14-03-2010
A quelques jours de quitter son poste de chef d’état major des armées, le général d'armée GEORGELIN est venu inspecter les FFDJ. C’était l’occasion pour la 13 de présenter le niveau et les résultats atteints dans la préparation opérationnelle menée au quotidien, dans un cadre interarmes et interarmées.
Une manœuvre, pas une démonstration
Les autorités assistent souvent à des démonstrations, qui sont soigneusement préparées puis répétées. Elles permettent de travailler les savoir-faire individuels et présenter un schéma, mais sont dépourvues de toute improvisation, de toute surprise,… bien souvent de toute manœuvre.
Au contraire, le sous-groupement tactique formé pour l’occasion a bel et bien rempli sa mission de reconnaissance, sur un terrain totalement non connu des légionnaires, face à un plastron dont le comportement était inconnu, en manœuvrant au vu du terrain, selon les choix pris dans le feu de l’action - et sous le feu de l’ennemi ! – par les chefs de section.
Un combat interarmées réaliste…
Le choix de cet exercice exigeant et « sans doublure » a permis de travailler avec beaucoup de réalisme. La section de tête, prise à partie, a géré ses blessés tout en rétablissant son dispositif et demandant des tirs d’appui mortier. Grâce à l’appui précieux du FAC, le commandant d’unité a ensuite bénéficié d’appui Mirage puis Gazelle C20. L’héliportage d’un élément réservé comprenant une section et une équipe médicale a permis au sous-groupement de retrouver sa liberté d’action et de s’emparer des positions ennemies.
L’intensité du réseau, l’investissement physique accentué par la chaleur et le relief, les difficultés réelles – et réalistes – rencontrées lors de certaines phases dans l’évacuation des blessés ou la coordination avec l’ensemble des unités ont témoigné de la spontanéité du combat et souligné ainsi toute sa pertinence.
… et analysé dans le détail
Aussitôt après le combat, le chef du bureau opérations et instruction a pu mener, devant la délégation, une analyse après action fouillée permettant à tous les participants de revivre le combat en en dégageant les points forts et faibles. Cette « 3A », moyen indispensable pour progresser de ses erreurs, est systématiquement pratiquée à tous les niveaux à la 13e DBLE. Le CEMA a exprimé à cette occasion sa grande satisfaction devant le travail accompli.