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2016




Les cimetières militaires français à Madagascar.

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Le Souvenir Français. Délégation générale des Hauts-de-Seine.

Publié le 14 Mai 2016

Cimetière militaire de Diego Suarez.

Cimetière militaire de Diego Suarez.

La nécropole militaire de Diego Suarez.

Le cimetière militaire de Diégo-Suarez à Madagascar abrite les tombes de 921 soldats français, européens et indigènes, enterrés entre la fin du 19e siècle et les années 60.

Cette nécropole nationale française témoigne de soixante-cinq ans d'histoire commune franco-malgache, entre 1895, date de la colonisation de l'île et 1960, celle de son indépendance.

Elle est située à la limite de la ville, au centre du cimetière municipal, en bordure du boulevard Dupleix. Elle compte 921 sépultures de militaires réparties en trois carrés : français, européen et indigène. Ces hommes sont décédés entre la fin du 19e siècle et les années 60.

149 sépultures ont été ajoutées à l'enclos des autochtones, situé au bord du cimetière civil. Il existe par ailleurs un caveau où sont inhumés des légionnaires. Un monument aux morts "A la mémoire glorieuse des enfants de Diégo-Suarez morts pour la France" accueille le visiteur à l'entrée du carré militaire. Un autre, en forme d'arche, rappelle les combats de la libération de l'île durant la Seconde Guerre mondiale.

Dans un rayon de 35 km autour de Diégo-Suarez, 1.664 autres tombes de militaires ont été aménagées dans les cimetières du Cap Diégo (1411 tombes), Anjianema (157), Joffreville (51) et Sakaramy (25). Un projet de regroupement des sépultures françaises de la région en un seul site est en cours d'étude.

Le Consulat Général de France à Diégo-Suarez assure la gestion et l'entretien du site grâce à la dotation budgétaire annuelle octroyée par le ministère de la Défense.

Autres cimetières et carrés militaires.

Avant toute chose, il convient de saluer le travail remarquable de l’ambassade de France à Madagascar, celui du Souvenir Français (dirigé par le commandant (CR) Patrick Deleplanque), celui des élèves du lycée français de Tananarive (en particulier la classe STG1), celui de nombreuses associations patriotiques, d’anciens militaires et bien entendu du détachement de la Légion étrangère de Mayotte (liste non exhaustive).

Les principaux autres sites à Madagascar sont les suivants (là-encore, liste non exhaustive) :

  • Ambalavao : un monument rappelle l’accident en 1947 de l’avion des militaires suivants : lieutenant-colonel Lequesne, capitaine d'aviation Guillot, sous-lieutenant (infanterie) de Tournadre, adjudant-chef d'aviation Gourcerol, sergent-chef d'aviation Allard, sergent-chef Katsia (seul le sergent Anizet survécut au crash).
  • Ambato-Boeny : carré militaire qui rassemble, sans précision, une cinquantaine de tombes individuelles et un ossuaire. Monument commémoratif du 2e régiment de génie. Un monument avait été élevé à la mémoire des officiers, sous-officiers et sapeurs du 2e RG ayant participé aux opérations de 1895. Il a été détruit il y a quelques années par un camion et il n'en subsiste aucune trace.
  • Ambodimadiro : tombes militaires identifiées à Ambodimadiro (au nord de Mandritsara, à mi-chemin entre Tananarive et Diego-Suarez). Le cimetière rassemble également 10 autres tombes sans indications nominatives concernant des tirailleurs malgaches.
  • Ambohitra : Joffreville, actuelle Ambohitra, était une petite ville de garnison. Sur la route vers Diego-Suarez se situait le centre d'entraînement de la Légion étrangère, abandonné depuis 1973 pour le Centre d'entraînement à la forêt équatoriale, en Guyane. Les derniers occupants militaires français ont été les légionnaires du 3e R.E.I. qui entretenaient sur place cet ancien cimetière où reposaient leurs aînés du Bataillon de marche de la Légion qui avaient séjourné ici de 1901 à 1905.
  • Ambositra : tombes militaires recensées dans le cimetière d'Ambositra, concernant notamment des légionnaires du IV/4e R.E.I.
  • Andapa : le 30 mai 1958, un avion de transport de type Douglas C-47A qui effectuait une liaison s'écrase à 25 km d'Andapa, à l'ouest de Sambava et Antalaha (au nord-est de Madagascar). Tout son équipage périt dans l'accident. Les quatre aviateurs sont inhumés dans le cimetière d'Andapa.
  • Andriba : monument commémoratif, 13e R.I.Ma, 2e R.A.Ma et 38e R.A.C. A la sortie d'Andriba au bord de la route, au point kilométrique 224 (P.K.224), stèle élevée à la mémoire des officiers, sous-officiers, soldats et canonniers de ces régiments, morts pour la France en 1895.
  • Anjiamena : cimetière militaire de Ramena qui rassemble 159 tombes, pour la plupart datant du début du siècle, mais très peu ont conservé leurs plaques nominatives (les autres n'ont plus). Longtemps laissé à l'abandon, l'endroit est maintenant entretenu, notamment, grâce aux efforts réguliers du Détachement de la Légion Étrangère à Mayotte (D.L.E.M.).
  • Ankaboka : monument sans noms situé près de l'emplacement d’un important cimetière disparu de la conquête (1200 tombes dont il ne subsiste aucune trace).
  • Anketsabe : le cimetière militaire d'Anketsabe, situé près du village de Sarodrano sur l'île de Nossi-Komba, au nord-ouest de Madagascar, rassemble une centaine de tombes de militaires décédés au cours de la seconde expédition de Madagascar en 1895.
  • Antananarivo : dans le cimetière civil d'Ambohipo (commune de Tananarive), propriété de la mission catholique, sont enterrés environ 13 officiers et sous-officiers français dont seuls deux ont encore des sépultures identifiables.
  • Betafo : tombes militaires identifiées recensées dans le cimetière militaire de Betafo, commune située au centre de Madagascar, à l'ouest d'Antsirabe.
  • Hell-Ville : stèle commémorative installée dans le cimetière de Hell-Ville, sur l'île de Nosy-Be (au nord-ouest de Madagascar). Texte porté sur le monument : "A l'officier qui sut vivre et mourrir digne son nom, Pierre Jean BART, lieutenant de vaisseau du Roi, commandant de la corvette Sarcelle, mort en servant son pays le 3 juin 1843 - [érigé par la] Division navale de Madagascar et les Français de Nosy-Be en septembre 1846".
  • Maevatanana : quinze tombes de militaires français se trouvent dans le cimetière communal de Maevatanana
  • Mahatsinjo : monument commémoratif du 1er R.C.A. Il s’agit d’un village situé sur l'axe Tananarive-Majunga. Le monument a été érigé sous le commandement du Gouverneur général Léon Cayla et du général Roucaud, commandant supérieur des troupes à Madagascar, avec l'aide du Souvenir Français. "Aux officiers, sous-officiers, brigadiers et cavaliers du 10e escadron du 1er Chasseurs d'Afrique morts pour la France en 1895".
  • Majunga : monument aux soldats de l’expédition de 1895 morts pour la France. Bâti sous Gallieni à côté du cimetière de la ville (Route Corniche) devient aussi ensuite celui des soldats morts durant la Grande guerre.
  • Marovoay : à proximité de la Poste se trouve un ossuaire surmonté d´inscriptions française et malgache - "Morts pour la Patrie" - "1896-1945" - La porte est ornée de l'ancre des troupes coloniales - Aucun nom n'est enregistré, mais près de 1.400 militaires reposaient dans deux grands cimetières à Marovoay et il n'en subsiste plus aucune trace.
  • Sakaramy : petit cimetière où une vingtaine de tombes sont identifiées, les autres n'ont plus d'indications nominatives.
  • Vohemar : tombes militaires répertoriées à Vohemar, commune côtière située au nord-est de Madagascar. Sur six tombes, seules deux sont nominatives (dont une collective rassemblant trois militaires).

Actions actuelles.

Parmi les actions dernièrement entreprises, citons la suivante, rapportée par le ministère de la Défense : le 13 avril 2015, l’équipage du Floréal, en escale à Fort Dauphin au Sud-Est de Madagascar, a réalisé une action civilo-militaire au profit du cimetière de la ville. Une trentaine de tombes de militaires français enterrés depuis la fin du 19e siècle au cimetière de Fort Dauphin ainsi que plusieurs allées de tombes malgaches ont pu être défrichées par les marins français. Un ancien marin, à présent restaurateur, a apporté son soutien financier à l’opération qui a réuni une quinzaine de marins français et cinq Malgaches.

Ils ont travaillé pendant plusieurs heures pour accomplir ce devoir de mémoire, réalisé dans la bonne humeur et à la main, au coupe-coupe, selon la tradition locale. L’entretien de ces tombes n’avait pas été réalisé depuis plusieurs années.

Déployé en océan Indien et basé à la Réunion, la frégate Floréal participe à l’exercice de la souveraineté française dans cette région, à la lutte contre la pêche illégale, à la surveillance du trafic maritime et à l’entretien des relations bilatérales. Cette frégate de surveillance est régulièrement amenée à participer à l’opération Atalante de lutte contre la piraterie.


Monument aux Morts pour la France en opérations extérieures‏

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Lettre d'ailleurs nº 159

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La Plume et le Képi

Publié le 29 avril 2016 par Veilleurs

Lettre d'ailleurs nº 159

 

"Un siècle, une épopée, un grand nom qui claironne ;

D’anonymes Héros sont ceux qui l’ont écrit.

Sans chercher les honneurs, sans gloire, sans un cri,

Ils sont morts, immortels, en léguant Camerone."

Le serment d'un capitaine

Avril 1863. La Légion est encore jeune, mais elle a déjà connu beaucoup de vicissitudes, parmi lesquelles et non des moindres, la campagne d'Espagne qui a décimé ses effectifs. Reformée, elle est de tous les combats de la France. L'empereur Napoléon III engage l'armée française par-delà la mer océane, au Mexique. Étrangement, la Légion n'est pas de la partie. Or, une telle aventure ne pouvait qu'exciter l'esprit aventureux qui anime cette troupe. Ses officiers vont forcer son départ, en adressant une pétition à l'Empereur. De lourdes sanctions tombent sur les plus anciens dans les grades les plus élevés, mais au début de l'année 1863 la Légion embarque deux bataillons à sept compagnies pour Vera Cruz. Sans le savoir, ces hommes commencent à réunir les éléments d'une légende. Comme à son habitude, la Légion veut combattre en première ligne mais se voit attribuer une mission d'escorte et d'arrière-garde dans la zone la plus insalubre du pays. Qu'à cela ne tienne, les légionnaires s'adaptent. Ils s'installent à Chiquihuite, dans une région infestée par le typhus, le paludisme et la fièvre jaune ou vomito negro, aux ordres du colonel Jeanningros. Légionnaire de fraîche date qui n'est sorti d'aucune école, il possède une inestimable expérience de la guerre et des hommes. Apprenant qu'un convoi est en route pour Puebla assiégée par l'armée française, il décide d'envoyer une compagnie de protection à sa rencontre. Cette compagnie est confiée au capitaine Danjou. Le 30 avril 1863 au matin, le Capitaine Danjou à la tête de la 3° compagnie du Régiment étranger attaqué par les bandes mexicaines, accepte le combat et se retranche à Camerone, une ferme délabrée, pour y établir un point d'appui et attirer sur lui le principal de l'effort de l'adversaire, fort en nombre. Dans la matinée, sentant la situation s'aggraver à chaque instant, mais voulant éviter l'attaque du convoi, il décide de résister à tout prix. Il prête le serment de se défendre jusqu'à la mort face aux hordes mexicaines qui l'assaillent… Le serment d'un capitaine tissait déjà le linceul de ces hommes et allait faire d'un obscur combat dans les ingrates Terres Chaudes du Mexique, une épopée mondialement connue. Le combat qui oppose une soixantaine de braves légionnaires à deux mille mexicains, entre de plain-pied dans l'Histoire pour devenir l'immortel Camerone. Élevé à la hauteur d'un mythe, il fut pourtant bien réel ce combat si intimement lié à Légion étrangère et à l'histoire de l'Armée française. Il est devenu l'expression d'un symbole de résistance farouche, jusqu'au dernier souffle du dernier homme : Faire Camerone ! Mais tout n'a-t-il pas été dit et écrit selon la sensibilité de chacun sur ce combat ? Pourtant, hormis les noms des officiers et des cinq derniers rescapés, qui se souvient de ces hommes ? Qui sont ces braves qui ont voulu - en s'engageant dans les rangs de la légion étrangère - redevenir des hommes parmi les hommes malgré leurs lourds passés ? Qui sont ces soldats qui ne savent pas encore qu'ils vont faire partie de cette phalange qui va repousser la fatigue, la poussière, l’haleine étouffante de la mort sous un ciel de braise et entrer dans l'Histoire. Ce sont les mêmes qui, partout dans le Monde, seuls, à deux ou à mille, jeunes ou anciens, vont, ce 30 avril, une fois encore, glorifier la mémoire et la grandeur du sacrifice de leurs devanciers. Ce sont des légionnaires !

Antoine Marquet


PROPOSITION DE LOI visant à l’instauration d’une journée du souvenir pour Diên Biên Phu,

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JUPPÉ : Arrogance et autisme. Billet du général Henri PINARD LEGRY, Président de l'ASAF.

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Posté le mercredi 27 avril 2016

Les propos tenus le 25 avril devant des étudiants de l’IEP de Bordeaux par monsieur Juppé au sujet du général de corps d’armée Bertrand Soubelet sont parfaitement incongrus et incompréhensibles au regard des responsabilités qui lui ont été confiées dans le passé et de celles auxquelles il aspire pour l’avenir proche.

« Un militaire, c'est comme un ministre : ça ferme sa gueule ou ça s'en va »
Non, monsieur Juppé, un officier général n’est pas un ministre qui passe d’un ministère à un autre souvent sans connaître grand-chose aux matières qu’il est amené à y traiter.
Un officier général, en situation de responsabilité, possède une compétence  indiscutable et indispensable pour permettre aux dirigeants politiques (Président, ministres et élus) de prendre les meilleures décisions en toute connaissance de cause. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le général Soubelet a été auditionné !

Les militaires, y compris ceux qui appartiennent au haut commandement, ont donc le devoir de s’exprimer devant les élus et les Français avec la plus grande franchise.
Refuser les analyses et les propositions de ceux qui possèdent la connaissance précise des réalités, c’est faire preuve d’un autisme qui explique sans aucun doute bien des problèmes que la France rencontre sans les traiter au fond parce que ses dirigeants ne savent pas écouter et donc comprendre et décider avec intelligence.

Dire d’autre part que : « Les militaires ont le droit de penser mais il y a des limites à ne pas dépasser » est non seulement inconvenant mais proprement scandaleux. C’est la marque d’une suffisance voire d’une arrogance détestables souvent attachées d’ailleurs à l’image que les Français ont de l’auteur de cette sentence. Qu’aurait dit monsieur Juppé si l’on avait appris que le général Soubelet avait caché la vérité à la représentation nationale ? Aurait-il félicité ce général d’avoir menti par omission ?

En écoutant ces propos, on comprend bien pourquoi les Français disent ne plus avoir confiance en une classe politique autiste.

Ils souhaitent maintenant des chefs francs et clairvoyants, courageux et animés du seul souci de servir l’intérêt général.

En considérant les militaires comme de simples exécutants muets, monsieur Juppé exprime en fait sa volonté de voir une caste politicienne conserver le pouvoir et ses prérogatives, en faisant taire les Français qui veulent ardemment sortir la France de l’impasse dans laquelle elle se trouve.


Monsieur Juppé, en ce centième anniversaire de la bataille de Verdun, l’Histoire nous rappelle qu’on ne conduit pas la France à la victoire et au succès contre les Français ou sans eux. 
Cela est d’autant plus vrai quand on aspire à devenir le chef des armées et qu’on se permet de faire de la démagogie sur le dos des soldats français.


Henri PINARD LEGRY
Officier général en 2ème section
Président de l’ASAF


Un an de vie d’un légionnaire.

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Il suffisait de le trouver...

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Le lieutenant Andolenko à rédigé en 1936 :

La filiation des Bataillons de la Légion étrangère 1831 - 1936.

Les quelques pages que m'a transmis le délégué de l'ASAF 34 confirment la justesse des recherches concernant les RMLE.

B.O. 1901 P.R. N° 45 page 1559.

B.O. 1905 P.R. N° 25 page 480.

J.O. 26 mars 1905 page 1941

 


Insécurité, banditisme et criminalité dans le Nord de Madagascar au début du XXe siecle.

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Le lieutenant-colonel de Tscharner et les Suisses à la Légion étrangère. Partie 3

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Le lieutenant-colonel de Tscharner et les Suisses à la Légion étrangère. Partie 1

Le lieutenant-colonel de Tscharner et les Suisses à la Légion étrangère. Partie 2


Page 7 sur 12

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