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2011
Orangéa revisité par Paul Bloas
Décès du caporal-chef Guillaume NUNES-PATEGO du 17°RGP
01062011
Mes chers compagnons d’armes,
Ce matin le caporal-chef Guillaume NUNES-PATEGO du 17°RGP est mort au combat en Afghanistan ! Son corps sera rapatrié dimanche 5 juin, au matin, à Roissy. Comme d’habitude, le fourgon mortuaire sera escorté par un détachement motorisé de la Garde républicaine qui, venant de Roissy puis de la porte Maillot, descendra les Champs-Elysées entre 08h30 et 09h00. Au titre de la fraternité d’armes, je demande à tous les anciens disponibles d’être présents ce matin-là le long des Champs-Elysées, si possible avec un drapeau français, pour rendre un dernier hommage à notre « dernier héros, mort pour la France » en Afghanistan. Je vous remercie d’avance de bien vouloir communiquer cette information à vos camarades !
Général de corps d'armée Bruno DARY
Gouverneur militaire de Paris
Course sur route : La chaleur, le vent et les Africains
Le Mans et sa région
Il y avait foule, hier, au départ de cette 29e édition des 10 km et semi du Mans dominée par les Africains.© Dominique Breugnot
10 km et semi du Mans. Comme prévu, les Africains ont dominé la 29e édition de la course mancelle, marquée par la chaleur et le vent.
La chaleur et le vent violent ont été les stars de cette 29e édition des 10 km et semi du Mans. Des difficultés rendues encore plus compliquées, sur le 10 km, avec l'absence de ravitaillement durant toute la course, le seul point d'eau étant placé au 9e kilomètre ! Fâcheux et dommage car la journée avait bien commencé avec les 280 femmes au départ d'une épreuve de 5 km qui leur était réservé. Une course remportée par Aurélie Herisson (Vanves Run Club) devant Sabrina Zali et Sylvie Boulay (Mamers Ac) décidément en grande forme cette saison.
Ces conditions n'ont pas empêché le Burundais de la Légion étrangère, 3e des derniers championnats de France de cross, Abraham Niyonkuru de s'imposer dans le dernier kilomètre face à Evans Kosgei, pour le devancer de 6 petites secondes sur la ligne (29'23 contre 29'29). Un peu plus loin, c'est un autre match pour la première place française qui se jouait entre Mohamed Serbouti et son coéquipier d'Endurance 72, Julien Moreau. Momo, toujours fringuant à 40 ans, prenait le meilleur sur Julien pour une petite seconde, 30'59 et 31'00. Chez les féminines, c'est une jeune Kenyane encore espoirs, Lucy Macharia, qui s'impose en 33'43 et devance Liona Barvanova d'une minute tout pile.
Passe de 3 pour Wangari
Myriam Wangari a inscrit pour la 3e fois de sa carrière son nom au palmarès du semi-marathon. Après un départ très prudent, Miriam s'est définitivement mise à l'abri du retour de sa coéquipière, tout juste espoirs, Hellen Jepkurgat au 17e kilomètre alors que les deux jeunes femmes n'étaient alors séparées que de quelques secondes.
Chez les hommes, la victoire de Isaiah Ondieki fut plus longue que prévue à se dessiner : en tête dès le départ en compagnie de Ndemi, Ondieki semblait le plus facile et sa victoire ne faisait guère de doute. Jusqu'au retour du Marocain Nordinne Htaibi à 3 kilomètres de l'arrivée. Les deux hommes allaient alors s'offrir une belle lutte jusqu'au terme de la course où ils ne sont séparés que de 2 secondes.
Classements
10 km
Hommes: 1. A. Niyonkuru (Athleg), les 10 km en 29'23 ; 2. E. Kosgei, 29'26 ; 3. J. Muraga, 30'01 ; 4. R. Iindongo, 30'25 ; 5. M. Kipruto, 30'44 ; 6. M. Serbouti (End.72), 30'59 ; 7. J. Moreau (End.72), 31'00 ; 8. S. Couton (Challan/Les Sables), 31'28 ; 9. W. Madiot (End.72), 32'54 ; 10. F. Nouet (End.72), 33'08
Femmes: 1. L. Macharia, 33'43 ; 2. L. Barvanova, 34'43 ; 3. S. Barsosio, 37'23 ; 4. F. Martinuzzi (End.72), 38'13 ; 5. S. Briand-Viaud (End.72), 39'28
Semi-marathon
Hommes:1. I. Ondieki, 1h05'31 ; 2. N. Htaibi, 1h05'33 ; 3. A. Ndemi, 1h06'00 ; 4. H. Benklainouch, 1h06'09 ; 5. O. Matviichuk, 1h08'40 ; 6. D. Chege, 1h09'51 ; 7. A. Mehir, 1h10'46 ; 8. M. Ouadih, 1h12'24 ; 9. H. Hauvieux (Jamg), 1h15'14 ; 10. J-N. Grenêche, 1h17'55
Femmes: 1. M. Wangari, 1h16'26 ; 2. H. Jepkurgat, 1h18'39 ; 3. V. Poltavska, 1h19'59 ; 4. S. Tandé (Athlé 72), 1h31'12 ; 5. H. Tabu (Ca Mantes), 1h31'55
Horaires d'ouverture du SD 34
Mesdames, messieurs les présidents des associations du monde combattant de l’Hérault Mesdames, messieurs les conseillers, Messieurs les vice-présidents Montpellier, le 30 mai 2011 | |
Affaire suivie par la directrice Mail : Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. Mesdames, messieurs, Pour permettre au personnel du service départemental de l’ONACVG de l’Hérault de traiter les dossiers de ses ressortissants dans les meilleures conditions et d’accueillir le public de la façon la plus efficace, je vous informe qu’à compter du 20 juin 2011, le service sera ouvert au public de 9 heures à 12 heures du lundi au vendredi et qu’il assurera dans cette même tranche horaire l’accueil téléphonique. Ainsi, le personnel pourra se consacrer à l’étude et à la gestion des dossiers sereinement l’après-midi. Un avis à la presse sera publié les jours prochains et le répondeur téléphonique du standard (04 67 61 01 12) mentionnera ces horaires. Enfin, à l’occasion d’envoi des courriers, un papillon stipulera ces nouvelles dispositions. Vous comprendrez que c’est dans un souci d’un service de qualité envers vous que je me dois de remettre à plat nos conditions de travail. Je vous serais très reconnaissante de bien vouloir diffuser aussi largement que possible cette information auprès de vos adhérents, à l’occasion de vos permanences ou de vos bulletins d’informations. Je vous prie d’agréer, mesdames, messieurs, l’expression de ma considération distinguée. La directrice du service départemental, Joëlle Latapie-Sudret |
Henri Weill, journaliste : «Légionnaire un jour, légionnaire toujours»
le 31 mai 2011
Légionnaires. On ne pouvait pas faire plus informatif. Henri Weill, journaliste, est parti à la recherche d’histoires de Légion étrangère dans l’Hexagone et sur les autres continents. L’occasion d’en savoir un peu plus sur ce corps d’armée, qui possède un bureau de recrutement dans la capitale des Flandres, suscitant les fantasmes depuis sa création. Interview de l’auteur.
DailyNord : Pourquoi écrire un livre sur la Légion étrangère ?
Henri Weill : En fait, c’est mon huitième ouvrage. Ça aurait pu être le premier car j’ai une histoire avec la Légion étrangère. Mon père était légionnaire et j’ai donc baigné dedans dès mon plus jeune âge, même si ses témoignages étaient toujours très elliptiques. Un jour, en 2009, le caméraman, avec qui j’avais l’habitude de travailler, revenait d’un reportage sur la Légion. Je me suis dit : « C’est le moment d’écrire » .
« La Légion vous tendra toujours la main »
DailyNord : Qu’est-ce qui vous a le plus marqué dans cette enquête sur la Légion étrangère ?
Henri Weill : C’est vraiment la notion « Légionnaire un jour, légionnaire toujours ». En fait, lorsque vous avez servi dans la Légion durant cinq ans, si vingt-cinq ans plus tard, vous êtes dans une situation inconfortable, la Légion vous tendra toujours la main. Le lien est très fort. Si le légionnaire est un guerrier, ce lien social est important. Il faut rappeler que la Légion étrangère regroupe 146 nationalités, en majorité non francophones. Pour faire marcher ces gens ensemble, l’institution a un sacré travail. Qui se fait d’abord autour de la langue française, mais aussi autour des valeurs de la Légion.
DailyNord : La Légion, étrangère, c’est aussi de nombreux clichés…
Henri Weill : Oui, il y a la représentation dans les magazines et documentaires d’hommes d’actions. Et on a également l’image du défilé du 14 juillet. Mais je retiens d’autres choses : une armée très exigeante d’abord (un candidat sur huit est accepté, contre un sur deux dans l’Armée de terre); des méthodes de commandement qui ont beaucoup évolué ensuite ; et une institution qui cherche son point d’équilibre entre la tradition et l’évolution nécessaire dans le monde d’aujourd’hui.
« En 2010, 368 personnes se sont présentées au PILE »
DailyNord : Plusieurs des témoignages de ce livre proviennent de Nordistes, de Belges, mais aussi de Picards…
Henri Weill : Dans les chapitres deux et trois, je parle du colonel Bellot de Minières. C’est quelqu’un qui est originaire de la Picardie et qui reste d’ailleurs très attaché à sa région. Le musicien dont j’évoque l’engagement dans le chapitre « Pourquoi la Légion » est un Lillois. J’ai également interrogé un Douaisien, des Belges… Lille a d’ailleurs un centre de recrutement, rue Princesse. Ouvert 24h/24, il accueille ceux qui veulent s’engager avant que les élus soient dirigés vers Nogent-sur-Marne ou Aubagne. En 2010, 368 personnes se sont présentées au PILE. 35 ont été engagées définitivement.
DailyNord : Pourquoi a-t-on l’impression qu’il y a beaucoup de Belges dans la Légion ?
Henri Weill : Pour une raison toute simple : jusqu’à l’an dernier, quand un Français était engagé, il devait l’être sous une fausse nationalité. Francophone bien entendu. Et une fausse identité pour permettre à la Légion de vérifier le passé du légionnaire. D’où l’impression d’une forte présence de Belges, mais aussi de Monégasques ou de Luxembourgeois.
DailyNord : Dernier cliché : les Légionnaires sont-ils tous des exclus ?
Henri Weill : Encore une fois, ce n’est plus du tout le même profil. Alors, certes, on n’y va pas par hasard : souvent il y un échec personnel ou professionnel qui nous invite à nous engager. Puis les raisons économiques : dans les années 80, beaucoup d’Anglais ont rejoint la Légion. Après la chute du Mur, les Européens de l’Est sont arrivés. Aujourd’hui, on a de plus en plus de Chinois, de Sud-Américains. Il est vrai qu’à chaque fois, le légionnaire a une histoire derrière lui. Une histoire d’homme.
Légionnaires, Henri Weill, Pascal Galodé éditions. Disponible en librairie et en ligne (FNAC, Furet, etc.)
Poste de recrutement de la Légion étrangère, 1 rue Princesse 59998 Lille France Tel : ( 00 33) 3 28 36 08 72
Lourdes : Témoignage d'un légionnaire français gravement blessé en Afghanistan
Au fil du net
AMICALE DES ANCIENS DE LA LEGION ETRANGERE AYANT SERVI A MADAGASCAR (A.A.L.E.M.)
Déclaration : 17/09/1998
Adresse : quartier Les Roquettes, 13720 La Bouilladisse
La MLE au Windsor Castle Royal Tatto
Soldats perdus : de l’Indochine à l’Algérie , dans la tourmente des guerres coloniales
vendredi 7 août 2009
Pour connaître mon père et comprendre ces guerres, j’ai pris un chemin détourné : le retrouver à travers ses anciens adversaires des guerres coloniales. L’histoire de mon pélerinage.
Je m’appelle Hélène Erlingsen, je suis âgée de 57 ans et en 1958 j’ai perdu mon père, sous-officier, à la guerre d’Algérie. Avant de disparaître, j’ai voulu le connaître… Et comprendre ces guerres. Pour cela, j’ai pris un chemin détourné, voire incompréhensible pour certains : le retrouver à travers ses anciens adversaires des guerres coloniales.
Au Vietnam, à Hanoï, j’ai été reçue par le général Giap, ministre de la défense de Hô Chi Minh et grand vainqueur de la guerre et de la bataille de Diên Biên Phû. J’ai rencontré à Hô Chi Minh ville une dizaine d’anciens Vietminhs et Vietcongs de la guerre d’Indochine (des femmes aussi. L’ex amie d’Hô Chi Minh).
En Algérie, je suis allée sur ses traces par le biais d’anciens du FLN et de l’ALN, qui m’ont conduite là où on avait trouvé le corps de mon père, à Tacheta Zouggara, sur la côte, entre Oran et Alger. J’y ai rencontré aussi des hommes et des femmes que mon père avait combattus.
Au Sénégal, au camp de Dakar Bongo où je suis née, j’ai été invitée par des jeunes sous-officiers qui m’ont fait visiter le camp militaire et le cimetière français. Toujours un accueil chaleureux. Je leur ai demandé pardon pour le mal que la France leur a fait. Ils m’ont raconté leurs combats pour libérer leurs pays du joug colonial.
Puis, en France, pour croiser ces mémoires et leur donner une dimension universelle, j’ai poursuivi mon périple chez les Français et harkis, anciens de ces guerres, et auprès des hommes politiques qui les avaient embarqués dans cette galère.
En tout, 96 témoignages tous retranscrits. Pas un mot de haine de la part de ces anciens ennemis. Suite à cela, avec ces témoignages et des photos, j’ai soutenu une thèse en sciences politiques pour dénoncer la responsabilité de la France dans ces guerres coloniales et j’ai écrit un livre à la mémoire de tous ces soldats blancs, noirs, jaunes, qui se sont combattus alors qu’ils se ressemblaient tant.
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