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Légionnaire toujours...

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2011




Passation de commandement de la 13° DBLE

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Le jeudi 21 juillet 2011 à 11H00 au quartier Viénot à Aubagne.

Le chef de corps de la 13e Dble Djibouti remettra au Général COMLE le drapeau de cette unité qui a traversé toutes les tourmentes, ce drapeau sera donné au nouveau chef de corps de la 13e DBLE EAU, qui sera porté par un ADC Légion d'Honneur. Un nouveau symbole.

More Majorum.


L'armée française à rude épreuve

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La France est engagée sur plusieurs fronts. La réduction des budgets de défense, aggravée par le coût des guerres en Libye et en Afghanistan, alimente les états d'âme des officiers et des soldats.

La France se bat sur plusieurs fronts à la fois. Depuis dix ans en Afghanistan, les forces françaises se flattent de « tenir » une région particulièrement turbulente à l'est du pays. En avril, l'opération menée par des commandos français en Côte d'Ivoire pour extirper de son bunker le président Laurent Gbagbo a été considérée, d'un point de vue militaire, comme un modèle du genre. Et en prenant la tête de l'intervention contre Kadhafi en Libye le 19 mars, la France a montré qu'elle restait un leader politique dans le monde, et militaire en Europe, avec une « capacité d'entrer en premier » dans les conflits qui n'appartient qu'aux grandes nations.

Officiellement, les responsables affirment que les armées françaises ne sont pas « en surchauffe ». « Au niveau d'engagement qui est le nôtre, on peut durer un certain temps » en Libye, affirme le chef d'état-major de l'armée de terre, le général Elrick Irastorza. Sous le fracas de la guerre, on commence pourtant à entendre les premiers grincements. C'est le chef d'état-major de la marine, l'amiral Forissier, qui a rompu l'omertà : si le Charles-de-Gaulle, après huit mois de mer, ne rentre pas bientôt au bercail pour son check-up annuel, il ne pourra pas partir en opérations en 2012 - même si l'on a besoin de lui. Le projet de doter la France d'un second porte-avions fait débat depuis plusieurs années. Mais il a été reporté aux calendes grecques par les restrictions budgétaires.

Un million d'euros par jour

Après trois mois de frappes en Libye, les pilotes de bombardiers commencent à fatiguer. Les hélicoptères - 13 en Afghanistan, une petite vingtaine en Libye - ne sont pas assez nombreux. Comme l'Afghanistan, l'intervention libyenne coûte un million d'euros par jour à la France. En trois mois, elle a déjà généré un surcoût de 100 millions, a confirmé hier le ministre de la Défense, Gérard Longuet. Certes, les alliés britanniques ne sont pas mieux lotis. Dans un rapport divulgué hier par le Daily Telegraph, le chef des opérations aériennes britanniques, Simon Bryant, a prévenu que les opérations en Afghanistan et en Libye exerçaient de fortes pressions sur les ressources, qui pourraient remettre en cause de futures missions.

Tout le monde le sait : l'argent est le nerf de la guerre. Or les armées manquent d'argent. Dans les bureaux des officiers généraux, à Paris, les griefs s'amoncellent. Les réformes induites par le livre blanc de la défense en 2008 ont été décidées « en fonction de considérations exclusivement budgétaires » regrette l'un d'eux. En 2008, pour répondre aux nouvelles menaces du monde, le livre blanc avait réduit les moyens militaires de la France. « Comment voulez-vous qu'on renforce la défense en diminuant ses moyens ! Il faut appeler un chat un chat. Pour moi, c'est une forme de désarmement », dénonce un responsable militaire. Conséquence de la crise, la baisse des crédits affectera durablement les armées françaises : l'effort de défense, qui était encore de 3,3 % du PIB en 1989, est tombé à 1,7 % en 2010.


Entre 2011 et 2013, le budget sera amputé de 3,6 milliards. « Notre armée est en crise budgétaire et la cause de cette quasi-faillite est d'abord à chercher dans la contradiction entre l'empressement de nos gouvernements à toucher les » dividendes de la paix*, donc à réduire la part relative des ressources consacrées à l'effort de défense, et l'explosion du coût de ce même outil de défense, tant dans son budget d'équipement que dans celui de son fonctionnement » , écrivait il y a quelques mois le colonel Michel Goya, membre de l'Institut de recherche stratégique de l'École militaire, Pirsem.

L'avertissement américain

Le problème touche aussi les hommes - 54 000 en moins - leur entraînement et les équipements. « Les temps sont durs », reconnaissait récemment le général Irastorza : en perdant à elle seule plus de 10 000 postes, l'armée de terre est durement touchée. En 1940, elle pouvait aligner 93 divisions. Aujourd'hui, il ne lui reste que 81 régiments, soit dix fois moins. L'armée de l'air, qui doit se séparer de 15 900 emplois en six ans, n'est guère mieux lotie. À 40 ans passés, ses vieux avions de transport Transall sont à bout de souffle. Sur certaines flottes, le taux de disponibilité atteint 50 à 60 %. Il en va de même dans la marine. « Nous ne pourrons plus, si nous ne réagissons pas, maintenir notre statut de marine mondiale », a prévenu l'amiral Forissier lors d'une audition devant la commission de défense de l'Assemblée nationale.

On est loin, bien loin, des 640 000 hommes de la grande armée de Napoléon en 1812, au moment de l'invasion de la Russie. Réorganisées autour du principe de « stricte suffisance », avec un contrat opérationnel de 30 000 hommes seulement, les armées françaises ne pourraient plus refaire aujourd'hui la guerre de contre-insurrection en Algérie, qui avait mobilisé 400 000 militaires français.

Or, malgré la Libye et l'Afghanistan, la pression budgétaire, loin de se relâcher, risque de redoubler en 2012, année terrible, celle de la révision du livre blanc. Le budget de la défense pourrait ainsi tomber à 1,5 % du PIB. Du jamais-vu ! Certains savoir-faire essentiels, comme le ravitaillement en vol par exemple, pourraient même, à terme, disparaître. « Si l'armée française de 1990 affrontait l'armée de 2011, ce serait celle de 1990 qui gagnerait » , résumait il y a peu un colonel dans un colloque à Lille. Estimant qu'en-deçà de 3 % du PIB, les armées peinent à se renouveler, il redoute que l'armée française ne se transforme en une « armée Potemkine ». Cette posture en retrait de la France inquiète d'autant plus les généraux que c'est l'Europe entière qui désarme pendant que le reste du monde, qu'il s'agisse de la Russie, de la Chine, de l'Iran ou du Brésil, réarme. Face à la multiplication des menaces - prolifération nucléaire, terrorisme, cybercriminalité -, mieux vaudrait selon eux « monter la garde ». Le chef du Pentagone, Robert Gates, vient de s'inquiéter à Bruxelles des « lacunes » européennes dans le domaine de la défense. Elles pourraient, selon lui, avoir de graves conséquences sur l'opération libyenne, dans laquelle Washington s'est effacé au profit de Paris et de Londres, militairement et financièrement.

La France devra investir davantage

Après avoir symbolisé et servi la puissance française, les armées s'inquiètent d'un déclassement stratégique de leur pays. « Parce que la France a toujours pesé sur les affaires du monde, l'armée avait le sentiment d'être celle d'une grande nation. Aujourd'hui, la diminution des formats transforme la France en un acteur mineur, trop souvent dépendant des États-Unis », regrette un général. Il cite en exemple l'influence quasi inexistante de Paris sur la stratégie américaine en Afghanistan. Et pour cause : les troupes françaises occupent moins de 5 % du territoire afghan.


Pas étonnant donc, que les armées françaises aient le blues. Selon une évaluation chiffrée, réalisée avant la guerre en Libye, le moral des « terriens », qui s'érode depuis plusieurs années, a atteint un record de 5,2 sur 10. Plutôt rare dans cette institution, l'absentéisme se développe. « Les armées françaises sont atteintes de mélancolie. Rien pour l'instant qui affecte la capacité à remplir efficacement les missions données, mais cela ne peut cependant manquer d'inquiéter », prévient le colonel Goya.

Certes, dans les vallées afghanes de Surobi ou de Kapissa, là où sont engagées les forces françaises, comme à bord des chasseurs qui survolent la Libye, le spleen n'est pas de mise. « Là-bas, enfin, nous retrouvons le coeur de métier, celui pour lequel nous nous sommes engagés. Le moral est excellent » , assure un officier de retour d'Afghanistan. Mais l'engagement dans ces contrées éloignées n'empêche ni les incompréhensions ni les hiatus. « Il existe un énorme décalage entre le discours officiel, très positif, et la réalité sur le terrain, souvent très sombre » , analyse-t-il.

Si elle veut conserver les ambitions diplomatiques d'une grande puissance et son influence dans le monde, la France devra investir davantage dans son outil de défense, estiment les officiers généraux. « Les choix qui seront faits en 2012 détermineront la capacité de la France à demeurer ou non une puissance globale sans impasses. Il ne faudra pas se tromper et commettre l'irréparable », prévient l'un d'eux.

 Par Isabelle Lasserre


Communiqué de Monsieur Gérard Longuet,

Ministre de la Défense et des Anciens combattants

Mise à jour : 22/06/2011 14:11
Gérard Longuet, ministre de la Défense et des Anciens combattants, tient à réagir vivement à l’article paru ce jour dans Le Figaro concernant l’armée française et les conséquences de son engagement sur les différents théâtres d’opérations.
 
Il dénonce des amalgames infondés et de sérieuses lacunes stratégiques :
 
Les réformes décidées par le Livre blanc l’ont été en fonction de considérations stratégiques et non exclusivement budgétaires mais bien au terme d’une analyse approfondie. Cette réflexion associant l’ensemble des interlocuteurs a été conduite au terme d’une concertation sans précédent. Une évolution de ressources budgétaires très favorable à la Défense accompagnait ce travail exhaustif afin d’en garantir le réalisme et la crédibilité.
 
Les engagements financiers pris en 2008 ont été tenus, tant sur le plan de l’équipement des forces (18 milliards dépensés en 2009 soit le meilleur chiffre depuis 1993), que sur le plan de la revalorisation des soldes des militaires, ou sur le financement supplémentaire des OPEX sans mise à contribution des crédits d’équipement, ce qui n’avait jamais été fait auparavant.
 
Entre 2011 et 2013, le budget ne sera pas amputé de 3,6 milliards mais seulement de 1,2 milliards sur un total de plus de 96 milliards, et compensé par des gains de productivité.
Les réductions d’effectifs, conformes au calendrier prévu, ne pèsent pas sur les opérations car elles portent dans leur très grande majorité sur les activités de soutien et d’administration.
 
Les raccourcis figurant dans cet article témoignent d’une vision très simpliste de l’histoire militaire de notre pays.
 
La référence à la Grande armée de Napoléon pour démontrer un déclin de nos contrats opérationnels se passe de commentaires. L’affirmation selon laquelle l’armée de conscription de 1990, dont l’inaptitude aux crises contemporaines a été démontrée lors de la guerre du Golfe, battrait nos forces actuelles, dont les capacités sont illustrées actuellement sur plusieurs théâtres exigeants, témoigne à l’évidence d’un manque de discernement.
 
La transformation de notre outil de défense témoigne de la détermination de la France à tenir son rang et à porter les valeurs républicaines dans le monde.
 
Elle démontre l’engagement des personnels civils et militaires de la Défense à contribuer avec fierté au rayonnement international de notre pays, qui lui vaut d’avoir en Europe l’armée de référence, et dans le monde un outil respecté au service de la France.

Association de soutien à l’armée française                                                                                                                                                                            Paris le 27 juin 2011
Le président
 
Monsieur le Ministre,
 
J’ai lu avec attention et une certaine surprise le communiqué de presse que vous avez fait diffuser le 22 juin 2011 à la suite de la parution de l’article du Figaro concernant l’armée française et écrit par Isabelle Lasserre.
Je n’ai pas l’intention d’entrer dans une quelconque polémique d’autant que les carences soulignées dans l’article incriminé sont la conséquence de réductions budgétaires décidées depuis plusieurs décennies par des gouvernements issus de la majorité comme de l’opposition. Je souhaite cependant vous faire part d’un certain nombre de commentaires que m’inspirent vos propos et le ton que vous employez.
Le Livre blanc a naturellement fait l’objet d’une analyse stratégique approfondie, mais qui peut contester sérieusement que les choix qui ont été faits l’ont été avant tout sur des critères financiers ? La modernisation indispensable et urgente de l’équipement des armées nécessitait des ressources financières supplémentaires. Seules les économies réalisées grâce à la réduction massive des effectifs permettaient d’accroître les ressources consacrées à l’équipement sans augmenter la part du PIB consacrée à la Défense.
Vous écrivez ensuite que « ces réductions d’effectifs ne pèsent pas sur les opérations car elles portent sur le soutien et l’administration ». C’est là un raccourci excessif, car une armée est un ensemble cohérent d’un grand nombre de composantes. Or cette réforme induit des incohérences et complexifie les relations entre l’opérationnel et le soutien. Notre histoire militaire nous a pourtant enseigné qu’il ne fallait jamais dissocier ces deux volets essentiels à une armée.
Je note pour l’anecdote, au cas où vous ne le sauriez pas, que le nombre de contrôleurs des armées, qui inspirent les réformes du ministère, est resté le même tandis que les effectifs des armées étaient divisés par deux. Il y a là, sans aucun doute, des gains de productivité et des gisements d’économies qui auraient pu vous être proposés.
Vous dites également que les budgets 2011-2013 ne seront amputés que de 1,2Mds €. Nous le vérifierons en 2013 mais vous ne pouvez ignorer que le budget prévu initialement était déjà insuffisant pour répondre correctement à l’ensemble des besoins des armées: recrutement, entraînement, équipement, engagement opérationnel…
Vous ironisez sur le rappel historique concernant les effectifs mais ces chiffres ont été donnés pour montrer aux lecteurs que l’armée a vu fondre ses effectifs et que ceux-ci n’ont plus rien à voir avec ceux des gros bataillons d’hier.
Ceci dit, il est tout aussi vrai qu’en dessous d’un certain seuil d’effectifs - déjà atteint -, les armées perdent certaines capacités. Il y a une masse « critique » en deçà de laquelle une armée perd des savoir faire. C’est clairement ce que disent certains chefs d’état-major. N’oublions pas, par exemple, qu’il faut 2 équipages par SNLE et 4 SNLE, soit 8 équipages, pour maintenir en permanence un SNLE à la mer. Faut-il vous rappeler que l’armée de terre ne dispose plus aujourd’hui que de 20 régiments d’infanterie pour intervenir en Afghanistan, en RCI et au Liban et être en mesure de le faire demain ailleurs ?
Ce qui est très révélateur de notre situation et guère contestable, c’est que la France dispose aujourd’hui d’une moindre capacité de transport aérien tactique (avion de type Transall) et d’un nombre d’hélicoptères plus faible qu’il y a 20 ans alors que notre armée s’est professionnalisée et qu’elle est engagée dans des conflits qui exigent davantage de ces moyens.
Monsieur le Ministre, ces propos ne visent aucunement votre action. Ils ont pour but d’exposer aux Français certaines réalités à ce jour occultées notamment par les grands médias. Il est pourtant plus que jamais nécessaire que ceux qui ont l’expertise et qui veulent servir les intérêts supérieurs de la nation puissent s’exprimer librement.
L’ASAF n’est pas à l’origine de l’article du Figaro. Elle estime cependant que cet article, dont toutes les informations sont avérées, ne justifiait pas un communiqué aussi critique de la part de vos services.
L’ASAF considère que soutenir l’armée ne consiste pas à masquer la réalité surtout dans le domaine crucial de la Défense. Il faut donc accepter le parler vrai ; c’est ce que les Français souhaitent dans tous les domaines.
L’ASAF ne sera jamais une « grande muette » et continuera donc, de son côté, à s’exprimer sans ambiguïté, sans polémique mais avec une détermination sans faille.

Veuillez agréer, monsieur le Ministre, l’expression de ma considération distinguée
Henri PINARD LEGRY président de l’ASAF

Dubonnet

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Stupéfiante ! Marie Dubas de haut en bas

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Vingtième Théâtre (Paris)

 

 

 

Spectacle musical mis en scène par Vincent Vittoz, interprété par Edwige Bourdy accompagnée par Christophe Maynard au piano. 

Edwige Bourdy qui aime les voyages vocaux et musicaux, elle a notamment en-chanté le Théâtre du Ranelagh avec "L’oiseau rare", a plusieurs cordes à son arc et une prédilection pour le répertoire de Marie Dubas, grande figure du music hall des années trente et interprète de la chanson réaliste de l’entre deux-guerres.

Le répertoire éclectique de celle-ci, du rire au pathétique en passant par l’émotion poétique, composé de chansons qui constituent des micro-histoires ciselées en trois minutes en mettant en scène un vrai personnage et se prêtent à la théâtralisation, convient à son tempérament et à son goût pour la comédie et lui a inspiré ce "Stupéfiante !" un spectacle piano-voix qui allie talent, fraîcheur et divertissement.

Et quelle voix ! D’autant que, cerise sur le gâteau en ces temps où chanteurs et même comédiens sont "appareillés", leurs voix désincarnées tombant, amplifiées, des cintres, comme Marie Dubas qui a créé la forme du récital sans micro, Edwige Boury chante sans équipement HF ce qui permet d’entendre une vraie voix naturelle et d’en apprécier toutes les couleurs.

Sur scène, sous la direction de Vincent Vittoz, avec "le coup de pied chorégraphique’ de Anne-Marie Gros, et accompagnée au piano par Christophe Maynard, cette jolie brune pétulante et très expressive, soprano aguerrie et comédienne pétillante, navigue avec bonheur du couplet comique à la chanson réaliste, à l’aise tant dans l’émotion que la gouaille, le rire que la poésie, le mélodrame que la fantaisie.

Elle incarne ainsi une galerie de femmes attachantes, toujours amoureuses, souvent malmenées par leur julot ("Quand je danse avec lui"), parfois d’une naïveté déconcertante ("J’suis bête").

Avec en points d’orgue, les mythiques "" Mon légionnaire" et "Le tango stupéfiant", du troquet ("Le doux caboulot") à la casbah ("Arbi-Arba"), de l’amour courtois ("Chanson moyenâgeuse") au bitume ("Prière à la Charlotte"), de la chanson coquine ("Mais qu’est-ce que j’ai") au rire (avec le disque rayé de "Le vieux phohographe" ou "Cendrille" version argotique de Cendrillon), Edwige Bourdy charme et séduit avec un savoureux kaléiodoscope musical qui ravit les sens.

MM

Hommage à un soldat mort en Afghanistan.‏

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Communiqué par le gouverneur militaire de Paris

Le 18 juin 2011, le 1re classe Florian MORILLON du 1er régiment de chasseurs parachutistes (1er RCP) de Pamiers est décédé des suites de ses blessures à l’hôpital militaire français de Kaboul. Il avait été grièvement blessé, quelques heures auparavant, au cours d’un accrochage au cours d’une patrouille à pied en Kapisa.

Dans le cadre du plan « Hommages » son corps sera rapatrié le mercredi 22 juin à Roissy, selon le protocole en vigueur :
Un fourgon mortuaire, escorté par une garde d’honneur de la Garde Républicaine, quittera l’aéroport de Roissy vers 17h30, empruntera l’autoroute A1 et le périphérique extérieur, puis remontera l’avenue de la Grande Armée, avant de descendre les Champs-Elysées et d’arriver aux Invalides, où sa famille proche et une délégation régimentaire lui rendront les honneurs, à 18h00, au cours d’une cérémonie placée sous le signe de l’intimité et présidée par le Chef d’état-major de l’armée de Terre.  
Vendredi 24 juin après-midi, les honneurs militaires lui seront rendus publiquement à PAMIERS (09) par monsieur Gérard LONGUET, Ministre de la Défense et des Anciens combattants, en présence du général d’armée IRASTORZA, Chef d’état-major de l’armée de Terre.

L’ASAF invite tous ses adhérents et leurs amis présents à Paris entre 17h30 et 18h de se rassembler sur les champs Elysées, si possible avec un drapeau français, pour rendre hommage au soldat de 1ère classe Florian MOREILLON mort pour la France.

Cérémonie de départ de la 13° DBLE

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La France en République de Djibouti

Ambassade de France à Djibouti

 

Le 13 juin, au quartier Monclar, en présence de l’ambassadeur de France, du COMLE [1], du ministre de la défense Djiboutien et des autorités diplomatiques et militaires, le général de division aérienne Caspar-Fille-Lambie, commandant les Forces françaises stationnées à Djibouti, a présidé la cérémonie de départ de Djibouti de la 13e DBLE (Demi-Brigade de la Légion Étrangère).

Après avoir passé en revue les troupes, le général Caspar-Fille-Lambie a décoré de la croix de la valeur militaire le capitaine Heon et le COMLE de la médaille d’or de la défense nationale avec étoile de bronze le maréchal des logis chef Nicolae. Le général Zakaria, chef d’état-major de la Défense, a décoré de l’ordre du 27 Juin le drapeau de la 13e DBLE et 7 militaires.

Dans son ordre du jour, le COMFOR a souligné le haut degré de professionnalisme de la 13e DBLE dans toutes les missions qui lui ont été confiées, que ce soit à Djibouti, en Ouganda, pour la formation de forces Somaliennes du Gouvernement fédéral transitoire ou l’entraînement des bataillons ougandais avant leur engagement en Somalie et au Burundi dans le domaine des opérations de maintien de la paix.

Le COMFOR a ensuite évoqué les actions civilo-militaires d’envergure de la 13e DBLE dans les domaines de l’éducation et de la santé. Les chantiers conduits par la 13e DBLE ont notamment permis la réhabilitation de la maison des femmes de Balbala, l’aménagement de la cour de l’école de la Salles, la réhabilitation et l’entretien des infrastructures des Forces armées Djiboutiennes ou de la gendarmerie, sans oublier les champs de tirs de Maryam, ou le vaste chantier de PK23. La réalisation emblématique restera la construction d’une piste permettant l’accès au massif du Gaherre Gheni , un véritable exploit technique et physique, qui va permettre l’installation d’une antenne radio indispensable au dispositif de surveillance des approches maritimes.

Après 49 ans de présence à Djibouti, La 13e demi-brigade de Légion étrangère quitte la terre africaine. Elle s’implantera aux Émirats Arabes Unis, pour ouvrir une nouvelle page de son histoire.

[1] Commandant de la Légion étrangère.


Légionnaires Sahariens

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Cachemire Express

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La noirceur et la désespérance qui imprègne « Cachemire Express » de Michel Embareck, édité chez Pascal Galodé, font de ce roman noir une sorte d’épopée dans laquelle un homme veut se réapproprier son passé, ses souvenirs, ses bonheurs d’antan. Ceux qu’il a laissés un jour de juin 1968 lorsqu’il est monté à bord d’une Jeep occupée par trois militaires. Un véhicule couleur « caca-d’oie » qui l’a conduit jusqu’à la caserne, celle de la Légion Etrangère dans laquelle il s’était engagé pour cinq ans. Et, en septembre 1973, après avoir secoué la poussière de ses guêtres sur les terres de Corse, de Guyane, il a débarqué à Djibouti. C’est ici, dans cette ville ouverte sur la mer rouge, qu’il a choisi sa nouvelle identité selon la tradition de la Légion. Un nom volé (Dimitri Tiomkin) sur l’affiche du film « Alamo » punaisée  sur le mur d’un bar malfamé. Et les années ont passé : quarante, exactement ! Le légionnaire après avoir soufflé ses soixante bougies a décidé qu’il était temps de rentrer au bercail, de « défricher enfin la jungle de sa généalogie personnelle et que sa Bhoutanaise d’épouse sache à quoi ressemble le pays des Droits de l’Homme ». Mais, patatras ! Ce n’est pas de la faute à Voltaire ni à celle de Rousseau mais son pays natal a bien changé. On y vit dans la crainte, dans la peur. Et ce légionnaire qui porte un nom bizarre, accompagnée d’une femme aux yeux bridés, au visage mat et venue du fin fond de l’Asie du Sud, lorsqu’il débarque de l’avion et qu’il passe les contrôles de l’aéroport de Roissy est aussitôt soupçonné d’actions terroristes. "Tout a changé dans son pays, même la mentalité des anciens. Un exemple ? Lorsqu'il veut retrouver la tombe de son grand-père et qu’il se renseigne chez le vieux Lucien « qui n’a jamais eu la moindre pétoche, même quand des saletés de cabots le coursaient » l'homme de la campagne a peur désormais.  Il est vrai – et c’est le vieux Lucien qui lui a dit – que « plus personne ne respecte rien. ..." Les marmots ne savent plus lire, ni écrire, sauf pour barbouiller des âneries sur les boîtes aux lettres ou sur la guitoune de l’arrêt de bus. Et que je te casse les rétroviseurs, et que je te raye les bagnoles et je te bois de la bière… ». Et pour preuve que plus rien ne va dans ce foutu pays on est appelé à faire attention partout dit encore Lucien au vieux légionnaire : « même au supermarché, à l’entrée, il y a un panneau qui dit  pour votre sécurité, ce magasin est placé sous vidéosurveillance. Pour votre sécurité hein… tu m’entends. Ca veut bien dire ce que ça veut dire… ».


Georges raconte son Indochine...

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témoignage enregistré en 2010, pour des collégiens.

Embarqué à Oran, en décembre 1945, à bord du Cameronia, bâtiment anglais, équipage anglais, 26 jours de nourriture anglaise, en cale et hamac.
Débarqué à Nha-Trang, le 2e R.E.I. au complet sur le bateau Colonel Lorillot.

Décembre 1946 au Tonkin, il est blessé le 26 à la prise de Hai-Dong, cité le 29. Rapatrié sur le Pasteur.

2e séjour au 2e R.E.I au Sud Annam.
Blessé au cours de l'assaut d'un poste à Nga-Tu.
Cité le 24/08/48, évacué sanitaire à l'hôpital 415, retour au régiment, direction Tourane et le col des Nuages. Cité le 20/03/50. Rapatrié.

3e séjour au 3e R.E.I. au Tonkin. Saute sur une mine. Rapatrié, affecté au 4e R.E.I. à Meknès, au bureau du capitaine major, il est chargé d'établir la liste des renforts, il s'y inscrit et fait passer la visite d'aptitude à un ami à sa place.

4e séjour au 3e R.E.I.
Opération Mouette, Nasan, la plaine des Jarres.
Médaillé Militaire le 28/08/53.
Dien Bien Phu, cité et prisonnier sur Isabelle.

En 1953, il est décoré par le roi du Laos en personne, chevalier de l'ordre du Règne d'Argent, pour services exceptionnels de guerre en territoire Laotien, sur proposition du chef de bataillon Grand d'Esnon en lieu et place d'une citation.

Extrait de la vidéo

Il a rejoint le dernier bivouac le 24 septembre 2010.

Les dernières images remontent au mois de mai.


Durée : 01H10
A commander, au prix de 10€ pour une diffusion sur Montpellier, 13€ en national par chèque, par mandat pour l'étranger toujours à 13€, à :

Les Italiens en France au prisme de l’engagement volontaire

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les raisons de l’enrôlement dans la Grande Guerre (1914-1915)

 

à lire sur le site les Cahiers de la Méditerranée


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