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Légionnaire toujours...

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Question : On dit toujours que vous êtes face à des groupes talibans et des groupes d’Hekmatyar. Est-ce que chez Hekmatyar, il y a différents groupes, est-ce que chez les talibans, il y a différents groupes ? Ou finalement il y a deux grands courants ?


Colonel Benoît Durieux : En Surobi – et je pense que c’est un peu partout pareil – il est vrai qu’il y avait le HiG dans une partie de la vallée, dans la partie nord-ouest essentiellement. Dans la partie nord-est, nous avions un autre mouvement. La différence essentielle, en réalité, c’est entre les insurgés locaux – c'est-à-dire ceux qui sont issus des villages de la vallée (90 % à peu près pour autant qu’on puisse l’estimer) – et puis ceux qui viennent de l’extérieur qui sont souvent, alors là plus proches effectivement des mouvements talibans plus durs, plus fondamentalistes et qui viennent précisément pour essayer de fédérer, de redynamiser, d’obtenir plus d’actions.

 

Alors quand ils arrivent, d’un côté, ce n’est pas très bon parce que ça veut dire qu’il va y avoir plus d’attaques, mais d’un autre côté, on se dit que s’ils éprouvent le besoin d’envoyer des émissaires et de l’argent, c’est que finalement notre action atteint ses buts.

 

Question : C’est très difficile d’estimer le nombre des extérieurs (talibans et autres), des insurgés locaux. Est-ce que vous avez quand même une idée de leur nombre ? Combien représentent une menace ? Sur cette aide extérieure, jusqu’où ça peut aller ? un IED, ça coûte tant ? Est-ce qu’une prise d’otage, une attaque, une embuscade ? Est-ce que vous avez réussi à avoir une estimation ?


Colonel Benoît Durieux : C’est vraiment très difficile à dire. D’autant plus que ça bouge et que les gens se déplacent. On estimait que, dans le nord de la Surobi, il y avait entre 100 et 150 combattants permanents. Effectivement ce qui est sûr, c’est que les motivations sont surtout économiques, c’est surtout une crise sociale, à mon sens.

 

Quant au coût, nous avions des informations selon lesquelles des insurgés qui participaient à un combat touchaient 200 dollars. Sachant que le salaire mensuel d’un ouvrier est de l’ordre de la centaine de dollars. Et détruire un véhicule blindé, pouvait rapporter de l’ordre de 2 000 dollars. Je ne connais pas la valeur de ces chiffres mais cela me paraît cohérent.

 

Question : Qu’est-ce que vous pouvez constater sur la culture de pavot ? Est-ce que c’est vital ? Quelle est la consigne alors et le financement pour les talibans ou les insurgés ?


Colonel Benoît Durieux : Vous avez très peu de pavot en Surobi. Il est sûr que le pavot rapport beaucoup plus que le blé mais il y en avait très peu dans nos zones. Ce n’était donc pas un problème dans notre secteur.


Traduction

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