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2010




L'histoire du monument de Dien Bien Phu

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La construction de ce monument est l’œuvre d’un seul homme, membre de l’ANAPI et ancien combattant à Diên Biên Phu : Rolf RODEL.

Voici comment le colonel (ER) Jack BONFILS, Cofondateur et Vice-président National de l’ANAPI, raconte cette extraordinaire histoire :
« A la mi-novembre 1994, je me trouvais dans un centre de rééducation après une vingt-huitième intervention chirurgicale. Le 19, je reçus une très longue visite de Rolf RODEL, ancien chef du Commando de la 10ème compagnie, 3éme bataillon du 3éme Régiment étranger d'lnfanterie, compagnie que j'avais eu l'honneur de commander en 1949 et 1950 sur la RC4, jusqu'à la fin des combats d'octobre 1950.

Porteur d'un volumineux dossier illustré par plus de 300 photos, il décrivit ce qu'il avait construit, en 1994, sur le site même des combats de Dien Bien Phu. Il me quitta très tard le soir après avoir répondu à toutes mes questions. En six heures d'entretien, il m'avait raconté tout ce qu'il avait fait, dans le moindre détail, mais sans dire un mot sur le coût de cette réalisation. II fallait bien que je lui pose la question.

Je pris la décision de faire appel notamment aux délégations de l'ANAPI, à leurs adhérents et à des amis, ainsi qu'à toutes les unités actives de la Légion et les Amicales de la Légion Etrangère.


Lors du Congrès d'Aubagne, en mai 1995, l’ANAPI put ainsi rembourser à Rolf RODEL les frais qu’il avait engagés pour l’achat du terrain et la construction du Monument aux Morts.


RODEL me fit savoir, début janvier 1995, qu'il repartait au Vietnam à la demande de notre Ministre de la Défense, François LEOTARD. Ce dernier l'avait convoqué pour lui demander de porter la superficie du Monument aux Morts de Dien Bien Phu à 1800 mètres carrés, et l'avait assuré que les frais engagés seraient pris en charge par son Ministère. RODEL partit très rapidement. Après des mois de travail, il devait revenir en France pour constater que le Ministre de la Défense n'était plus le même et qu'il avait à régler une importante note de frais.

L'ANAPI n'était pas en mesure de faire face à une telle dépense.
C'est alors qu'en septembre 1995, le Président de la République, Jacques CHIRAC, fit savoir au Colonel Henri d’ELLOY, président de l’amicale des anciens du 11ème Régiment de Chasseurs d’Afrique, qu’il recevrait, en novembre, les quatre plus anciens du Régiment. J’étais le plus ancien des quatre. C’est dans les rangs de ce régiment qu’avait combattu Jacques CHIRAC, en 1959, en Algérie.

La réception eut lieu le 17 novembre 1995, à l'Elysée, en présence du Président de la République, de son chef d'Etat-major particulier, le Général de Brigade Henri BENTEGEAT, actuellement chef d'Etat-major des Armées, de son Directeur de Bureau et de son chef de Cabinet.

Cet entretien devait durer plus d'une heure trente. Le Président demanda à chacun de préciser sa carrière militaire et civile, et il nous annonça qu'il était prêt à répondre à toutes nos questions.
Quand ce fut mon tour, il me fut possible d'attirer son attention sur deux dossiers :

RODEL n'avait pas la Médaille Militaire. Je dus lui en donner les raisons : c'était un ancien putschiste de 1961. Sans la moindre hésitation, il demanda au Général BENTEGEAT de faire obtenir la Médaille Militaire à RODEL le plus rapidement possible. Ce dernier devait recevoir cette haute distinction lors des cérémonies du 30 avril à Aubagne.
Le Président CHIRAC prit la décision de faire rembourser à Rolf RODEL la somme qu’il avait avancée sur demande du Ministère, ce qui fut fait au nom de l'ANAPI quelques mois après. »

En fait, l’ANAPI assura, avec l’aide d’autres associations et de généraux donateurs, le remboursement des sommes engagées par Rolf RODEL pour la construction du Monument aux Morts de Diên Biên Phu.
En novembre 1997, le Président de la République française Jacques CHIRAC devait présider le sommet de la francophonie à Hanoi. RODEL se trouvait, une fois de plus à Dien Bien Phu. II fut pris en charge par l'Ambassade, invité par le Président de la République dans l'avion de l'Elysée pour le ramener de Dien Bien Phu à Hanoi et lui permettre de participer à la soirée officielle.

Ce fut, pendant le premier trimestre 1999, alors que l’ANAPI préparait un voyage au Vietnam pour l’inauguration officielle du Monument que, le 5 janvier, Rolf RODEL décédait. RODEL avait construit seul le Monument aux Morts de Dien Bien Phu à la Mémoire de ses compagnons d’armes qui moururent au combat pendant la guerre d’Indochine.
Il est désormais un Monument de la République Française

Le sergent Rolf Rodel, matricule 73 116, s'est engagé dans les rangs de la Légion Etrangère le 17 avril 1950 et l'a quittée le 25 avril 1957.
Après avoir successivement servi à Sidi-Bel-Abbès puis Mascara, il part en Indochine, à la 3e compagnie du 4e bataillon du 2e R.E.I.

De retour sur le continent africain, il rejoint la 15e compagnie du 4e bataillon du 4e R.E.I. Il se porte volontaire pour un deuxième séjour en Indochine. Il vivra Diên Biên Phu comme chef du commando de la 10e compagnie du 3e bataillon du 3e R.E.I.


Des inventeurs de génie ... chez les cavaliers !

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L’élément clef de l’ERC 90 est sans nulle doute son canon, toutefois il est certainement l’un des éléments les plus difficile à inspecter. C’est pourquoi le NTI-1 Armement Gros Calibre de l’Escadron de Reconnaissance a fait preuve d’une grande ingéniosité en inventant un appareil de technologie simple et moderne. L’idée  maîtresse était d’améliorer la qualité du contrôle du tube de 90mn et surtout de pouvoir identifier les éventuelles dégradations du tube survenues après chaque tir.

Partant de matériaux  que l’on peut aisément trouver sur le territoire de Djibouti, ce qui permet ainsi de pouvoir en remplacer les éventuelles pièces défectueuses, les hommes du NTI-1 on créé un capteur d’images à base d’une Web Cam (vidéo ou photo) adaptable à tout calibre et qui peut aisément coulisser au sein d’un tube.

Aussi, lors du contrôle de la MICAM au mois d’octobre 2009 les inspecteurs ont-ils démontré un réel intérêt pour cette invention, engageant les inventeurs, l’adjudant  SENDREA et le brigadier-chef LALAK, à la faire breveter.


Lorsqu'une sanction au plus ancien officier dans chaque grade...

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permet au Régiment d'embarquer à Mers El Kebir :


Deux ans au groupement d'instruction de la Légion étrangère

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Article paru dans la revue de l'association des Amis du Musée de l'Infanterie N° 57 du 2e semestre 2009.

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Une nouvelle rubrique sur le site de l'AALEME...

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Opération « Septentrion »

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Dans la nuit du 16 au 17 décembre 2009, dans le nord de la vallée Uzbeen, les forces nationales Afghanes, composées de commandos et de policiers, appuyées par le bataillon français de Surobi, ont pris pied dans la partie Nord-Est de la vallée d'Uzbeen, le dernier sanctuaire insurgé de cette région située à l'Est de Kaboul. Cette action, qui figurait parmi les priorités du commandement militaire de l'ISAF de la région Est, s'inscrit dans le cadre de la stratégie du Mikado, ainsi désignée par le bataillon français en référence au jeu du même nom : cette stratégie fondée sur la progressivité vise à utiliser la force armée de manière avant tout dissuasive, pour convaincre les insurgés de renoncer par étapes aux actions violentes.

En terrain hostile

C'est dans l'obscurité totale que tous les moyens humains et matériels nécessaires à cette mission se sont mis en place, dans une région dangereuse et difficile d'accès, contrôlée depuis longtemps par les insurgés.

Cette opération de grande ampleur a mobilisé plus de mille hommes : 750 militaires français du bataillon de Surobi de trois compagnies d'infanterie et d'un escadron de reconnaissance, une compagnie d'un Kandak Commando, ainsi qu'une partie des Kandak 1 et 4 de la 3ème brigade afghane, ces deux derniers kandaks disposant de leurs OMLT françaises.

L'opération avait été précédée de plusieurs shura aux termes desquelles les autorités coutumières de la vallée d'Uzbeen avaient demandé aux insurgés de déposer les armes, puis avaient demandé l'intervention des forces gouvernementales. Au 17 décembre matin, soumis à la double pression des demandes des anciens et d'un rapport de forces défavorable, les insurgés n'ont pas opposé d'action armée à l'arrivée des forces de la coalition. Seuls des talibans fondamentalistes d'une vallée voisine ont cherché à entraver le processus et se sont heurtés aux commandos afghans placés en couverture.

L'opération Septentrion a ainsi atteint son but. L'affirmation de la souveraineté de l'Etat afghan sur une partie de son territoire qui lui était interdite. Pour le symboliser, des drapeaux afghans ont été hissés, là où ceux des insurgés flottaient quelques heures avant. Un symbole fort de la volonté de la coalition et de ses amis afghans de repousser et de chasser les insurgés. Les forces de sécurité afghanes devraient rapidement mettre en place leurs propres éléments pour sécuriser la zone et rendre enfin aux afghans leur vallée. La brigade La Fayette s'engage à soutenir ce processus en menant de nombreuses actions de reconstruction dans la région.

Depuis la prise en compte de la Surobi par les militaires français en 2008, le bataillon français puis le GTIA Surobi ont opéré avec les forces de sécurité afghanes pour étendre la zone contrôlée par leurs unités.

La construction du COP Rocco en avril 2009 a permis aux militaires afghans et français d'assurer une présence permanente dans la partie Sud de la vallée d'Uzbeen et d'étendre ainsi le périmètre de la zone contrôlée. Ce COP avait nécessité la mobilisation de 800 militaires pour son implantation et sa construction.

Lien vers la vidéo :

ALTOR » aux commandes du GTIA Surobi

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Mercredi 13 janvier 2010, le colonel Eric Bellot des Minières, commandant le 2ème régiment étranger de parachutistes, a succédé au colonel Benoit Durieux, commandant le 2e régiment étranger d’infanterie, à la tête du groupement tactique interarmes de Surobi (GTIA2).
 
 
Cette cérémonie, présidée par le général Marcel Druart, commandant la task force La Fayette (TFLF), s’est déroulée sur le poste de Tora dans le district de Surobi, en présence de nombreuses autorités locales, comme le sous-gouverneur de Surobi et le général Zamraï commandant la 3e brigade du 201e corps de l’armée afghane.

 La task force « Dragon » s’en va, au terme de plus de 6 mois de présence sur le théâtre afghan. Durant 6 mois sous les ordres du colonel Durieux, des liens très forts avec les autorités afghanes du district de Surobi ont été tissé, en développant le dialogue avec l’ensemble des autorités coutumières et de créer une radio locale unanimement appréciée par la population.

Au cours de ces 6 mois, les légionnaires fantassins, cavaliers et sapeurs appuyés par leurs frères d’armes bigors auront arpenté sans relâche les vallées d’Uzbeen, de Tizin, Jegdaley et du sud Tagab. Ils auront fait usage de leurs armes avec discernement, dans des combats parfois violents, à près de 30 reprises. Ils auront surtout appuyé l’armée afghane et notamment dans sa reconquête du nord de la vallée d’Uzbeen. Plus encore, ils se seront efforcés d’apporter à la population d’avantage de sécurité pour d’avantage de paix. C’est donc riches d’une forte expérience militaire et humaine, les hommes de la task force « Dragon » vont pouvoir rentrer en France avec la satisfaction du devoir accompli.

 Le GTIA Surobi est maintenant armé par la TF « Altor » constitué à partir du 2e régiment étranger de parachutistes de Calvi. Ses légionnaires se sont entrainés durement pendant plus de 6 mois pour être pleinement opérationnels sur un terrain des plus difficiles, sollicitant rudement les hommes et les  matériels. Les quelques jours passés aux côtés de leurs prédécesseurs, leur ont permis de recueillir tous les enseignements de leurs prédécesseurs pour s’engager d’emblé dans leur mission. Pour continuer à améliorer la situation sécuritaire en Surobi et au sud de Tagab le bataillon s’appui sur la structure suivante :

- Un état major tactique (2e REP)

- Une unité de commandement et de logistique (2e REP)

- 2 compagnies d’infanterie (2e REP)

- un escadron blindé mixte (1er RHP)

- une compagnie de combat du génie (17e RGP)

- une batterie de mortiers lourds (35e RAP)


Le 2° R.E.P. à pied d'oeuvre en Surobi

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Depuis le 13 janvier 2010, le Groupement tactique interarmes (GTIA) Surobi est commandé par le colonel Eric Bellot des Minières, le chef du corps du 2e Régiment Etranger de Parachutistes (REP) de Calvi. Il succède ainsi au colonel Benoît Durieux, le commandant du 2e Régiment Etranger d’Infanterie (REI) de Nîmes.

La cérémonie de passation de commandement s’est déroulée sur la base avancée de Tora, en présence du général Marcel Druart, le commandant de la Task Force La Fayette (TFLF) , du sous-gouverneur de Surobi et du général Zamraï, qui dirige la 3e Brigade du 201e corps de l’armée nationale afghane (ANA).

Le colonel Durieux a rappelé le bilan des actions à mettre au crédit du 2e REI pendant ses 6 mois de présence en Surobi. Ainsi, selon l’officier, la Task Force Dragon a su notamment approfondir ses relations aves les autorités afghanes, mais aussi avec la population civile, avec le lancement de « radio Surobi », un média devant permettre de contrer la propagande des taliban, de tordre le cou aux rumeurs et de diffuser des informations pratiques.

Par ailleurs, les légionnaires du 2e REI ont été contraints de faire usage de leurs armes une trentaine de fois, sans subir de perte au combat. Cependant, l’un des leurs ne reviendra pas : le caporal Ihor Chechulin a en effet perdu la vie dans l’accident de son véhicule de l’avant-blindé (VAB).

Désormais, il revient à la Task Force Altor de prendre la relève. Pour ce faire, les hommes du 2e REP ont suivi un entraînement rigoureux pendant six mois pour préparer au mieux leur nouvelle mission.

La Task Force Altor (GTIA Surobi) est donc composé d’un état-major tactique, d’une unité de commandement et de logistique ainsi que de deux compagnies d’infanterie fournies par le 2e REP, d’un escadron blindé du 1er Régiment de Hussards Parachutistes (RHP), d’une compagnie de combat du génie du 17e Régiment du Génie parachutiste (RGP) et d’une batterie de mortiers lourds du 35e Régiment d’Artillerie parachutiste (RAP).


Agenda officiel - Légion 2010

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Saint Michel 1956 à Blida...

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