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2017




Mayotte: Le cimetière militaire de Pamandzi profané

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http://www.zinfos974.com

Lundi 13 Février 2017

 

Le carré militaire du cimetière de Pamandzi a été la cible de dégradations selon le Journal de Mayotte. Une plaque a été rayée, des parterres de fleurs détruits et les lettres "Legion Patria Nostra", devise de la légion étrangère du monument  ont été arrachées.

Une plainte a été déposée à la Brigade de Pamandzi selon la gendarmerie nationale.


Vescovato : Une plaque commémorative pour ne pas oublier André Orsini, victime du crash du mont Garbi

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Rédigé par le Dimanche 12 Février 2017

 

Il y a 35 ans, un avion s’écrasait sur le Mont Garbi à Djibouti avec 36 personnes dont 29 militaires du 2ème REP de Calvi . Le caporal André Orsini, né le 2 février 1958 à Bastia, figurait parmi les victimes. Enfant du village de Vescovato, un hommage posthume lui a été consacré samedi par sa famille et ses amis mais aussi par les autorités civiles, militaires et religieuses. Une plaque commémorative a été posée près du monument aux morts de la commune lors d’une cérémonie présidée par le sous-préfet de Corte, Sébastien Cecchi, le colonel Jean de Monicault et par le maire, Benoît Bruzi.

Vescovato : Une plaque commémorative pour ne pas oublier André Orsini, victime du crash du mont Garbi

André Orsini s’engage à l’âge de 18 ans dans l’Armée de Terre pour servir au 8ème Régiment de Parachutistes d’Infanterie de Marine à Castres. A l’issue de son premier contrat, il retourne à la vie civile. Mais cette période sera de courte durée. En octobre 1979, il s’engage pour 5 ans dans la légion étrangère. Après ses classes, il demeure quelques temps à Castelnaudary, avant de rejoindre le prestigieux 2ème Régiment Etranger de Parachutistes à Calvi où il est affecté à la 4ème compagnie de combat.

Vescovato : Une plaque commémorative pour ne pas oublier André Orsini, victime du crash du mont Garbi

C’est lors d’un séjour sur le territoire de la République de Djibouti qu’il trouva la mort lors d’une manœuvre aéroportée.


Ils étaient nombreux ce samedi matin à se recueillir en hommage à André Orsini mais aussi pour l'ensemble des soldats morts pour la France qui se sont engagés, dès leur plus jeune âge, au service de la Nation.

Vescovato : Une plaque commémorative pour ne pas oublier André Orsini, victime du crash du mont Garbi


Une approche théâtrale qui pénalise un chef d'oeuvre

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Par Maurice Salles | dim 12 Février 2017

 

Rossini pourrait-il avoir composé Semiramide dans le dessein de faire œuvre politique, dans une réflexion sur les luttes pour le pouvoir mettant aux prises la caste religieuse et la caste militaire ? A cette question quiconque connaissant un tant soit peu l’opéra et la vie du compositeur ne répondrait que par un sourire ou un haussement d’épaules. Pourtant c’est la piste que semblent avoir suivie aussi bien la dramaturgie de Daniel Menne que la mise en scène de David Alden. Sans modifier substantiellement la trame, ils y impriment leur empreinte, sans convaincre. D’entrée ils introduisent la confusion en faisant de la statue gigantesque qui devrait représenter Bâal, le dieu principal des Babyloniens, une effigie du défunt roi, et l’hommage des Indiens à la divinité de leurs hôtes semble, au-delà du protocole des visites officielles, une adhésion au culte de la personnalité au cœur des régimes totalitaires. De même, au dénouement, alors que le fidèle Oroe exulte car il a accompli sa mission, les méchants enfin punis et le prince héritier rétabli dans ses droits, on le voit ici s’ouvrir les veines. Entretemps les satrapes, c’est-à-dire les administrateurs sur lesquels Assur s’appuie pour contrôler le royaume sont mystérieusement devenus un régiment de la Légion étrangère. Quant à Azema, elle est bien un enjeu, ce qui peut justifier l’option d’en faire une poupée incapable de se mouvoir seule, mais pourquoi ceux qui la manipulent ne sont-ils pas liés de façon évidente à la reine ? Autant d’idées dont la pertinence et la cohérence ne nous ont pas ébloui, et d’autres qui nous ont laissé interdit, comme celle de placer les personnages comme des pièces de musée – ou d’un jeu d’échecs ? – pour le final du premier acte.

La substance de l’œuvre découle d’un meurtre ancien, comme dans Œdipe Roi. On peut trouver judicieuse l’idée de la statue gigantesque du souverain, que Semiramide, en veuve inconsolable, aurait élevée à sa mémoire. Cela pose néanmoins deux problèmes : le premier est qu’on peut penser aussi que cette effigie a été érigée du vivant du roi, et du coup sa figure de martyre est brouillée par celle d’un dictateur. Le deuxième découle du premier : nous avons aujourd’hui accès à un flux continu d’images provenant directement et en temps réel de situations réelles, même très éloignées. Comme ce qui est montré sur la scène – une statue dérivée de celles de Lénine indiquant l’horizon et la foule hétérogène visitant le mausolée -  ressemble à ces images d’actualités nous ne pouvons faire autrement que de nous y référer. Or aucune des œuvres de Rossini ne veut être l’écho d’une réalité contemporaine, même s’il a pu arriver, pour Le Siège de Corinthe, que la fiction semble rejoindre l’actualité. Comme son principal décorateur Sanquirico il s’adresse avant tout à l’imagination du spectateur. Dans les décors de Paul Steinberg, d’une architecture froide et impersonnelle sans lien perceptible avec une tradition, la mise en scène semble, les costumes de Buki Shiff aidant, constituer un reportage récent sur un état d’Asie centrale, les photographies du couple des souverains tendant à évoquer celles du Shah Pahlévi et de son épouse, dont Semiramide porte une des tiares de diamants. Ces allusions à un réel connu de nous s’adressent à notre mémoire, non à notre imagination, et cela nous semble une méprise profonde sur l’art du compositeur et de son librettiste.

En effet, si le personnage de Sémiramis a inspiré Rossi et Rossini, c’est par sa légende qui en fait un personnage d’exception, un « objet » littéraire de premier ordre. Relisant Voltaire, considéré alors comme l’héritier de Racine dont il a fait un « classique » dans Le siècle de Louis XIV, à la lumière de Shakespeare -  déjà source d’Otello – le librettiste et le compositeur trouvent en cette reine sulfureuse un personnage aux dimensions d’Armida ou d’Ermione. En elle se profilent la mère d’Hamlet et celle d’Œdipe alliées à la passion de Phèdre, et l’hallucination d’Assur évoque celle de Macbeth. Ces « beaux » monstres portés à la scène ont été des succès ; pourquoi pas Sémiramis ? La lutte pour le pouvoir est ici secondaire, le spectacle, c’est l’affrontement des passions individuelles qui le crée, comme chez Racine. Mais même ces scènes sont, paradoxalement, affadies par le traitement : briser des cadres contenant des photographies nous semble dérisoire, quand les accents de la musique et de la voix contiennent toute la passion. On nous objectera qu’un spectacle doit montrer ; mais moins il montre et plus on se concentre sur l’essentiel, musique et paroles sans lesquelles il n’aurait pas lieu d’être. Car à vouloir dé-montrer, par exemple la violence physique du rapport entre les anciens amants Semiramide et Assur, la mise en scène n’évite pas toujours la faille du réalisme et contraint les interprètes aux limites du vérisme quand l’écriture vocale est aux antipodes ! Quant à l’usage de vidéos ou de danses en contrepoint du chant, il suffira de dire qu’il perturbe la perception du chant pour en apprécier le bien-fondé.

Alex Esposito (Assur) Joyce DiDonato (Semiramide) et Arsace (Daniela Barcellona) ©W.Hösl

Nous avons assez dit pourquoi cette conception nous laisse réticent pour en venir à l’essentiel, la réussite d’une exécution musicale et vocale de premier ordre, à commencer par celle des forces de la maison. Si le premier chœur nous semble inutilement fort, moins exultant que martial, toutes les autres interventions seront marquées par une cohésion, une précision et une musicalité délectables. Dans la fosse la qualité des pupitres est une évidence qui ne se dément pas ; sur le plan sonore, la générosité nous semble parfois un peu excessive, surtout au premier acte, car le second sera une merveille d’équilibre. Sans doute Rossini a-t-il, même en écrivant pour La Fenice, favorisé les cuivres et les percussions comme il avait pu le faire au San Carlo, mais les instruments de son époque avaient-ils la puissance des nôtres ? Quoi qu’il en soit cette impression d’une discontinuité dans l’écriture, réception auditive probablement influencée par le spectacle qui brouille notre claire perception de l’architecture - disparaît totalement après l’entracte, où l’on savoure sans à-coups le flux musical, soulevé par sa fougue ou bercé par ses langueurs, et nous retrouvons dans la direction de Michele Mariotti la maîtrise qui nous avait tant impressionné et séduit dans la Donna del lago de New-York et de Pesaro. La précision de sa lecture nous apparaît alors dans toute sa netteté, aussi énergique et sensible que nécessaire pour faire chanter justement la composition monumentale de son illustre concitoyen. On regrettera cependant la décision – imputable à qui ? – de sacrifier le premier air d’Idreno et la reprise de la cabalette dans le duo Assur-Arsace. Au-delà du traitement de son personnage, Elsa Benoit est, de mémoire, la première Azema que nous entendons autrement que comme un oiseau fragile et pépiant ; sa voix semble posséder une rondeur qui donne envie de l’entendre se déployer dans un rôle plus conséquent. En revanche ni celle de Galeano Salas (Mitrane) ni celle d’Igor Tsarkov (l’ombre de Nino) ne nous ont marqué. Bonne composition et bonne présence vocale et scénique pour Simone Alberghini, dont l’Oroe, prêtre fervent et truchement du destin dans l’œuvre, devient ici le chef d’un groupe de partisans probablement fanatiques, alors que l’action du personnage est strictement individuelle. En maharadjah ruisselant de pierreries Lawrence Brownlee campe un Idreno d’apparence traditionnelle mais au comportement éloigné de la réserve classique puisqu’il finira par jeter sur ses épaules celle dont il a fait sa proie. Cependant le chanteur ne met aucune brutalité dans son chant et il en déroule les volutes avec une délectable facilité. On retrouve en Arsace une Daniela Barcellona déjà interprète du rôle à Pesaro en 2003 ; on connaît son souci quasi-maniaque de ne rien négliger des moindres nuances, et on constate avec plaisir que plus encore peut-être qu’alors sa voix lui permet d’assumer pleinement les exigences du rôle, les graves s’étant approfondis et les aigus restant assez pleins et brillants, souplesse et rapidité inaltérées, et toujours cette sensibilité qui nous rappelait à ses débuts dans Tancredi la noblesse de Martine Dupuy.

Débuts en revanche pour Alex Esposito en Assur, un de ces personnages qui plaisent à la basse bergamasque parce qu’ils lui permettent d’exprimer le potentiel théâtral qui depuis ses débuts a contribué à sa renommée, et il ne s’en prive pas, dans une scène d’hallucination à couper le souffle. C’est pourtant le raffinement de son interprétation vocale, avec trilles et messe di voce qui nous a le plus impressionné, au-delà de la densité sonore et de l’intensité expressives, bien réelles et bien connues des admirateurs de ce chanteur au-delà du répertoire rossinien. Sa Semiramide affronte la même épreuve : prise de rôle publique pour Joyce DiDonato. Le souvenir d’un vibrato marqué dans La donna del lago newyorkaise pesait sur nous et l’air d’entrée fait d’abord craindre sa persistance, mais en quelques mesures cette impression disparaît et l’émission retrouve la fermeté que nous lui connaissions. Dès lors la confiance de l’interprète ne fera que croître, au point que le trouble de la reine au dernier acte n’est guère perceptible, probablement l’effet des endorphines ! En se confrontant à ce rôle conçu pour Isabella Colbran, dont la souplesse vocale était alors le principal atout, celle à qui son professeur de chant avait dit qu’elle ne serait jamais douée pour les agilités s’est lancé un défi qu’elle soutient victorieusement. L’extension vocale ne semble lui poser aucun problème perceptible et elle se coule avec sa fougue coutumière dans le personnage voulu par le metteur en scène. Sa composition, scénique et vocale lui vaut un triomphe prolongé aux saluts, qu’elle partagera avec Alex Esposito, Daniela Barcellona, Lawrence Brownlee et Michele Mariotti, qui recevra force ovations. En revanche l’équipe de production sera accueillie diversement et les huées assez diffuses nous ont semblé la sanction très saine d’une conception assez peu respectueuse de ce chef d’œuvre.


Légion étrangère, les futurs chefs de corps

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Ainsi va le monde !

samedi 11 février 2017


A l'été prochain, six régiments changeront de commandant. Ce sont, le 1er régiment étranger de cavalerie (Carpiagne, Bouches-du-Rhône) qui sera dirigé par le colonel Olivier Baudet, aujourd'hui à l'EMAT. Le 1er régiment de génie (Laudun, Gard) lui aura pour chef, le colonel Olivier Pinard-Legris, en poste actuellement au cabinet du CEMAT. Le 2ème REG (Saint-Christol, Vaucluse) voit son commandant en second prendre la direction du régiment. Il s'agit du colonel Grégoire Potiron de Boisfleury. En Guyane (Kourou), le 3ème régiment étranger d'infanterie aura pour commandant le lieutenant-colonel Louis-Antoine Laparra actuellement à la 6ème BLB (Nîmes). Le Détachement de Légion étrangère de Mayotte (DLEM) sera placé sous la responsabilité du lieutenant-colonel Thomas Labouche, actuellement en mission aux Etats-Unis. Enfin, le régiment formation de l'institution, le 4ème régiment étranger (Castelnaudary, Aude) aura pour chef de corps le lieutenant-colonel Alexis de Roffignac, en poste encore quelques mois au CFT à Lille.


Il y a 35 ans un Nordatlas s'écrasait sur le Mont Garbi à Djibouti avec 36 personnes dont 29 militaires du 2e REP de Calvi

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Rédigé par (Jean-Paul-Lottier) le Vendredi 3 Février 2017

 

Le 3 février 1982, la deuxième section de la 4ème compagnie du 2ème REP de Calvi et le capitaine Philipponnat, officier adjoint, embarquent à bord du Nord 2501, N°140 pour effectuer une séance de saut sur le sol djiboutien. L'avion est complété par des légionnaires de la 13ème DBLE, des parachutistes de l'état-major des forces françaises à Djibouti, ainsi que des marins du commando Jaubert. Alors que la météo se dégrade, l'équipage de l'avion cherche en vain à reprendre de l'altitude. A quelques kilomètres au nord-ouest du lac Assal, l'avion percute le sommet du Mont Garbi. 36 personnes, dont 29 militaires étaient à bord. Il n'y aura aucun survivant. Depuis, chaque année, le 2e REP honore ses hommes « morts en service aérien commandé »


Il y a 35 ans un Nordatlas s'écrasait sur le Mont Garbi à Djibouti avec 36 personnes dont 29 militaires du 2e REP de Calvi


Nul à Calvi ne pourra oublier cette image de février 1982 où les 29 cercueils des militaires du 2e REP recouverts du drapeau tricolore, étaient alignés tout autour de la voie sacrée pour l'hommage militaire, en présence des familles et du ministre de la Défense de l'époque Charles Hernu.

Une cérémonie à laquelle assistaient de nombreuses personnalités civiles et militaires ainsi que la population de Calvi mais aussi des quatre coins de l'île.
Comment oublier aussi parmi les hommages rendus, celui rendu ce jour là du colonel Michel Guignon, chef de corps du 2e REP à l'époque, aujourd'hui Général d'armée (er) et ancien Gouverneur militaire de Paris :
«  Dans l'histoire du 2éme régiment étranger de parachutiste alternant les joies et les peines, mais le régiment, triomphant ou souffrant, marche d'un pas égal dans la gloire ou dans le malheur.
Le 4 février 1976, à Djibouti, cent légionnaires du 2éme R.E.P. s'élançaient dans un assaut de trois cent mètres pour libérer trente enfants français détenus en otages par des terroristes.
Six ans plus tard, jour pour jour, vingt-neuf officiers, sous-officiers et légionnaires du 2 ème R.E.P. tombent, pratiquement au même endroit, en service commandé.
Cette nouvelle page tragique de l'histoire du régiment, cette page de sang, de peine, de douleur, de sacrifice, c'est vous qui en êtes les héros.
Vous, capitaine Chanson, ancien commandant de la 2éme compagnie, figure marquante du 2ème R.E.P. et de la 13, seigneur de la montagne au regard plein d'infini.
Vous Eric Philipponnat, futur commandant de le 4éme compagnie, vous qui gardiez en capitaine votre enthousiasme, votre sourire, votre fraîcheur de Saint-Cyrien. Vous incarniez tous deux, dans des genres différents, l'officier de Légion dévoué corps et âme à sa troupe, une troupe au milieu de laquelle, ici à la demande des vôtres, vous reposerez désormais à jamais.


Vous les sous-officiers : sergent-chef Stroai, vétéran de Loyada, revenu mourir six ans plus tard sur les lieux se son baptême du feu, sergent Woutier cité à Kolwezi, Doré ,dont j'avais guidé il y a sept ans les premiers pas de légionnaire, Pomier le benjamin, frais émoulu du peloton, qui étrennait à Djibouti ses galons de sergent. Une équipe solide, soudée, efficace : une équipe de sous-officiers du R.E.P.
Et vous les vingt-deux caporaux et légionnaires qui formiez le bloc de la 2ème section de la 4ème compagnie : vous nous aviez rejoints, il y a six mois ou six ans peu importe, isolés, perdus pour la plupart, poursuivis par certains, rejetés par tous. Et nous, a qui on donnerait parait-il des leçons de moral, nous vous avons accueillis dans notre confrérie. Vous les travailleurs émigrés du baroud, nous vous avons ouvert nos coeurs, spontanément, sans ostracisme, sans racisme, sans esprit partisan.
Sous le képi blanc vous êtes devenu soldats d'élite – sous le képi blanc, nous vous avons rendu dignité et fierté en vous donnant une patrie : la Légion et une règle d'or "Honneur et Fidélité"


Tous ici, couchés sous le même drapeau tricolore, vous représentez la Légion d'aujourd'hui, nouvelle armée des cent nations issue des quatre coins du monde : d'Allemagne fédérale comme Hoelmann et Burgraff, de Madagascar comme Luang et Buzut, de Belgique comme Senders, d'Algérie comme Zasser, des Etas-Unis comme Léon. Beaucoup nous arrivaient tout simplement de France : Oletta, Pelton, Simonet, Beautemps, Kerty, Beton, Depierre, Falaut, Gordon, Devaux, Lauriol. Gamins de vingt ans, venus vivre avec nous l'aventure exaltante des hommes des troupes d'assaut.
En revoyant vos silhouettes de guerriers, si jeunes, si souples, si décidés, me reviennent lancinantes; les paroles de notre vieille chanson légionnaire : "combien sont tombés, au hasard d'un bon matin, de nos camarades qui souriaient au destin" <Mes légionnaires, mes soldats, mes enfants de la 4ème compagnie, en vous conduisant aujourd'hui à votre dernière demeure, moi, votre colonel je reprends avec tout le régiment, la suite de ce chant de guerre : Nous aussi : "nous tomberons sans doute. Nous tomberons ou vaincrons au combat?"
Oui, nous continuerons sans relâche à nous préparer à vaincre au combat et nous vaincrons partout où le pays nous enverra. Oui, nous resterons des soldats de France, irréprochables à votre image.
Mes compagnons, mes légionnaires de tous grades, confondus dans ce carré de terre calvaise, j'ai fait le serment, nous resterons toujours dignes de vous. Au-delà de l'adieu que je vous adresse aujourd'hui, ce sera notre façon à nous, de vous rendre l'hommage permanent que vous méritez ».


Cérémonie au carré militaire du cimetière de Calvi
A 12 heures, en présence d'un piquet d'honneur, d'une délégation d'officiers et sous-officiers du Régiment et de l'amicale des anciens légionnaires parachutistes, le colonel Jean de Monicault, chef de corps du 2e REP de Calvi et l'adjudant (er) Heer (qui a été l'un des premiers à arriver sur place le jour de la tragédie et qui, initialement devait être dans l'avion) ont déposé une gerbe, après que les noms des victimes du 2e REP et de ceux de l'extérieur aient été énoncés un à un, suivi de la phrase : «  Morts en service aérien commandé ».
La sonnerie aux morts était suivie d'une minute de silence.
Au terme de la cérémonie, tous étaient invités à un pot sur le terre-plein extérieur.

 


La Blanche avec sa croix.

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Portraits de Légionnaires en Indochine... Années 1950. Suite...

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Harrison Forman Collection

 


LAUDUN-L’ARDOISE L’équipe de France de l’Armée de terre de basket au 1er REG

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Objectif Gard

27 janvier 2017

Lors d'un entraînement, jeudi matin au gymnase du 1er REG de Laudun-l'Ardoise (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Lors d'un entraînement, jeudi matin au gymnase du 1er REG de Laudun-l'Ardoise (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

La semaine a été encore plus sportive que d’habitude au 1er régiment étranger de génie de la Légion étrangère de Laudun-l’Ardoise.

Et pour cause, le quartier général Rollet accueille depuis lundi et jusqu’à vendredi les sélections pour l’équipe de France de basket de l’Armée de terre, tant chez les hommes que chez les femmes.

Un programme copieux

Dix-huit soldats, venus d’une dizaine de régiments de toute la France, ont pour mission de convaincre le sélectionneur de l’équipe de France de l’Armée de terre l’adjudant Guiche et sa conseillère technique sportive le sergent-chef Vernet. « Il en restera douze à l’arrivée, chez les hommes comme chez les femmes, en vue du championnat militaire qui se déroulera du 23 au 27 avril », explique le sergent-chef Vernet.

Les hommes de l’Armée de terre affronteront les équipes de France de gendarmerie, de l’Armée de l’air et de la Marine, avec pour objectif de faire mieux que l’année dernière, où les hommes ont fini quatrièmes, et les femmes… n’avaient pas d’équipe, et pourquoi pas de détrôner les gendarmes chez les femmes et les marins chez les hommes.

Alors le programme de la semaine est copieux, ponctué d’entraînements et de matches amicaux contre les équipes locales comme Connaux ou Bagnols. Des matches qui permettent aux joueurs d’apprendre à jouer ensemble, les niveaux étant assez disparates : « ça va de nationale 2 à départemental », note l’adjudant-chef Vernet. Parmi eux, le caporal Jacky Leau Kang Mui, du troisième régiment de hussards de Metz, joue en N2 dans le civil et dans l’équipe de France interarmées.

Le sport à la Légion, c’est du sérieux

Parmi les dix-huit militaires participant à la sélection chez les hommes, trois viennent du 1er REG*, dont le caporal Miroslav. « Je joue au basket depuis plus de dix ans, ce serait un honneur de représenter le 1er REG en équipe de France », lance celui qui joue au poste de numéro 2 ou numéro 3. Sa sélection permettrait au régiment l’ardoisien de se distinguer une nouvelle fois sur les terrains.

Ainsi, certains légionnaires locaux ont un palmarès plutôt fourni : le caporal-chef Samir a terminé 3ème au championnat militaire régional de cross-country et 8ème au championnat de France, et compte bien participer au championnat de l’Armée de terre en mars, « si je ne suis pas en mission. » Au bureau voisin, le sergent Serge brille dans un autre domaine, en ayant remporté le Coupe de France de kick-boxing full-contact classe A. Par KO, s’il-vous-plaît.

« Au bureau des sports, on est spécialisés dans le sport de combat », précise le sergent-chef Miroslav, qui a récemment remporté le championnat régional d’aviron indoor dans sa catégorie, et qui participera aux championnats de France début février. Un sport « de passage » auquel cet amateur de sensations fortes ne s’est mis que très récemment, après une blessure au genou… Pour autant, pas question pour lui de tirer quelconque gloire de ces différents titres : « on n’est pas des sportifs de haut-niveau, on est des soldats. »

* et aucune chez les femmes, les soldats de la Légion étant exclusivement masculins.

Thierry ALLARD


26 janvier 1885 : combats de Tuyên Quang

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Assiégée depuis deux mois par 10 000 réguliers chinois et pavillons noirs, la garnison de Tuyen Quang (400 légionnaires et 160 tirailleurs tonkinois sous les ordres du commandant Dominé), résiste le 26 janvier au premier véritable assaut de l’ennemi. Le combat fera rage jusqu’au 3 mars, date à laquelle la garnison est dégagée par une colonne de 3 000 légionnaires, marsouins, turcos et tirailleurs annamites, partie de Lang Son sous les ordres du colonel Giovanninelli. La valeur des chefs et des soldats engagés, la discipline des troupes sous le feu et la maîtrise de la fortification permettent une victoire inattendue au regard de l’inégalité des forces en présence. Durant ces combats meurent beaucoup de soldats (48) dont les noms sont toujours célébrés aujourd’hui comme celui du sergent Bobillot, une des gloires du génie.


Une odyssée peu commune de Vienne à Menton.

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