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Légionnaire toujours...

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2014




Visite guidée du musée de la Légion étrangère

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Chemin de la Thuilière
13400 AUBAGNE

 Tél : 04.42.18.12.41 (Réservation obligatoire)
E-mail : Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.
Site web : http://www.samle.legion-etrangere.com

Venez découvrir le musée de la Légion étrangère dans son tout nouvel écrin !

Vous pourrez parcourir près de 1500 m² d'espace consacré à l'histoire de ce corps militaire unique au monde : souvenirs des fondateurs de la Légion étrangère, tableaux, portraits, armes, photos, objets divers....

Les visites guidées et commentées seront menées par un conférencier de 15h à 16h les samedis 11, 18, 25 octobre ainsi que le samedi 1er novembre.

Pensez à réserver.


Un jeune Chinois rejoint la Légion étrangère française

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Mercredi, 15 Octobre 2014

Fu Chen

 

Avant de rejoindre la Légion étrangère, le jeune Fu Chen était employé de bureau en Chine. Son compte Weibo, « Combattre dans la Légion étrangère française » a déjà séduit plus de 40 000 fans, et a attiré l’attention des médias.

Plusieurs raisons de s’engager, une même raison de partir

Après avoir obtenu son diplôme de l’École de commerce de Tianjin, Fu Chen a commencé à travailler dans le commerce international. Tous les jours, il se rendait au port et inspectait les containers, ce qui lui permettait de rencontrer beaucoup de gens mais de faire peu d’exercice. En mars 2010, il a obtenu un visa d’étudiant pour la France. Trois mois plus tard, il déposait son surplus de bagages au domicile de la vieille dame qui l’hébergeait, et prenait le train jusqu’à la petite ville d’Aubagne pour s’engager dans la Légion.

« La plupart de ceux qui rejoignent la Légion étrangère le font pour obtenir la nationalité française », explique-t-il. Avant, il suffisait de trois ans de service pour demander la nationalité, aujourd’hui il faut faire cinq ans. La Légion est composée de soldats de plus de 100 pays ; les deux nations les plus représentées sont la Roumanie et Madagascar.

La Légion recrute en permanence. Sur 100 candidats, à l’issue des examens physiques, écrits et de l’entretien, seuls 50 sont retenus et revêtent l’uniforme militaire pour commencer leur formation spéciale dans un lieu reclus. La formation des soldats ordinaires dure trois mois, celle des Légionnaires se déroule sur quatre mois. La plupart des soldats viennent de familles modestes, où l’on devient agriculteur, réparateur ou chauffeur de poids lourd. Beaucoup ne sont pas allés à l’école, et avoir terminé le collège est déjà mieux que la moyenne. Sur les 50 nouvelles recrues, Fu Chen et un soldat tchèque étaient les seuls à être allés à l’université.

Après la formation initiale, beaucoup de recrues décident de partir. « Il suffit de lever la main et dire qu’on en a assez, de signer un papier et l’on peut partir le lendemain », explique Fu Chen. Les raisons de s’engager sont toutes différentes, mais ceux qui partent le font pour la même raison. Selon lui, beaucoup rêvent de porter l’uniforme, mais ils réalisent vite que la vie militaire est ennuyeuse, et pour ceux qui se laissaient dériver au quotidien, il est dur de voir ses libertés soudain restreintes, de s’habituer à ne dormir que quatre ou cinq heures par nuit, et de passer le reste de son temps à courir, à rester debout et à sauter. Outre les exercices, il y a de nombreuses sanctions, et si une recrue fait une erreur, le groupe entier est puni. Après quatre mois, il ne restait que 30 recrues sur les 50 du départ. Fu Chen, lui, a signé un contrat de cinq ans.

La guerre au Mali, le danger permanent

Après le coup d’État militaire survenu au Mali, en Afrique de l’Ouest, en 2012, l’ancienne colonie a demandé un soutien militaire à la France. La Légion étrangère, qui fait partie de l’Armée française, a été envoyée sur place. C’est ainsi que le 30 mai dernier, Fu Chen a été stationné au Mali.

Pendant la phase de répression contre les rebelles, le risque de mort un omniprésent. Fu Chen conduisait un véhicule de reconnaissance en première ligne, et devait repérer les véhicules parfois abandonnés au milieu du désert. « Nous avions peur de ce que nous appelions le tonnerre fantôme, lorsqu’il suffit d’ouvrir une portière pour déclencher une explosion », explique-t-il. Après plusieurs incidents similaires, les ordres sont venus d’en haut de ne plus inspecter sans précaution les véhicules suspects.

La pression du front amène de nombreux soldats au bord de l’effondrement. À la fin de l’année dernière, pendant des vacances à Tianjin, Fu Chen jouait sur son iPad lorsqu’un pétard a retenti. De choc, il a immédiatement jeté son iPad, s’est prostré sous la fenêtre et a fait le geste de saisir son arme à feu. Deux secondes plus tard, il est revenu à lui et en a ri.

Le désert du Sahara est encore plus impitoyable que les bombes. La température tourne autour de 50 degrés Celsius chaque jour de l’année, voire 70 degrés en hauteur. La Jeep de Fu Chen était devenue un sauna. Il devait souvent faire des rondes au pied levé, pendant plus de dix heures sur les bosses du désert.

Il n’a parlé de son départ au Mali qu’à son père. À sa mère, il a dit qu’il irait faire « un exercice dans les montagnes ». Ce n’est qu’après ses quatre mois là-bas qu’il lui a révélé qu’il était allé faire la guerre en Afrique.

Dans moins d’un an, Fu Chen sera démobilisé et pourra demander la nationalité française, à condition de rester en service actif pendant deux ans. Il n’en a pas l’intention. « Ce statut ne m’intéresse pas, je vais sans doute rentrer en Chine après mon contrat », révèle-t-il.


Grande Guerre : “Si je mourais là-bas” diffusé sur la chaîne Histoire

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publié le Mercredi 15 octobre 2014

Grande Guerre : “Si je mourais là-bas” diffusé sur la chaîne Histoire

En ce début du centenaire de la Grande Guerre et à la veille de la commémoration de l’Armistice, la chaîne Histoire diffuse pour la première fois le lundi 10 novembre, à 20 h 40 le film documentaire inédit “Si je mourais là-bas” : la Grande guerre racontée par les écrivains qui l’ont vécue. C’est un film de Patrick Buisson, président de la chaîne Histoire.
“Les morts seuls savent quelque chose” écrivait Georges Duhamel. Écrire sur la guerre serait donc un exercice condamné à l’échec ? Le film Si je mourais là-bas démontre le contraire. A savoir que les vérités profondes de la guerre ne sommeillent pas sous terre avec les morts mais se trouvent enchâssées dans les mots et dans les images nés de l’expérience ou de l’imaginaire de ceux qui l’ont faite. “Avec la guerre, le réel devient le fantastique, un formidable matériau pour des écrivains que le sujet délivre provisoirement du maniérisme et du bavardage intimiste. Souffrance rédemptrice ou violence nihiliste, transcendance ou déchéance, sublimation ou animalisation, régénération ou barbarie : les fantassins Charles Péguy et Henri Barbusse, l’artilleur Guillaume Apollinaire, “poète canonnier” et le légionnaire Blaise Cendrars, le cuirassier Louis-Ferdinand Céline et le dragon Georges Bernanos, l’officier de commando Ernst Jünger, le lieutenant Maurice Genevoix et le caporal Drieu La Rochelle, le médecin militaire Elie Faure et le chirurgien Duhamel, l’ambulancier Dos Passos, le brancardier Joseph Kessel et l’infirmier Ernest Hemingway, les biffins Roland Dorgelès, Chevalier, Manning et Remarque n’ont certes pas vu la même chose au même moment mais tous ont été les acteurs d’une aventure individuelle vécue collectivement, les témoins d’une époque , presque incompréhensible de nos jours, où le corps collectif ( la « mère patrie » ou l’amère patrie selon le point de vue que l’on défend) pouvait mobiliser les corps individuels et exiger d’eux jusqu’au sacrifice suprême”.
En faisant entrer en résonance les grands textes des écrivains combattants servis par les voix de Jeannette Bougrab, Stanislas de La Tousche et Jean-Louis Cassarino et les photos et les films d’époque utilisés comme révélateur ou comme ré-enchanteur du réel, “Si je mourais là-bas” est beaucoup plus qu’un simple documentaire. “C’est un poème lyrique qui illustre l’extraordinaire complexité des hommes dans leur rapport d’intériorité à la guerre”assurent ses concepteurs.
Ce film de Patrick Buisson a été réalisé par Guillaume Laidet, avec la collaboration de Sandrine Ventezout et Margaux Reimond. Les récitants sont : Jeannette Bougrab, Stanislas de La Tousche et Jean-Louis Cassarino. La musique originale est signée : Sacha Menu et Bruno Vouillon avec le concours du quatuor Cell’Opera de l’Opéra de Paris.


Les engagés volontaires juifs étrangers dans les armées françaises durant les deux guerres mondiales

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Publié le 13 Octobre 2014

Du 5 novembre 2014 au 8 mars 2015

Dans le cadre du centenaire de la Première Guerre mondiale et du 70e anniversaire de la Libération de la France et de la victoire sur le nazisme, le Mémorial de la Shoah célèbre l’histoire et la mémoire des engagés volontaires juifs étrangers, en restituant l'ampleur de leur contribution à l'histoire de la France et de l’Europe. 

Prise en étau entre les représentations de la débâcle de 1940 et le drame de la Shoah, la mémoire héroïque de l’engagement volontaire doit demeurer comme l’une des pages les plus belles de l’histoire de France et l’incarnation des valeurs de la République.

Durant les deux guerres mondiales, les Juifs de France vont massivement rejoindre les armées françaises. Parmi eux figurent plusieurs dizaines de milliers d'engagés volontaires juifs étrangers, majoritairement affectés au sein de la Légion étrangère. Avec leurs camarades, ils vont défendre leur patrie d’adoption, en métropole et sur l’ensemble des fronts, et participer à lui rendre sa liberté, motivés par la préservation de l’idéal républicain et de ses valeurs. Des milliers meurent au combat.

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, ils sont internés en Allemagne pour les uns, démobilisés et persécutés en France pour les autres par le régime de Vichy. Leur sort n’est alors guère distinct de celui des Juifs de France pris dans la tourmente de la Shoah.

Cette exposition se veut un hommage à tous les combattants morts pour la libération de la France, sans distinguer parmi les origines ou les confessions.

Autour de l’exposition

Un cycle de rencontres, et un livret-catalogue de l’exposition en vente à la librairie du Mémorial.

Mémorial de la Shoah

17, rue Geoffroy–l’Asnier 75004 Paris

Tél. : 01 42 77 44 72 Fax : 01 53 01 17 44

Ouverture

Tous les jours sauf le samedi, de 10 h à 18 h, et le jeudi jusqu’à 22 h

Entrée libre

Métro : Saint-Paul ou Hôtel-de-Ville

www.memorialdelashoah.org


Patria obscura

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le film

Un photographe part sur les traces de ses grands-pères militaires morts depuis longtemps, Pierre le légionnaire et Paul le parachutiste. Il explore avec eux l’histoire de sa famille, une histoire bornée par les guerres, rongée par les silences et les non-dits. Il dévoile dans un film impudique le roman d’un pays, la France, en guerre avec elle-même.


Patria obscura est un long-métrage documentaire d’1h23 produit par Les Films du Jeudi (DCP-HD 16/9). Il est distribué par DHR et sort en salles en France le 22 octobre 2014. Le film est soutenu par le CNC (fonds d’aide à l’innovation audiovisuelle, fonds Images de la diversité, avance sur recettes après réalisation), par la région Limousin (aide à la production), par la SCAM (bourse Brouillon d’un rêve audiovisuel), et par l’institut Faire Faces (programme Interreg IV de l’Union Européenne).

Suivez l’actualité du film sur facebook

Je suis Français. Je veux regarder en face l’histoire dont je suis l’héritier. Je veux interroger un récit familial et national qui ne va pas de soi. Je suis Français de souche comme on dit, de cette souche vantée par les nationalistes et méprisée par les humanistes. Je refuse l’orgueil que me promettent les uns et je refuse la honte que me prescrivent les autres. Le pacte est rompu. Je suis Français et je refuse de me résigner au repli, à la défense, même passive, surtout passive, d’une permanence figée et imaginaire de l’identité française. Je suis photographe et je veux faire un film qui porte mon refus. Je veux donner à voir mon histoire, affirmer ma place. Tenir debout face à la violence symbolique d’une identité nationale asservie.

Rendez-vous le 22 octobre 2014 pour la sortie conjointe du film et du livre.


Patria lucida

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le livre

Patria lucida est un livre de photos et de textes de 180 pages, format 20×28, à paraître en octobre 2014 aux éditions Le Bord de l’eau.

Patria lucida et Patria obscura sont les deux faces d’un même examen du passé, entre désir d’identité et refus d’injonction identitaire.

 

Le manuscrit est lauréat de la bourse Brouillon d’un rêve d’écriture de la SCAM et a reçu le soutien à l’édition de la région Limousin.

« Les temps étaient accomplis, l’heure venue, pour le rejeton d’une lignée de militaires de carrière, de faire retour sur les trois générations qui sont l’éternité ici-bas. Ce sont les innocents de 1968, devenus grands, qui s’enfoncent, les yeux ouverts, dans un passé dont l’étreinte s’est desserrée en cette année fameuse, après la fin des guerres coloniales et de la petite paysannerie, avec la déchristianisation, la disparition de la vieille société patriarcale et des antiques interdits. La loi de l’histoire que nous écrivons, vaille que vaille, nous oblige à prendre acte des chapitres précédents pour ne pas les répéter. C’est à cette condition que nous inventerons celui qu’il nous incombe de rédiger. »

Pierre Bergounioux

J’ai découvert tardivement l’œuvre de Pierre Bergounioux. C’était à l’automne 2007, je pressentais que mon travail de collecte photographique, mené des années durant, touchait à sa fin. La lecture des Carnets de notes ne m’a pas seulement ouvert la porte d’une œuvre titanesque, elle m’a convaincu de la nécessité d’actualiser mon regard sur les centaines de planches contact, les milliers de photographies récoltées avec mon vieux 6×6. « Le fait de voir une chose pour ce qu’elle est change la chose, change le monde, et nous change. Ce qui nous accablait, nous aliénait, perd de son pouvoir. Le monde n’est ce qu’il est que parce qu’il inclut l’idée qu’on se fait de lui. » J’étais sidéré par l’ampleur du projet littéraire d’un écrivain habité par la question des origines : déchiffrer l’énigme du monde, interroger l’existence soumise au travail du temps. Bergounioux me persuadait de tenir. Alors j’ai vu, incrédule, les images du passé comme épinglées au mur, mises à distance du tréfonds, couchées dans les deux dimensions des photos. C’en était fini du ramassis de douleurs et de hontes qui m’accablaient. Le temps était venu de regarder en face l’histoire dont j’étais l’héritier. Mon double désir était inavouable. Non, je ne me trompais pas d’objet, non je ne confondais pas les formes. Je ferai un film et je ferai un livre.

J’ai fait part à Pierre Bergounioux de cette double forme dont j’avais rêvé, Nous avons imaginé un livre ensemble, Patria lucida, un travail complice autour des photos carrées, une sorte de face-à-face. Il y a le récit de celui qui voit. C’est le récit à la première personne d’un photographe qui tourne l’objectif vers lui, qui rassemble les traces d’un passé mal assumé. Il y a le regard posé sur celui qui voit. Bergounioux éclaire l’intime d’une lumière universelle, il relie nos petites vies aux mouvements de l’histoire.

Rendez-vous le 22 octobre 2014 pour la sortie conjointe du livre et du film.


Nederlandse vrijwilligers in het Franse Vreemdelingenlegioen

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Restanten van een loopgraag (Rende van de Kamp)

In de loop van de geschiedenis traden duizenden Nederlanders toe tot het in 1831 opgerichte Franse Vreemdelingenlegioen. Rende van de Kamp, die zelf zeven jaar diende in het legioen, publiceerde onlangs het boek Geen mannen, maar duivels!, over Nederlanders in het Franse vreemdelingenlegioen. Op Historiek publiceren we een fragment, waarin de Eerste Wereldoorlog centraal staat.

Nederlandse vrijwilligers in het Franse Vreemdelingenlegioen in de Eerste Wereldoorlog

2014. In Nederland maakt men zich zorgen over een handvol landgenoten die als vrijwilligers in de Syrische burgeroorlog meevechten. Wij vragen ons af hoe iemand het in zijn hoofd haalt vrijwillig in een oorlog mee te vechten. Ook maken wij ons zorgen over wat deze mensen kunnen gaan doen wanneer zij zijn teruggekeerd. De aantallen die worden genoemd liggen iets boven de honderd.

1914. De Eerste Wereldoorlog breekt uit. Duizenden gefascineerde Nederlanders vertrekken naar één van de oorlogvoerende landen om mee te vechten. Kranten berichten enthousiast over hun lotgevallen. Het gaat mogelijk om wel 5.000 landgenoten.

Arthur Knaap

Arthur Knaap

Hoewel tijdens dit eerste mondiale conflict Nederlanders dienden in de legers van bijna alle meevechtende landen, waren de aantallen vrijwilligers in het Franse Vreemdelingenlegioen het grootst. Frankrijk was voor velen een toevluchtsoord geweest met artistieke en politieke vrijheid. Schrijvers, musici en schilders uit vele landen woonden in Parijs. Onder hen was het animo groot om iets te doen voor hun adoptieland.

Nadat eind juli 1914 de Fransen de buitenlanders die in Frankrijk verblijven vragen dienst te nemen, worden de recruteringsbureaus bestormd door grote aantallen vrijwilligers. Alleen al in 1914 meldden zich 44.000 buitenlanders van 51 nationaliteiten voor dienst in het Legioen. Niet alleen buitenlanders die al in Frankrijk woonden, maar ook speciaal uit het buitenland om zich aan te melden. De aantallen waren zo enorm dat er speciale regimenten werden opgericht die werden ingedeeld bij het Vreemdelingenlegioen. Contracten waren voor de duur van de oorlog en niet, zoals gebruikelijk in het Legioen, voor vijf jaar. Ook veel Nederlanders meldden zich aan, maar hoeveel het er precies waren kan niet meer worden achterhaald. De hoogst genoemde aantallen Nederlanders in het Legioen zijn 1400, de laagste 215. Het Legioen zelf noemt over deze periode 222 Nederlandse legionairs. Het is zelfs niet bekend hoeveel Nederlanders sneuvelden in de modder van Noord-Frankrijk. Het hoogste aantal dat wordt genoemd is 900, het laagste 200.

Arthur Knaap, een Nederlander van Indische afkomst, heeft zich ook gemeld. Hij schrijft regelmatig brieven. Hoewel hij zijn brieven richt aan zijn vriendin Mies, was het ook de biecht van een verdoemde soldaat die aan het papier werd toevertrouwd. Arthur:

“Iedereen was in de loopgraaf en wij bereidden ons voor tot den stormloop.” [...] “Eenige minuten later is het onze beurt. Ik hijsch me op, val met het gezicht in de modder, sta op, glijd nog eens uit, alle angst is verdwenen. De eerste golf hypnotiseert mij, ik kan mijn ogen niet van haar afwenden, en voort gaan wij, als jonge dieven die men loslaat. De eersten hebben de vijandelijke loopgraaf bereikt, als plotseling boven onze hoofden, sst-boem, vliegen de shrapnells uiteen. Het gordijnvuur, te laat; wij zijn al voorbij. Maar ginder, rechts, hoor ik een regelmatig en onophoudelijk tak-tak-tak, in een razend tempo. Hier en daar vallen sommige blauwe vlekken, hoe langer hoe meer. Om mij heen slaan de kogels in den grond met een doffen slag, en een beetje modder spat dan op. De mitrailleuse schijnt onbereikbaar te zijn.”

Vlag van het Vreemdelingenlegioen

Vlag van het Vreemdelingenlegioen

Karel Heijting is ook Indisch-Nederlander en een bekende voetballer. Hij voetbalt bij HVV, Haagsche Voetbal Vereeniging, één van de eerste Nederlandse clubs. Heijting is hier middenvelder. De voetballer wordt ingedeeld bij het RMLE, een marsregiment. Op 17 augustus 1915 bericht ‘Het nieuws van den dag voor Nederlandsch-Indië’ dat Karel Heijting gewond is geraakt in de buik en door de Duitsers gevangen is genomen.

De in 1872 geboren Amsterdamse kleermaker Mozes Abraham Hillesum, een oom van Etty Hillesum, meldde zich aan in 1914. In de loopgraven werd hij slachtoffer van een gasaanval van de Duitsers en hij overleed aan de gevolgen daarvan in 1921.

De in de Tweede Wereldoorlog hoog onderscheiden verzetsstrijder en hoofdredacteur van Vrij Nederland Willem Jean Lenglet schreef later:

‘Die mensen waren wij: la Legion – een samenraapsel van alles wat de wereld aan moed, durf, onverschilligheid, idealen, wanhoop en lust naar avonturen bevat.’

Een Hagenaar vertelt aan de krant Het Volk over een grote aanval in de Champagne:

“Wij plantten de bajonet op het geweer en in den looppas ging het er nu op los tegen 60 á 70 blaffende Duitse machinegeweren in.” [...] “Een soort razernij bevangt je. Schreeuwend, gillend, stampend ga je vooruit, het geweer stijf in de handen geklemd. Toch heb je ook ogenblikken, waarin je precies en duidelijk ziet wat er om je heen gebeurt.” [...] “Door de gierende kogels gaat het voorwaarts. Je hebt de zekerheid: iedereen kan worden getroffen, maar ik, ik alleen niet. Die wonderlijke zekerheid, die op niets steunt dan op het verlangen om te blijven leven, houdt je op de been, doet je niet wegvluchten uit de verschrikking. Bij elken stap vielen er. Ook Hollanders: sergeant Funeke, een Amsterdammer, Hiemstra, een Fries, één der vier gebroeders De Boers en anderen.”

Op 12 december 1914 sneuvelde M.C.E. Kriens bij het plaatsje Frise bij de Somme en was daarmee wellicht de eerste gesneuvelde Nederlander aan Franse zijde. Kriens was kapelmeester en dirigent en had nog op het Conservatorium gezeten in Den Haag. Kriens was toen hij zich aanmeldde al tot Fransman genaturaliseerd. Toch kwam hij in het Vreemdelingenlegioen terecht. De Meierijsche Courant van 2 januari 1915 wijd er nog een kort artikel aan en besluit met:

‘Als kapelmeester en musicus had de heer Kriens een goeden naam verworven.’

Jean Oxenaar wordt op 9 mei 1915 zwaar gewond bij een bajonetaanval. Op 15 oktober wordt hij onderscheiden met de Médaille Militaire, een hoge onderscheiding.

Op 13 oktober 1915 vertelt het Nieuwsblad van het Noorden dat er Nederlanders zijn gesneuveld bij gevechten aan het Westelijk front.

Still uit de film Patria over Arthur Knaap (patriathefilm.com)

Still uit de film Patria over Arthur Knaap (patriathefilm.com)

Tijdens het grote Somme-offensief in 1916 zijn de verliezen enorm. De Amerikaanse dichter Alan Seeger doet mee aan de grote aanval van het RMLE op het dorp Assevillers. ‘I have a rendez-vous with death’, dichtte Seeger kort daarvoor. Hij zou gelijk krijgen. Op 4 juli is het zover. Maar Seeger is niet alleen in de dood, 25 officieren van zijn eenheid en maar liefst 844 legionairs houden hem gezelschap na een strijd van maar twee dagen. Onder die 844 legionairs zijn zeker vier Nederlanders: Joseph Boosten, Adrien Sanders van Los, Louis Batta en Jean Charles Arnoldussen. Op 9 juli sneuvelt vlakbij ook Eberhard Bemelmans.

Niet alleen mannen die zich aanmelden in de Eerste Wereldoorlog vechten en sneuvelen in de Franse modder. Ook de mannen uit de Afrikaanse regimenten vechten mee. De Nederlander Van Lees is een oudgediende die jaren in Afrika doorbracht. Tijdens de veldslagen in Noord-Frankrijk is hij sergeant. De Zwitserse schrijver en dichter Blaise Cendrars, die dienst heeft genomen in het Legioen, komt hem tegen in de loopgraven.

‘Van Lees leidde zijn sectie als een soort privé-leger. Een zwarte vlag wapperde boven zijn loopgraaf in het niemand’s-land en hij selecteerde recruten als een feodale heer. De beste legioenskok, de beste wijnen, de beste sigaretten.’ [...] Zoals zoveel legionairs ging hij te ver en werd gedegradeerd. Hij en zijn grote rivaal, sergeant Popoff, speelden poker voor voedsel, wijn, sigaretten, hun uitrusting, de uitrusting van anderen. Er kwam een dag dat ze hun machinegeweren inzetten. Van Lees won. Popoff beschuldigde hem van vals spel. Messen flikkerden. Beide gehavende sergeants begonnen opnieuw als legionairs tweede klas.’

Korte tijd later komt voor Van Lees de keerzijde van het geluk.

‘Van Lees liep voor Cendrars uit één moment en het volgende was hij verdwenen. Een granaat barstte bovenop hem en hij verdampte letterlijk. Cendrars was getuige van het macabere schouwspel van zijn lege broek die in de modder dreef. Dat en een hoge, lege gil was alles dat restte van Van Lees’.

De gevechten in het noord-oosten van Frankrijk kosten zoveel legionairs het leven, dat vanaf 11 november 1915 de resten van de Vreemdelingenregimenten worden samengevoegd tot één regiment, het Régiment de Marche de la Legion Etrangère (RMLE).

Het RMLE bleef precies drie jaar actief totdat op 11 november 1918 de Wapenstilstand werd getekend. Daarna werd dit regiment opgeheven. In die drie jaar werd dit regiment het meest onderscheiden regiment van Frankrijk en verloor het in totaal 139 officieren, 349 onder-officieren en 3628 legionairs.

Geen mannen, maar duivels! – Rende van de Kamp

Geen mannen, maar duivels! – Rende van de Kamp

Legionairs vochten niet alleen in Frankrijk zelf, maar ook tegen de Turken op de Dardanellen en tegen de Bulgaren in Servië. Een aparte geschiedenis is het optreden van vier compagnieën legionairs in het noorden van Rusland. Toen deze eenheid ter plaatse werd ontbonden, sloot een aantal legionairs zich aan bij de Witte Legers van Boudenitsj en hielp mee met de verdediging van de stad Petrograd, later Leningrad en nu Sint-Petersburg. Later meldde een aantal overlevenden van die strijd zich opnieuw aan in het Noordafrikaanse hoofdkwartier van het Vreemdelingenlegioen.

Hoewel Nederland neutraal bleef in deze oorlog, was de geschiedenis van het Vreemdelingenlegioen tijdens de gevechten ook een beetje de geschiedenis van een groep Nederlanders.

~ Rende van de Kamp

Le Képi Blanc

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La pluie d’octobre tambourinait sur les carreaux. Devant une photographie, une bougie dansait sur le bureau. La rengaine qui pleurait depuis minuit empêchait, avec tout son bruit, l’insomnie de se retirer. Laissait Malory s’embourber dans les méandres de ses souvenirs avec le fantôme de cet amour qui la torturait depuis bien des jours.

— Le képi… grenier… la malle en osier… tu… tu comprendras... avait réussi à balbutier sa mère avant de fermer les yeux à tout jamais.

Demain, en suivant son cercueil couvert de fleurs, elle l’accompagnerait en sa dernière demeure. Après, elle irait dans le grenier, comme sa mère le lui avait demandé.

Son cœur en deuil, troublé d’étranges émotions, se balançait entre tristesse et appréhension avec en leitmotiv cette lancinante question : quel lien entre le grenier et le képi ?

Dans l’attente de comprendre ce que la mort lui avait interdit de lui révéler en abrégeant son dernier souffle de vie, Malory déversait son chagrin en longs sanglots comme la pluie qui frappait sur ses carreaux.

Avec mélancolie, du grenier des souvenirs enfouis, elle poussa la lourde porte en chêne d’une main incertaine. Avec les odeurs et les objets du passé dans la pénombre, se trouvait une masse sombre : la malle en osier sur laquelle attendait, pour être bercée, une poupée au regard figé. Comme sa solitude lui faisait peine, Malory la déposa sur une commode ancienne afin qu’elle tienne compagnie à l’ourson gris qui y était déjà assis.

Puis devant cette malle qui, probablement devait renfermer un secret, elle hésita un instant....

© M. De Rodrigue

 

Détails du livre

Auteur : M. De Rodrigue

Rubrique : Littérature

Style : Romans amour

Format : 14,8x21cm (Exlibris)

Impression : Noir & Blanc

Pages : 190

Référence : 115894

Acheter ce livre : http://www.thebookedition.com/le-kepi-blanc-m-de-rodrigue-p-115894.html


La carte du combattant après 4 mois en opex: l'effet est rétro-actif

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07.10.2014

Suite de mon post d'hier sur l'annonce par le Secrétariat d'Etat aux Anciens combattants.

Je rappelle ce qui est proposé dans le projet de loi de finances 2015:
"la carte du combattant sera attribuée à tous les militaires ayant participé à une opération extérieure pendant au moins quatre mois (120 jours cumulatifs de présence), quand il fallait jusqu’à présent avoir appartenu à une unité combattante pendant trois mois ou avoir participé à des actions de feu ou de combat. L’élargissement de ces critères, effectif à partir du 1eroctobre 2015, représentera une dépense supplémentaire de 0,4 million en 2015, 6,3 millions en 2016 et 6,9 millions en 2017."

Le Secrétariat d'Etat que j'ai interrogé m'a précisé que sont concernés tous les personnels depuis 1962. Et pas seulement ceux qui seront dans ce cas à partir d'octobre 2015.

Bien sûr, beaucoup bénéficient déjà de la carte mais la mesure va s'appliquer à un très grand nombre de militaires et d'anciens militaires. Le chiffre précis n'est pas encore disponible.

Caveat: il faudra que la loi de finances soit adoptée avant tout.


La légionnaire

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Le destin de Susan Travers, une aristocrate britannique qui s'est illustrée dans de nombreux combats après avoir rejoint les volontaires de la France libre, à Dakar, en Syrie, en Tunisie, en Italie, etc. Très tôt affranchie des contraintes de son milieu, elle eut également de nombreuses aventures amoureuses, notamment avec le général Koenig, héros de Bir Hakeim. ©Electre 2014


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