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La Newsletter 12/26 de l'AALEME

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La Newsletter 12/26 de l'AALEME

Réactions au dossier cimetières‏...

Les associations d’anciens, AACLEM et AALE Montpellier, ont bien voulu publier l’avancée des travaux que nous réalisons en commun :
AACLE Marseille,
AALE Mayotte,
AALE Montpellier,
FSALE.

Chaque responsable apportant sa pierre à ce modeste édifice et contribuant ainsi au devoir de mémoire ; les réactions commencent à prendre corps, et cette indifférence générale , qu’il ne faut surtout pas interpréter mais comprendre, se fissure ; nous sommes une poignée comparée à la masse des existants, associations comme pouvoir publics, et il est compréhensible de parler d’indifférence générale…qui bientôt , je le souhaite, ne sera plus.


Regardez bien ce tableau ci dessous, il est extrait d’un rapport du Sénat datant d’octobre 2007, et mentionnant les lieux de mémoire :
Diégo Suarez : 1416 corps en tombeaux individuels, combat de 1942.

Mais alors, les autres, ceux de la pacification dite conquête de l’ile ? Les autres qui reposent dans les cimetières abandonnés du nord de l’île ?

Pourquoi uniquement Diégo ?

Simplement parce que ce cimetière reçoit une subvention d’entretien annuelle de 1000 euros, et encore, nos camarades d’active du DLEM, tous grades confondus , viennent régulièrement passer la débroussailleuse, et s’occupent aussi du cimetière de Ramena (17 km de Diégo), et que dans le devoir de mémoire « officiel », un cimetière suffit !


Depuis ce rapport du Sénat de 2007, RIEN n’a avancé... Alors les réactions se font jour : la responsable du site officiel dépendant du ministère de la défense a réagi et propose de rédiger un courrier officiel . Cette proposition a été transmise à Hubert MIDY de la FSALE qui va prochainement informer et rendre compte au Général.

Nous sommes tous acteurs et bientôt… nous sortirons de cette indifférence générale.
Ici, à Diégo, pour le moment je suis le seul inscrit auprès de l’association Général ROLLET ; grâce à l’action de tous les cités, je ne me sens pas isolé.

Continuons.

Yves GALVEZ

(nb : un coup de chapeau à l’association LES ENFANTS DU SOLEIL, chapeau bas !)

Entretien des tombes militaires... suite

Pour que l’oublie ne se creuse au long des tombes closes,

pour qu’ils ne soient pas morts, pour une chose morte.

 

LES ENFANTS DU SOLEIL

... de la rue à l'espoir... forgeons leur un avenir !

 

Au cimetière d'Ambohipo près de Tananarive

L'équipe de Tana a nettoyé le cimetière où reposent 35 soldats Français.

Avant le nettoyage

 


Après...

A Fianarantsoa

On n'oublie pas non plu.

Depuis des années, l’Association Française « Les Enfants du Soleil » s’occupent de l'entretien des cimetières des Militaires Français en effectuant  le nettoyages et la remise en état de ces cimetières.

Les 200 enfants du Soleil, les femmes du CAT et le Personnel EDS sont motivés, ils n’ont pas peur car ils ont l’habitude d’accomplir cette tâche.

Entretien des tombes

 

Entretien des tombes

A Fianarantsoa, on trouve 2 lieux où les militaires Français « Morts pour la France » sont enterrés : 1er lieu avec 97 tombes situés à Ampasambazaha et 2 stèles, et 2e lieu à Ivory comprenant 99 tombes et 2 stèles.

Entretien des tombes

Les tâches effectuées sont : débroussaillage des mauvaises herbes, ramassages des herbes, balayages des cours et des allées, coupage de haie vive qui séparent les parcelles.

Entretien des tombes

Après tout cela, on a entamé les travaux de maçonneries : la réparation des fissures et les croix des tombes, et la peinture : blanchir tout

Entretien des tombes

C’est le seul devoir des enfants du soleil envers les ancêtres Militaires Français qui ont donné leur sang à Madagascar, plus précisément à Fianarantsoa.

 

L'association les Enfants du Soleil :

Vous voulez les aider ? Cliquez sur le bandeau ci dessous.

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Le docteur Michel Guettard a reçu la Légion d’honneur à titre militaire dimanche

21/08/12

C’est lors de la commémoration de la Libération d’Avallon que le docteur Michel Guettard a été décoré.

Il avait fait son service militaire dans la Légion. Plus de cinquante ans après, le docteur Michel Guettard a été décoré de… la Légion d’honneur.

Il y a 53 ans, le docteur Michel Guettard était appelé pour effectuer son service militaire dans la Légion étrangère. Il avait 27 ans et venait de terminer ses études. Dimanche dernier, il a été décoré de la Légion d'honneur à titre militaire par Georges Morizot lors de la commémoration du 68e anniversaire de la Libération d'Avallon.

Un seul médecin pour 250 légionnaires

Né à Avallon, Michel Guettard y a vécu jusqu'à la fin de l'école primaire avant d'étudier la médecine à Paris.

À peine diplômé, en octobre 1958, il est incorporé au fort de Vincennes, pour six semaines de classes, « où [il] a surtout appris à dérouiller les fusils de 40, et peut-être à marcher au pas », se souvient-il. Après six autres semaines à Lyon, à l'école des officiers de réserve, il débarque à Alger le 15 février 1959.

Affecté dans le sud du Constantinois, aux portes du Sahara, il est à 27 ans médecin chef de la 4e compagnie portée du 4e régiment étranger d'infanterie, qui comptait 250 légionnaires.

Après quatre mois, le régiment est muté dans le nord-est, à la frontière tunisienne, « avec pour mission de surveiller le barrage franco-algéro-tunisien ».

Michel Guettard suit toutes les opérations « mais sans aucune arme, en restant auprès du capitaine ».

« Pendant un engagement, le 25 mars 1960, je me suis occupé de trois blessés et d'un tué, se remémore le médecin. C'est ce jour-là que j'ai été cité à l'ordre de la division ». Le capitaine de sa compagnie avait alors fait part à son colonel de la « bonne conduite de Guettard ». Les légionnaires étaient tous impressionnés par la « ténacité » du jeune médecin, dans ces conditions difficiles.

En 1961, le docteur rend son paquetage, après avoir passé vingt mois en Algérie. En métropole, il travaille aux quatre coins de la France avant d'installer son cabinet en région parisienne, pour revenir enfin à Avallon à sa retraite, en 1997. « Je n'ai plus remis les pieds à Paris depuis », assure-t-il.

Dans un album, il conserve une photo d'un notable nomade qui vient lui offrir le thé à la menthe. Il se souvient aussi qu'on avait « offert un cheval arabe aux harkis, ce qui leur permettait de rejoindre leurs proches pendant les permissions ».

Monique, la femme de Michel Guettard, complète parfois ses phrases. Elle donne l'impression de connaître la vie de son mari en Algérie aussi bien que lui : « Les Algériens faisaient confiance aux médecins et amenaient toute leur famille. »

« J'ai serré la main du général Monclar à Sidi-bel-Abbès »

« La médecine civile : tout aurait été parfait si on avait pu se limiter à cela », regrette Michel Guettard.

L'un de ses grands souvenirs est d'avoir participé à la fête de Camerone ( une fête importante dans la légion étrangère, qui commémore un combat de 1863 contre les troupes mexicaines, N.D.L.R.) à Sidi-bel-Abbès, le 30 avril 1960. Ce jour-là, « [il] serre la main du général Monclar, qui avait été adjoint du général MacArthur lors de la guerre de Corée ».

Si ses souvenirs d'Algérie restent vivaces, s'il est fier de sa décoration, qu'il qualifie d'« exceptionnelle », il aspire désormais à vivre dans la discrétion.

Emmanuel Daeschler

Plus jamais ça...

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21 août 2012

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