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2011




Message du Ministre de la défense et des anciens combattants

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Message de Gérard LONGUET, Ministre de la défense et des anciens combattants à l'occasion de la

Journée nationale d'hommage aux « Morts pour la France » en Indochine

Le 8 Juin 2011 

 

En cette « Journée nationale » dédiée aux « morts pour la France en Indochine », notre pays a, une nouvelle fois, rendez-vous avec son histoire.

Une histoire tragique, celle de nos guerres coloniales et de nos engagements passés pour maintenir l'intégrité d'un empire condamné par l'évolution des peuples.

Une histoire poignante aussi, celle d'une nation qui, voulant oublier l'humiliation de 1940, tenta, envers et contre tout, de conserver son rang de grande puissance.

Mais une histoire dont nous gardons aussi la fierté car elle est celle d'hommes et de femmes, animés d'un patriotisme ardent, qui luttèrent avec foi et désintéressement pour préserver l'honneur de la France.

C'est à ces combattants valeureux, dignes et intègres, qui se sont battus, et à ceux qui sont tombés en ces terres lointaines, que nous rendons aujourd'hui un solennel hommage.

Vous, soldats d'Indochine, avez laissé une trace indélébile de bravoure et d'abnégation.

Contre les Japonais, vous avez tenté de préserver fièrement la souveraineté de la France.

Contre le Vietminh, de 1945 à 1954, vous vous êtes illustrés, aux côtés de vos frères d'armes indochinois, dans des combats meurtriers contre un ennemi insaisissable, sans pitié et toujours mieux armé.

Venus de France ou d'autres pays d'Europe, d'Afrique du nord ou d'Afrique noire, vous avez lutté sans jamais faiblir dans des conditions extrêmes: dans la boue épaisse des rizières, dans l'enfer de la RC4 ou dans le Delta du Fleuve Rouge.

De victoires éclatantes en désastres glorieux, de Vinh Yen 1 à Dien Bien Phu, de l'euphorie de Mao Khe 2 à l'horreur des camps de rééducation, d'où 30 000 prisonniers ne revinrent jamais, vous n'avez pas failli à la tradition d'honneur et de bravoure de nos armées.

A la suite des obsèques du lieutenant Bernard de Lattre, fils unique du général de Lattre de Tassigny, tué par l'ennemi le 31 mai 1951 à Ninh Binh, un observateur (*) a eu ces mots empreints de justesse : « le meilleur sang de la France coulait en Indochine et son peuple ne le reconnaissait pas. Avec le lieutenant Bernard de Lattre, les morts anonymes des rizières ont eu droit aux larmes de la France ».

Aujourd'hui, si les larmes ont séché, notre admiration demeure.

Chacun de nous connaît l'issue de cette guerre qui vit la France quitter la péninsule indochinoise au terme d'accords qui avaient le mérite d'un réalisme tardif.

Mais chacun reconnaît aussi que tous, légionnaires, coloniaux, tirailleurs, gendarmes, marins, aviateurs, médecins, infirmières, se sont battus héroïquement pour une idée de la France et de sa mission dans le monde.

Leur bravoure a inspiré, et continue d'inspirer, tous ceux qui, depuis, portent ce même flambeau, éclairés par la flamme de leur engagement, guidés par la force de leur exemple, les armes à la main, derrière le drapeau français.

Nous ne les oublierons jamais. Honneur aux combattants d'Indochine.
 
1 La bataille de Vinh Yen se déroule du 13 au 17 janvier 1951. Les troupes françaises, commandées par le général de Lattre de Tassigny, infligent une sévère défaite aux divisions du général Vô Nguyen Giap.Le corps expéditionnaire français perd 56 hommes sur 9000. Le Viet-minh perd 9000 combattants sur 20 000.
 
2 La bataille de Mao Khe se déroule du 23 mars au 5 avril 1951. Le Viet-minh est encore défait. Il perd 3000 hommes dans la bataille.  Le delta du Fleuve Rouge reste au main des Français.
 
(*) Pierre Darcourt

Discours du ministre de la défense à l'occasion de Camerone

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Intervention de M. Gérard LONGUET, Ministre de la défense et des anciens combattants, lors de la cérémonie commémorative du combat de Camerone - Aubagne, samedi 30 avril 2011

Officiers, sous-officiers, caporaux-chefs, caporaux et légionnaires,

Il y a 150 ans, plus de 3000 soldats de France abordaient les côtes du Mexique pour faire valoir ses intérêts et sa puissance.

Parmi eux, 65 légionnaires, commandés par  3 officiers allaient écrire une page de gloire qui resterait gravée dans l’histoire de notre pays. Le 30 avril 1863, ces hommes, envoyés en reconnaissance au devant d’un convoi français, et placés sous le commandement du capitaine Danjou, furent attaqués par 1 200 fantassins et 800 cavaliers mexicains. Refusant de se rendre et choisissant en toute conscience l’honneur et la mort, ces hommes allèrent au bout de leur serment.

Aujourd’hui en ce moment solennel, nous célébrons avec gravité cette bataille de Camerone

Un moment solennel puisque c’est l’occasion, pour la légion, de célébrer ses traditions, son identité et ses valeurs.

Un moment grave puisqu’il nous rappelle que la force de la légion réside dans l’extraordinaire foi de ces hommes, français et étrangers qui engagent leur vie au service de notre pays.

Aujourd’hui, je veux donc rendre hommage aux légionnaires héroïques du Capitaine Danjou et avec eux, aux 35 000 de leurs frères tombés depuis la création de cette cohorte d’élite, voilà 180 ans.

A travers cet hommage, la France leur dit sa fierté de les avoir comptés dans ses rangs.

De peu d’hommes, il est permis de croire qu’ils sont prêts à verser leur sang pour une communauté qui n’est pas la leur, pour une partie qui ne les a pas vu naître, mais pour des idéaux qu’ils ont en partage : humanisme, justice, fraternité.

Depuis près de deux siècles, des étrangers des quatre coins du monde rejoignent les régiments de légion, en faisant le triple  serment de respecter la parole donnée, le caractère sacré de la  mission et l’indéfectible esprit de sacrifice

Cette générosité absolue fait l’exemplarité et l’honneur de votre unité d’élite. Exemplarité par la diversité de ses rangs, par le brassage qu’elle permet, par la fraternité universelle qu’elle façonne. Honneur, aussi, d’accueillir en son sein des hommes prêts à combattre pour des valeurs qui les transcendent.

A travers cet hommage, la France leur témoigne aussi sa reconnaissance infinie.

Vous le savez tous, et c’est ce qui fait la spécificité de la légion, ceux qui sont étrangers peuvent devenir Français, non par le sang reçu mais par le sang versé, s’ils en émettent le vœu. Cette naturalisation exceptionnelle est le juste et légitime retour d’un pays qui reconnaît les siens dans l’accomplissement du plus extrême des devoirs. Et cette réalité doit inspirer tous ceux qui ont le bonheur de naître français, de plein droit, sans avoir à en faire le choix où à en réclamer le privilège. Car la citoyenneté est un devoir, trop souvent oublié, parfois ignoré.

Aussi, je veux vous dire à vous, légionnaires qui portez l’héritage de vos anciens, le rôle, essentiel, qu’il vous appartient de tenir. Votre engagement vous honore. Il vous oblige aussi.

Issus de 136 pays différents, et quelles que soient votre origine ou votre religion, vous combattez sur tous nos théâtres d’opérations extérieures pour la France, votre patrie d’adoption. Ce pacte de service et de fidélité vous le remplissez jusqu’à l’extrême limite de vos forces et de votre courage

Vos frères légionnaires blessés ici présents sont le vivant témoignage de cette fidélité à l’esprit de Camérone. Je les salue ainsi que tous ceux qui à leurs côtés les soignent, les soutiennent et les accompagnent au quotidien.

Légionnaires, soyez fiers de votre passé et confiants en votre avenir.

Vous avez choisi un engagement noble, difficile et exigeant dans un monde où les menaces sont nombreuses, complexes et changeantes. Cette bravoure, est la marque des soldats de toutes les armées de la France

Aujourd’hui comme hier, les armées bâtissent notre histoire à force de dévouement, de service et de courage. Cette réalité doit être rappelée sans cesse, servir de fondement à notre mémoire collective, inspirer notre volonté de vivre ensemble.

Voilà tout le sens de la commémoration qui nous réunit.

Officiers, sous-officiers caporaux-chefs, caporaux et légionnaires il y a 148 ans, vos anciens ont porté haut, et à des milliers de kilomètres de notre patrie, les couleurs de vos unités. Sur cette terre aride et lointaine, ils ont fait honneur à la France.

Sur la trace de ces hommes de devoir, je vous réaffirme aujourd’hui ma confiance pour servir notre pays dans l’honneur et la bravoure, et pour garantir à la France le succès de ses armes et de ses valeurs.


Le dernier voyage du général Bigeard

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Le général Bigeard lors d'une célébration de la victoire du 8 mai 1945. © MAXPPP

Mort en 2010, il souhaitait que ses cendres soient dispersées au Vietnam, qui refuse.

Effectuer son dernier voyage au Vietnam, là où un grand nombre de ses compagnons militaires ont perdu la vie en 1954, tel était le souhait du général Bigeard, disparu le 18 juin 2010. Dans ses dernières volontés, le militaire avait demandé à ses proches que ses cendres soient dispersées dans la vallée de Dien Bien-Phu, haut lieu de la guerre d’Indochine à laquelle il a participé.

Mais les autorités vietnamiennes refusent pour l’instant une telle idée. Or le temps presse : en France, les cendres d’un défunt ne peuvent être conservées qu’une année. La famille du général de l’armée de terre va donc devoir accélérer ses démarches, ou prévoir un plan B.

Bigeard, icône de l’armée française

Si pour les civils, et surtout les plus jeunes, le nom du général Bigeard n’évoque pas grand-chose, il n’en demeure pas moins l’un des militaires les plus capés et les plus respectés de l’armée de terre. Et pour cause : son destin et celui de la France sont étroitement liés, de la seconde guerre mondiale jusqu’à la guerre d’Algérie, en passant par celle d’Indochine, qui s'est accélérée entre 1953 et 1954.

Mobilisé dans l’infanterie en 1939, Marcel Bigeard est fait prisonnier en 1940 et est interné dans un camp militaire en Allemagne. Il s’en échappe en 1941 et rejoint les Forces libres du général de Gaulle au Sénégal puis au Maroc. Après la libération de la France, il est engagé dans la guerre d’Indochine, première guerre d’indépendance d’une colonie française.

L’armée française essuie une défaite historique sur la RC4, une route coloniale stratégique qui reliait la Chine au Laos, puis lors de la bataille de Dien Bien Phu. Celui qui deviendra le général Bigeard participe à ces deux batailles et réussit à maintenir ses positions plusieurs semaines malgré une infériorité numérique.

Pourquoi une inhumation en Asie ?

Le souhait de voir ses cendres dispersées au Vietnam est donc un hommage à cet épisode indochinois, qui fut pourtant un traumatisme pour l’armée française. Chef de meute, le général Bigeard faisait preuve d’un attachement viscéral pour ses troupes et souhaitait être inhumé là où le plus grand nombre de ses hommes ont péri.

"C’était son souhait le plus cher…être proche de ses anciens soldats", a confié à Europe1.fr sa veuve Gaby Bigeard. "On a tout fait", poursuit-elle, avant d’expliquer qu’une amie de la famille, avocate de profession, a été chargée de défendre ce projet auprès des autorités vietnamiennes. "J’attends leur réponse", ajoute-t-elle.

Le mémorial de Fréjus pour base de repli

Ce qui humainement peut être compréhensible l’est beaucoup moins d’un point de vue politique. Le Vietnam n’a aucune envie d’accorder une faveur à l’un des ennemis de sa guerre de libération. Les cendres du général Bigeard pourraient donc être déposées au Mémorial des guerres en Indochine à Fréjus, dans le Var, où reposent les corps de 20.000 civils et militaires.

Les proches du général ont légalement jusqu’au 22 juin pour trouver une solution. Si le sort des cendres du général Bigeard reste encore incertain, une certitude s’impose : ses proches vont bientôt mettre en place une fondation Bigeard, destinée à perpétuer l’œuvre et la mémoire du général.

 Gabriel Vedrenne

 
 

JORF n°0114 du 17 mai 2011

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Décret du 16 mai 2011 portant affectation et élévation aux rang et appellation de général de corps d'armée, promotions et nominations dans la 1re et la 2e section, admission par anticipation et sur demande et affectations d'officiers généraux

NOR: DEFB1111904D


Le Président de la République,
Sur le rapport du Premier ministre et du ministre de la défense et des anciens combattants,
Vu l'article 13 de la Constitution ;
Le conseil des ministres entendu,
Décrète :


A. ― ARMÉE DE TERRE

Article 1


M. le général de brigade Pichot de Champfleury (Louis, Georges, Marie, Joseph) est admis dans la 2e section des officiers généraux de l'armée de terre par anticipation et sur sa demande à compter du 31 août 2011 et promu au grade de général de division à la même date.


Répartition des visiteurs au moi de mai

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Exposition « MORE MAJORUM, les derniers jours de la Légion étrangère à Djibouti »

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La 13e Demi-brigade de Légion étrangère quitte définitivement Djibouti le 13 juin 2011. A cette occasion une exposition photographique est prévue à L’IFAR – Djibouti à partir du 12 juin 2011. Cette exposition présentera une sélection d’images réalisées par le photographe Emmanuel MARTIN.

« [...] Une dilution au cœur même de la 13e Demi-brigade de Légion étrangère, à vivre avec elle durant un mois les derniers instants de son histoire commune avec Djibouti. Alors qu’une page se tourne et que l’émotion gagne le cœur des hommes, les instantanés scellent cet épisode glorieux dans un témoignage intemporel. Je vis mon privilège de photographe à me fondre dans ce cercle clos, à m’immiscer dans cette famille mue par un code d’honneur là où d’autres n’en percevront que le reflet superficiel. L’idée prend forme d’emmener le spectateur de la surface des choses, abstraite et conformiste par essence, jusqu’au centre même de l’espace suggéré. [...] »

Extrait du livre à paraître prochainement…


Exposition de photographies

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Hommage à la 13e DBLE

Unité mythique de la Légion étrangère, créée en 1940 au moment des opérations franco-britanniques à Narvik, la 13e Demi-brigade de Légion étrangère (13e DBLE) va prochainement quitter Djibouti, où elle est implantée depuis 1962 pour se réorganiser, dès cet été, au Moyen Orient. Les préparatifs du départ ont commencé juste après la commémoration de la bataille de Camerone, le 30 avril et devraient s’achever le 13 juin. Puisse cette exposition lui rendre hommage.

La lettre de l'ambassade de France à Djibouti.


Utah Beach : 80 légionnaires sur les traces du D DAY

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Publié par A.G le 07-06-2011

Les militaires vont enchaîner plusieurs jours d'exercices dans le Nord Cotentin.

Un événement symbolique alors que l'on se souvient du Débarquement de 1944.

Près de 80 militaires de la Légion étrangère s'entraînent depuis ce mardi 7 juin dans la région de Sainte-Marie-du-Mont et d'Utah Beach. Plusieurs exercices sont menés suite à leur formation théorique.

Et, quelques jours après les cérémonies du 6 juin, cet entraînement a surtout une valeur symbolique pour ces soldats d'origine étrangère.

AUDIO / Un moment essentiel dans leur formation selon le colonel Denis Mistral, chef de corps du 4e régiment étranger de Castelnaudary.


Le Musée d’art et d’histoire va bientôt montrer Hans Hartung

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Tribune

de Genève

ÉTIENNE DUMONT | 07.06.2011

Ce sera la prochaine grande exposition au Musée d’art et d’histoire, où de la place a été laissée par la fermeture de la grande présentation axée autour du design et de l’industrie genevois. Dès le 23 juin, les visiteurs pourront ainsi découvrir un ample panorama des estampes de cet artiste informel.

Plusieurs causes à cette présentation, dirigée par Christian Rümelin. D’abord, la Fondation Hartung-Bergman a fait don d’une série de planches très importante au musée en 2009. Le peintre français d’origine allemande constitue ensuite l’une des vedettes de l’exposition actuelle du Musée Rath. Il s’agira en quelque sorte d’un complément de programme.

Catalogue raisonné

Mais si Genève est aussi lié «post mortem» à Hartung, c’est bien en raison du catalogage de ses gravures par Rainer Michael Mason et Geneviève Laplanche (la bien nommée!). Les premiers contacts ont été établis en 1995. Le projet est devenu plus concret en 1998. «Le travail proprement dit s’est déroulé à partir du 15 août 1998 et jusqu’au 23 mai 2008, à la faveur de 59 séjours à Antibes et quelque 275 journées de travail», explique Rainer Michael Mason. Le tout à abouti, en juillet 2010, à la mise en ligne de l’état des recherches. «Il s’agit là d’un work in progress.»

Pour l’exposition genevoise, qui suit un périple germanique, il y aura cependant un catalogue. Coproduit avec Berlin, il comportera 271 pages.

Le choix de la France

Et maintenant, qui est Hans Hartung? L’artiste est né en 1904 à Leipzig. Il a vite abandonné la figuration pour passe à des formules plus gestuelles. Pas de quoi les mettre bien avec le régime national socialiste à partir de 1933! L’homme a donc opté pour la France, qu’il servira dans la Légion étrangère. Il y perdra du reste une jambe.

Installé à Antibes, où il mourra en 1989, l’homme connaît son aboutissement dans les années 1950, avec des gravures et des toiles où des traits noirs forment une écriture bien reconnaissable. A vérifier dans quelques jours!




Camerone 1940

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