La Newsletter 13/04 de l'AALEME |
La légion étrangère célèbre sa princesseFlorian Loisy | Publié le 25.01.2013 La comtesse du Luart, infirmière lors des campagnes de la légion étrangère, est inhumée à Sainte-Geneviève. Les soldats lui rendent hommage aujourd’hui.Inhumée au cimetière orthodoxe russe de Sainte-Geneviève, Leila Hagondokoff, princesse d’une lignée russe
et comtesse du Luart par son mariage, est devenue la « marraine » du 1er régiment étranger de cavalerie, le Royal Etranger. | (DR.)
De tous ses titres, c’est sans doute celui dont elle aurait été le plus fière. Comtesse du Luart par son mariage en France, Leila Hagondokoff, princesse d’une lignée russe, est devenue la « marraine » de la légion étrangère au cours de la Seconde Guerre mondiale qu’elle a passée à soigner les soldats. C’est d’ailleurs sous cette dernière appellation que ses filleuls du régiment étranger de cavalerie vont s’adresser à elle pour lui rendre hommage aujourd’hui, à 10 heures, au cimetière orthodoxe de Sainte-Geneviève. L’une des femmes les plus décorées de France
Comme chaque année impaire depuis ses obsèques il y a vingt-huit ans, les principaux dirigeants de la légion étrangère viennent se recueillir sur la tombe de leur « marraine ». « C’est l’une des femmes les plus décorées de France* », rapporte Georges Lelu, le président de l’Association des amis de l’histoire de Sainte-Geneviève. Le parcours de cette « princesse courage », née à Saint-Pétersbourg en 1898, a inspiré plusieurs livres et journaux de l’époque. Cette jeune infirmière de 19 ans quitte la Russie au cours de la révolution bolchevique. Elle part pour Shanghai puis les Etats-Unis, avant de rallier la France. Mannequin pour Chanel, la fille du général Hagondokoff rencontre le comte Ladislas du Luart avec lequel elle se marie. Durant la guerre d’Espagne (1936-1939), la comtesse du Luart crée, finance, mais aussi anime et dirige une cellule chirurgicale mobile, capable de porter assistance aux soldats blessés au front. Aucune autre armée dans le monde ne possède alors une antenne de soins de ce type. Aux côtés des chirurgiens militaires, l’infirmière-chef participe à la bataille de France en 1940. Elle est en première ligne aussi lors des campagnes de Tunisie et d’Italie auprès du maréchal de Lattre de Tassigny et de l’armée américaine du général Clark. Héroïne de la Seconde Guerre mondiale, elle devient à la demande du lieutenant-colonel Miquel « marraine » de la légion étrangère dès 1943. Le 24 décembre de la même année, celle que l’on surnommera aussi la Grande Dame de Mamora offre un cadeau de Noël à tous les légionnaires rassemblés dans la clairière de la Mamora (Maroc). Un peu plus tard, elle crée un centre de repos dans le port d’Alger, sur ses finances personnelles, pour les militaires en permission. A sa mort, le 21 janvier 1985 à l’Hôpital américain de Neuilly, elle a l’honneur de funérailles militaires aux Invalides, panthéon des héros. Puis le 25, la comtesse du Luart est escortée jusqu’au lieu de son dernier repos, au cimetière orthodoxe russe de Sainte-Geneviève, par un détachement de son « cher » régiment étranger de cavalerie. Les légionnaires entretiennent et se transmettent aujourd’hui encore son histoire. * Commandeur de la Légion d’honneur, officier du Mérite national, titulaire de la croix de guerre… Le Parisien |
Mali : la véritable histoire de la photo du soldat à tête de mortmercredi 23 janvier 2013 Un photographe de l'AFP, auteur d'une image montrant un légionnaire français au Mali au visage recouvert d'un foulard représentant une tête de mort, a raconté mardi l'histoire de son cliché qui a fait le buzz sur internet et déclenché la colère de l'état-major français. © AFP
L'image a été prise dimanche par le photographe Issouf Sanogo. Elle montre un légionnaire français à Niono, dans le centre du Mali. Le soldat arbore un foulard représentant une tête de mort, qui lui donne des faux airs de Ghost, un personnage du jeu vidéo de guerre "Call of Duty". |
As-tu vu le foulard, le foulard... as-tu vu le foulard du légionnaire...Mercredi 23 janvier 2013 La photo d’un légionnaire prise au Mali, fait fulminer l’état-major des armées qui juge inacceptable l’image qu’elle donne de l’Armée française. Cet homme qui y risque sa peau, va probablement être sanctionné à cause d’une interprétation hors contexte de ce cliché, d’abord par des internautes « choqués », les pauvres petits… et ensuite par un état-major chatouilleux qui en fait toute une tartine, via son porte-parole, que nous connaissons bien. En réalité, il s’agit pour l’Armée française de faire une guerre dont son commandant en chef, chef, (qu’on se le dise), planqué à l’Elysée, avait prétendu que la France ne mènerait pas, secondé immédiatement par l’inénarrable collectionneur d’art et accessoirement, pour l’argent de poche et les ors républicains, ministre des affaires étrangères, en faisant croire que ce sont les africains qui la font. Donc une image qui pourrait heurter la bien-pensance ou nos amis d’outre-méditerranée. Tous ces braves gens scandalisés y voient déjà planer l’ombre des soldats américains dans la prison d’Abou Grahib ! S’il est vrai que le foulard arboré par le soldat en question peut paraître d’un goût douteux, car de toute façon il n’a rien à voir avec sa tenue réglementaire et, à ce titre, son port aurait dû être interdit par le chef de peloton à l’œil acéré, il est vrai aussi qu’il n’y a atteinte qu’au bon goût, parce que, réellement de quoi s’agit-il ? Pour désagréable, parfois nocive, qui puisse être l'action de ces journalistes-photographes, nous savons qu'ils sont là et qu'ils font leur métier, à leur manière...Donnons donc la parole au photographe qui a commis ce cliché: « Je me trouvais aux côtés de militaires Français à côté d’un terrain vague, près de la préfecture de Niono. Un hélicoptère était en train d’atterrir et soulevait d’énormes nuages de poussière. Instinctivement, tous les soldats à proximité ont mis leurs foulards devant leurs visages pour éviter d’avaler du sable. J’ai repéré ce soldat qui portait un drôle de foulard et j’ai pris la photo. Sur le moment je n’ai pas trouvé la scène particulièrement extraordinaire ni choquante. Le soldat ne posait pas. Il n’y a aucune mise en scène dans cette image. Le gars ne faisait que se tenir là, en se protégeant le visage de la poussière, en attendant que l’hélicoptère se pose ». Nous semblons oublier que les soldats travaillent dans des conditions difficiles, en danger de mort, qu’ils avalent des milliers de kilomètres de route et, emportés par l’enthousiasme de leur jeunesse, se laissent aller à quelques facéties inoffensives, en temps de carnaval. Que la hiérarchie militaire s’abaisse à croire nécessaire de faire une enquête sur cette affaire de foulard de motard Harley Davidson, en dit long sur une société de parade où même la guerre est avant tout une affaire de “relations publiques”. Il s’agit surtout de faire croire que ce sont les africains qui commandent, qui font la guerre, et que nous ne sommes là qu’en spectateurs discrets et politiquement corrects. Savoir mourir oui, mais propre sur soi ! Pensez donc, il est inadmissible de choquer le bourgeois parisien confortablement installé devant sa cheminée et les ambassades de nos alliés qui semblent avoir dit à l’unisson : armons-nous et partez ! La guerre serait-elle devenue un spectacle de relations publiques, une espèce d’action pour séries télévisuelles que l’on regarde après les infos ? Une sorte de « Plus belle la vie » ?
Christian Morisot et Antoine Marquet
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L'hiver en son garageLe 20 janvier PHOTO/Photos Rumeau
Michel Delpiano n'est pas du genre à se laisser décourager. Il n'y a pas si longtemps de cela, c'est toute une cabine de camion qui s'est écrasée sur la moitié de son corps, lorsque le camion de tri sélectif qu'il conduisait s'est couché, sur une route près de Quillan. "Je voulais éviter une voiture qui avait coupé le virage" se souvient ce presque quinquagénaire : "Les gars qui ont découpé le camion, ils n'ont jamais voulu croire que c'était moi qui conduisais". S'il n'y a pas eu de fracture, ou pire, il est quand même en arrêt maladie pour de multiples lésions aux tendons et ligaments. Militaire à la retraite (pionnier au 4e R.E) depuis 2007, et en arrêt maladie, Michel Delpiano a désormais tout le temps de se consacrer à sa passion, même si c'est dans son garage. La customisation de sa Harley Davidson 1340 Schovel de 1981, sa seconde Harley sur les cinq motos qu'il a possédées depuis le passage de son permis en 2001. Engin fait maison "Le guidon va être changé, la selle aussi, les phares, les jantes, il faut refaire l'électricité", lance ce passionné qui achète des pièces anciennes sur un site de vente aux enchères en ligne. "Une passion qui coûte cher ? Oui et non, parce qu'en ligne ce n'est pas trop cher, et que je fais beaucoup de choses". Comme par exemple déchromer un pare-poussière de fourche avant, le repeindre et le faire cuire au four pour un aspect noir mat. "C'est de la peinture pour barbecue"... Michel Delpiano compte se rendre à Bram aujourd'hui, où se tient, à la salle polyvalente, la bourse aux motos anciennes proposée par le club carcassonnais des "5 A". Echange de pièces et rencontres entre passionnés, il y va "par curiosité, pour voir si je trouve une petite pièce que je peux monter", comme ce feu arrière de 1940 qu'il s'apprête à monter sur son bolide de 1981. "J'ai encore plus de plaisir à rouler sur une moto que j'ai modifiée moi-même", estime l'ancien pionnier du 4e R.E. Et puis les modifications et autres astuces de customisation font un excellent sujet de conversation entre "Harleyistes". Les adeptes du bitume mode US se retrouvent régulièrement dans un lieu culte pour les amateurs de cuir, vinyle et hamburgers à l'ancienne : le Pink Cadillac. "On y a fêté notre réveillon, on adore l'esprit vintage", ajoute Michel qui se réjouit déjà du concert rockabilly annoncé pour le 9 février, avec White Solo... Même s'il ne sera pas en état de danser, il pourra humer l'ambiance fifties sur laquelle il travaille quotidiennement dans son garage. A la salle polyvalente de Bram aujourd'hui, bourse aux motos anciennes, de 8 h à 18 h 30, accès gratuit. Bloqué à domicile suite à un accident, il "customise" sa moto.
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Riadh Sahraoui défendra son titre de champion du monde à Athanor, le samedi 23 mars24/01/13 La cheville ouvrière, Jacky Muliakaaka (à droite) et le champion Riadh Sahraoui entendent créer l’événement à Montluçon, le 23 mars.? - Photo Manon Bobrowski Ce sera à coup sûr l’événement de ce début d’année 2013. Le samedi 23 mars, le centre Athanor se convertira en un temple du K1, Kick Boxing, avec deux championnats du monde qui porteront le ring et dépendances à température d’incandescence.
Jacky Muliakaaka n'a déjà plus une minute à lui. Chargé de promouvoir un combat aux retombées internationales, il se trouve confronté à une obligation d'excellence. Qu'il entend assumer. Comment avez-vous été amené à vous investir dans l'organisation du projet ? Le fait d'avoir été dans la Légion Étrangère de 1982 à 1998 a entrouvert la porte. J'ai sympathisé avec Riadh qui était très désireux de disputer son titre chez lui, à Montluçon. J'étais sur place, tout s'est mis en route naturellement. Concrètement, comment avez-vous procédé ? On a d'abord constitué une association, Montluçon's event sport compagny @ 2013, qui est le socle sur lequel on va s'appuyer. Pour l'événement, éventuellement d'autres, si on est à la hauteur. Pourquoi Athanor ? Parce qu'il nous fallait un cadre confortable qui puisse accueillir 2.000 spectateurs. Athanor répond à tous les critères formulés par les responsables de l'organisme international qui met en place de telles manifestations. On a déterminé la configuration de la salle Oméga qui accueillera la manifestation. Autour du ring, cinquante tables de huit personnes, sur les côtés, deux gradins pouvant accueillir chacun 700 personnes. Un mot sur la société qui est spécialisée dans l'organisation de ces événements haut de gamme ? VXS est leader dans son domaine, à l'échelle mondiale, car il s'agit dans tous les cas de figure de répondre à un cahier des charges bien précis, notamment en ce qui concerne le son et la lumière. L'acoustique, l'éclairage, avec des spots placés à une hauteur bien précise, de façon à balayer tous les angles de la structure, sont particulièrement pris en considération, la qualité du plateau l'exige. Le samedi 23 mars, le programme de la soirée est-il déjà cadré, encadré ? À 18 heures, l'ouverture des portes. À 19 heures, des animations avec les jeunes de l'EDSM (lutte) permettront une montée graduelle de l'ambiance. Et de 19 h 30 à 23 h 15, onze combats de prévus dont un féminin avec deux vraies tigresses sur le ring. À ce moment-là, se déroulera le combat-vedette de la soirée entre Riadh et l'Espagnol Alberto Criado en cinq rounds de trois minutes. La promotion de la soirée est commencée ? On va bientôt sensibiliser les Montluçonnais avec un point d'information place Piquand. Et les points-vente seront opérationnels dès cette fin de semaine, le centre Athanor, Brod'Sport, avenue de la République et S2 by sport 2000, boulevard de Courtais. Des billets au prix de 25 € jusqu'au 31 janvier, de façon à encourager les amateurs de Kick Boxing à s'associer à notre manifestation. Jean Chapy
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