AALEME

Légionnaire toujours...

  • Plein écran
  • Ecran large
  • Ecran étroit
  • Increase font size
  • Default font size
  • Decrease font size

La Newsletter 14/10 de l'AALEME

Envoyer

La Newsletter 14/10 de l'AALEME

SOLIDARITÉ CONCRÈTE

Jeudi, 05 Juin 2014 18:00

dimanche 18 mai 2014


C’est au cours de sa patrouille de routine que le gendarme portugais Carlos Costa l’a découvert. De loin, à un endroit perdu au sud du pays, il avait vu de la fumée s’échapper d’une vieille baraque et, intrigué, il s’y était rendu.

Un homme, la cinquantaine passée, y vivait dans des conditions extrêmement précaires sinon misérables, caché à la vue de tous. Interrogé, l’homme dit être un ancien caporal-chef légionnaire français.

D’emblée le gendarme s’intéresse à lui et décide de lancer un message d’alerte sur les réseaux sociaux pour tenter d’obtenir de l’aide pour cet homme.

Dans le même temps et en attendant d’éventuelles réponses à son appel, il prête une assistance concrète à cet ancien qui, ayant servi dans les rangs de la Légion étrangère de 1980 à 1994, produit tous les documents officiels français attestant sa bonne foi.

Retraité, il ne perçoit aucune pension.

L’ex-adjudant Albino Nunes qui vit près d’Alès capte le message et alerte le président de l’Amicale du Portugal qui contacte le sergent-chef (er) Jean Palma qui vit à cinquante de kilomètres de la « résidence » de l’ancien.

Palma rencontre le gendarme et enfin notre ancien. Il est patent, selon son « compte rendu », que l’homme a besoin d’une aide urgente de l’institution légionnaire.

Je suggère un séjour transitoire à Puyloubier pendant la durée de régularisation de la situation de ce brave que j’avais connu au 5e étranger.

Le directeur du FELE contacté, m’assure immédiatement d’un soutien à l’ex-caporal-chef.

Palma n’écoutant que sa fibre légionnaire lui propose de le conduire en France ; il accepte avec quelque réticence car « Puyloubier c’est pour les vieux »… et le voyage est programmé pour le samedi pascal.

Hélas le directeur du FELE me dit qu’il est à craindre qu’il n’y ait personne pour accueillir l’ancien. Je suggère un hébergement au CHALE à La Ciotat… mais, à quelques jours de la commémoration du combat de Camerone tous les logements sont occupés par des anciens.

Pour raisons familiales Palma ne peut différer son voyage. Qu’à cela ne tienne, le président de l’amicale prend contact avec l’adjudant-chef Noviot adjoint au directeur de la Maison du Légionnaire à Auriol qui s’engage à héberger notre homme.

Le samedi 19 avril au matin, alors qu’ils s’apprêtent à partir, surgit le gendarme portugais qui a obtenu une permission spéciale de son capitaine et se propose de les conduire.

Dans la nuit de samedi à dimanche, vers deux heures du matin l’adjudant Nunes et son épouse, venant d’Alès, attendent nos trois voyageurs au péage de Nîmes et vont les recevoir et les héberger pendant le week-end pascal. L’accueil est très chaleureux et de surcroît, Nunes tient à participer financièrement aux dépenses de voyage.

Ainsi notre caporal-chef a pu rejoindre Auriol d’où notre camarade, le lieutenant-colonel Sabljic, directeur, m’a téléphoné pour m’informer des suites favorables prévues pour cet ancien, en liaison avec le lieutenant-colonel Jullien directeur du FELE.

Ce caporal-chef peu après son départ à la retraite vit en France et perçoit sa retraite. Aventureux, il tente sa chance aux Etats-Unis, puis en Argentine et au Chili avant de revenir en France puis de rejoindre le Portugal. Tous ces chamboulements ont dû faire perdre sa trace par le Trésor public… qui cesse le paiement de sa pension.

Il s’installe au soleil du sud portugais où il va vivre d’un petit boulot dans la restauration, mais n’a que sa vieille voiture pour domicile.

L’affaire tourne court et il perd même sa voiture, saisie.

Des mots ( !) avec le plus proche consul de France font qu’il n’a pu obtenir un certificat de vie pour informer la puissance publique de ses droits. Découragé et sans moyens financiers, il baisse les bras et s’installe dans une vie sans espoir.

Outre nos propres camarades légionnaires, il faut louer ce gendarme portugais, le caporal Carlos Costa en garnison à Loulé, sans lequel rien n’aurait été possible.

Qu’il soit ici remercié pour son action salvatrice.

Une nouvelle fois la Légion prouve, si besoin était, que malgré l’individualisme galopant de notre société, solidarité n’est pas un mot vide de sens.

Antoine Marquet

Limoux. La Légion étrangère solidaire jusqu'au bout

Publié le 02/06/2014

La cyclo-sportive solidaire de la Légion, l'an dernier, parrainée par Bernard Thévenet./Photo DDM archives, Gladys

Couiza accueillera la rando solidaire de la Légion étrangère la nuit de la Saint-Jean, le 23 juin. Une opération qui vise à aider les anciens légionnaires en difficulté.

La solidarité est un mot qui résonne fort dans la tête des légionnaires. L'article 2 du code d'honneur de cette force combattante qui jouit d'un grand prestige, ne stipule-t-il pas que «chaque légionnaire est ton frère d'armes, quelle que soit sa nationalité, sa race, sa religion. Tu lui manifestes toujours la solidarité étroite qui doit unir les membres d'une même famille» ? Solidaire dans l'action, la Légion étrangère l'est aussi une fois que les armes se sont tues, vis-à-vis de ceux qui, après avoir payé de leur personne, sont restés en panne. L'institution des invalides de la Légion étrangère (IILE), installée au pied de la montagne Sainte-Victoire en Provence, est parfois le dernier refuge pour d'anciens légionnaires qui y terminent leur vie. Mais le rôle du foyer d'entraide de la Légion étrangère (FELE) va plus loin, puisque ce système de solidarité spécifique a pour mission d'aider à la réinsertion professionnelle et sociale d'anciens réformés par suite de blessures contractées en service ou par maladie, ou ceux encore qui, de retour dans le monde civil n'ont pas réussi à y retrouver leur place.

Chaque année depuis 2010, une randonnée cyclo sportive créée par le 4e régiment étranger de Castelnaudary focalise attention et énergie dans la zone où se déroule la manifestation, créant le mouvement de solidarité nécessaire pour recueillir des dons. Le produit de ces derniers ajoutés aux frais d'inscription des participants, une centaine de légionnaires regroupés en cinq groupes de 20, permet de lever des fonds (l'objectif est d'atteindre la barre des 200 000 €) qui sont affectés à l'entretien des bâtiments, au confort des pensionnaires comme la rénovation des chambres.

Cette année, l'épreuve, qui s'effectuera du 23 au 26 juin prochain, cible les Pyrénées et relâchera pour l'étape du 23 au 24 à Couiza, en provenance de Castelnaudary. La Légion installera un véritable village avec stands et animations, musique (de la Légion bien sûr), réceptions sous la tente avec la collaboration de l'ensemble des acteurs locaux. L'arrivée du prologue est prévue entre 15 et 16 heures le 23 juin. Le départ le lendemain pour Prades aura lieu à 8 heures devant le château des ducs de Joyeuse.

La Dépêche du Midi

"Frères d'armes" : ces étrangers qui se sont battus pour la France

Publié le 30/05/2014 Par

Addi bâ, soldat guinéen qui a combattu pendant la Grande Guerre, sera raconté par Lilian Thuram. © capture d'écran

À l'occasion des 100 ans de la Grande Guerre et du 70e anniversaire de la Libération, le secrétaire d'État chargé des Anciens Combattants Kader Arif, l'historien Pascal Blanchard et le réalisateur Rachid Bouchareb ont eu l'idée de réaliser 50 portraits d'hommes et de femmes venus du monde entier et ayant combattu pour la France. La série intitulée Ils se sont battus pour la France depuis plus d'un siècle, frères d'armes sera diffusée jusqu'en avril 2015.

Ces portraits retraceront le parcours d'illustres inconnus ou de plus célèbres combattants tels que Roland Garros, Léopold Sédar Senghor ou Joséphine Baker. Deux minutes pour comprendre qui étaient ces hommes et femmes et comment ils ont participé à la victoire de 1918 et à la libération de 1945. "Une série qui participe au travail de pardon, qui n'oublie pas ceux qui se sont battus pour le pays. À l'heure où les relents de nationalisme, de racisme et de xénophobie fragilisent le pays, la France a mal à sa mémoire. Il est important que le pays n'oublie pas qu'il doit beaucoup à des hommes et des femmes venus d'ailleurs, avec des couleurs de peau différentes et des noms différents", raconte Kader Arif.

Ces anonymes combattants auront des voix bien connues. Bérénice Béjo, Jamel Debbouze, Lilian Thuram, Yvan Attal, Samuel Le Bihan ou encore Julie Depardieu ont prêté leur voix afin de raconter ces histoires. Sous la direction du réalisateur Rachid Bouchareb (Indigènes) et de Pascal Blanchard, ces 50 parrains ont été séduits par le projet parce qu'ils sont originaires du même pays que le combattant ou parce qu'ils ont été touchés par l'histoire de l'un d'eux. "Il me paraissait intéressant de savoir que, durant la Seconde Guerre mondiale, des hommes venus notamment d'Afrique, de Guinée, comme Addi Bâ, ont combattu en France dans la Résistance", explique Lilian Thuram dans les colonnes du JDD.

Ma Yi Pao, Chinois mort pour la France

Parmi ces portraits, celui d'un des rares combattants chinois de 14-18 a marqué. Venu travailler en France aux côtés de 140 000 travailleurs chinois, ce légionnaire, musulman de Chine, s'est engagé à l'âge de 23 ans. Il a combattu sur le front où il a été plusieurs fois blessé. En 1918, il est blessé mortellement à Jaulzy, dans l'Oise, et repose depuis dans la nécropole de Vic. Ma Yi Pao a été le premier Chinois à recevoir la mention "mort pour la France". Plusieurs milliers de ses camarades sont morts et enterrés au cimetière de Noyelles-sur-Mer.

Diffusés dès le vendredi 30 mai sur France 3 à 22 h 40 et France Ô à 20 h 40, ces films-documentaires de deux minutes seront accessibles gratuitement à toutes les écoles de France.

Avec «Les Désastres de la Guerre» Jean-Luc Martinez défriche un terrain jamais exploré

Publié le 28/05/2014

Pas de vernissage d’exposition à Lens sans président directeur du Louvre. Jean-Luc Martinez n’a pas failli à la règle. Le successeur d’Henri Loyrette était d’autant plus impatient de revenir qu’il attend beaucoup des « Désastres de la Guerre 1800-2014 », un rendez-vous pas comme les autres à ses yeux : « Ce n’est pas un sujet Beaux-arts au sens classique. Le Louvre a choisi une autre voie, celle de l’Histoire. Un souffle nouveau et une expérience inédite pour nous. »

Daniel Percheron en avait rêvé. Xavier Dectot et Jean-Luc Martinez l’ont fait. PHOTO Pascal BONNIERE

À Lens, l’art cette fois évoque deux cents ans de combats sur tous les fronts. Une histoire qui parle à chacun d’entre nous ou presque puisque les guerres du XXe siècle ont forcément touché un proche. Un père, un frère, un grand-père… Dont celui de Jean-Luc Martinez qui avait triché sur son âge en 1914 pour pouvoir s’engager. Il a survécu et l’Histoire avec un grand H est devenue une saga familiale : « Eh bien cet engouement pour la guerre, c’était le moment ou jamais de le traduire. Qui plus est à Lens, qui se trouvait en plein sur le front. »

Daniel Percheron l’avait toujours espéré, dès les premières discussions d’avant le Louvre au début des années 2000 : « J’avais évoqué avec passion le sujet qui à mon sens devait s’intégrer totalement dans le projet global. Aujourd’hui, l’exposition remplit son rôle. Elle doit faire réfléchir à une époque qui n’a plus connu la guerre depuis 70 ans, une éternité ! »

Encore fallait-il faire parler les œuvres autrement. Jean-Luc Martinez avait envie que les tableaux, les photos, les images, les films, les objets racontent une histoire, qu’ils puissent dépasser leur seule richesse artistique : « C’est en ça aussi que cette étape lensoise marque un tournant dans la vie du Louvre. Ici, nous sortons du cadre habituel ; nous nous aventurons sur un territoire inconnu mais qui préfigure l’avenir des grands musées internationaux. » En l’occurrence, le Louvre-Lens sert de banc d’essai. Arrivera-t-il à capter les publics français et européens sur un thème d’actualité historique ? C’est précisément l’un des enjeux. À quelques kilomètres de là, la Région érige l’Anneau de la mémoire au sommet de la colline de Lorette sur lequel apparaîtront six cent mille noms de soldats morts au combat. Depuis plusieurs mois une convention lie le mémorial de la Grande Guerre de Péronne et le Louvre-Lens. Rien n’est dû au hasard. 2014 constituait l’année rêvée pour inventer une autre façon d’organiser des expositions et de toucher un public beaucoup plus large que d’habitude. Les « Désastres de la Guerre » marqueront à coup sûr les esprits, toutes générations confondues.

Une deuxième exposition ouvre ses portes en même temps dans le Pavillon de verre jusqu’en 2015 celle-ci. Le thème ? « Trente ans d’acquisitions dans les musées régionaux. » Là, c’est le réseau des musées régionaux qui s’ébranle pour de bon. Une deuxième bonne raison de venir faire un tour à Lens. YVES PORTELLI

Le musée est ouvert tous les jours sauf le mardi de 10 h à 18 h

«On en a vu des désastres»

« Ça, on l’a vécu. » Le caporal-chef Michel Robert ne peut qu’être sensible à la photo qui représente l’armée syrienne lors d’un combat de rue. Étrange décor pour croiser ce légionnaire que la Galerie des expositions temporaires du Louvre-Lens où l’on inaugurait hier soir « Les Désastres de la guerre 1800-2014 ». Étrange décor ou meilleur écrin qui soit au contraire pour que le militaire rejoigne le propos de la commissaire Laurence Bertrand Dorléac qui livre en 450 œuvres un plaidoyer pour la paix. La guerre du Golfe, le Tchad, les Comorres : « On en a eu des malheurs aussi, on en a vu des désastres. »

« Ça va être paradoxal, mais les militaires n’aiment pas faire la guerre », explique celui qui se présente comme un « soldat de la paix ».

Sur une des barrettes qui peuplent le torse du lieutenant-colonel Thierry Jullien apparaît la Somalie. « Ça été mon expérience de la guerre : une période très sombre parce qu’on voyait des enfants armés nous tirer dessus. » Et dont il a hérité une « philosophie de combat » : « Quand on connaît les horreurs de la guerre, on ne peut que les combattre. Et combattre les idéologies qui y mènent. »

Si Michel Robert ne devait retenir qu’une pièce de l’exposition, ce serait sans conteste l’Arche du triomphe formé par des obus transformés en œuvres d’art par les Poilus, au cœur des tranchées et sous lequel le visiteur doit passer pour quitter l’exposition. Au milieu des tranchées, dans la boue jusqu’au cou, les Poilus s’évadaient en taillant des objets de mort de la pointe de leur baïonnette. Une façon de ne plus être soldats, mais hommes. C’est justement une part d’humanité que le caporal-chef Robert voudrait que les visiteurs retirent de cette visite. Et une évidence : « que la guerre ce n’est pas bien. Que ce sont des hommes contre des hommes et qu’on y tue des êtres humains, quelle que soit la couleur, la religion. » PAULINE DROUET

PHOTO PASCAL BONNIÈRE

Association de soutien à l’armée française

18, rue de VEZELAY
75008 PARIS
Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.

www.asafrance.fr

« Ne pas subir »

(Maréchal Jean de Lattre de Tassigny)

Lettre de l’ASAF 14/06

« Au bord du Rubicon… »

 

Mise en garde

Dans sa lettre mensuelle de mars, l’ASAF mentionnait l’engagement formel de monsieur Le Drian devant les présidents de 40 associations du monde de la Défense. Il affirmait alors que la loi de programmation militaire serait strictement appliquée. Il ajoutait : « Il faut que rien ne manque, cela ne marche que si toutes les pièces sont là ». En disant cela, il ne faisait que rappeler les engagements du président de la République et s’appuyait sur les mises en garde très argumentées des chefs d’état-major, devant les parlementaires, l’automne dernier.

Depuis 6 mois, tous les chefs d’état-major, ne cessent d’expliquer la situation actuelle de notre armée et rappellent les réductions de capacités en cours. Ils alertent maintenant sur la perte de cohérence inéluctable de notre système de Défense si la loi de programmation militaire, déjà insuffisante, n’était pas respectée ; exaspérés, ils en sont venus à mettre en jeu leur démission.

Il y a un mois, monsieur Xavier Bertrand s’exprimait sur l’existence cachée d’un plan d’économies touchant la loi de programmation militaire. Les réactions ambiguës et contradictoires du Premier ministre et du ministre des Finances suscitent une interrogation qui ne pourra dorénavant être levée que par une mise au point claire du président de la République, sans doute à l’occasion du 14 juillet.

La Défense à nouveau sacrifiée ?

N’oublions pas que la loi de programmation militaire 2014 – 2019 marque déjà un nouveau recul de l’effort de défense de la France et se traduit par un contrat opérationnel réduit de moitié par rapport au Livre blanc de 2008. Cette réduction n’est jamais que le prolongement des coupes successives qui ont fait passer la part du budget de la Défense de 5,44 % du PIB en 1961 à 1,5 % du PIB aujourd’hui et à 1,3 % demain.

C’est dire que ce sont des dizaines de milliards d’euros qui ont déjà été «économisés» sans que d’ailleurs la dette ait été réduite, bien au contraire. La réduction des crédits militaires n’est donc pas la solution à la réduction du déficit budgétaire.

D’ailleurs, faut-il rappeler que les seuls intérêts de la dette payés annuellement par la France s’élèvent à près du double du budget actuel de la Défense ?

Mais au-delà de l’aspect strictement financier, la décision étudiée, si ce n’est envisagée, de Bercy aurait des conséquences extrêmement graves pour notre pays.

Une double crise de confiance

On se dirigerait vers une crise de confiance entre les chefs militaires et la classe politique car, outre l’engagement formel du chef de l’Etat, c’est l’ensemble des députés et sénateurs qui ont voté le budget de la Défense 2014.

Crise de confiance aussi entre des hommes et des femmes à qui il est demandé de s’engager dans des missions longues et complexes avec des moyens toujours plus réduits, un soutien insuffisant, des équipements de plus de trente ans d’âge, et des chefs d’état-major qui seraient incapables de leur garantir les moyens nécessaires à leur engagement opérationnel dans de bonnes conditions, sans parler du paiement aléatoire des rémunérations qu’aucun organisme civil ne tolèrerait.

La question qui se pose aujourd’hui est donc cruciale. Les engagements pris par la représentation nationale concernant l’avenir de notre Défense peuvent-ils être balayés pour des raisons comptables par Bercy mettant ainsi en cause la cohérence de nos forces, alors que celles-ci sont engagées dans des conflits qui contribuent à la sécurité et aux responsabilités de la France ainsi qu’à la protection des Français ?

Avant de prendre une telle décision, le président de la République doit s’interroger sur l’impact qu’elle aurait sur une armée dont il exige à juste titre, discipline, loyauté et sens de l’engagement.

Croit-on que les soldats sont encore dupes des paroles flatteuses, comme celles prononcées par le ministre de la Défense, récemment à Bangui, propos ponctués des mots « fierté »,

« engagement », « confiance », « intelligence », « sang-froid », ou du député Gwendel Rouillard qui signe récemment un article « notre armée, notre fierté »… quand ils mesurent la capacité de reniement de la classe politique ?

Refuser l’inacceptable

En fait, les trente années consécutives de déficit budgétaire contraignent la France à revoir radicalement son modèle économique et social. Les gouvernements successifs ont espéré atténuer ce déficit en prélevant sur le budget de la Défense des dizaines de milliards d’euros. 80 000 soldats professionnels ont été supprimés en une dizaine d’années. Il n’est plus possible d’utiliser la même recette. Il faut remettre en cause d’autres budgets qui n’ont cessé de croître. Il faut faire preuve de courage politique et cesser de prélever sur un budget militaire déjà insuffisant qui va rapidement condamner les armées à l’inefficacité.

Aujourd’hui en déclin, notre armée serait demain en situation de rupture si les ressources votées n’étaient pas allouées et nos soldats se sentiraient alors trahis par ceux qui les envoient au combat.

Un tel scénario est de nature à susciter des réactions très vives chez ceux qui portent les armes de la France et acceptent le principe du sacrifice de leur vie.

L’ASAF, et à travers elle tous ceux qui estiment, comme le général de Gaulle le rappelait, que « la défense est le premier devoir de l’Etat », n’acceptera pas cette trahison.

LA REDACTION

Ce qui est en ligne depuis la dernière Newsletter...

Adieu l’Ami, adieu Tapanar.

Au fil des mots et de l'histoire

20 mai 2014

Le caporal-chef Tapanar

C’est avec tristesse que nous avons appris la mort du caporal-chef Tapanar II, la mascotte du 2e Régiment étranger d’Infanterie de Nîmes.

Le caporal-chef Tapanar II avait pris sa retraite il y a quelques jours, le 16 mai 2014, après 29 années de bons et loyaux services. Il n’aura malheureusement profité de son enclos dans un centre équestre à côté d’Alès que durant 2 jours.

Repas champêtre de l'AALEME.

Le samedi 14 juin 2014 à 11h00 chez Mireille.


Kir de bienvenue,
brasucade de moules,
jambon au tonneau façon Marcel,
flageolets,
fromage
pâtisserie.
Vin.
Café
Prix : 22

Le bar de l'AALEME sera ouvert... mais payant...

N’oubliez pas verres, assiettes et couverts.

Les réservations et le règlement, libellé à l'ordre de l'AALEME, sont à adresser impérativement à notre trésorière, au plus tard le lundi 9 juin 2014.

AALEME, Espace les Chênes, 8 chemin des chênes, 34170 Castelnau le Lez.

7 Flammes Mai 2014

Samedi, 31 Mai 2014 05:27

A quel Escadron du 1er REC appartenait le « Cherusque ». ?

Bonjour,

A quel Escadron du 1er REC appartenait le « Cherusque ».

Photo prise du « Cheruque » en visite à la 1re Cie du 22e BIMa à la ferme Combier, sur le Murdjajo entre septembre 64 et mai 65.

Merci pour votre aide.

Bernard Ballanger Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.

La question de la Légion étrangère. 1914

Ðiện Biên Phủ le musée...


Traduction

aa
 

Visiteurs

mod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_counter
mod_vvisit_counterAujourd'hui1578
mod_vvisit_counterHier6287
mod_vvisit_counterCette semaine9780
mod_vvisit_counterSemaine dernière40850
mod_vvisit_counterCe mois86744
mod_vvisit_counterMois dernier119907
mod_vvisit_counterDepuis le 11/11/0919946080

Qui est en ligne ?

Nous avons 4033 invités en ligne

Statistiques

Membres : 17
Contenu : 14344
Affiche le nombre de clics des articles : 42801301
You are here AALEME LES NEWSLETTERS DE L'AALEME 2014 La Newsletter 14/10 de l'AALEME