplir des missions complémentaires, mais distinctes, de celles des forces de sécurité intérieure et conformes à leurs capacités. Elles doivent agir autrement, en anticipation des attaques et développer des modes d’action préventifs créant l’insécurité chez l’adversaire. Ces modes d’action sont à inventer, à expérimenter et à adapter sans tabou. Il faut sortir d’une posture exclusivement défensive si nous voulons gagner cette guerre.

Mettre en œuvre une stratégie globale dans la durée

Dans ce conflit, il s’agit d’abord de s’attaquer à l’ennemi d’aujourd’hui, immédiat et prêt à agir. Il faut le rechercher, identifier ses réseaux, le neutraliser et exercer une pression dissuasive très forte sur ses éventuels sympathisants. Mais il faut simultanément agir sur les populations sensibles, dans les écoles et dans la vie quotidienne auprès des parents, pour éviter que les enfants et adolescents ne deviennent l’ennemi de demain.

Pour éradiquer définitivement cette menace mortelle, nous devons non seulement identifier et désigner l’ennemi afin de mobiliser toute la Nation , mais aussi mettre en œuvre une stratégie globale comprenant une stratégie policière et militaire (bouclage, fouille de quartiers, d’immeubles, contrôle de points clefs, surveillance de personnes,…), et une stratégie pour chacun des différents ministères concernés par cette guerre, en particulier ceux de l’Education et de la Justice.

Renforcer les institutions régaliennes et la cohésion des Français

Il s’agit enfin pour les responsables politiques d’éviter tout signe susceptible de décrédibiliser la France et ses institutions régaliennes en particulier les armées et les forces de sécurité intérieure.

Ainsi, la réduction de 850 millions € des ressources prévues pour les armées en 2017 est-elle un signal de faiblesse donné à nos adversaires. Elle est perçue comme une baisse de l’effort de Défense en pleine « guerre ».  De surcroît, la démission du chef d’état-major des Armées est considérée à juste titre comme une perte de crédibilité du chef de l’Etat, chef des Armées, et une fragilisation générale de notre armée.

Les mois à venir pourraient voir se multiplier les actions terroristes sur le territoire national dans des formes nouvelles. L’Etat doit organiser la Nation pour gagner cette guerre qui s’annonce longue et difficile. Pour vaincre, les Français ne doivent pas seulement proclamer les « valeurs républicaines » mais surtout retrouver la confiance, faire preuve de courage dans le quotidien et montrer une détermination sans faille dans ce combat permanent pour la liberté.

La REDACTION
www.asafrance.fr


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