AALEME

Légionnaire toujours...

  • Plein écran
  • Ecran large
  • Ecran étroit
  • Increase font size
  • Default font size
  • Decrease font size

La Newsletter 17/21 de l'AALEME.

Envoyer

La Newsletter 17/21 de l'AALEME.

A REDIFFUSER SANS MODÉRATION

Sud-Aveyron : un légionnaire décède dans le camp du Larzac

http://www.midilibre.fr/

Publié le 30 avril 2017

Sud-Aveyron : un légionnaire décède dans le camp du Larzac

Il était arrivé dans le camp en janvier dernier. ILLUSTRATION / EVA TISSOT

Il a été victime d'un arrêt cardiaque dans le cadre d'un cross régimentaire.

Il était arrivé dans le camp de La Cavalerie au début de l'année. Le sergent Steeve Fulilagi, légionnaire au camps du Larzac est décédé vendredi matin, dans le cadre du cross régimentaire des festivités de Camerone. Il a été victime d'un arrêt cardiaque.

Les honneurs militaires rendus mercredi

Agé de 31 ans, originaire de Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, il s'était engagé dans la Légion en 2011. Les honneurs militaires lui seront rendus le 3 mai 2017 au quartier général de Castelnau, à La Cavalerie. Son corps sera inhumé en Nouvelle Calédonie.

Ce dimanche et lundi, se tiennent, dans le camp du Larzac les festivités de Camerone, la traditionnelle fête des légionnaires.

Camerone à la 13 au Larzac

lundi 1 mai 2017

Le soleil tombait en morceaux s’affichant en gouttelettes glacées du meilleur effet, accrochées aux lobes des oreilles des participants à ce premier “Camerone” de la 13ème Demi Brigade de la Légion Etrangère sur le sol métropolitain, commémorant le 154ème anniversaire du combat des légionnaires du capitaine Danjou au Mexique le 30 avril 1863.

Marque indélébile de son intégration dans un paysage et une région au passé sulfureux symboliquement uilisé au profit de prises de positions hostiles à toutes implantations militaires; de nombreux aveyronnaises et aveyronnais avaient fait le déplacement pour voir et accueillir cette “Phalange magnifique” déployée dans toute la splendeur d’un superbe régiment Légion qui renait de ses cendres indestructibles.

 

Il faut dire que la nature fait bien les choses, au soleil brulant de la remise du drapeaux de juin dernier, s’opposait tout naturellement cette pluie glaciale de quoi faire comprendre aux légionnaires qu’ils devaient maintenant s’adapter à la température qui devait être celle que subissaient leurs anciens en 1940, au moment où leur régiment s’implantait dans ce camp du Larzac avant de partir pour la Norvège est se couvrir de gloire à Narwicl.

Trempés, les anciens légionnaires et leurs amis ne se sont pas trompés, en souhaitant marquer par leur présence leur attachement nostalgique à ce beau régiment. La 13 a fière allure, que les vents de la destinée lui soient favorables guidés par sa devise: “More Majorum” (à la manière de nos Anciens) qui l’accompagnera inlassablement sur la voie honorable de sa fidélité à sa France chérie, l’amour du Chef, l’obéissance seront aux rendez-vous, n’en doutons surtout pas…

Les légionnaires du Larzac ouvrent leurs portes

http://france3-regions.francetvinfo.fr/

Par Mathilde de Flamesnil + MP Publié le 01/05/2017 à 07:24

© France 3 Occitanie

© France 3 Occitanie

C'est une tradition vieille de 154 ans. Cette année sur le Larzac, c'est une première.
Installée depuis juin dernier, la 13ème demi brigade de légion étrangère célèbrait ce dimance le combat héroïque de Camerone.
Le 30 avril 1863, 65 légionnaires perdaient la vie face à une armée de cavaliers mexicains, une bataille devenue le symbole de tout un régiment.

La population civile a pu participer
Hommage partagé, pour cette journée, la légion a souhaité ouvrir ses portes au public. Face aux militaires, 500 curieux, élus ou habitants des environs. 
Une fête qui continue toute la journée ce lundi sur le camp militaire du Larzac où la légion poursuit au fil des mois sa montée en puissance. La 13ème demi brigade composée aujourd'hui de 800 soldats devrait en compter un millier d'ici la fin de l'été pour atteindre 1300 hommes en 2018.

Vidéo :le reportage de Mathilde de Flamesnil et Régis Dequeker

Sud-Aveyron : les portes ouvertes se poursuivent sur le Larzac avec la Légion

http://www.midilibre.fr/

Publié le 30 avril 2017

Sud-Aveyron : les portes ouvertes se poursuivent sur le Larzac avec la Légion

Dimanche, les légionnaires ont défilé. G. R.

 

Elles se tiennent de 11 h à 20 h ce lundi 1er mai après la commémoration Camerone qui a eu lieu dimanche.

Il va falloir apprendre à célébrer cette fête. Les légionnaires ont commémoré pour la première fois la bataille de Camerone, dimanche, dans le camp du Larzac. Malgré le mauvais temps, toute la journée, les militaires ont invité la population du territoire pour une journée portes ouvertes.

Hervé Loiselet avec Legio Nostra, Français par le sang versé

https://ligneclaire.info/

29 avril 2017

 

La légion Étrangère française existe depuis 1831. Ce corps a collé à l’histoire de France jusqu’à nos jours et continue à être appelé en première ligne dès que la situation devient une affaire de professionnels aguerris. Hervé Loiselet a écrit Legio Nostra (Le Lombard), une BD-reportage. Avec son objectivité de journaliste, il trace le portrait d’hier et d’aujourd’hui, sans complaisance de ces légionnaires, étrangers devenus français par le sang versé. C’est Benoit Blary qui en a assuré le dessin. Propos recueillis par Jean-Laurent TRUC.

Hervé Loiselet

H. Loiselet (Le Lombard ®)

Hervé Loiselet, pourquoi ce choix de la Légion ?

La question s’est posée il y a 5 ou 6 ans de faire un album sur la Légion. Antoine Maurel, mon éditeur, me l’avait proposé. Je ne savais pas vraiment quoi faire. C’était une commande non détaillée. Il m’a dit « fais du reportage-documentaire. Tu connais l’Armée, fais la Légion ». Je ne savais pas comment aborder le thème. J’ai discuté avec des officiers et puis j’ai contacté la Légion. Ils m’ont invité à Aubagne assister à Camerone. (ndlr : Camerone, c’est en 1863 au Mexique. Une poignée de légionnaires résiste jusqu’à la mort à des centaines de soldats ennemis commandés par le capitaine Danjou, sujet souvent traité en BD dont Palacios. Danjou portait une prothèse de main en bois. Elle est devenue une relique montrée seulement le 30 avril à Aubagne. A notre que la main de Danjou avait été volée sur le champ de bataille et récupérée ensuite).

Et c’est là que vous avez réalisé ce qu’était la Légion Étrangère ?

Oui, je ne mesurais pas ce que c’était. J’avais alors les contacts mais pas d’idée de départ en sachant que je ne voulais pas faire un truc mytho ni dénigrant. J’ai ensuit été longtemps malade. Mon éditeur m’a rappelé pour le contrat. Je trainais la patte. J’ai revu pas mal de films de guerre dont le reportage tourné en 1967, en pleine guerre du Vietnam par Pierre Schoendoerffer, La Section Anderson. J’avais mon axe et mon angle. Qui sont ces hommes, comment font-ils la guerre ? Soit je racontais l’histoire de la Légion, soit je disais ce qu’ils faisaient aujourd’hui. En 2013 le 2e Régiment Étranger de parachutistes saute sur Tombouctou au Mali et stoppe l’offensive djihadiste. A partir de là je pouvais dérouler le quotidien du légionnaire présent et passé en m’appuyant sur leur Histoire et sur le culte de Camerone.

Legio Nostra

Legio Nostra n’est pas qu’un format BD ?

Il fallait trouver aussi une alternance entre BD et Histoire, ajouter des interviews. C’est hybride avec beaucoup de bonus et de l’illustration. Impossible d’être exhaustif en un album. J’ai fait un choix sur des faits saillants. De la guerre de 14 à Bir Hakeim, la France Libre, la guerre d’Indochine avec ses 11.000 légionnaires tués, l’Algérie et le putsch de 1961, le saut déjà du 2e REP sur Kolwezi, le Liban, le Cambodge, la Guerre du Golfe et le Mali. C’est un résumé de l’histoire, de la Légion. Il ne fallait pas que cela tombe des mains d’un connaisseur mais qu’un néophyte comprenne. Le légionnaire va là où on lui dit d’aller et où les autres ne vont pas. Je n’ai rien caché. Ces hommes sont des légionnaires avant tout et ce n’est pas un vernis.

Au dessin vous retrouvez Benoît Blary.

C’est le quatrième album que je signe avec Benoît Blary. On avait fait 20 ans de guerre. Il dessine facilement ce style de sujet et il a une grosse documentation. Il est très vite dans l’action avec beaucoup de références dans son imaginaire.

Votre projet d’album était calé dès le départ ?

Non, il a évolué. Le chapitrage a bougé avec une pagination qui a augmenté ou diminué. J’aurai voulu prolonger avec des interviews de journalistes étrangers. Je n’ai pas pu. Il y a beaucoup aujourd’hui de Russes, d’Ukrainiens et de Serbes. Il y a à la Légion la force d’une alchimie qui prend quelques soient les origines ou expériences militaires du légionnaire.

Legio Nostra

Blary ®

Quel avenir pour la Légion ?

Elle a un avenir non seulement pour ses qualités opérationnelles mais aussi comme modèle (le seul disponible) à une très hypothétique armée européenne. L’état d’esprit de l’armée française est apporté à des gens qui viennent de partout et deviennent Français par le sang versé. La Légion stagne à 8000 hommes de nos jours. On avait parlé de sa disparition. Elle est revenue en première ligne avec Kolwezi, au Liban. La 13e Demi Brigade de la Légion Étrangère est stationnée depuis peu sur le Larzac. Les officiers sortis de Saint-Cyr choisissaient autrefois la Légion en priorité et aujourd’hui les forces spéciales.

La Légion Étrangère d'hier et d'aujourd'hui

Vous avez eu plaisir à réaliser cet ouvrage ? Comment la Légion a réagi ?

Oui, bien sûr mais beaucoup de mal à le faire. La Légion, cela leur a plu. Au début ils avaient des réticences, des doutes ensuite puis ils ont adhéré. On a corrigé de très petits détails. A l’origine je voulais des interviews hors Légion mais les officiers d’autres armes n’aiment pas parler de la Légion. La communication est très structurée. Il fallait un feu vert au plus haut niveau. Des planches de Legio Nostra seront exposées à Calvi au 2e REP cet été.

Et après la Légion ?

J’ai en cours un one shot sur le procès d’un couple de femmes à la fin de la guerre en 44 pour collaboration devenu ensuite à Cluny un acte de Résistance. Un second procès à charge a eu lieu en fait sur le dos de victimes innocentes au nom de la réconciliation nationale.

Legio Nostra, La Légion Étrangère d’hier et d’aujourd’hui, Le Lombard, 17,95 €

Bayeux. Une cérémonie en hommage aux déportés

http://www.ouest-france.fr/

Publié le 30/04/2017 Eric MARIE.

Yvonne Lebrun-Busquet et le maire, Patrick Gomont, étaient accompagnés par des membres du conseil municipal des jeunes.

Yvonne Lebrun-Busquet et le maire, Patrick Gomont, étaient accompagnés par des membres du conseil municipal des jeunes. | Ouest-France.

dimanche 30 avril 2017, à l’occasion de la Journée nationale du souvenir de la Déportation, une cérémonie a eu lieu, au monument de la rue Larcher, à Bayeux (Calvados).

Chaque année, le dernier dimanche d’avril est dédié à la mémoire des victimes et héros de la Déportation de la Seconde Guerre mondiale.

Dimanche, les enfants de déportés se sont retrouvés devant le monument de la rue Larcher. Après la lecture de la liste des victimes bayeusaines de la Déportation, les lycéens de Jeanne-d’Arc ont lu un poème de Louis Aragon, La rose et le réséda .

La cérémonie s’est déroulée devant le monument des déportés, rue Larcher. | Ouest-France.

La cérémonie s’est déroulée devant le monument des déportés, rue Larcher.

Yvonne Le Brun Busquet a lu un message aux accents politiques. « Il faut sans relâche répéter que cette célébration n’est pas uniquement tournée vers l’histoire, mais bien vers notre présent et notre avenir, a souligné la présidente de l’Association des déportés de Bayeux.  Le message des déportés est d’une brûlante actualité. »

Les membres des amicales des anciens de la Légion étrangère ont participé à la cérémonie.

Les membres des amicales des anciens de la Légion étrangère ont participé à la cérémonie. | Ouest-France.

Un dépôt de gerbe a été effectué par les enfants du conseil municipal des jeunes et les représentants civils et militaires, en présence des anciens de la Légion étrangère qui célébraient également le 154e anniversaire du combat de Camerone.

URANIE. Camerone 2017

En compagnie du commissaire en chef Jean-Michel PEREA (ancien de la 13e DBLE et du REP)

Ce qui est en ligne depuis la dernière Newsletter...

Le Drian célèbre à Aubagne la bataille de Camerone

http://www.laprovence.com/

Dimanche 30/04/2017

Le Drian célèbre à Aubagne la bataille de Camerone 1

Le Drian célèbre à Aubagne la bataille de Camerone 2

Le Drian célèbre à Aubagne la bataille de Camerone 3

Le Drian célèbre à Aubagne la bataille de Camerone 4

Le Drian célèbre à Aubagne la bataille de Camerone 5

Le Drian célèbre à Aubagne la bataille de Camerone 6

Le Drian célèbre à Aubagne la bataille de Camerone 7

Le Drian célèbre à Aubagne la bataille de Camerone 8

Le Drian célèbre à Aubagne la bataille de Camerone 9

Le Drian célèbre à Aubagne la bataille de Camerone 10

Le Drian célèbre à Aubagne la bataille de Camerone 11

Le Drian célèbre à Aubagne la bataille de Camerone 12

Le Drian célèbre à Aubagne la bataille de Camerone 13

Le Drian célèbre à Aubagne la bataille de Camerone 14

Le Drian célèbre à Aubagne la bataille de Camerone 15

Le Drian célèbre à Aubagne la bataille de Camerone 16

Prise d'armes au 2e REP de Calvi pour le 154ème anniversaire du combat de Camerone

http://www.corsenetinfos.corsica/

Rédigé par (Jean-Paul-Lottier) le Dimanche 30 Avril 2017

 

C'est avec un Régiment en effectif restreint et en l'absence du colonel Jean de Monicault, chef de corps, que le 2ème Régiment Etranger de Parachutistes à fêté ce dimanche matin le 154ème anniversaire du combat de Camerone à l'occasion d'une prise d'armes qui s'est déroulée au camp Raffalli

Prise d'armes au 2ème REP de Calvi pour le 154ème anniversaire du combat de Camerone

"Camerone, 30 avril 1863. Ils furent moins de soixante opposés à toute une armée.
Sa masse les écrasa. La vie plutôt que le courage abandonna ces soldats français".

La main du capitaine Danjou  est conservée dans la crypte de la Légion Etrangère à Aubagne.
Chaque année, elle est portée par un ancien de la Maison  et du 2ème REP, le SCH (er) N'Guyen Van Phong.
Ce haut fait d'armes de la Légion Etrangère est commémoré chaque année au 2ème REP de Calvi, tout comme dans les autres Régiments Légion.
C'était le cas ce dimanche à 10h30, au camp Raffalli où s'est déroulée la traditionnelle prise d'armes.
Une grande partie du Régiment est actuellement en mission de protection des français avec le colonel Jean de Monicault à sa tête, ce qui explique le caractère restreint de cette cérémonie et le fait que ce soit le Lieutenant-Colonel Favrot qui commande le 2e REP par suppléance.
Ce dernier devait passer les troupes en revue avant d'accueillir les autorités : le général de Brigade Eric Bellot  des Minières, commandant la  11e BP à Toulouse, Ange Santini, maire de Calvi, Etienne Suzzoni, maire de Lumio,  Jérôme Séguy , sous-préfet de Calvi,  colonel Marc Le Bouil, commandant la  BA126 de Ventiseri-Solenzara 
Ces derniers devaient saluer le drapeau avant de regagner leurs emplacements alors que le général Eric Bellot des Minières passait à son tour les troupes en revue.



Une pensée pour le colonel Jean de Monicault et les légionnaires engagés à Paris dans la difficile mission de protection des français
Dans son ordre du jour, le Général Eric Bellot des Minières rappelait le courage et les sacrifices des combattants de Camerone avant de rappeler les missions actuelles accomplies avec courage par les légionnaires, avant de s'adresser à eux: " Il vous appartient de perpétuer l'héritage de vos anciens ".
Et de poursuivre: "En ce jour anniversaire, j'ai une pensée toute particulière pour le colonel Jean de Monicault et les légionnaires parachutistes  engagés actuellement à Paris dans la difficile mission de protection des français. J'ai également une pensée pour ce qui vont être décorés dans un instant. Je tiens ici à saluer  leur comportement remarquable et leur dévouement exceptionnel au service de la France".
Puis, au coeur de la voie sacrée, il était procédé à une remise de médaille.
Au nom du président de  la République la Médaille Militaire était décernée à l'adjdudant Roman Dojcar, l'adjudant Darius Eidikis, au sergent-chef  Lomano Vei et au sergentLassana Tounkara. Le capitaine Gaspard Munsh et l'adjudant-chef Frédrick Bonaparte étaient décoré dans l'Ordre National du Mérite.
C'est un capitaine, officier du 2e REP qui devait lire le récit du combat de Camerone ponctué par la sonnerie aux morts et une minute de silence.
Au terme de la prise d'armes, le public était invité à assister au défilé des troupes.
Un cocktail devait suivre dans les jardins du Parc Beaumont

THE SPIRIT OF THE FOREIGN LEGION

Lundi, 01 Mai 2017 12:35

http://archive.spectator.co.uk/

22 AUGUST 1940 By P. 0. LAPIS

 

MUCH has been written, in many places and in many tongues, about the Foreign Legion, and I might add that all sorts of things have been said about it. My own experience of the Legion was not long, but it was profound because I was able to live the life of the legionary where it should be lived— on the battle-ground. Crisis reveals character; fighting proves the soldier.

It was during the Norwegian campaign that I became an officer in the Foreign Legion. Most of my friends of that period are in England now. In their training at the camp, they still evince the same will to fight which they showed in the many battles that made them the conquerors of Narvik, and which will reveal itself anew in further campaigns at the side of the British troops. I recently asked permission to spend a week- end at the camp and we relived our memories and talked of life, but as often happened during the campaign itself, the conver- sation took a somewhat philosophic turn. What, we asked each other, is the spirit of the Foreign Legion? We had discussed that already in Norway.

Most of the officers were French. Captain Francois de Luzancay, who was killed during the bombardment of Bjerkvik, was the son of an aristocratic colonel from Vendee. The colonel came from the Franche Comte. Others had been born in various parts of France, and had homes, families, small estates in Berry or in Brittany. Some had been through the military college of St. Cyr. Others had begun their military careers as leg:onaries and had worked their way up from rank to rank until they became lieutenants, perhaps after twenty years' service. Among the foreign-born officers it was the same—some, who had been officers in a foreign army, retained their foreign rank, others had worked their way up from the ranks. One, a Georgian prince, tall, fair, with simple manners and a haughty voice, directed his machine-guns with consummate tactical art, and when bullets from the other side made a hole in his cloak and almost grazed his throat, he brushed them aside with his hand; he was, and remained, a prince. Another had been through all the internal campaigns in Germany, from Bavaria to the Baltic, chased from lakes to the forests, and from pla'ns to the mountains, sometimes wearying of the ideals which failed him, one after another, but always fresh for battle. One came from the East, another from Scandinavia.

It was the army of Gideon. The colonel, who liked to quote Scripture, often pointed out that Gideon, when he was forming his army, put aside those who lapped the water like dogs when he sent them down to the lake, and kept those who carried the water to their mouths in their hands. This colonel had written a book on the morale of infantry during battle—a book that the General Staff had preferred not to see published. We agreed that detachment, a kind of asceticism, was the basis of an officer's calling. What we had left behind—and, I might add, what was before us—was necessarily of no account. Perfect men of action, my comrades lived between the past and the future, at the very instant of the present.

The professional army, and above all the Legion, implies that essential virtue of the soldier, combativeness.

" That seems commonplace," said the colonel, " but not so common as all that. When speaking to the great democratic armies, one always talks of sacrifice. Sacrifice! By so doing, the commanders themselves imply that there is something that the men have to sacrifice. This something is civil life, com- fortable life, wife and children, position, cars, little houses with bay windows, and slippers! Alas, it would appear that the slipper has become the symbol of civilisation and the ideal of life. To sacrifice something so essential, so rare, so precious and so profoundly human as slippers, men must be offered something to counterbalance them: a magical and inspiring goal. Magical and inspiring goals are not to be found every day. But they were found by Cromwell's Ironsides, with their id v0.. of religious freedom, and the armies of the Revolution, with St. Just's idea of liberty—God. If you cannot instil into the troops some similar idea, fame, revenge, the glory of God, or liberty, to outweigh in their heart the love of slippers, you are beaten."

The Legion is warlike because those who come to us have nothing to sacrifice. The legionary has already—often, I admit, for reasons which originally had nothing to do with asceticism but were due to a moral accident in his life—sacrificed his slippers. But he could have started life again elsewhere, in another land if he had had to leave his own, without entering the lists of war. He has chosen the life of camps, and danger. For the Legion's officers it is different. We have our homes, our families, our ties, our affections, but we are men of action. There may be things that are bound to us ; we are certainly not bound to them. We never wear slippers ; either-we wear boots or we go barefoot. The same thing applies to motor- cycle racers, aviators and all professions which entail taking risks. There is no sacrifice because our happiness is in action, dangerous action.

" Look at Lefort," said the colonel, " he is always dreaming of some brilliant deed. Remember Luzancay, we always had to hold him back So much for sacrifice, for the past. And I would say as much for the future. Action is sufficient in itself, without regard to its purpose. I fought in Morocco before the war of 1914. Was it for Lyautey, for the Sultan or for the banks? I fought against the Turks in Cilicia. Was it for the Greeks? I have fought in Poland, in China, and again in the Sahara and Morocco. Why? I never asked why. It was to live to the full.'

Here we were then, in the Norwegian affair. For months and months we had been waiting impatiently in the African sands. As far as the war was concerned, they had forgotten us—the Legion. We groaned. Suddenly they discovered us and sent us from the tropics to the Pole. What joy, what enthusiasm! At last we were going to see some fighting, we who had taken no part in this war, we should have the conqueror's halo. But no, hardly had we landed, on the morn- ing of our first battle, when we learnt of the invasion of Belgium and Holland. The great offensive had begun. Far from being the capital event, we should be only a side-show of the war. an anecdote in the epic. Did this prevent us from fighting? Not at all. We fought, and we retook Narvik in less than a day, when they had been hesitating outside it for two months. There was hard fighting in the mountains, after which they made us retreat. Narvik was certainly taken; but Paris was about to fall. So we had fought in vain, without glory, without even success. Did anyone grumble? Who would grumble at a fight? For a warrior, there is no vain battle.

This is the real military spirit. This soldierly mind, this spirit of the sword, is, above all, that of the Legion. With the other sate of mind, the spirit of the slipper, regiments can be made, but they are regiments of electors. Cr else these crowds have to be inflamed with the burning spirit of revolutions; the free God of Cromwell, the liberty God of St. Just, or what has beaten us for the moment, the devouring myth of Hitler.

65 Legionäre kämpften bis zum letzten Mann gegen 2200 Mexikaner

https://www.welt.de/

Von Florian Stark le 29 avril 2017

 

Fought on 30 April 1863, the Battle of Camarón established the legendary status of the French Foreign Legion as a fighting force. France intervened in Mexico in 1862, initially with the support. | Verwendung weltweit, Keine Weitergabe an Wiederverkäufer.

 

Die Legionäre verschanzten sich am 30. April 1863 in der Hazienda Camerone. Am Abend konnten nur noch drei von ihnen kämpfen

Quelle: picture-alliance / /HIP

 

Als Napoleon III. sich 1863 in Mexiko engagierte, wurde eine Kompanie der französischen Fremdenlegion von 2200 Mexikanern attackiert. Die 65 Legionäre entschieden sich, das Unmögliche zu versuchen.

Es war noch mitten in der Nacht, als Hauptmann Jean Danjou mit zwei Offizieren und 62 Fremdenlegionären aufbrach. Sein Befehl lautete, einen Konvoi mit Nachschub zu eskortieren, der mit Waffen, Munition und Geld die Belagerer der mexikanischen Stadt Puebla unterstützen sollte, die dem französischen Expeditionskorps den Weg nach Mexiko-Stadt blockierte. Am Morgen des 30. April 1863 versperrte eine ganze mexikanische Brigade, mehr als 2000 Mann, den Soldaten den Weg. Doch statt sich zurückzuziehen, beschloss Danjou zu kämpfen.

Camerone, der Name des Ortes, wo das folgende Gefecht stattfand, prangt seitdem auf Fahnen der französischen Fremdenlegion. Die Namen von Danjou und seiner beiden Leutnants, die den Tag ebenfalls nicht überlebten, wurden im Pariser Invalidendom verewigt: als vorbildliches Beispiel für den Opfermut und die Standhaftigkeit der Legion, ihren Auftrag bis zur letzten Patrone zu erfüllen. Der 30. April ist heute noch der Feiertag der Légion étrangère, der von der ganzen Truppe knapp 8000 Mann starken Elitetruppe der französischen Armee begangen wird.

Dass es sich bei Camerone ausgerechnet um eine Hazienda im fernen Mexiko handelte, erklärt sich aus der Tradition der Legion. Als König Louis Philippe 1831 die Formation einer neuen Truppe unterzeichnete, war es das erste Ziel, die zahlreichen Ausländer, die sich während der Restaurationspolitik Metternichs und nach der gescheiterten Revolution in Polen 1830 nach Frankreich geflüchtet hatten, ein militärisches Auffangbecken zu bieten. Um sich gegen innenpolitische Kritiker abzusichern, sagte Louis Philippe zu, dass die neue Einheit nur außerhalb Frankreichs eingesetzt werden dürfe. So wurde die Legion zur militärischen Speerspitze der französischen Kolonialpolitik.

 

Sie kämpfte in Nordafrika, vor allem in Algerien und auch in Spanien und verlor dort wiederholt fast ihren ganzen Mannschaftsbestand. Doch es fanden sich immer wieder genügend Rekruten, zumal Aufstände und Revolutionen in Europa genügend Menschen übrig ließen, die außer dem Soldatenhandwerk nichts gelernt hatten. Eine Eliteeinheit war die Legion nur bedingt. Ihre Soldaten hatten wenig zu verlieren und wurden von ihren französischen Offizieren auch nicht geschont.

Der Schweizer Schriftsteller Friedrich Glauser hat in seinem Romandebüt „Gourrama“ den Alltag in der Legion am Anfang des 20. Jahrhunderts aus eigener Anschauung beschrieben: „Die Fäulnis, die du hier antriffst: der Hass von Soldat zu Soldat, die Verleumdung, die Bosheit, alles, was es Niedriges im Menschen gibt, das Fehlen jeder schönen Gebärde – das drückt einen unglaublich nieder.“

Das Gegenbild lieferte der Kampf um die Hazienda Camerone am 30. April 1863. Da Mexiko seine Auslandsschulden nicht begleichen konnte, hatte Kaiser Napoleon III. im Jahr zuvor ein Expeditionskorps nach Mittelamerika entsandt. Da die USA im Bürgerkrieg gebunden waren, konnten die Truppen im Kampf gegen den mexikanischen Präsidenten Benito Juárez nach und nach Teile des Landes unter ihre Kontrolle bringen. 1864 wurde mit dem habsburgischen Erzherzog Maximilian, einem Bruder von Franz Joseph I., ein Kaiser von Frankreichs Gnaden installiert. Er sollte 1867 vor dem Erschießungspeloton der letztlich siegreichen Aufständischen enden.

Im Oktober 1863 empfing der österreichische Erzherzog Maximilian von Österreich auf Schloss Miramare bei Triest eine mexikanische Gesandtschaft, die ihm die Kaiserkrone ihres Landes anbot.

Im Oktober 1863 empfing der österreichische Erzherzog Maximilian von Österreich auf Schloss Miramare bei Triest eine mexikanische Gesandtschaft, die ihm die Kaiserkrone ihres Landes anbot.

Quelle: picture alliance / IMAGNO/Austri

Doch bis dahin war es 1863 noch weit. Um den erwarteten Nachschub nicht in die Arme der Mexikaner fallen zu lassen, verschanzte sich Hauptmann Danjou mit seinen Legionären hinter den Mauern des Landgutes. Es war ein höchst ungleicher Kampf. Oberst Francisco de Paula Milán, von Juárez zum Militärbefehlshaber von Veracruz erhoben, verfügte über 1600 Infanteristen und 600 Reiter. Miláns Aufforderung, sich zu ergeben, beantwortete Danjou mit den Worten: „Wir haben noch Munition, und wir ergeben uns nicht!“ Anschließend schwor er vor seinen Männern, sich bis zu seinem Tod zu verteidigen. Sie folgten seinem Vorbild. Gegen 10 Uhr begann der mexikanische Angriff.

Die Fremdenlegionäre schlugen sich verbissen. Unter sengender Sonne, ohne Wasser und Nahrung, warfen sie Angriff auf Angriff zurück. Gegen Mittag wurde Danjou tödlich getroffen, um zwei Uhr fiel einer seiner Leutnants. Als die Mexikaner begannen, Feuer an die Hazienda zu legen, wehrten sich die Legionäre immer noch. Die meisten von ihnen waren verwundet.

Legionnaires of the 1st regiment of the French Foreign legion parade with their weapons during the commemoration ceremony of the 1863 battle of Camerone, at the Foreign Legion base of Aubagne, near the southern city of Marseille, Tuesday, April 30, 2013. The Foreign Legion marked the 150th anniversary of the Camerone battle in which some 65 French Foreign Legionnaires resisted a Mexican army of more than 2,000 men. The Battle of Camerone is the greatest symbol of the French Foreign Legion, held up as an example of bravery and determination of fighting to the death.(AP Photo/Claude Paris) |

Noch heute feiert die Fremdenlegion den 30. April als Ehrentag

Quelle: picture alliance / AP Photo

Als Milán am Abend den letzten Sturm befahl, waren nur noch ein Leutnant und fünf Legionäre übrig. Sie zogen sich in eine Ecke der Ummauerung zurück, pflanzten ihre Bajonette auf und stürzten sich auf die Angreifer. Nachdem drei von ihnen gefallen waren, forderte ein mexikanischer Offizier die Überlebenden noch einmal zur Aufgabe auf. „Wir ergeben uns nur, wenn ihr uns versprecht, dass wir uns um unsere Verwundeten kümmern können und dass wir unser Waffen behalten können“, lautete die Antwort. Es wurde ihnen gewährt.

Es zeigte sich, dass 31 Legionäre nur verwundet waren. Sie kamen in Gefangenschaft, die die meisten allerdings nicht überlebten. Mehr als 300 Mexikaner sollen gefallen sein. Der Konvoi kam nach Puebla durch, das kurz darauf fiel. Wenig später zogen die Franzosen in Mexiko-Stadt ein. Am Ort der Schlacht aber wurde 1892 ein Denkmal errichtet: „Hier standen sie gegen eine ganze Armee – deren Masse hat sie erdrückt.“

Sie finden „Weltgeschichte“ auch auf Facebook. Wir freuen uns über ein Like.

La Légion Étrangère a célébré le combat de Camerone

http://lejournaldugers.fr/

Jean-Bernard Wiorowski - Le 30 avril 2017

Le lieutenant-colonel Flourette  remet au caporal Couaillac la décoration de la TRN, témoignage de la reconnaissance de la Nation.

Les officiels.

 

Dimanche 23 avril les membres de l’Amicale des anciens de la légion étrangère du Gers (AALE 32) ont célébré le 164ème anniversaire du combat de Camerone survenu durant la campagne du Mexique le 30 avril 1863.

Ils se rendirent en matinée place de la Légion Etrangère à Auch où était présent un piquet d’honneur de légionnaires du 4ème régiment étranger. Sous le fier regard du légionnaire qui orne la stèle, la place était rehaussée par les présences de nombreux drapeaux et des membres des autres associations patriotiques du département mais aussi par les superbes véhicules militaires de collection d’Alfred Algéri. L’Adjudant-chef (er) BAUS président de l’association MVCG (military vehicle conservation group) fit procéder au lever des couleurs puis à un dépôt de gerbes. Après ce moment solennel fut respectée la traditionnelle dégustation du boudin blanc.

Puis tous les participants se rendirent à la cathédrale pour la célébration de la messe en l’honneur de tous les légionnaires morts au service de la patrie qu’ils s’étaient choisis, la France.

Enfin l’ultime rendez-vous se déroula au monument aux morts, place Salinis à Auch, en présence des généraux Boss, Thomas, Mengelle et de Jean-Claude Pasqualini, représentant le sénateur-maire d’Auch, Jean-Sébastien Massenez, représentant le président du Conseil Départemental, et le lieutenant colonel Flourette, délégué départemental militaire.Ll’ancien caporal-chef  KNITL  lut avec émotion l’émouvant récit du combat de Camerone qui se termine par cette phrase émouvante « la vie plutôt que le courage abandonna ces soldats français……… ».
Cette cérémonie fut l’occasion pour le lieutenant-colonel Flourette  de remettre au caporal Couaillac la décoration de la TRN, témoignage de la reconnaissance de la Nation.

Celebración del 154 aniversario de la Batalla de Camarón de Tejeda

Lundi, 01 Mai 2017 08:36

AALEME - Camerone 2017 - Photos J-P ROSTY


Traduction

aa
 

Visiteurs

mod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_counter
mod_vvisit_counterAujourd'hui3866
mod_vvisit_counterHier2383
mod_vvisit_counterCette semaine6249
mod_vvisit_counterSemaine dernière21196
mod_vvisit_counterCe mois68511
mod_vvisit_counterMois dernier347580
mod_vvisit_counterDepuis le 11/11/0919807940

Qui est en ligne ?

Nous avons 1885 invités en ligne

Statistiques

Membres : 17
Contenu : 14344
Affiche le nombre de clics des articles : 42380130
You are here AALEME LES NEWSLETTERS DE L'AALEME 2017 La Newsletter 17/21 de l'AALEME.