AALEME

Légionnaire toujours...

  • Plein écran
  • Ecran large
  • Ecran étroit
  • Increase font size
  • Default font size
  • Decrease font size

A Georges Lannuque,

Envoyer

 

     Nous connaissons tous la prodigieuse carrière de Georges Lannuque. Quatre séjours en Indochine, plusieurs blessures, Dien Bien Phû, prisonnier du Vietminh avec les souffrances que l'on peut imaginer.

 

     Tout ce qu'il a fait sous le Képi Blanc nous donne une idée de la dimension de l'homme et de la force de son caractère. Car comment aurait-il pu susciter une adhésion sans réserve et parvenir à nous bouleverser au terme de sa vie, sans des qualités exceptionnelles qu’il a mises en évidence  au combat, puis dans toutes les autres activités qu’il a exercées.

 

     Bien qu’ayant appartenu au même bataillon dans les années 1950 en Indochine, je ne l’ai découvert qu’à Montpellier il y a environ quinze ans, alors qu’il venait de prendre la direction de l’amicale.

 

     J’ai d’abord vu un homme enthousiaste, perspicace qui a rapidement pris la mesure de sa nouvelle mission. Son autorité ferme, étayée par une solide connaissance de la nature humaine lui ont permis rapidement de réussir l’amalgame entre jeunes et anciens. Pour lui, diriger une amicale, impliquait qu’elle demeurât un modèle dans tous les domaines. Chaque dégagement organisé avec rigueur, ce qui n’excluait pas la bonne humeur, rassemblait de nombreux amis auxquels se joignaient, le plus souvent, des autorités, civiles et militaires. Et il en était légitimement fier.

 

     Il est vrai que sa lucidité, son assurance et la qualité de son argumentation lui ont permis de nouer de nombreux contacts et de faire entendre sa voix, alors même qu’elle pouvait exprimer des critiques. Le bulletin de l’Amicale comptait toujours un éditorial qui élevait le débat pour aborder le fond des problèmes, ce qui impliquait, beaucoup de réflexion et de culture. Il fallait découvrir derrière son aspect rugueux et ses jugements abrupts, une âme sensible, façonnée par les épreuves.

 

     La poésie qu’il nous a laissée, avant de partir, et qu’il a dédiée à tous ses camarades, toutes armes confondues, témoigne de cette sensibilité « Je vous aime », a-t-il écrit, c’est le cri du cœur !

 

     Sur son lit d’hôpital, je l’ai entendu évoquer ses souvenirs. La Légion, toujours la Légion, mais il ne m’a jamais parlé de ses épreuves. Il avait été frappé par de fortes personnalités. L’admiration qu’il leur portait, était une forme de fidélité.

 

     Georges Lannuque a été un soldat, un légionnaire qui a cru  dans les destinées de son pays et qui était prêt à tout sacrifier pour lui.

 

     C’est un remarquable exemple de volonté triomphante face aux épreuves et aux difficultés, simple Légionnaire en 1945, admiré et respecté à sa mort en 2010. L’armée et la Légion peuvent être fières d’avoir eu dans leurs rangs des hommes de cette trempe.

 

     Puisse le souvenir de Georges Lannuque demeurer longtemps au fond des cœurs.

 

Général Jean Got.

Traduction

aa
 

Visiteurs

mod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_countermod_vvisit_counter
mod_vvisit_counterAujourd'hui885
mod_vvisit_counterHier7899
mod_vvisit_counterCette semaine16986
mod_vvisit_counterSemaine dernière40850
mod_vvisit_counterCe mois93950
mod_vvisit_counterMois dernier119907
mod_vvisit_counterDepuis le 11/11/0919953286

Qui est en ligne ?

Nous avons 2281 invités en ligne

Statistiques

Membres : 17
Contenu : 14344
Affiche le nombre de clics des articles : 42819215
You are here AALEME L'AMICALE Historique de l'AALEME A Georges Lannuque,