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Une photo qui existe réellement.

Elle a été prise avec 18 000 hommes avant de partir pour la guerre en 1918. Incroyable... La statue de la Liberté... à l'échelle humaine. Photo de 1918 !

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Vannes et sa région

À Cahors samedi, avec Nicolas Sarkozy à Port-Louis dimanche, dès ce soir au château de Windsor où ils joueront samedi devant Élisabeth II, les marins-sonneurs éclatent de talent.

Ce n'est donc pas la seule notoriété internationale du bagad, ambassadeur de la Marine dans le monde entier, qui lui vaut l'honneur d'aller sonner devant la Reine d'Angleterre.

« C'est une première pour nous, mais aussi pour les musiques militaires françaises qui participent à ce Castle Windsor royal tattoo. Cette présence est très symbolique de la nouvelle collaboration entre les deux armées, britanniques et françaises », qu'a voulu le président Sarkozy et le Premier ministre anglais voilà plusieurs mois.

Ce rendez-vous doit en être une belle illustration. « C'est une grande fête royale au château de Windsor, qui se trouve à une heure de Londres, dédiée à l'équitation, en raison de la grande passion de la Reine pour le cheval. » Des festivités marquées par un rassemblement militaire de premier ordre.

Devant la Reine, samedi soir

« De jeudi à dimanche, il y a quatre grands spectacles, la reine assistant à celui de samedi », ajoute le major Renard. « Cela ressemble un peu aux Nuits interceltiques du festival de Lorient », tout est parfaitement réglé, et exige de longues répétitions. « Ils attendent environ 30 000 personnes à ce festival très réputé ».

Aussi, le bagad n'a-t-il guère eu le loisir de flâner dans la campagne anglaise. Logé sur une base militaire à 40 minutes de route du château royal, le bagad prépare un répertoire sonnant au diapason des pipe-bands des régiments écossais. Cornemuses, tambours et caisses claires pour tous.

Mais les musiciens bretons débarquent aussi avec leurs bombardes. « Et nous aurons, grâce à cette particularité, le privilège de sonner un moment seuls devant la Reine. Nous avons choisi une « scottish », danse écossaise, qui nous paraît de circonstance ».

À son retour, le bagad continuera de vivre sur un rythme effréné tout l'été, accompagnant la création du cercle du Croisty, notamment au Festival de Cornouaille, après un voyage en Italie. Très présent à l'Interceltique, il devrait accompagner sur scène Hugues Auffray. Et il prépare déjà son 60^e anniversaire, en 2012, avec un nouveau disque très créatif, et un concert, en mars, à l'Olympia !

Un nouveau chef pour les paras. Le Colonel de l’infanterie Paulet Patrice vient d’être nommé commandant de la 11^e brigade parachutiste – Toulouse en Conseil des ministres.

La très prestigieuse 11e brigade parachutiste (11^e BP) est une unité de l’armée de terre française, à dominante infanterie, composée de troupes aéroportées et spécialisée dans le combat aéroporté et l’assaut par air. Sa vocation prioritaire est la projection dans l’urgence afin de fournir une première réponse à une situation de crise.

Unité d’élite de l’armée française, elle est commandée par un général de brigade dont l’état-major est basé à Balma, près de Toulouse. Ses soldats et marsouins portent un béret rouge (amarante) sauf les légionnaires du 2^e régiment étranger de parachutistes (2^e REP) qui portent le béret vert de la Légion étrangère.

La 11^e BP est constituée de 8 régiments situés dans le sud-ouest de la France sauf pour le 2^e REP qui se trouve à Calvi en Corse. Soit environ 8500 hommes.

État-major à Balma (centre de gravité de la brigade)
11^e Compagnie de Commandement et de Transmissions Parachutiste (11^e CCTP) à Balma
1^er régiment de chasseurs parachutistes (1^er RCP) à Pamiers
1^er régiment de hussards parachutistes (1^er RHP) à Tarbes
1^er régiment du train parachutiste (1^er RTP) à Toulouse
2^e régiment étranger de parachutistes (2^e REP) à Calvi
3^e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (3^e RPIMa) à Carcassonne
8^e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (8^e RPIMa) à Castres
17^e régiment de génie parachutiste (17^e RGP) à Montauban
35^e régiment d’artillerie parachutiste (35^e RAP) à Tarbes

Cette brigade est très engagée en Afghanistan ou en Afrique

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Dien Bien Phu, une vaste plaine de 20 km de long, 8 à 10 km de large, parsemée de collines qui ont formé la base du système défensif du corps expéditionnaire français en Indochine.

Mais une plaine bordée de montagnes calcaires escarpées couvertes de végétation impénétrable que les militaires français ont appelé « la cuvette ». La bataille engagée à Dien Bien Phu contre les Viets deviendra un enfer pour le corps expéditionnaire français qui a résisté 56 jours et 56 nuits, jusqu’au jour du 7 mai 1954 qui a sonné la fin des combats.

Trois mois et demi plus tard, les Viets n’ont pu libérer que 3290 prisonniers de Dien Bien Phu. Tous les autres, plus de 8000 ont péri.

« Et si nous sommes là aujourd’hui – déclarait le président régional de l’amicale des combattants de Dien Bien Phu, Robert Graffte, commémorant le 57^e anniversaire de la fin des combats au square d’Indochine à Castelnau le Lez –, c’est pour penser à tous ces morts et aux autres qui, même libérés, sont restés meurtris dans leur chair et dans leurs âmes ».