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La Newsletter 16/47 de l'AALEME

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"Légionnaire", comprendre de l’intérieur la Légion Étrangère et de ses hommes

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Rédigé par le Samedi 26 Novembre 2016

Pour la première fois, un ancien officier de la Légion et un Légionnaire donnent la parole à 64 de leurs camarades. Pendant 2 ans, Victor Ferreira a rencontré près d’une centaine de Légionnaires à travers le monde en leur posant toujours les mêmes questions. Ceux-ci se sont livrés en confiance parfois même en poésie. Bertrand, en transformant les entretiens et les questions en narration s’est attaché à préserver la sincérité et l’exactitude de leurs propos. Ce livre unique permet de comprendre de l’intérieur la Légion Étrangère et notamment ces hommes aux parcours si différents qui ont tous fait un jour le choix de s’engager pour un même idéal.

L’Extrait
« J'ai arrêté le lycée en 1re pour faire une carrière de footballeur professionnel. J'ai échoué, et comme il n'y a rien à faire d'intéressant dans mon pays, je suis venu en France. J'ai continué à jouer au foot en amateur, en DH, et j'ai encore arrêté, ça ne marchait toujours pas. Mon frère est Légionnaire au 2e REI à Nîmes. Il m'en parlait constamment. Il m'a raconté comment se passait la vie de Légionnaire, tout ce qu'il y avait d'extraordinaire à ses yeux. Et il dénigrait toujours le foot : pas assez ambitieux. Il m'a retourné la tête à force et j'ai fini par voir la Légion comme un défi. Je voulais montrer à mon frère que « j'en avais aussi » !
(Georges, 29 ans, du Sénégal»)

Le Livre
Légionnaire est un livre unique. Du plus jeune au plus ancien, du nouvel engagé volontaire à l’officier, du Français d’origine au lointain Kirghize, soixante quatre légionnaires se sont laissés photographier, malgré la tradition de l’anonymat, tout en mettant « leur cœur sur la table ».

Un jour, ils ont franchi la porte d’un centre de recrutement de la Légion Étrangère.;
Pourquoi ? Pour quelles raisons ont-ils choisi d’abandonner leur première vie et d’en conquérir une seconde ? Au nom de quoi ont-ils accepté de risquer la mort au service de la Légion, et donc au service de la France ?

Entre confessions et révélations, ce livre est une rencontre exceptionnelle avec ces soldats mythiques, partout admirés, craints sur tous les théâtres d’opération et que le monde entier nous envie. Chaque portrait, composé d’une photo et d’un monologue, propose au lecteur une expérience hors du commun : devenir Légionnaire à son tour. Au moins le temps d’une lecture…

Les auteurs

Né au Portugal en 1963, Victor Ferreira a quitté son pays en 1983 pour venir en France. Il s’est engagé à la Légion Étrangère en 1984. Il a servi au 4e RE (Castelnaudary), à la 13e DBLE (Djibouti), au 3e REI (Kourou) et au 2e REI (Nîmes), où il a fait la plus grande partie de sa carrière et a participé à de nombreuses opérations extérieures. Il a quitté la Légion fin 2007 en tant qu’adjudant-chef. Reporter-photographe, il se consacre à des projets artistiques : expositions photographiques, écriture de livres (La Légion dans la peau, La traversée des Pyrénées), films documentaires...

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Mareuil Editions – 46 rue Raffet – 75016 Paris

Saint-Cyrien, Bertrand Constant débute sa vie professionnelle comme officier parachutiste dans l’Armée de Terre. Pendant trois ans, il va commander une section de combat du 2e Régiment Étranger de Parachutistes, basé à Calvi. En 2000, il quitte la Légion et prend une année sabbatique au service d’une mission humanitaire installée au Brésil. À son retour, il choisit de réaliser un vieux rêve de jeunesse et se lance avec succès dans une carrière de comédien et de réalisateur.

La Légion étrangère en concert gratuit à Laudun-l’Ardoise

Objectif Gard

25 novembre 2016

(Photo d'illustration : T. Blomqvist / Légion étrangère)

(Photo d'illustration : T. Blomqvist / Légion étrangère)

Les légionnaires du 1er Régiment étranger de génie de Laudun-l’Ardoise ont aussi la fibre musicale.

Présente dans toutes les grandes manifestations militaires, la musique de la Légion étrangère ce n’est pas uniquement un coup de clairon, c’est surtout un répertoire large interprété par des militaires qui sont également des musiciens.

Pour vous en convaincre ou redécouvrir cette musique, la Musique de la Légion étrangère donnera un concert ouvert au grand public le jeudi 1er décembre au Forum de Laudun-l’Ardoise. Le concert est gratuit. Cependant, si les spectateurs le souhaitent, une participation libre est ouverte au bénéfice du Foyer d’entraide de la Légion étrangère.

Le concert débutera à 20h30, ouverture des portes à 19h30, placement libre dans la limite des places disponibles.

Le clochard et les crèches,

La Croix logo

François Sureau, le 22/11/2016

Juillet 2005: Sans domicile fixe au Pont-Neuf à Paris (75), France.

Juillet 2005: Sans domicile fixe au Pont-Neuf à Paris (75), France.

La mémoire s’est presque entièrement effacée d’un clochard qui vivait, à la fin des années 1950, à Paris, sur les berges de la Seine, entre le Pont-Neuf et le pont Alexandre-III, et le plus souvent sous le pont du Carrousel, près du port des Saints-Pères. Les dessous du pont du Carrousel se présentent comme un couloir voûté où ceux de la rue dorment dans des alvéoles aménagées entre les piles du pont. L’homme était appelé, on ne sait trop pourquoi, Pierre l’ermite. C’était, paraît-il, un avocat de Troyes qui, jeune encore, avait tout quitté pour vivre à la cloche. Jusque dans les années 1960, des confrères de Paris, stagiaires ou ténors du barreau, venaient le consulter sur des questions délicates et il y répondait volontiers. C’est auprès d’eux qu’on pouvait recueillir, jusqu’à ces dernières années, quelques indications sur l’existence passée de Pierre l’ermite. Ce juriste fin et discret avait commencé à donner quelques indices de singularité. Il s’était mis peu à peu à dire la vérité à ses clients. « Que croyez-vous ? Votre affaire est mauvaise et c’est la vôtre. Tout de même, frauder ainsi, c’est aussi bête qu’immoral. » Peu à peu, les remarques étaient devenues plus nettes, plus sardoniques, comme s’il se vengeait d’on ne savait quoi. « Je ferai de mon mieux, mais vous allez morfler, mon bonhomme. » Il appelait ainsi aussi bien les dignitaires de l’industrie locale que les malfrats de rencontre, et tous s’en choquaient également, les malfrats surtout, dont le cuir est plus tendre que celui des patrons. À ce jeu, il avait perdu sa clientèle en deux ans, puis, libre de toute attache, sans famille connue, était parti un beau matin sans laisser d’adresse, épinglant sur la porte de son cabinet un carton où l’on pouvait lire « Tu l’as voulu, tu l’as eu », et, en dessous et en lettres capitales : « Démerdez-vous. » Son unique collaborateur avait signalé sa disparition, et l’avait cherché quelque temps, puis avait réussi à force d’adresse et de compassion à reprendre sa clientèle évaporée au fil des années de révolte.

Il vivait de rien, déchargeait des légumes aux Halles, dispensait des conseils à ses compagnons d’infortune et, à Noël, passait d’église en église pour y aider à arranger les crèches, pour lesquelles il éprouvait une étrange passion. Il avait, semble-t-il, servi à la Légion étrangère, où les crèches sont révérées, au-delà de toute différence d’origine ou de foi religieuse.

Sa trace se perd en 1968. A-t-il été victime des événements de mai ? A-t-il jugé qu’il en avait assez vu ? Je n’ai jamais autant regretté la disparition de ce Diogène du droit que la semaine dernière, quand le Conseil d’État a rendu cet arrêt sur les crèches dont l’indigence intellectuelle eût réjoui également Voltaire et Louis Veuillot. Car enfin, que sont ces crèches, « religieuses » par nature et qui, ici ou là, peuvent cesser de l’être par l’effet de je ne sais quel folklore ? Et qui, inacceptables selon la loi dans le hall d’une mairie, deviennent acceptables cent mètres plus loin ? Sans doute le clochard de Troyes m’eût-il expliqué avec sagesse comment le Conseil d’État était passé en trente ans à ce comportement de rois mages sans étoile, sans boussole, prêts à adorer on ne sait quoi au hasard du Journal officiel.

J’espère que cet errement restera exceptionnel. Nous sommes nés, nous avons grandi dans un pays où, au fond, les principes de la démocratie libérale étant par ailleurs réputés acquis, deux choses nous protégeaient : la dignité du comportement du personnel politique, et le bon fonctionnement des contrepoids institutionnels. La première a largement disparu : on s’appelle par son prénom, on se tutoie comme à la halle, on se rappelle les services rendus, on expose les secrets du gouvernement et on s’insulte plus souvent qu’à son tour. Restent le Conseil constitutionnel, qui remplit bien son office, et le Conseil d’État. Pendant plus d’un siècle les demi-dieux du Palais-Royal ont mis leur intelligence spéculative au service du bon sens, protégeant les soutanes et les cloches après la loi de séparation, accordant au général tout ce qu’il voulait sauf les cours militaires condamnant à mort sans recours. Il faut souhaiter qu’ils retrouvent vite ces chemins-là.

François Sureau

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Légion : opération immersion dans les clubs de la ville

Actualités

Publié le 25/11/2016

Handballeurs  civils et légionnaires  posent ensemble./ Photo DDM.

Handballeurs civils et légionnaires posent ensemble./ Photo DDM.

 

De nombreuses manifestations ont marqué le 40e anniversaire de présence à Castelnaudary, du 4e Régiment étranger. La journée du samedi restera dans toutes les mémoires qui a commencé par une aubade de la musique de la Légion étrangère qui la veille au soir, avait offert un concert à la halle aux grains ; elle s'est poursuivie par une superbe prise d'armes, au cœur de la ville, présentation de matériel, démonstration de combat rapproché ; en soirée, le «4» a offert un magnifique feu d'artifice aux Chauriens qui ne l'ont pas boudé. La place de la République, un 18 novembre était aussi bondée que les soirs de spectacle de la Fête du cassoulet. En marge de la journée, ont eu lieu d'amicales rencontres sportives. Pas vraiment de challenge comme aiment à en mettre en place les Fortes têtes. Les légionnaires ont choisi l'immersion dans les clubs de la ville. Pas de compétitions mais des entraînements communs et d'amicales rencontres entre les sportifs du régiment et ceux des clubs civils. Pendant une petite semaine, on a joué ensemble au rugby, au handball au badminton; on a aussi pédalé ensemble et même nagé ensemble. «Pas de perdant ,uniquement des gagnants !Le 4ème R.E pour renforcer sa relation avec la vie associative chaurienne. Le B.C.CA pour sa volonté d'être également une association citoyenne , active et rayonnante sur le territoire où elle évolue.Partager un moment sportif et humain avec une institution incontournable de Castelnaudary était une évidence pour le B.C.CA «, témoigne-t-on au badminton.

Gladys Kichkoff

Reconnaissance de la Nation pour Juan Ruiz

Actualités

Publié le 25/11/2016

Juan Ruiz durant la cérémonie du 11 novembre./ Photo DDM, Jal

Juan Ruiz durant la cérémonie du 11 novembre./ Photo DDM, Jal

À l'occasion de la dernière cérémonie du 11 Novembre à Saint-Gaudens, Juan Ruiz a été décoré de la médaille de la reconnaissance de la Nation. Tout un symbole… C'est aussi l'occasion de revenir sur le parcours terrible de cet homme âgé de 97 ans, par ailleurs membre de l'association «Memoria Y Exilio». Juan Ruiz est né en mars 1919 à Puebla de Los Infantes, en Espagne, dans la province de Seville. Dès 1936, à 17 ans, il s'engage pour défendre la République Espagnole. Il participe à la bataille de Pozoblanco avant de partir à Barcelone et de prendre part au combat de la bataille del Ebro au sein de la 13ème Brigade Internationale. En février 1939, il passe en France lors de la Retirada, avec 500 000 républicains espagnols. Il est interné au camp de concentration du Barcarès. «Je préférais mourir sur le front que dans ce camp» dit-il aujourd'hui pour expliquer son engagement dans la Légion étrangère, pour laquelle il va combattre en Afrique du Nord sous les ordres des troupes de choc du Général Leclerc. Il est fait prisonnier en Tunisie en 1943 ; transféré en Italie puis en Allemagne, il est ensuite interné dans un camp en Pologne. Ayant le statut de prisonnier de guerre, il n'est pas dans un camp d'extermination. 60 Espagnols sont dans ce camp. Juan Ruiz est libéré en 1945 par les Russes. Il rentre en France par Arras, puis Marseille et Toulouse. Avant d'arriver, en 1947, à Sauveterre de Comminges où il exerce le métier de bûcheron et charbonnier. Puis de venir vivre à Saint-Gaudens où il réside toujours. Juan Ruiz a combattu 9 ans durant le franquisme et le fascisme, 9 ans consacrés à la défense de la liberté. De nombreuses fois décoré, il arbore ses médailles tous les ans lors des cérémonies du 14-Juillet. Désormais, il en compte une de plus. Une bien belle.

La Dépêche du Midi

Histoire d'un concert

Le Petit Journal | Toulousain | Logo

11/11/2016

Le Petit Journal | Toulousain | Culture | Les choeurs de la Légion Etrangère

(Les choeurs de la Légion Etrangère)
Souhaitant venir en aide aux blessés de l’Armée de Terre et à leurs familles, le général de division Patrice Paulet crée un premier concert en décembre 2011 à la cathédrale Saint-Etienne.
Le succès est immédiat avec plus de 950 participants.
En 2015, 43 000 € sont récoltés. Cette 4ème édition devrait battre le record puisque plus de 1500 donateurs ont été comptés.
L’objectif est de récolter des dons au profit de deux associations, reconnues d’utilité publique « Terre Fraternité », présidée par le général Bernard Thorette et « Entraide Parachutiste » présidée par le général Yves Jacops.
Toutes deux œuvrent, chaque jour, pour l’amélioration de la qualité de vie des blessés et de leurs familles : accueil des familles, appareillage, secours financiers, bourse scolaire, aménagement de véhicule handicapé, reconversion...

Traduction

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