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La Newsletter 17/20 de l'AALEME.

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La Newsletter 17/20 de l'AALEME.

A REDIFFUSER SANS MODÉRATION

Camerone Autrement

Dans cette terre chaude du Mexique, pour ces soldats français venus d’Afrique du Nord, chaque soir ils attendaient le lendemain avec calme et sérénité, sur le principe partagé qu’un lendemain ne pouvait être que radieux et chantant puisqu’il était fait pour parfaire la tâche entreprise la veille.

Dans cette région humide et chaude, nos soldats commençaient leur journée par des gestes lents et mesurés, l’un préparant le café, l’autre surveillant les alentours et celui-ci s’affairant à équiper les mules avant le départ de la compagnie. Chaque action entreprise le matin étant conçue comme la suite de celle commencée la veille et l’amorce à entreprendre pour celle de demain… la routine !

Depuis qu’ils étaient partis de leur cantonnement pour remplir cette mission que seuls les officiers en connaissaient le but, chaque jour avait son lendemain, chaque lendemain son soir, de quoi préparer un nouveau lendemain… Les jours passaient inlassablement sans pour autant cesser les activités ce qui permettait aussi de dire qu’ils se ressemblaient.

Or, il advient qu’un jour, qu’un matin, se détachaient en ombres chinoises dans l’horizon proche, un groupe de cavaliers mexicains en mouvement se détachait, affichant une hostilité programmée et la mission secrètement gardée se révélait dans toute sa brutalité aux hommes du capitaine Danjou.

L’homme chargé de faire le café donna un grand coup de pied dans le chaudron ce qui déclencha le signal d’alerte, chacun compris que ce matin là serait probablement sans lendemain.

La commémoration du combat de Camerone nous unit, elle nous permet d’afficher nos valeurs et d’exprimer notre attachement à l’alchimie transportée jusqu’à nos jours des légionnaires du capitaine Danjou qui nous ont donné l’esprit de Camerone et cette commémoration, instant impalpable et insaisissable où la main est présentée et portée par un des nôtres.

Instant présent où nous sommes solidaires avec le sergent-chef (er) Van Phong N’Guyen et honorés de le savoir entrer dans la légende des porteurs de la main en ce 154e anniversaire du combat de Camerone.

More Majorum.

C. M.

Camerone 2017, hommage particulier aux volontaires supplétifs indochinois.

Publié le 10/03/2017

Le général commandant la Légion étrangère Jean Maurin avait rendu officiel, en janvier, le thème de l’année 2017 pour toute la Légion : « légionnaire, tu es un volontaire ». Dans la continuité de ce message,il a souhaité souligner le rôle déterminant des volontaires indochinois qui ont combattu comme supplétifs dans les rangs de la Légion. Ces «frères d’armes » seront représentés par le sergent-chef (er) N’Guyen Van Phong, futur porteur de la main du capitaine Danjou, à l’occasion de la commémoration du combat de Camerone, à Aubagne le 30 avril 2017.

Le général commandant la Légion étrangère Jean Maurin avait rendu officiel, en janvier, le thème de l’année 2017 pour toute la Légion : « légionnaire, tu es un volontaire ». Répété à chaque occasion, il permet à la communauté Légion de se retrouver durant toute l’année autour d’un message fort et fédérateur qui s’impose à chaque régiment. Cette année, le message est le premier article du code d’honneur de la Légion étrangère, instauré dans les années 80 : « Légionnaire, tu es un volontaire servant la France avec honneur et fidélité ». Et dans cet article, le mot « volontaire » sera mis en avant. Il rappelle symboliquement le premier pas, le premier acte de volontariat, qui a amené chaque légionnaire, chaque sous-officier, mais aussi chaque officier à venir servir la Légion étrangère.

Bérêt blanc des CIPLE | Collection du musée de la Légion étrangère

Dans la continuité de ce message, le général a souhaité souligner le rôle déterminant des volontaires indochinois qui ont combattu comme supplétifs dans les rangs de la Légion. L’Histoire retient cet épisode comme celui du « jaunissement » (1950 – 1954).

A toutes les époques, l’armée française eut recours à des soldats indigènes dans ses territoires coloniaux. Mais, jusqu’à la guerre d’Indochine, la Légion y échappa. L’introduction de réguliers indochinois dans la quasi-totalité des formations légionnaires fut décidée pour remplacer les pertes subies sur la RC 4 ; le général de Lattre de Tassigny accéléra le processus. Si la Légion fut attentive à ne jamais dépasser un volume trop important, au risque de trop ressembler à la Coloniale, chaque bataillon était prévu en compter jusqu’à 400, pour arriver à 1 200 hommes. Plusieurs méthodes furent employées : l’amalgame avec les compagnies indochinoises parachutistes de la Légion étrangère (CIPLE) dans les BEP, la substitution dans les unités spécialisées, ou la mise sur pied de bataillons mixtes dès leur constitution. Les supplétifs apportèrent leurs techniques de guérilla, leur connaissance du terrain, leurs méthodes non conventionnelles. La Légion, ainsi qu’elle avait appris des espagnols, des russes, des allemands, gagna un élément précieux avec les supplétifs indochinois : la souplesse. Faut-il rappeler cet épisode, lorsqu’un légionnaire hongrois ordonne un « mau-len, mau-len » répercuté par un supplétif indochinois qui crie « schnell, schnell ». L’amalgame a fonctionné entre frères d’armes. Plus de 2 000 d’entre eux ont été tués au combat. Une plaque à leur mémoire sera dévoilée au musée après la prise d’armes de Camerone, le 30 avril 2017.

le sergent-chef (er) N’Guyen Van Phong reçu par le général Maurin le 13 mars 2017

Parmi ces «frères d’armes », le général Jean Maurin vient de désigner le sergent-chef (er) N’Guyen Van Phong pour les représenter. Il sera le futur porteur de la main du capitaine Danjou à l’occasion de la commémoration du combat de Camerone, à Aubagne le 30 avril 2017.

Né le 21 décembre 1935 au Nord Vietnam à Noi Bai, il s’engage à dix-huit ans pour servir comme supplétif au 32e bataillon de marche de tirailleurs sénégalais (32 BMTS) du Corps expéditionnaire français. D’abord à la 329e, puis à la 331e compagnie de supplétifs militaires, il servira ensuite au commando 14 en 1953. Il obtient trois citations durant cette année. Un an plus tard, en mai 1954, il contracte un engagement au titre de la base aéroportée Nord (BAPN) et est affecté au 1er bataillon étranger de parachutiste (1BEP) d’abord comme supplétif, il porte le béret blanc. Le 19 septembre 1955, il est admis comme «légionnaire » par l’intendant militaire de Saïgon. Il sera ensuite affecté au 2 BEP en 1955. Il est peu après rapatrié en Afrique du Nord. Le légionnaire Nguyen quitte sa terre natale, avec trois citations sur sa croix de guerre des TOE et un brevet de parachutiste, mais ne quitte pas pour autant la guerre. Lorsqu’il arrive en Algérie, les opérations militaires ont débuté depuis plus d’un an.

Grenadier-voltigeur « dynamique et courageux, volontaire pour toutes les sorties de jour et de nuit », il fait montre « des plus brillantes qualités de combattant ». En dix-huit mois, il est à nouveau cité à trois reprises et s’affirme comme un soldat éprouvé qui, après la perte de son chef prend le commandement de son équipe. En 1957, il s’illustre pour avoir « magnifiquement » donné l’assaut à des rebelles algériens. Cité une nouvelle fois mais cette fois–ci à l’ordre de l’armée, il se voit attribuer la médaille militaire « car par son action déterminée, il a été l’un des plus efficaces artisans d’un succès coûtant à l’adversaire soixante morts, six mitrailleurs, vingt pistolets mitrailleurs et trente fusils ». Caporal en 1958, caporal-chef l’année suivante, il est affecté à la 3ème compagnie saharienne portée de la légion étrangère (CSPL) en octobre 1960. Deux ans plus tard, il est promu sergent et, en 1963, la 3ème CSPLE qui est dissoute devient la 7ème compagnie portée du 4°REI. Le sergent Nguyen quitte définitivement l’Algérie en 1964 et rejoint ensuite la 13ème DBLE qui vient de s’installer à Djibouti. A son retour en 1967 il est affecté au 2ème REP et effectue le déménagement du régiment entre Bou-Sfer et Calvi. Il y est considéré comme une excellent chef de section. Il est naturalisé français en 1968 et se marie en 1970. Jeune sergent-chef affecté à la 2ème compagnie, il prend le commandement d’une section avec laquelle il sera projeté au Tchad où il reste une année (avril 1969-avril 1970). Le 19 juin 1971, le sergent-chef Nguyen est rendu à la vie civile après dix-huit ans de services loyaux.

N’Guyen Van Phong était, lors de la cérémonie de Camerone de 2010, accompagnateur du Chef de bataillon (er) Roger Faulques, porteur de la main. Officier de la Légion d’honneur (2003), médaillé militaire (1958), sept fois cité dont trois fois comme supplétif indochinois il est membre de l’association des commandos Nord Vietnam dont il sera longtemps le porte-fanion.

Les accompagnateurs seront au nombre de 11, à hauteur de un légionnaire par régiment. Ce choix met en valeur la continuité entre les anciens et les jeunes, par le biais de cet acte de volontariat qui les engage et les attache définitivement à la Légion étrangère.

Le centenaire de la Légion étrangère.

Obsèques du lieutenant Villi Peters engagé volontaire au 1er Régiment de la Légion Étrangère.

L'Image de la guerre. janvier 1917

Les anciens entre solidarité et mémoire.

LaProvence.com

Les formateurs de la 13e DBLE expérimentent le HK 416 F

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/

19.04.2017

13e dble.jpg

La 13e DBLE va percevoir à partir de juin le nouveau fusil HK 416 F.

Actuellement, est menée une phase d'évaluation et d'expérimentation de l'arme par des légionnaires. Sur cette photo prise à la Cavalerie (photo Légion étrangère), des formateurs de la 2e compagnie s'entraînent avec la nouvelle arme, dans deux versions aux canons différents (la version standard au canon long AIF/S et la version courte AIF/C).

Ce qui est en ligne depuis la dernière Newsletter...

Les premières images du mémorial en hommage aux soldats morts pour la France en opérations extérieures

http://www.huffingtonpost.fr/
18/04/2017

 

DÉFENSE - "Avec ce mémorial, c'est la nation toute entière qui pourra honorer sa dette à l'égard de ceux qui sont morts pour la France". François Hollande a participé ce mardi 18 avril à la cérémonie de lancement des travaux du mémorial en hommage aux soldats morts pour la France en Opex (opérations extérieures).

Annoncé début 2016 par le président de la République, le monument sera installé dans l'enceinte du Parc André Citroën dans le 15e arrondissement de Paris, à quelques centaines de mètres de l'"Hexagone Balard", le nouveau bâtiment du ministère de la Défense.

La statue a été imaginée par l'artiste Stéphane Vigny et les travaux d'aménagement confiés à l'architecte Jean-Paul Viguier. "Plus de 630 noms de soldats seront gravés sur cette statue, indique France Info, qui rappelle que cette cérémonie lance une année mémorielle dédiée aux Opex.

"12.000 militaires sont déployés actuellement hors de nos frontières", a rappelé François Hollande dans son discours. Le monument doit être inauguré en 2018.

 

Agence Jean-Paul Viguier & Associés / Stéphane Vigny

 

Agence Jean-Paul Viguier & Associés / Stéphane Vigny

Belfort : les anciens Légionnaires commémorent la bataille de Camerone

Lundi, 24 Avril 2017 07:29

http://www.estrepublicain.fr/

Le 22/04/2017

Hommage aux morts de la bataille de Camerone

La Nouvelle République

24/04/2017

L'adjudant-chef Jean-Pierre Fusone raconte la bataille de Camerone. - L'adjudant-chef Jean-Pierre Fusone raconte la bataille de Camerone.

L'adjudant-chef Jean-Pierre Fusone raconte la bataille de Camerone.

Le 30 avril 1863, à Camerone, au Mexique, une compagnie de la Légion étrangère composée de 62 hommes, s'oppose aux troupes mexicaines, fortes de 2.000 soldats. Au soir de la bataille, le combat héroïque des légionnaires fera 300 morts et autant de blessés chez l'adversaire et laissera six rescapés dans leurs rangs. Ce haut fait de guerre est depuis devenu le symbole de la Légion étrangère. Samedi, à Blois, à la gendarmerie, une émouvante cérémonie organisée par l'Amicale des anciens de la Légion présidée par Jean-Pierre Fusone, rendait hommage aux morts de la bataille de Camerone, en présence des familles, de nombreuses associations patriotiques, ainsi que des autorités civiles et militaires.

Cor. NR : Michel Lomba

Le parcours d’un ancien combattant à Hirson

http://www.lunion.fr/

Publié le 22/04/2017

Très engagé dans les associations mémorielles, Pierre Fiecha a passé cinq années en Afrique du Nord.

L'homme au képi blanc.

Pierre Fiecha est un homme dynamique, enjoué, jovial, mariant l’humour au sérieux et qui aime la vie tout en étant et restant pleinement investi dans les missions qui sont les siennes : la sauvegarde et la transmission du devoir de mémoire. Il est connu de tous par sa silhouette, son képi blanc, sa pensée et son attitude.

En Afrique, Pierre Fiecha a été blessé par une bombe au napalm

Mais beaucoup ignorent son passé patriotique. Président de l’Amicale des porte-drapeaux du Nouvion / La Capelle / Hirson et premier vice-président de la 492e section des Médaillés militaires d’Hirson, Pierre est né le 5 mars 1939 à Le Favril (Nord). Il est allé à l’école jusqu’à 14 ans et, après avoir travaillé dans différents endroits, en février 1958, il s’engage dans la Légion étrangère pour une durée de 5 ans. Muté en Algérie, il est envoyé pour 4 mois à Saïda, puis affecté au 3e Régiment étranger d’infanterie et envoyé à la frontière tunisienne, où il a fait son baptême du feu. Le 30 août 1960, il a reçu une bombe au napalm dans les jambes. Blessé, il a été héliporté à l’hôpital de Batna et enfin rapatrié sanitaire à Sidi Bel Abbes. Son séjour terminé, au bout de ces 5 années, il reprit le travail dans le civil.

Multiples casquettes de président

Marié et père de 7 enfants, il a travaillé durant 30 ans au Service de l’équipement, tout en étant également brancardier à l’Hospitalité diocésaine de Soissons.

Il s’est beaucoup engagé sur le plan associatif, devenant secrétaire des anciens combattants d’Afrique du Nord (AFN), puis président de la section du Nouvion pendant 25 ans, mais aussi président des Médaillés militaires de la section du Nouvion durant 22 ans puis vice-président et porte-drapeau de cette section. Durant plus de 30 ans, il a été membre, vice-président et maintenant président de l’Amicale des porte-drapeaux de l’Amicale des cantons du Nouvion / La Capelle / Hirson.

Flopée de médailles

Après la dissolution et la fusion de la section des Médaillés militaires du Nouvion au profit de la section d’Hirson, il est devenu le premier vice-président, en 2016, de cette dernière. Il est titulaire de la Médaille militaire depuis 1977, de l’ordre national du Mérite, de la croix de la Valeur militaire avec l’étoile d’Argent et une citation à l’ordre de la Division, de la croix du Combattant volontaire, de la croix du Combattant, du titre de Reconnaissance de la Nation, de la Médaille commémorative AFN, de la médaille des Engagés volontaires, de la médaille des Blessés, de la croix du Combattant de l’Europe et de la croix du Combattant des moins de 20 ans.

Dossier de presse Camerone 2017.

Lundi, 24 Avril 2017 09:10

154e anniversaire du Combat de Camerone à Pérols


Traduction

aa
 

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