AALEME

Légionnaire toujours...

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Témoignage du LTN Masselot du 12e REI.

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Nederlanders in het Franse Vreemdelingenlegioen

 

12e Régiment étranger d'Infanterie


Crée 24-02-1940

Dissous 25-06-1940

SUMMARY

Né le 23 avril 1911 à Maktar (Tunisie), Georges Masselot, à sa sortie de Saint-Cyr (promotion Joffre 1930-1932), sert d'abord dans les rangs des tirailleurs algériens.
En 1936, il demande à rejoindre la Légion étrangère et arrive au 1er R.E.
Il fait la campagne de 1939-1940 au 12e R.E.I. comme lieutenant. Il est blessé.
Après la guerre, il fait une carrière à la Légion, accomplissant de nombreux séjours en Indochine et en Algérie. La fin de la guerre d'Indochine le trouve chef de bataillon et commandant le 2eme B.E.P. En Algérie, il forme le 2eme R.E.P. puis commande le secteur de Djelfa.
En 1960, colonel, il commande le 18eme régiment de chasseurs parachutistes et quitte l'armée après avril 1961.
Deux fois blessé, titulaire de très nombreuses citations, le colonel Georges Masselot est commandeur de la Légion d'honneur.

TEMOIGNAGE

10-1938

Je quitte le groupement de Légion étrangère au Levant, en fin de séjour, au moment de la signature du traité de Munich (octobre 1938)et suis affecté à un régiment de l'est. Je fais, dès la fin de mon congé de fin de campagne, une demande de réaffectation à la Légion.

10-01-1940

Après trois mois dans les Ardennes, je suis muté au centre d'instruction de la Légion étrangère de Sathonay-La-Valbonne, où j'arrive le 10 janvier 1939[1940 ?].

Régiments de march

Traditionnellement, en cas de conflit européen, la Légion forme des régiments de marche où peuvent servir les légionnaires appartenant aux puissances étrangères en conflit avec la France. Leur dossier personnel et leur état-civil sont alors modifiés.

Depuis la montée du nazisme en Allemagne, de nombreux Juifs européens se sont réfugiés en France, dans la région lyonnaise notamment. Ils s'engageront massivement pour la durée de la guerre (dans la perspective d'une naturalisation). Un encadrement légionnaire réduit leur est affecté pour les instruire.

Centre d'instruction de la Légion étrangère de Sathonay-La-Valbonne

Le matériel

Le camp de La Valbonne, transformé en centre d'instruction, leur fait subir un premier stage de base destiné à leur affectation aux compagnies de voltigeurs.
Le matériel d'instruction est sommaire: fusils 1907-1915, et même Lebel 1886-93, FM. 24-29, et mitrailleuses Hotchkiss 8 mm insuffisants en nombre. Il ne peut équiper que les stagiaires et leur sera retiré pour équiper le stage suivant.

Dès que ce stage est terminé, les servants d'armes lourdes, mortiers et canons de 25 antichars seront sélectionnés. Je suis, à mon arrivée, chargé de la formation de ces derniers.

Le matériel d'instruction est dérisoire : un mortier de 81 mm sans appareil de pointage, un mortier de 60 mm avec appareil de pointage, un canon de 25 et, là, c'est la surprise : ce n'est pas /'Hotchkiss que je connais, mais un A.P.X., qui n'a de commun avec l'autre que sa munition.

Je demande à l'état-major de la région les documents (description, nomenclature, école de pièce) de cette arme. On me répond que, seuls, les ateliers de Puteaux pourraient me satisfaire. Un contact officiel avec ces derniers provoque une réponse ahurissante:
«Ce matériel est secret, nous ne pouvons vous satisfaire.»

Je m'enferme dans une pièce avec un armurier, une caisse à outils, des manuels d'artillerie et un aspirant américain E.V.D.G. (engagé volontaire pour la durée de la guerre) ayant déjà combattu dans les rangs français en 1914-1918, mais qui, miniaturiste de son métier, illustrera le règlement et l'école de pièces que j'établirai après avoir complètement démonté l'arme, décrit et dûment baptisé chaque pièce. Par suite d'une très excusable erreur de manipulation, mon armurier cassera le percuteur. Qu'à cela ne tienne, un vieil artisan ajusteur m'en tournera (moyennant finances) deux exemplaires.

L'instruction au mortier de 60 ne posera pas de problèmes et, pour le 81, on extrapolera avec l'appareil de pointage du 60, un fil à plomb pour le pointage en direction, un niveau à bulle pour la hausse. Nous sommes revenus au mortier de 81 I.D. de 1917...

Notre recrutement particulier nous pose quelques problèmes d'é¬thique, certains de mes légionnaires s'étonnant de ce que j'utilise le train ou le bus pour me rendre à Lyon, et me proposant l'utilisation de leur Delage, de leur Delahaye et même, pour l'un d'eux, de son Hispano. Ma réponse, restée malgré tout modérée à ces honnêtes propositions, leur fait hocher la tète avec un peu de pitié.

Les compagnies, puis les bataillons se constituent. A l'origine, j'ai reçu du lieutenant-colonel Besson le commandement de la compagnie régimentaire d'engins, puis je donnerai mon précieux petit ouvrage sur le 25-A.P.X. à un capitaine, arrivé d'Afrique du nord, afin qu'il apprenne, lui aussi, le matériel de l'unité à laquelle son grade le fait affecter.

Comme je suis dans ma sixième année de grade, je reçois le commandement de la compagnie de fusiliers-voltigeurs. Je suis ravi, mais l'arrivée de mon ancien de Cyr, le lieutenant Farret, me fait rétrograder. Lui-même touchera un capitaine et, dans sa septième année de grade, commandera la 1ere section de sa compagnie. Le colonel Besson, commandant le 12eme R.E.I., devant la pauvreté en moyens de transmissions, décidera de doter les chefs de bataillon d'un lieutenant-adjoint, officier de liaison auprès du chef de corps, et, pour lui faciliter la tâche, il lui sera affecté d'abord un cheval de selle, puis un side-car.

Les chefs de bataillon

Les chefs de bataillon, les adjudants-majors, quelques commandants de compagnie sont souvent des anciens de 1914-1918. Leur expérience de la guerre des tranchées, à peine enrichie par celle des campagnes du Rif, de la tâche de Taza, ou du djebel Sagho ne les a, pour la plupart, pas mis au niveau souhaitable, et, pour certains, survivants de durs combats, dans les conditions morales parfaites pour en affronter d'autres. Les officiers d'active, postérieurs à 1920, seront en tous points à la hauteur, intellectuellement, physiquement, moralement.
Je prends un exemple : le 12eme R.E.I. comptait dans ses rangs cinq lieutenants saint-cyriens de la promotion Joffre (1930-1932) ; deux mourront d'une manière héroïque : les lieutenants Veyrunes et Merlet ;
un sera grièvement blessé ; les deux derniers, après un comportement digne d'éloges, se retrouveront à l'armistice auprès de leur drapeau et de leur chef de corps.

Après avoir tenté de reconstituer de mémoire une sorte de journal de marche personnel, j'ai fini par opter pour des flash... des anecdotes dont le souvenir est toujours vivant en moi. Après tout, cela est mieux ainsi et, en tout cas, parfaitement véridique.

10-05-1940

Le 10 mai 1940, dans la deuxième partie de la nuit, l'aviation allemande bombarde les faubourgs de Lyon et l'aérodrome de Bron. C'en est fini de la drôle de guerre.

Le 11 mai, à 17 heures, le 12eme Etranger, embarqué, fait route par le rail vers le nord-est.
Le 2eme bataillon s'installe dans les forêts du Barrois, où il arrive le 12.

17-05-1940

Jusqu'au 17 mai inclus, la 8eme D.I. étant en réserve d'armée, le bataillon poursuit l'instruction de ses compagnies, dotées de la majeure partie de leur matériel.

18-05-1940

Le 18 mai, arrivée à Château-Thierry. Je fais la route avec le convoi auto. Les Allemands on sévèrement bombardé les localités et les voies ferrées. Nous traversons Vitry-le-François en flammes. Déjà, sur les routes, des civils qui fuient, quelques soldats isolés et désarmés de la IXeme armée. Le bataillon continue par Nogent-l'Artaud, sur Lisy-sur-Ourcq et le Plessis-Plassy. Bombardements allemands, très peu de chasseurs alliés. Un Heinkel-III abattu, nous capturons le pilote blessé.

Nous constatons que les raids de bombardiers convergent au-dessus d'une carrière de May-en-Multien, à partir de laquelle ils se dirigent vers l'ouest, Paris peut-être ; le mystère est vite découvert, un gros tronc d'arbre creux de quelque dix mètres de haut contient un énorme projecteur dirigé vers le ciel et qui fait balise. On parle beaucoup de paras allemands, on les cherche et on s'organise défensivement.

Bombardements sur le Trilport-Velleroy ; attaque sur des unités à Meaux.

22-05-1940

Le 22 mai, embarquement dans des autobus parisiens, en direction de Villers-Cotterets ; cantonnement dans des maisons pillées par les civils et les fuyards. Bombardements peu précis de la colonne.

25-05-1940

Le 25 mai, progression vers Soissons ou le II/12eme R.E.I. organise défensivement le sous-secteur est.

27-05-1940

Le 27 mai, j'aperçois un parachute au nord de la ville, je fonce à moto, mais ne trouve rien dans les bois. Cependant, le pilote d'un avion allemand abattu s'éjecte au-dessus d'un groupe d'artillerie qui le mitraille vainement pendant sa descente. Je le protège et le fais soigner ; sur son carnet, mention de six Curtiss-P-36 bel Paris abgeschossen (a), il est parfaitement arrogant, on l'évacué.

Un matin, patrouillant dans les faubourgs de Soissons, je suis alerté par des coups de feu. Je fonce et réussis à arrêter un duel au pistolet entre mon chef de bataillon, le commandant Franquet, et un margis-chef d'artillerie, surpris à piller une maison ; il est conduit au régiment.

Nous avons la visite d'un aumônier, envoyé par la division ; il confesse quelques pénitents et célèbre une messe, puis est invité à la popote du bataillon. lia un accent tudesque à couper au couteau. Je lui en fais la remarque et il me répond qu 'il est originaire des Vosges. Son ordre de mission est en règle. Quelques jours après, faisant une liaison à moto, je le retrouverai dans les mains d'un brave cantonnier, armé d'un fusil de chasse et quil'avait poursuivi, ayant constaté que, sous sa soutane, il était en tenue. Sa fuite le dénonçait, les gendarmes l'ont emmené.

Nous apprenons que le 3eme bataillon, prêté à une division alpine (27eme D.I. A.) s'est sacrifié en attaquant, seul et à deux reprises, sur les sites historiques de la ferme de Laffaux, du moulin de La Malmaison, du Chemin-des-Dames. La résistance française sur l'Ailette (7eme D.I.) est bousculée, les unités se replient.

31-05-1940

Dès le 31 mai, les avant-gardes allemandes prennent contact sur l'Aisne, mais sont refouléeà. La ville de Soissons est bombardée, le bataillon a ses premières pertes. Un Potez-63 (bimoteur de commandement de la chasse), probablement récupéré intact, straffe nos liaisons bataillon-régiment. Un autre, mais français, est abattu par trois chasseurs allemands, après un combat spectaculaire. La 3eme compagnie (capitaine Thomas) inhumera l'héroïque pilote.

05-06-1940

Le 5 juin, alors que des parachutages d'isolés sont signalés dans les forêts au nord de l'Aisne, les Stuka attaquent les positions du bataillon, dont les avant-postes sont sur la rive sud de l'Aisne, en ville, auras de l'eau. Aucune réaction de la chasse amie, et nos batteries de 75 n'ouvrent plus le feu, de peur d'être prises à partie.

06-06-1940

Le 6juin, violents bombardements par le même type d'avion que la veille, auxquels il faut ajouter des tirs d'artillerie qui nous causent de sérieuses pertes. Un véhicule d'un GRD est attaqué et détruit. Le colonel ordonne aux officiers de liaison de rejoindre son P. C.

07-06-1940

Le 7 juin dans la nuit, le colonel Besson me missionne pour donner l'ordre au génie d'exécuter les destructions prévues des ponts sur l'Aisne. Je pars en side-car parle premier pont à l'ouest. Les éclaireurs allemands l'ont atteint. Nous ouvrons le feu pour protéger l'équipe du génie, le pont saute enfin.

Je fonce au pont Gambetta, en pleine ville ; à sa sortie sud, un grand général, les cheveux gris, tête nue ; il veille au repli de ses dernières unités et me donnera le feu vert pour la destruction.
Une demi-heure après, il fait grand jour. Il me dit : «Tout mon monde est passé !». J'envoie les artificiers du génie qui se replient après mise à feu d'une charge, le pont sautera dans les trois minutes. Nous faisons abriter les hommes lorsqu'un vieux légionnaire, tireur au F.M. et solide buveur, se précipite sur le pont et met sa pièce en batterie, car des silhouettes approchent sur la rive nord en colonne par un, de chaque côté de la route. Malgré nos appels, le vieux brave veut se sacrifier. Sans réfléchir, je fonce, je l'assomme et le tire du bon côté. A peine arrivé à l'abri précaire de la culée, je me couche et je vois, dans la fumée provenant des bombardements, que les fantassins de l'autre rive, les bras chargés de caisse, sont déjà sur le pont. C'est alors que l'ouvrage se soulève et éclate dans tous les sens. Les dernières pierres achèvent de tomber lorsque se font entendre des cris déchirants : «On est Français, on est Français !!!»... une compagnie de la 7eme D.I. s'était arrêtée dans la sucrerie pour faire provision de bouteilles d'alcool... Les légionnaires \ sauvent ce qu'ils peuvent... et les Allemands apparaissent sur la rive \ nord.

Je suis parti rendre compte au colonel Besson du résultat de ma mission. Il est rassuré, car il pense avoir mis le régiment à l'abri, en tout cas provisoirement, des colonnes blindées allemandes qui ne sauraient tarder. De violents combats se déroulent toute la journée. Torses nus, avec leurs équipements et se donnant le bras, scandant Ein Volk, ein Reich, ein Fùhrer, de magnifiques soldats allemands tenteront de franchir la rivière sous le feu des compagnies du bataillon, dont les armes sont brûlantes ; ils ne passeront pas ce jour-là.

08-06-1940

Dans la nuit, le colonel Besson, qui a appris le repli de tous les régiments français et sans nouvelles de la division, me donne l'ordre de me rendre au P.C. du bataillon. On lui a dit que, sur notre droite, notre 1er bataillon était en grand danger d'encerclement. Si tel était le cas, je devrais donner l'ordre au commandant Franquet de se replier, en liaison avec le 1er bataillon, jusqu'aux collines du sud de Soissons. Je pars à pied, en pleine nuit, et j'arrive au P.C. du bataillon. Je ne me sens pas le droit de finasser et je renseigne mon chef. ..Il n'a pas de nouvelles de ses voisins, mais je prends un téléphone de campagne et j'ai tout de suite la liaison avec le 1er bataillon : «Nos voisins de droite ont abandonné armes et équipements ; un élément ennemi a réussi à passer l'Aisne, mais le capitaine Thomas et sa 3eme compagnie ont contre-attaque efficacement ; les positions du 1er bataillon ne sont plus entamées.»

09-06-1940

Le 9 juin 1940, dans l'après-midi, le colonel charge ses officiers de liaison de porter aux unités l'ordre de repli. Je saute dans une voiture et aborde la forêt de Belleu. Je suis pris à partie par une patrouille allemande. Je stoppe après un virage, mets le feu à ma voiture et continue à pied. Dans le bois, je tombe sur le capitaine Chatenet, adjudant-major ; il est bouleversé : «Le P. C. a été investi, le commandant Franquet a mis le revolver au poing et s'est dirigé vers l'ennemi pour se faire tuer». Il va des Allemands partout. Je m'assure que l'ordre de repli a été transmis et retourne à pied rendre compte au chef de corps. En route, un Stuka me prend à partie et je me mets à l'abri sous un pont. Affolé par la sirène de l'avion, un attelage de cuisine roulante remorquant sa ferraille se précipite à ma rencontre. J'abats un des chevaux au mousqueton et sa chute, à quelques mètres, m'épargne une mort stupide.

Le régiment fait retraite sur les collines tenues au sud par une formation dont le colonel m'annonce que, loin de nous recueillir, il attend que nous le relevions pour se replier. Je luidis, sans fioritures, ce que j'en pense, car, à partir de maintenant, le régiment, ou plutôt ce qu'il en reste, encerclé, devra, pour se replier, rompre cet encerclement.

Le repli se poursuivra, en ordre, entrecoupé de haltes défensives, de combats avec les avant-postes. Dans nos replis de nuit, dès que nous arrivions à hauteur d'une grange à fourrages, elle prenait feu spontanément, balisant notre route pour les Stuka . Oui, les parachutistes allemands étaient partout...

10-06-1940
Neuilly-Saint-Front

Le 10 juin, nous revenons sur Neuilly-Saint-Front, que nous avions reçu l'ordre d'abandonner. A la tête des débris de nos bataillons, moins d'une centaine d'hommes au total, le capitaine Thomas et moi-même, sans nous concerter, nous retrouvons à la tombée de la nuit, sur un ruisseau que nous avions obligé une compagnie allemande à retraverser.

12-06-1940

Et puis, toujours sur ordre, nous arrivons, le 12 juin, sur la Marne. Je suis, avec quelques hommes, au sud de la rivière. En face de moi, une route descendant vers un pont qui la franchit. Sur cette route, un side-car allemand avec ses deux passagers. J'ai réquisitionné le fusil 1936 d'un volontaire espagnol du 23eme R.M.V.E. et fait l'expérience de l'œilleton de cette arme, pour moi nouvelle. Le side et son équipage basculent dans le vide et tombent à l'eau... c'est toujours ça.

13-06-1940

Le 13 juin, à 10 heures du matin, après avoir passé la nuit dans une grange au P.C. du colonel, qui me faisait rechercher depuis deux jours et exigeait que je reste à sa disposition, je me précipitai pour relever un légionnaire, blessé au crâne par une salve de 105. L'un des obus mit fin à ma guerre de 1940. Avant de me réveiller trois jours après, à l'hôpital de Provins, la dernière voix que j'ai entendue était celle d'un brave légionnaire penché sur moi dans le fossé où j'avais été tramé «Er wird sterben»...(b) mais tous les légionnaires ne sont pas des prophètes.

(a) «Six Curtiss-P-36 abattus dans les environs de Paris». Les Curtiss étaient des avions de chasse anglais (N.D.L.R.).

(b) «II va mourir...»

3e bataillon

Commandant le bataillon

Chef de bataillon ANDRE

Capitaine adjudant-major

Capitaine CHABANNE

Officier adjoint

Lieutenant HUTTEAU

Medecin-chef

Medecin-lieutenant LEVY

Commandant la 9e compagnie

Capitaine RUILLIER

Commandant la 10e compagnie

Capitaine PERRET

Commandant la 11e compagnie

Capitaine BAILLY

Commandant la CA 3

Capitaine FRAVOSSOUDOVIYCH

 

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Bronnen:

[1] Képi blanc n°490 mai 1989 légion étrangère camerone volontaires étrangers 1939

[2] http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr engages_volontaires_etrangers

[2] http://www.memorialgenweb.org

[3] http://foreignlegion.info/units/4th-foreign-infantry-regiment


Traduction

aa
 

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