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2013

La Newsletter 13/04 de l'AALEME

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La Newsletter 13/04 de l'AALEME

La légion étrangère célèbre sa princesse

Florian Loisy | Publié le 25.01.2013

La comtesse du Luart, infirmière lors des campagnes de la légion étrangère, est inhumée à Sainte-Geneviève. Les soldats lui rendent hommage aujourd’hui.

Inhumée au cimetière orthodoxe russe de Sainte-Geneviève, Leila Hagondokoff, princesse d’une lignée russe

et comtesse du Luart par son mariage, est devenue la « marraine » du 1er régiment étranger de cavalerie, le Royal Etranger. | (DR.)

 

De tous ses titres, c’est sans doute celui dont elle aurait été le plus fière. Comtesse du Luart par son mariage en , Leila Hagondokoff, princesse d’une lignée russe, est devenue la « marraine » de la légion étrangère au de la Seconde Guerre mondiale qu’elle a passée à soigner les soldats.

C’est d’ailleurs sous cette dernière appellation que ses filleuls du régiment étranger de cavalerie vont s’adresser à elle pour lui rendre hommage aujourd’hui, à 10 heures, au cimetière orthodoxe de Sainte-Geneviève.

L’une des femmes les plus décorées de France

Comme chaque année impaire depuis ses obsèques il y a vingt-huit ans, les principaux dirigeants de la légion étrangère viennent se recueillir sur la tombe de leur « marraine ». « C’est l’une des femmes les plus décorées de * », rapporte Georges Lelu, le président de l’Association des amis de l’histoire de Sainte-Geneviève. Le parcours de cette « princesse courage », née à Saint-Pétersbourg en 1898, a inspiré plusieurs livres et journaux de l’époque.

Cette jeune infirmière de 19 ans quitte la Russie au cours de la révolution bolchevique. Elle part pour Shanghai puis les Etats-Unis, avant de rallier la France. Mannequin pour Chanel, la fille du général Hagondokoff rencontre le comte Ladislas du Luart avec lequel elle se marie. Durant la guerre d’Espagne (1936-1939), la comtesse du Luart crée, finance, mais aussi anime et dirige une cellule chirurgicale mobile, capable de porter assistance aux soldats blessés au front.

Aucune autre armée dans le monde ne possède alors une antenne de soins de ce type. Aux côtés des chirurgiens militaires, l’infirmière-chef participe à la bataille de France en 1940. Elle est en première ligne aussi lors des campagnes de Tunisie et d’Italie auprès du maréchal de Lattre de Tassigny et de l’armée américaine du général Clark. Héroïne de la Seconde Guerre mondiale, elle devient à la demande du lieutenant-colonel Miquel « marraine » de la légion étrangère dès 1943. Le 24 décembre de la même année, celle que l’on surnommera aussi la Grande Dame de Mamora offre un cadeau de Noël à tous les légionnaires rassemblés dans la clairière de la Mamora (Maroc). Un peu plus tard, elle crée un centre de repos dans le port d’Alger, sur ses finances personnelles, pour les militaires en permission.

A sa mort, le 21 janvier 1985 à l’Hôpital américain de Neuilly, elle a l’honneur de funérailles militaires aux Invalides, panthéon des héros. Puis le 25, la comtesse du Luart est escortée jusqu’au lieu de son dernier repos, au cimetière orthodoxe russe de Sainte-Geneviève, par un détachement de son « cher » régiment étranger de cavalerie. Les légionnaires entretiennent et se transmettent aujourd’hui encore son histoire.

* Commandeur de la Légion d’honneur, officier du Mérite national, titulaire de la croix de guerre…

Le Parisien

Mali : la véritable histoire de la photo du soldat à tête de mort

mercredi 23 janvier 2013

Un photographe de l'AFP, auteur d'une image montrant un légionnaire français au Mali au visage recouvert d'un foulard représentant une tête de mort, a raconté mardi l'histoire de son cliché qui a fait le buzz sur internet et déclenché la colère de l'état-major français.

© AFP

L'image a été prise dimanche par le photographe Issouf Sanogo. Elle montre un légionnaire français à Niono, dans le centre du Mali. Le soldat arbore un foulard représentant une tête de mort, qui lui donne des faux airs de Ghost, un personnage du jeu vidéo de guerre "Call of Duty".

"Je me trouvais aux côtés de militaires français à côté d'un terrain vague, près de la préfecture de Niono", a raconté Issouf Sanogo. "Un hélicoptère était en train d'atterrir et soulevait d'énormes nuages de poussière. Instinctivement, tous les soldats à proximité ont mis leurs foulards devant leurs visages pour éviter d'avaler du sable".

"J'ai repéré ce soldat qui portait un drôle de foulard et j'ai pris la photo. Sur le moment je n'ai pas trouvé la scène particulièrement extraordinaire, ni choquante. Le soldat ne posait pas. Il n'y a aucune mise en scène dans cette image. Le gars ne faisait que se tenir là, en se protégeant le visage de la poussière, en attendant qu'un hélicoptère se pose", a ajouté le photographe.

La photo, jugée "glaçante" ou choquante lundi par plusieurs internautes, avait déclenché la colère de l'armée française. Le porte-parole de l'état-major, le colonel Thierry Burkhard, avait annoncé que Paris cherchait à identifier le soldat masqué dont le comportement n'était, selon lui, "pas acceptable".

Toutefois, mardi, de très nombreux internautes s'indignaient, sur les réseaux sociaux, des propos du colonel Burkhard et prenaient avec ferveur la défense du légionnaire au masque morbide. "Si demain ce jeune donnait sa vie en servant pour la paix, ceux qui en font 1 tonne sur son foulard diront quoi? " s'indignait par exemple un internaute sur Twitter.

Sur le blog Making-of, beaucoup de commentateurs rappelaient en outre qu'arborer des symboles menaçants, comme des têtes de mort ou des dents de requin, est une vieille tradition militaire en zone de combat.

As-tu vu le foulard, le foulard... as-tu vu le foulard du légionnaire...

Mercredi 23 janvier 2013

La photo d’un légionnaire prise au Mali, fait fulminer l’état-major des armées qui juge inacceptable l’image qu’elle donne de l’Armée française.

Cet homme qui y risque sa peau, va probablement être sanctionné à cause d’une interprétation hors contexte de ce cliché, d’abord par des internautes « choqués », les pauvres petits… et ensuite par un état-major chatouilleux qui en fait toute une tartine, via son porte-parole, que nous connaissons bien. En réalité, il s’agit pour l’Armée française de faire une guerre dont son commandant en chef, chef, (qu’on se le dise), planqué à l’Elysée, avait prétendu que la France ne mènerait pas, secondé immédiatement par l’inénarrable collectionneur d’art et accessoirement, pour l’argent de poche et les ors républicains, ministre des affaires étrangères, en faisant croire que ce sont les africains qui la font. Donc une image qui pourrait heurter la bien-pensance ou nos amis d’outre-méditerranée. Tous ces braves gens scandalisés y voient déjà planer l’ombre des soldats américains dans la prison d’Abou Grahib !

S’il est vrai que le foulard arboré par le soldat en question peut paraître d’un goût douteux, car de toute façon il n’a rien à voir avec sa tenue réglementaire et, à ce titre, son port aurait dû être interdit par le chef de peloton à l’œil acéré, il est vrai aussi qu’il n’y a atteinte qu’au bon goût, parce que, réellement de quoi s’agit-il ? Pour désagréable, parfois nocive, qui puisse être l'action de ces journalistes-photographes, nous savons qu'ils sont là et qu'ils font leur métier, à leur manière...Donnons donc la parole au photographe qui a commis ce cliché:

« Je me trouvais aux côtés de militaires Français à côté d’un terrain vague, près de la préfecture de Niono. Un hélicoptère était en train d’atterrir et soulevait d’énormes nuages de poussière. Instinctivement, tous les soldats à proximité ont mis leurs foulards devant leurs visages pour éviter d’avaler du sable. J’ai repéré ce soldat qui portait un drôle de foulard et j’ai pris la photo. Sur le moment je n’ai pas trouvé la scène particulièrement extraordinaire ni choquante. Le soldat ne posait pas. Il n’y a aucune mise en scène dans cette image. Le gars ne faisait que se tenir là, en se protégeant le visage de la poussière, en attendant que l’hélicoptère se pose ».

Nous semblons oublier que les soldats travaillent dans des conditions difficiles, en danger de mort, qu’ils avalent des milliers de kilomètres de route et, emportés par l’enthousiasme de leur jeunesse, se laissent aller à quelques facéties inoffensives, en temps de carnaval.

Que la hiérarchie militaire s’abaisse à croire nécessaire de faire une enquête sur cette affaire de foulard de motard Harley Davidson, en dit long sur une société de parade où même la guerre est avant tout une affaire de “relations publiques”.

Il s’agit surtout de faire croire que ce sont les africains qui commandent, qui font la guerre, et que nous ne sommes là qu’en spectateurs discrets et politiquement corrects.

Savoir mourir oui, mais propre sur soi !

Pensez donc, il est inadmissible de choquer le bourgeois parisien confortablement installé devant sa cheminée et les ambassades de nos alliés qui semblent avoir dit à l’unisson : armons-nous et partez !

La guerre serait-elle devenue un spectacle de relations publiques, une espèce d’action pour séries télévisuelles que l’on regarde après les infos ? Une sorte de « Plus belle la vie » ?

 

Christian Morisot et Antoine Marquet

Signature MOMOAntoine

L'hiver en son garage

Le 20 janvier

PHOTO/Photos Rumeau

Michel Delpiano n'est pas du genre à se laisser décourager. Il n'y a pas si longtemps de cela, c'est toute une cabine de camion qui s'est écrasée sur la moitié de son corps, lorsque le camion de tri sélectif qu'il conduisait s'est couché, sur une route près de Quillan. "Je voulais éviter une voiture qui avait coupé le virage" se souvient ce presque quinquagénaire : "Les gars qui ont découpé le camion, ils n'ont jamais voulu croire que c'était moi qui conduisais". S'il n'y a pas eu de fracture, ou pire, il est quand même en arrêt maladie pour de multiples lésions aux tendons et ligaments. Militaire à la retraite (pionnier au 4e R.E) depuis 2007, et en arrêt maladie, Michel Delpiano a désormais tout le temps de se consacrer à sa passion, même si c'est dans son garage. La customisation de sa Harley Davidson 1340 Schovel de 1981, sa seconde Harley sur les cinq motos qu'il a possédées depuis le passage de son permis en 2001.

Engin fait maison

"Le guidon va être changé, la selle aussi, les phares, les jantes, il faut refaire l'électricité", lance ce passionné qui achète des pièces anciennes sur un site de vente aux enchères en ligne. "Une passion qui coûte cher ? Oui et non, parce qu'en ligne ce n'est pas trop cher, et que je fais beaucoup de choses". Comme par exemple déchromer un pare-poussière de fourche avant, le repeindre et le faire cuire au four pour un aspect noir mat. "C'est de la peinture pour barbecue"... Michel Delpiano compte se rendre à Bram aujourd'hui, où se tient, à la salle polyvalente, la bourse aux motos anciennes proposée par le club carcassonnais des "5 A". Echange de pièces et rencontres entre passionnés, il y va "par curiosité, pour voir si je trouve une petite pièce que je peux monter", comme ce feu arrière de 1940 qu'il s'apprête à monter sur son bolide de 1981. "J'ai encore plus de plaisir à rouler sur une moto que j'ai modifiée moi-même", estime l'ancien pionnier du 4e R.E. Et puis les modifications et autres astuces de customisation font un excellent sujet de conversation entre "Harleyistes". Les adeptes du bitume mode US se retrouvent régulièrement dans un lieu culte pour les amateurs de cuir, vinyle et hamburgers à l'ancienne : le Pink Cadillac. "On y a fêté notre réveillon, on adore l'esprit vintage", ajoute Michel qui se réjouit déjà du concert rockabilly annoncé pour le 9 février, avec White Solo... Même s'il ne sera pas en état de danser, il pourra humer l'ambiance fifties sur laquelle il travaille quotidiennement dans son garage. A la salle polyvalente de Bram aujourd'hui, bourse aux motos anciennes, de 8 h à 18 h 30, accès gratuit. Bloqué à domicile suite à un accident, il "customise" sa moto.

Riadh Sahraoui défendra son titre de champion du monde à Athanor, le samedi 23 mars

24/01/13

La cheville ouvrière, Jacky Muliakaaka (à droite) et le champion Riadh Sahraoui entendent créer l’événement à Montluçon, le 23 mars.? - Photo Manon Bobrowski

Ce sera à coup sûr l’événement de ce début d’année 2013. Le samedi 23 mars, le centre Athanor se convertira en un temple du K1, Kick Boxing, avec deux championnats du monde qui porteront le ring et dépendances à température d’incandescence.

Jacky Muliakaaka n'a déjà plus une minute à lui. Chargé de promouvoir un combat aux retombées internationales, il se trouve confronté à une obligation d'excellence. Qu'il entend assumer.

Comment avez-vous été amené à vous investir dans l'organisation du projet ? Le fait d'avoir été dans la Légion Étrangère de 1982 à 1998 a entrouvert la porte. J'ai sympathisé avec Riadh qui était très désireux de disputer son titre chez lui, à Montluçon. J'étais sur place, tout s'est mis en route naturellement.

Concrètement, comment avez-vous procédé ? On a d'abord constitué une association, Montluçon's event sport compagny @ 2013, qui est le socle sur lequel on va s'appuyer. Pour l'événement, éventuellement d'autres, si on est à la hauteur.

Pourquoi Athanor ? Parce qu'il nous fallait un cadre confortable qui puisse accueillir 2.000 spectateurs. Athanor répond à tous les critères formulés par les responsables de l'organisme international qui met en place de telles manifestations. On a déterminé la configuration de la salle Oméga qui accueillera la manifestation. Autour du ring, cinquante tables de huit personnes, sur les côtés, deux gradins pouvant accueillir chacun 700 personnes.

Un mot sur la société qui est spécialisée dans l'organisation de ces événements haut de gamme ? VXS est leader dans son domaine, à l'échelle mondiale, car il s'agit dans tous les cas de figure de répondre à un cahier des charges bien précis, notamment en ce qui concerne le son et la lumière. L'acoustique, l'éclairage, avec des spots placés à une hauteur bien précise, de façon à balayer tous les angles de la structure, sont particulièrement pris en considération, la qualité du plateau l'exige.

Le samedi 23 mars, le programme de la soirée est-il déjà cadré, encadré ? À 18 heures, l'ouverture des portes. À 19 heures, des animations avec les jeunes de l'EDSM (lutte) permettront une montée graduelle de l'ambiance. Et de 19 h 30 à 23 h 15, onze combats de prévus dont un féminin avec deux vraies tigresses sur le ring. À ce moment-là, se déroulera le combat-vedette de la soirée entre Riadh et l'Espagnol Alberto Criado en cinq rounds de trois minutes.

La promotion de la soirée est commencée ? On va bientôt sensibiliser les Montluçonnais avec un point d'information place Piquand. Et les points-vente seront opérationnels dès cette fin de semaine, le centre Athanor, Brod'Sport, avenue de la République et S2 by sport 2000, boulevard de Courtais. Des billets au prix de 25 € jusqu'au 31 janvier, de façon à encourager les amateurs de Kick Boxing à s'associer à notre manifestation.

Jean Chapy

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Assemblée Générale de l’Amicale d’Anciens de la Légion Étrangère du Pays d’Aix et de la Sainte-Baume

Lettre de Monseigneur Jean Gabriel DIARRA Evêque de San (MALI)

+ Monseigneur Jean Gabriel DIARRA
Evêque de San (MALI)

A Son Excellence Mgr. André LACRAMPE
Archevêque de Besançon

Cher Frère,
C’est avec un profond sentiment de gratitude qu’en communion avec mes frères évêques et la Communauté chrétienne du Mali je rejoins par la pensée et par la prière la famille humaine et la famille chrétienne qui entourent avec vous le cercueil où repose le corps du Lieutenant Damien BOITEUX.
Faire la guerre pour obtenir la Paix – Mourir pour préserver la vie d’autrui,
Voilà comment est perçue ici chez nous la fin tragique de DAMIEN.
Cher frère,
Vous ne pouvez pas imaginer quel soulagement nous a apporté l’intervention militaire de votre pays ce 11 janvier 2013. En stoppant les hordes qui s’apprêtaient à déferler sur nous, elle nous a sauvés d’un chaos certain. Un fils du Russey (désormais Notre Damien) l’a payé de sa vie !
Au nom de tous ceux pour qui son combat a apporté un regain de quiétude et une nouvelle lueur d’espérance de paix, au nom de tous ceux pour qui sa Mort a sauvé la Vie, je veux rendre hommage à son sacrifice
Je veux aussi exprimer notre gratitude à votre pays. Notre Archevêque présentera nos condoléances à l’Ambassadeur de France.
Je veux bien sûr exprimer notre compassion et notre affection aux membres de la famille de Damien et à tous ses « parents » du Doubs et particulièrement à ceux du Russey.
Excellence cher frère,
Je vous assure de nouveau de notre communion de prière avec l’Assemblée réunie autour de Damien ce samedi 19 janvier à 14 heures. « Seigneur tu as vaincu la Mort, Seigneur tu as fait briller la Vie. Pour l’Eternité. » Voilà notre Foi et notre Espérance.

+Jean Gabriel DIARRA
Evêque de San

Souvenirs d'un officier 1896

L'homme au Képi Blanc

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Castelnaudary. Bernard Thévenet parrain de la Solidaire

Bernard Thévenet sur le stand de la Légion à l'occasion du passage du Tour de France, à Limoux/Photos DDM, archives. - Tous droits réservés. Copie interdite.

Le premier semestre s'annonce bien rempli pour le 4e régiment étranger. C'est déjà un nouveau commandant puisque le colonel Talbourdel quittera la ville en juillet. Ce sont aussi des hôtes de marque : Mgr Ravel, évêque aux armées, en février ; le chef d'état-major de l'armée de terre, le général cinq étoiles Ract Madoux, en mars ; le général de Saint-Chamas, commandant de la légion étrangère, en mars également, pour une inspection. Mais cette année 2013 aura pour le «4» en particulier et pour la Légion étrangère en général, puisque c'est le 150e anniversaire de Camerone. Le traditionnel cross aura lieu à Chalabre, ville natale du capitaine Danjou, qui s'est illustré avec sa compagnie face aux troupes mexicaines le 30 avril 1863. La commémoration aura lieu à Aubagne et la traditionnelle prise d'arme et kermesse qui, chaque année, ont lieu au quartier Danjou seront donc repoussées aux 4 et 5 mai. Les 150 ans de Camerone vaudront également aux légionnaires d'être en force le 14 juillet sur les Champs Élysées pour le traditionnel défilé.

Biathlon, triathlon et solidaire

Côté sports, Castelnaudary organisera, le 6 février prochain, dans son chalet de Formiguères, le biathlon des sous-officiers, annulé l'an dernier pour cause d'intempéries. Le régiment chaurien participera au triathlon le 27 juin à Orange, triathlon dont on peut, chauvinement, dire que le «4» l'avait remporté.

Quant à la Solidaire, le périple cycliste au profit des anciens de Puyloubier, elle aura lieu, cette année les 20, 21 et 22 juin au départ de Briançon pour une arrivée à Puyloubier. «Elle se terminera sur la raison d'être», relève le colonel Talbourdel. A noter que la Solidaire aura un prestigieux parrain : Bernard Thévenet, ancien grand coureur cycliste, qui remporta notamment par deux fois le Tour de France.

Gladys Kichkoff

Agen. Les anciens de la légion sont toujours sur le pont

Publié le 18/01/2013

Photo PB .B.S.
On n'arrête pas les anciens de la Légion étrangère et ce ne sont pas Jacques Léonard (à gauche) et Maurice Barlet (notre photo), respectivement président et porte-drapeau de l'Amicale lot-et-garonnaise, qui nous contrediront, lesquels organisent avec leurs amis leur prochaine assemblée générale le dimanche 27 janvier, à partir de 10 h 30, à la mairie de Pont-du-Casse. En suivant, le verre de l'amitié sera partagé à la salle des fêtes de la commune, autour de quelques tranches de boudin, comme il se doit. Pour le repas, il est nécessaire d'adresser un chèque de réservation de 28€ par personne et de s'inscrire avant le 24 janvier en téléphonant au 06 31 63 41 49.

Castelnaudary. Du cassoulet pour les anciens de Puyloubier

Publié le 19/01/2013


Pour la deuxième année consécutive, la ville a offert le repas «chaurien» aux pensionnaires de l'Institution des invalides de la Légion étrangère (IILE) à Puyloubier. Une mission commune de la mairie et du grand «4» à livré les «cassoles» mercredi 16 janvier et a mangé avec les pensionnaires. Reçu chaleureusement par le lieutenant-colonel Jouannic, commandant l'institution, l'IILE a actuellement 91 pensionnaires, le plus âgé à 93 ans, ils ont fortement apprécié ce geste de solidarité et ont souhaité une excellente année 2013 à tous les Chauriens. Cette mission démontre le lien étroit entretenu entre la ville et son régiment et bien plus. Le détachement a visité les ateliers reliure et céramique. C'est la deuxième fois que cela se fait, jamais deux…

La Dépêche du Midi

Castelnaudary. Brahim mallek s'engage

Publié le 17/01/2013

Castelnaudary. Brahim mallek s'engage - Tous droits réservés. Copie interdite.

Brahim Mallek est né à Tunis. Son pays, il l'a quitté à l'âge de 22 ans pour s'engager dans la Légion étrangère. Il y restera vingt-cinq ans, pour une longue et belle carrière. Aujourd'hui retraité, il est très engagé dans le monde associatif de notre ville où il a créé Jasmin et Castellum novum. Il partage désormais son temps entre son pays d'adoption et celui de sa naissance, et pour faire «changer les choses dans sa Tunisie natale, il a décidé de s'engager en politique et d'adhérer à l'UPL, l'Union patriotique libre. Le parti a été créé par Slim Riahi, «un homme d'affaires jeune, défenseur de la laïcité», candidat aux élections présidentielles tunisiennes du mois de mai prochain. «Cela fait deux ans que le régime de Ben Ali est tombé. L'euphorie du 14 janvier 2011 a laissé la place aux tensions sociales et politiques. Pour de nombreux Tunisiens rien n'a changé. Il faut, à la tête du pays, un homme neuf.», souligne M. Mallek pour expliquer son engagement. Pour l'heure, il a été chargé par M. Riahi d'organiser et de relayer sa candidature dans tous les bureaux de vote. Il a, par ailleurs, eu la promesse d'une visite du candidat qu'il soutient, en mai prochain. «Il viendra avec son chef de cabinet et deux députés», souligne-t-il.

La Dépêche du Midi

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La mort d'Yves Debay, reporter de guerre

Secret défense

Vendredi 18 Janvier 201 Jean-Dominique Merchet

Il a été tué jeudi par un sniper à Alep en Syrie.

On apprend la mort d'Yves Debay, reporter de guerre et journaliste bien connu dans les milieux militaires. Selon des informations encore partielles, il aurait été tué jeudi à Alep (Syrie), non loin de l'hopital de la ville, par un tireur embusqué des forces loyalistes.
Yves Debay avait 58 ans et dirigeait le magazine Assault, qu'il avait créé en 2008, après de nombreuses années passées chez Raids.

La guerre était sa vie et il est mort à la guerre. C'est, n'en doutons pas, comme cela qu'il rêvait de finir... mais pas si vite. Yves Debay était un personnage haut en couleurs, adorable et complètement cinglé.
Né en 1954 au Congo belge, ce géant blond au visage poupin s'engage d'abord dans l'armée belge, mais la soif d'aventures le pousse à aller voir ailleurs, en rejoignant l'armée rhodésienne - l'armée du régime blanc qui combat la guerilla africaine d'inspiration marxiste. Cet engagement, à la fin des années 70, correspond à son amour de l'Afrique comme à ces idées politiques, proches de l'extrême-droite. Mais par dessus tout, il aime la guerre, les soldats, l'odeur de la poudre et le goût de la bière. Il ne changera jamais.
Au milieu des années 80, il se reconvertit dans le journalisme d'abord à la Gazette des Armes puis au magazine Raids pour lequel il couvre tous les conflits. Dès qu'un coup de feu éclate quelque part, il s'y précipite ! L'Afghanistan (des Soviétiques), la guerre du Golfe, les Balkans, le Caucase, le Liban, l'Irak et bien sûr toujours son Afrique bien aimée. Lorsque qu'il n'est pas "au front", il est de toutes les manoeuvres où il cotoie plus volontiers le caporal-chef que le général, avec une affection toute particulière pour la Légion. Sportif, il pratique le parachutisme, collectionnant les brevets du monde entier, et la plongée... mais aux Maldives !

Il était capable des choses les plus insensées, toujours dans un grand éclat de rire. Présenter un spectacle de marionnettes (Kermit le grenouille !) à des Moudjhadines afghans, prouver à un officier de Saddam Hussein (qui le détenait pour espionnage...) qu'il était français en imitant Louis de Funès dans Rabbi Jacob. Embrasser la terre de Grèce parce que son seul Dieu était Dionysos, le dieu de l'ivresse... Pratiquer le baise-main dans un surplus militaire. Faire de très mauvaises blagues sur la Fraternité Totenkopf, sans qu'on parvienne à lui en vouloir tant sa gentillesse et sa générosité étaient évidentes.

Yves Debay avait connu son heure de gloire médiatique lors de l'entrée des chars américains dans Bagdad en 2003. Il y était, évidemment, et avait raconté le déboulé blindé aux médias du monde entier. Mais il s'en moquait. Sa reconnaissance, ce vieux célibataire - qui n'a pour famille que sa seule mère -  la trouvait dans l'ambiance virile des popotes.

En 2008, il avait créé son propre magazine Assaut. S'il parvenait difficillement à joindre les deux bouts, cela lui permettait de partir couvrir les conflits - la seule chose qu'il aimait. Il s'est envolé pour la Syrie juste la veille du déclenchement des opérations françaises au Mali. Il y avait donc rendez vous non pas avec Dionysos, mais avec Arès, le Dieu de la Guerre. Que celui-ci prenne désormais soin de notre ami !

Conférence de garnison

Au pays des étapes 1892

Der Fremdenlegionär

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Umberto Mosca s'est éteint dimanche

Publié le mercredi 09 janvier 2013

Clap de fin pour la vie trépidante d'Umberto Mosca, cet ancien légionnaire d'origine italienne devenu rémouleur venait tout juste de se voir décerner la médaille militaire.

Umberto Mosca aimait partager l'histoire de sa vie, depuis son petit village de

Caderzone à son métier de rémouleur, en passant par la période de la légion étrangère.

UMBERTO Mosca va pouvoir reposer ses cordes vocales à jamais. Dimanche matin, il a clos ses yeux bleus et ne les rouvrira plus. A 87 ans, cet Italien d'origine, dont la vie n'a cessé d'être parsemée d'aventures en tous genres est donc décédé.
Sa vie est si riche qu'elle a fait l'objet d'un livre écrit avec son gendre, Michel Cogliani. Elle raconte l'histoire, dans un style simple et épuré, fidèle au personnage, de ce petit bonhomme, né en septembre 1925, dans un petit village du sud tyrolien, au milieu des montagnes.
Depuis ses premiers pas comme berger à l'âge de 11 ans à ceux de rémouleur, en passant par son parcours militaire, tout y est.
C'est à 15 ans que « Berto » quitte son cher village pour Innsbruck où il travaillera, un temps, comme boulanger et ne reviendra qu'après la guerre, en 1945. Il a alors 20 ans et prend son destin en main encore une fois en décidant d'acheter une meule. Un sentiment de liberté le gagne. Il sillonne le nord de l'Italie, jusqu'au jour où il franchit la frontière et se retrouve, en 1950, à Menton.
Mais, bien sûr, il n'a pas de papiers. Son statut de clandestin lui offre deux solutions : la prison ou la légion étrangère. La prison, il voit à peu près ce que c'est, alors que la légion, non. Il prend donc cette voie et débarque au fort Saint-Nicolas à Marseille. Et les batailles commencent. L'Algérie, l'Indochine… Umberto est sur tous les fronts.
M. Mosca quittera la légion étrangère en 1955 et, après une autre bataille, administrative celle-là, il obtient la nationalité française.
Il se retrouve à travailler comme ouvrier sidérurgiste à Mouzon. Mais, le petit rémouleur qui sommeille en lui et l'envie intacte de liberté vont le pousser à reprendre la route. « C'était ma vie ce métier », aimait-il confier.
Médaille militaire
Jusqu'en 1982, il a donc parcouru les communes ardennaises pour aiguiser couteaux et autres paires de ciseaux… Mais, même après 1982, dans le petit atelier de la rue Cunin-Gridaine, à Sedan, Umberto Mosca continuait de faire tourner la meule, sous le regard de Michel Cogliani, à qui il avait transmis le virus. D'ailleurs, la dernière fois qu'il a accompagné son gendre pour affûter, ce n'est pas si vieux, c'était en octobre dernier, du côté de Buzancy.
Combattant dans l'âme, de sa voix fatiguée, mais avec le regard qui pétille en regardant ses photos, Umberto aimait raconter son histoire.
Fier, passionné et ému à chaque fois qu'on pouvait jeter un œil sur son passé et sur ces médailles et autres récompenses (médaille militaire, croix du combattant, etc.).
Il venait tout juste de recevoir un courrier dans lequel le Président de la République lui décernait la Médaillé Militaire (2e décoration française) par décret du 8 novembre 2012. Une grande fierté pour Umberto qui devait recevoir officiellement cette décoration lors d'une cérémonie particulière, le 8 mai prochain. Il n'aura malheureusement pas eu le temps de vivre ce qui aurait sans aucun doute constitué pour lui une véritable reconnaissance.
C'est donc une page de l'Histoire qui se referme avec la disparition d'Umberto Mosca. A sa discrète épouse, Alessandra, présente jusqu'aux derniers instants à ses côtés, à ses enfants, Michel et Margaret, dont il était si fier, à ses petits-enfants et à son arrière-petite-fille, nous présentons nos sincères condoléances.
Les obsèques religieuses d'Umberto Mosca seront célébrées vendredi 11 janvier, à 11 heures, en l'église Saint-Léger de Torcy.
Emmanuel DÉFENTE

Communiqué de l’ASAF du 13/01/2013

Les opérations militaires lancées ces dernières heures - tant par l’Armée Française que par le Service Action de la DGSE - au Mali, en République Centrafricaine (RCA) et en Somalie, rappellent que la France doit disposer, en permanence, d’une force armée bien équipée et entraînée, possédant un large éventail de capacités pour agir efficacement face à des adversaires difficiles et dans des pays très différents et souvent éloignés.

Cela implique des effectifs suffisants dès le temps de paix, afin de pouvoir agir dans la durée car le terme d’une opération est rarement prévisible au moment de son déclenchement.

 

L’actualité internationale rappelle donc aux « stratèges en chambre » qu’il est illusoire et mensonger d’affirmer que l’on peut prédire aujourd’hui l’échéance, la nature, la forme, la durée et l’intensité des conflits dans lesquels la France sera ou devra s’engager.

C’est pourquoi notre pays doit consacrer à sa défense militaire les ressources suffisantes pour, détenir, préparer, et le cas échéant engager les moyens lui permettant de garantir son intégrité territoriale et d’assurer la protection de sa population ainsi que la défense de ses valeurs et de ses intérêts stratégiques.

 

A cet égard, il est regrettable que suite aux réductions budgétaires antérieures ininterrompues depuis 30 ans, l’aviation légère de l’armée de Terre ne dispose pas encore d’hélicoptères Tigre équipées de missile antichar longue portée, plus manœuvrant et mieux protégés que les Gazelles en dotation.

Les dividendes de la paix d’hier se paient, comme toujours, au prix du sang des jeunes Français aujourd’hui.

 

L’ASAF à travers ses milliers d’adhérents dont 500 associations - civils et militaires, d’active et de réserve, de jeunes et d’anciens, d’hommes et de femmes - assure l’Armée française et le Service Action de la DGSE de son soutien indéfectible.

Elle leur dit la fierté qu’éprouve l’immense majorité des Français pour le courage et la valeur opérationnelle de ses soldats, connaissant la complexité des engagements actuels et le fanatisme sauvage de leurs adversaires.

L’ASAF estime que les opérations de guerre qui sont menées aujourd’hui et se prolongeront demain s’inscrivent dans un combat pour la défense des intérêts supérieurs du pays ; c’est un combat pour la France.

 

L’ASAF considère enfin que l’Afrique, abandonnée par la France depuis plusieurs années, doit redevenir, avec le Moyen Orient, une zone d’intérêt prioritaire.

Elle demande que notre pays déploie à nouveau en permanence dans l’immense zone sahélienne, des forces conventionnelles dissuasives et des unités militaires destinées à la formation des forces indigènes, pour anticiper et prévenir au mieux les situations telles que nous les connaissons aujourd'hui au Mali et en RCA et qui peuvent se développer demain dans d’autres pays d’Afrique francophones avec lesquels nous avons tant de liens.

RÉDACTION de l’ASAF
ASAF
Mémoire et vérité
18, rue Vézelay 75008 Paris
Tél/Fax : 01 42 25 48 43 - Courriel : Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.
Site : http://www.asafrance.fr
Association 1901 déclarée le 27 mai 1983. J.O. N° 57322 GR 182 - Fédération A. Maginot

AG 2013 de l'AALE de Nîmes.

Mercredi, 26 Décembre 2012

AG 2013 de l'AALE de Sète.

ASSEMBLEE GENERALE DU SAMEDI 02 FEVRIER 2013

 

L’amicale des anciens de la Légion étrangère et sympathisants de SETE & environs (ALESSE) convoque ses membres pour son Assemblée Générale ordinaire le SAMEDI 02 FEVRIER 2013 à 11H à FRONTIGNAN- PLAGE au RESTAURANT « LE BARRACUDA » ZONE PORTUAIRE – PORT OUEST – PROCHE DE L’ECOLE DE VOILE.

11h00        Accueil des Participants

11h15       Ouverture de la séance

Le mot du Président

Minute de silence

Présentation du rapport moral  par le Président

Vote de la cotisation 2013 à 20E

Présentation du rapport financier par le trésorier

Planification des activités 2013

Appel à candidatures

Questions diverses

11h45        Clôture de l’assemblée

Apéritif

12h15    Déjeuner suivi d’un après-midi dansant

15h         Tirage de la tombola


MENU

de  l’assemblée générale ordinaire

du  samedi 02 février 2013 de l’A.L.E.S.S.E

 

APERITIF : ALCOOLS – JUS DE FRUITS

ET SES MISES EN BOUCHE

 

Vol-au-vent aux fruits de mer sur chiffonnade de salade

Ou

Terrine de canard au Muscat de Frontignan

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Pavé de morue à la crème de champignons

et  son crumble de légumes

ou

Aiguillettes de canard sauce au poivre,

et  son écrasé de pommes de terre

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Pâtisserie maison

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Vins et cafés

ANIMATION : DJ « BOULE »

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RESERVATION POUR LE SAMEDI 26/01/ 2013 ACCOMPAGNEE DU CHEQUE CORRESPONDANT ( SI RESERVATION DE DERNIERE  MINUTE TELEPHONER AU PRESIDENT 06 28 70 09 32)

NOM                                                            NOMBRE DE PERSONNES                         x 26 €

NOMBRE   DE VOL AU VENT                          NOMBRE  DE TERRINE DE CANARD

NOMBRE   DE PAVE DE MORUE                    NOMBRE   D’AIGUILLETTES  DE CANARD

Souhaiterais, si possible, être à table avec :


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Un nouveau forum en ligne.

Légion Etrangère n°5


Au sommaire du magazine Légion étrangère n°5 :

A la Une : Kolwezi 1978, dernière opération aéroportée de l’armée française
L’intervention française au Shaba a été déclenchée le 18 mai 1978 pour faire face à une situation d’urgence imprévue où la population européenne se faisait massacrer à Kolwezi, à 6 000 km de la France. Paris répond alors aux conditions de l’accord de défense signé en 1976 avec le Zaïre. Trente-cinq ans après, referions-nous Kolwezi ? [...]

- Actus : Fort de Nogent, 50 ans de présence légionnaire
- Entretien : Général Rideau, la solidarité légionnaire
- Histoire : La Légion à Alger à la fin de 1832
- Portrait : Le prince Louis Napoléon, alias légionnaire Blanchard, matricule 94 707
- Portfolio : La Légion à Oran
- Point de vue : Origine et évolution du mouvement associatif légionnaire
- Focus : Les légionnaires allemands durant la Grande Guerre
- Uniformes : La Légion au Tchad 1969-1970
- Cinéma : La Légion saute sur Kolwezi

Pour commandez en ligne le magazine Légion étrangère n°5 : hommell-magazines.com

Le Tonkin actuel, 1887 - 1890 / Mat Gioi/ 1891

 

La Taverne de Diégo

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La Newsletter 13/01 de l'AALEME

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La Newsletter 13/01 de l'AALEME

Assemblée générale extraordinaire de l’AALEME

Elle aura lieu le dimanche 13 janvier 2013, au 6 bis rue des Pointes, 34920 Le Crès.

 

Ordre du jour

 

- Minute de Silence,

- le rapport moral du secrétaire général,

- le rapport du trésorier.

- le rapport du vérificateur aux comptes,

- Le plan d’emploi des ressources pour 2013,

- Modification de l’article 4 des Statuts,

- Le renouvellement, par tiers du Bureau

 

Horaires et déroulement :

10H00 : Accueil des membres de l'AALEME.

10H30 : Assemblée générale.

11H30 : Accueil des AALE.

12H00 : Apéritif.

12H45 : Déjeuner.

Menu :

Brochettes de filets de Cailles.

Queue de Gambas sauce grand siècle.

Suprême de Chapon sauce foie gras.

Assiette du fromager.

Royaume et galette.

Café.

Vin.

Prix : 30€. A régler auprès de notre trésorière, avant le mercredi 9 janvier 2013, Mme Simone Lemarié, 9, rue Louis Blériot, 34470 Pérols.


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Ces «Gascons» d'ici et d'ailleurs

Publié le 04/01/2013

Lot-et-Garonne, terre d'accueil : hier comme aujourd'hui, le constat est d'évidence. Depuis un siècle et demi, au fil des décennies, notre pays gascon a vu arriver de nombreuses populations originaires de (presque) toutes les régions du monde. Afrique du Nord et Asie du Sud-Est, bien entendu, conséquence principalement des conflits passés, et (ou) de la misère économique de ces régions. Mais aussi Européens du sud (Italiens, Espagnols, Portugais) et du nord (principalement Anglais, Néerlandais,Suisses) guidés par des motivations diverses, en recherche d'un emploi ou d'une terre à travailler pour les uns, ou tout simplement d'un ciel plus bleu pour les autres… Immigration volontaire ou contrainte, donc, pour les intéressés qui, pour la plupart, sont devenus Français, sinon Lot-et-Garonnais, Gascons…

Les décomptes préfectoraux attestent que le département compte à ce jour près de 8 000 étrangers possesseurs d'un titre de séjour, 7 893 exactement au 31 décembre 2012. Parmi ce nombre, deux nationalités sont majoritaires, à savoir les Marocains, dont on recense 5 101 ressortissants et les Algériens au nombre de 700. A ajouter à ces chiffres, les enfants résidants : 2 850 Marocains et 490 Algériens. Ce qui donne un total de 12 219 étrangers vivant sur le sol de Lot-et-Garonne, cela étant précisé que ces statitstiques ne tiennent pas compte des Européens intracommunautaires,lesquels n'ont pas obligation de détenir un titre de séjour.

Mais à l'arrivée, qu'ils aient gardé leur nationalité d'origine, qu'ils y aient accolé la Française ou qu'ils soient tout simplement devenus des nationaux, ces gens d'ailleurs et d'ici garderont toujours au cœur une petite tranche de leur différence, comme le montrent les parcours individuels ci-dessous retracés, ceux d'Ursula, originaire des Pays-Bas, Mohamed, le Franco-Marocain ou Cathy, au sang espagnol. Tous différents. Des différences qui plaisent…


Ursula Marquez, une franco-néerlandaise pas vraiment «hollandaise»

Le prénom, d'accord, on imagine. ça sonne bien l'Europe du Nord. Mais accolé à ce patronyme de consonance hispanique, on s'interroge. Pas si compliqué, pourtant : Ursula Marquez, originaire des Pays-Bas, née d'une mère allemande et d'un père néerlandais, s'est mariée à un Catalan espagnol, avant de devenir Française. Rien de plus simple . Elle est une enfant de l'Europe qui a porté sa prédilection pour notre terre gasconne, sans rien renier de sa riche histoire.

Installée depuis 1986 dans le petit village de Saint-Pierre-de-Clairac où, avec son mari Antonio, elle avait acheté une maison, Ursula y est restée après le décès de ce dernier. Elle y est aujourd'hui conseillère municipale et est, par ailleurs, présidente du comité de jumelage Agen-Dinslaken qu'elle avait initialement intégré pour faire office d'interprète. Plus Lot-et-Garonnaise qu'elle…

La petite Ursula a vu le jour, juste après-guerre, à La Haye. En bonne écolière néerlandaise, elle apprit très tôt l'allemand, l'anglais et le français, quasiment quadrilingue dès la sortie du collège. Jeune fille, la branche familiale du côté maternel lui donne l'occasion de travailler à Munich, dans le commerce et le tourisme. Son parcours l'emmène ensuite à Paris puis en Corse, où elle s'engage comme guide pour des tour-opérateurs. C'est sur l'île de Beauté qu'elle rencontre celui qu'elle épousera, Antonio Marquez, un légionnaire catalan espagnol. Accessoirement, cela lui donnera l'occasion de maîtriser une cinquième langue… Elle suit son homme dans ses affectations, à Djibouti où ils se marient, puis de nouveau en Corse, à Orange dans la Vaucluse et enfin à Agen, où Antonio effectue un stage à la caserne Toussaint. Ce passage en Lot-et-Garonne les fixera : «Nous sommes tombés sous le charme», dit-elle. À la disparition de son époux, il y a 15 ans, Ursula n'a pas hésité : «On avait pris nos racines ici. Je me sentais chez moi». Ses deux filles s'appellent Barbara et Sabrina. «Des prénoms qui passent dans tous les pays», relève la Franco-Néerlandais, qui sourit à l'évocation du patronyme de notre nouveau président. Hollandaise, elle ? «Pas vraiment !», glisse-t-elle malicieusement.

B.S.


Mohamed Bessri, un franco-marocain qui balance entre deux rives

Sur les quelque 7 900 Marocains résidant en Lot-et-Garonne (lire ci-dessus), Mohamed Bessri n'est pas le dernier arrivé, pas le moins solidaire de ses «frères» et probablement un de ceux qui se sont le plus impliqués dans des activités d'intégration pour favoriser le rapprochement des deux cultures. A la tête de l'Amicale franco-marocaine et président de l'Association départementale des travailleurs et commerçants marocains qu'il a créée dès 1980, l'Agenais s'est toujours préoccupé du sort de ses voisins «débarqués» comme lui en terre gasconne, d'abord et surtout pour y trouver du boulot.

Son boulot à lui, il l'a entamé à l'usine Pont-à-Mousson de Fumel, le premier jour de mai… 1 968. «Les autres commençaient à débrayer mais vous pensez bien que pour moi il n'en était pas question !». Un travail qu'il conservera pendant près de trente ans.

En 1974, il procède à un regroupement familial après s'être marié l'année précédente à Casablanca. Avec Fatima, ils auront cinq enfants dont Mohamed est fier aujourd'hui de la réussite. Il énumère : ingénieur dans l'aéronautique, secrétaire dans la fonction territoriale, travailleur social…

En plus de quatre décennies sur le sol lot-et-garonnais, notre homme n'a pas fait que travailler dur. Il s'est aussi impliqué dans la vie locale avec notamment un engagement qu'il revendique au-dessus des autres : bénévole au Secours populaire, à Agen, depuis 14 ans. Le Franco-Marocain, qui a épousé sa deuxième nationalité dans les années 80, avait même été approché en 2008 sur la liste municipale du maire sortant Alain Veyret, inscrit en 27e position.

Aujourd'hui, Mohamed Bessri poursuit son engagement bénévole caritatif, continue des soutenir ses compatriotes dans le besoin et, à l'occasion, s'occupe de ses quatre petits-enfants. «Mes enfants sont un peu plus Français que moi ! Moi, je reste quelque part un Berbère».

B.S.


Cathy, la franco-espagnole, dit «merci» à la République

Au fil des années, de nombreux Espagnols, par vagues successives, se sont retrouvés dans le département et y ont fait souche. Cathy Joly est de ceux-là, qui sont arrivés dans les années 60. «J'avais déjà 13 ans quand nous sommes arrivés avec mes parents dans le Villeneuvois. Et la première chose que ma mère m'a dite : dès demain, tu vas à l'école». Pour Cathy, ce fut le début d'une nouvelle vie : «J'ai eu la chance d'avoir un instituteur remarquable, M. Charles Charrier, à l'école de La Sauvetat-sur-Lède. Il a immédiatement compris que j'avais déjà reçu une éducation à l'école en Espagne et que mon seul problème était l'apprentissage de la langue française». Si bien qu'un an plus tard, à l'heure du certificat d'étude, Cathy Joly l'obtiendra et sera classée parmi les meilleurs élèves du département. Alors c'est vrai que pour Cathy, comme pour beaucoup d'autres, l'école a été la chance de s'intégrer à la communauté, «et c'est sûrement grâce à cela que je suis devenue institutrice. Mais c'est aussi grâce à mes parents, et je ne suis certainement pas la seule dans ce cas, qui se sont sacrifiés pour que leurs enfants aient une vie meilleure», et quand elle parle de sacrifice, le mot n'est pas innocent. «Je suis persuadée que mon père est mort de chagrin de ne pas être compris et de ne pas pouvoir se faire comprendre». Mais cela ne s'est pas fait sans mal. «Les enfants sont souvent cruels car ils répètent ce qu'ils entendent à la maison. J'étais au début considérée comme une «bête curieuse» car je ne parlais pas leur langue, et nous venions «manger le pain des Français». C'était une véritable blessure que d'entendre ces mots. Mais à partir du moment où j'ai su maîtriser la langue, beaucoup de problèmes se sont rapidement réglés». Pour Cathy Joly, le principal problème qui frappait ces immigrés espagnols «c'était surtout un problème de communication. Connaître la culture, la langue, les mœurs de l'autre, voilà le premier pas qui mène vers l'intégration. Quand on ne possède pas la langue de son pays d'accueil, c'est comme se retrouver en prison».

F. P.


À Sainte-Livrade, le «petit Vietnam» existe encore

La commune de Sainte-Livrade-sur-Lot a reçu, dès 1954, une population venue du Vietnam désormais partie intégrante de la vie de la commune. Les habitants du Cafi, ceux qui y vivent encore, qui y ont vécu ou qui y ont encore des attaches, tous ont chacun leur vision de ce pan de leur vie. Mathieu Samel est de ceux-là, un porte-parole officieux de cette communauté qui vit ici depuis près de 60 ans. «Il faut bien évidemment replacer l'arrivée de ces Vietnamiens, mais aussi Tamouls, Cambodgiens ou Laotiens dans le contexte géopolitique de l'époque. Nos parents, ceux qui ont décidé de partir en France suite aux accords de Genève, n'avaient que très peu de conscience politique. Ils sont arrivés en France avec l'espoir d'être accueillis dans un pays de liberté». Pour beaucoup, la réalité fut toute différente : la vie dans un camp de réfugiés se retrouve «soumise à la loi de l'arrêté de mai 1959 qui instituait un règlement de type militaire dans la vie quotidienne…». Mais, et toujours d'après l'analyse de Mathieu Samel, «nos parents, même des années après, ont toujours gardé l'espoir d'une vie meilleure pour leurs enfants. Mais le fait qu'à l'intérieur du Cafi les services sociaux étaient présents, qu'une école ait été ouverte dans le périmètre, que les pratiques religieuses se déroulaient à l'intérieur, tout ceci n'a pas permis l'intégration ou même l'assimilation rapide que ces réfugiés appelaient de leurs vœux. Pour preuve, Livradais et réfugiés ont rapidement appelé le Cafi le «petit Vietnam». Quant à la vie quotidienne du Cafi, les choses ont évolué, de nouveaux logements pour ceux qui y vivent encore, la mise en place d'un pôle de mémoire car cette population fait partie intégrante de l'histoire du département, et par-là même de la République, mais aussi et pour beaucoup, surtout une forme d'intégration qui passe par la culture au sens large du terme, car quel habitant du Livradais ou de ses environs n'est jamais allé faire un tour au Cafi, qui pour rencontrer des ami(e) s ou tenter de découvrir certains secrets de la cuisine traditionnelle, ou tel autre car il s'intéresse à la vie locale? De nombreux problèmes ne sont pas encore réglés, et comme le dit encore Mathieu Samel, «la conscience collective ne semble pas encore prête à assumer ses contradictions».

F. P.

Bessy Selk

La rafale Tome 2 Les traverses de Song-Lap

Sur la piste Hô Chi Ming, la plus dangereuse du monde, une forteresse roulante est chargée de ravitailler des hommes… 1948, en pleine guerre d’Indochine. Frédéric Daguet, jeune ingénieur du Chemin de fer Transindochinois recruté par la Légion étrangère, est toujours à bord de La Rafale ! Le train blindé vient d’effectuer sa première mission de ravitaillement et non sans mal, puisque les Vietminhs n’hésitent pas à attaquer lorsque l’occasion se présente.
Inquiet face à la situation, Daguet éprouve aussi un respect croissant pour l’audace de l’ennemi en même temps que pour le courage sans artifice des Légionnaires. Lui qui se croyait prévenu contre l’uniforme devient même proche du sergent Pascual Paco, et de son amie, une adolescente prostituée, si frêle qu’il l’a surnommée Moineau, sans savoir que ce drôle d’oiseau appartient au Vietminh. Déchiré entre sa fascination grandissante pour ce pays et sa mission auprès des hommes de la Légion, parviendra-t-il à concilier ses idées avec ses engagements sans risquer sa vie ?...

Parution le 06 Février 2013

Venez visiter l’Indochine avec La Rafale !

Képis blancs et bérets verts.

Télécharger le diaporama :

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Montauban. Monclar : le général Résistant termina gouverneur

Publié le 03/01/2013

Une expo lui fut consacrée à l'ancien collège./Photo DDM-MV - Tous droits réservés. Copie interdite.

Une exposition consacrée au général Monclar (1892-1964) vient de s'achever à la Maison de la culture. Raoul Magrin-Vernerey à pris le nom du village de Monclar, village d'origine de sa famille, comme nom de résistance. En effet, il fut l'un des premiers à rejoindre le général de Gaulle en Angleterre avec la 13e demi-brigade de Légion étrangère. Sa carrière militaire s'est développée sur tous les fronts d'opérations: 14-18, 39-45 (Norvège, Afrique, Syrie, Corée…). Il finit sa carrière comme gouverneur des Invalides où il repose. Cette exposition organisée par Robert Badinier, responsable régional de Mémoire et Espoirs de la Résistance a connu une nombreuse assistance. Son vernissage s'est déroulée en présence de la famille du général Monclar, de nombreuses personnalités civiles et militaires et de nombreux porte-drapeaux d'associations patriotiques.

La Dépêche du Midi

La chronique tchèque de Cognac

1 Janvier 2013

Entre 1917 et 1919, 6 000 Tchécoslovaques ont vécu à Cognac Journaliste à la retraite, Michel Moineau s'est intéressé au destin de ces militaires de la Légion étrangère Il raconte.


Le jumelage aurait du sens. Il faudrait qu'on y pense sérieusement un jour. J'en ai déjà parlé au maire.

 

En décembre 1918, la Légion étrangère tchécoslovaque défilait place François-Ier à Cognac. 	Repro CL
En décembre 1918, la Légion étrangère tchécoslovaque défilait place François-Ier à Cognac. Repro CL
Près de 6 000 militaires ont vécu à Cognac de 1917 à 1919 (ici en 1918). 	Repro CL

Près de 6 000 militaires ont vécu à Cognac de 1917 à 1919 (ici en 1918). Repro CL

Il s'en est fallu de peu pour que le tchèque supplante le patois charentais dans les rues de Cognac de 1917 à 1919. Entre 5 000 et 6 000 militaires de la Légion étrangères s'étaient établis dans la ville pour combattre aux côtés de la France pendant la Première Guerre mondiale. Seule trace de leur passage aujourd'hui: une plaque apposée rue Gaudronne, à l'endroit où siégeait l'état-major.

En août dernier, Jan Czerny, ministre conseiller à l'ambassade de République tchèque en France, était venu se recueillir au cimetière du Breuil sur les dizaines de tombes des soldats. Une visite éclair qui a ravivé le souvenir de cette part d'histoire. Tout comme l'étude de Michel Moineau, publiée dans la revue l'Aguiaine (1) en septembre dernier.

Des chais réquisitionnés

Ancien journaliste d'Europe 1 et correspondant de CL, le Charentais à la retraite a reconstitué les deux années de vie de ces soldats en épluchant les archives municipales et départementales ainsi que les archives militaires de Vincennes. «J'avais vu la plaque commémorative dans les rues de Cognac, un ami m'avait raconté l'histoire d'une jeune fille prise en charge par des soldats tchèques. J'ai voulu comprendre. D'après moi, aucune étude exhaustive sur le sujet n'a été réalisée jusque-là.»

Dès septembre 1917, les premiers soldats tchécoslovaques ont débarqué à Cognac. Pourquoi ici? «Parce que la région dispose d'installations militaires et civiles non utilisées ou mal utilisées», répond l'apprenti historien. Les soldats sont logés dans l'ancien chai Marie-Brizard, près de la gare, et dans ceux de la société Bisquit-Dubouché. Peu à peu, ils s'installent aussi dans les communes alentour. Ils s'entraînent sur un terrain de la société de tir de Cognac, à Ars, Châteaubernard ou encore Jarnac. Les places d'honneur de l'UA Cognac (2) sont réservées aux «représentants supérieurs du contingent tchécoslovaque».

Après l'armistice du 11 novembre 1918, des messages d'amitié sont envoyés à Prague. Beaucoup de soldats s'installent en Charente. En 1924, une société de secours mutuel pour la colonie tchécoslovaque est même créée et s'établit au Café du commerce, rue du canton (3).

Michel Moineau regrette qu'aucun jumelage n'existe entre Cognac et une ville tchèque. «Certes, les relations entre les deux pays se sont distendues durant le deuxième conflit mondial, mais c'est dommage qu'il n'en subsiste rien, d'autant qu'il y aurait une vraie raison historique.» Un argument qui fait mouche auprès de Patrick Sedlacek, adjoint aux finances du maire de Cognac et lui-même d'origine tchèque (voir encadré). «Cela aurait du sens. Il faudrait qu'on y pense sérieusement un jour. J'en ai déjà parlé au maire.»

(1) L'Aguiaine est une revue ethnologique et historique sur la région qui paraît tous les trois mois: www.sefco-subiet.eu

(2) Union amicale Cognac football.

(3) Le café a aujourd'hui disparu.

François Sedlacek, le grand-père paternel de Patrick Sedlacek, adjoint aux finances du maire de Cognac (Photo archives CL), a fait partie de la légion étrangère. Si l'élu ne l'a pas connu - «Il est mort en 1945 et moi je suis né en 1950» -, il en connaît beaucoup sur son parcours. Dans son bureau, il sort des dizaines de photos d'époque et des coupures de presse. «Il finissait un apprentissage en cordonnerie quand la Première Guerre mondiale s'est déclarée. Il s'est engagé dans la Légion étrangère pour combattre aux côtés des alliés. Il a été transféré à Cognac, dans une caserne de la rue d'Isly.» En 1920, arrive l'heure de la démobilisation et du retour au pays. «Sauf qu'entre-temps, il avait rencontré ma grand-mère, qui était cognaçaise. Il a décidé de rester.» Il a d'abord travaillé dans une usine de chaussures avant de s'installer à son compte rue Alsace-Lorraine. «Ce qui est drôle, c'est que ma grand-mère a découvert un peu plus tard que ses propres grands-parents étaient eux aussi d'origine tchèque!» Le vocabulaire tchèque de Patrick Sedlacek se limite à quelques mots d'usage, mais il se rend souvent à Prague voir des amis. «Je n'ai plus de famille en République tchèque, mais je suis toujours attaché au pays.»

«Je suis toujours attaché au pays»

La légion étrangère Published 1890 by Alphonse Michel Blanc

Le mambo des légionnaires 081258

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